La FIFA prévoit par ailleurs envoyer une mission au pays pour mieux comprendre la situation avec la Ligue de football professionnel du Cameroun.
La FIFA de Gianno Infantino semble avoir pris position dans la crise qui sévit entre la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) et la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC). La FIFA a adressé une correspondance à l’instance faîtière du football camerounais dirigée par Seidou Mbombo Njoya, a-t-on appris de cameroon info net.
«La FIFA a promis de dépêcher une mission au Cameroun dans les prochaines semaines afin de mieux cerner la situation de la Ligue de Football Professionnel (LFPC). Elle a demandé, en attendant, à la FECAFOOT de prendre toutes les dispositions pour lancer les championnats», indique l’informateur à la FECAFOOT de Cameroon info net.
Comment la Ligue du Général Pierre Semengue va réagir ? Va-t-elle laisser tomber surtout que le Tribunal arbitral du sport l’a réhabilité dans ses fonctions. On verra bien quelle sera la réaction de son président.
Il faut toutefois rappeler que c’est après la décision prise par la FECAFOOT de retirer à la LFPC l’organisation et la gestion des championnats professionnels, que la FIFA a initié une concertation par visioconférence avec les deux parties. La Fifa a été représentée par Veron Mosengo Omba son Directeur des associations membres. Il y avait aussi Seidou Mbombo Njoya le président de la FECAFOOT, Benjamin Didier Banlock le secrétaire général de la Fédération, et Albert Ayomba, le chef du département juridique et le général Pierre Semengue, le président de la Ligue. Il y avait aussi Joseph Pierre Batamack, promoteur d’Avion FC du Nkam, soutien du général et Prosper Nkou Mvondo, président de Ngaoundéré FC par ailleurs président de l’assemblée générale des clubs ayant récemment voté pour la dissolution de la LFPC.
Liliane N.
Les groupes de vigilance qui vont être créés, auront pour mission de renseigner les Forces de l’ordre.
A l’ouverture des travaux de la deuxième rencontre annuelle axée sur l’évaluation de la situation sécuritaire, Naseri Paul Bea le gouverneur de la région du Centre a parlé sur la criminalité qui veut s’installer particulièrement dans la ville de Yaoundé. Il y a eu des explosions des bombes de fabrication artisanale. On compte un minimum d’au moins 5 bombes.
«Ces engins explosifs étant portés dans les sacs, on a pris les dispositions pour que les sacs soient systématiquement fouillés et que les sacs suspects dans les bars soient interdits. A côté, ceux qui peuvent, doivent avoir des détecteurs de métaux pour les utiliser dans les grandes surfaces», a expliqué le patron de la région du Centre.
Il faut noter que du fait de cette insécurité, un certain nombre de mesures ont été prises. La plus récente porte sur l’interdiction d’accès dans les débits de boisson avec des sacs et des colis douteux. Le gouverneur Paul Bea a laissé entendre que la réussite de l’implémentation de ces mesures passe par une franche collaboration des forces de l’ordre.
«La collaboration des population est très nécessaire. Parce que nous ne pouvons pas avoir un policier derrière chaque camerounais. Donc, il faut qu’ils soient très vigilants. Nous avons demandé aux chefs de quartier et autres de former des petits groupes de vigilance pour pouvoir donner l’information aux autorités et aux forces de l’ordre à temps afin de les aider. En plus, nous devons être la sécurité de nous-mêmes. Quand vous voyagez dans un véhicule avec un frère suspect que vous ne connaissez pas, vous descendez et vous donnez l’information à la police», a-t-il conseillé.
Liliane N.
Ces 12 présumés braqueurs arrêtés sont tous des repris de justice, qui ont eu à voler dans les centres de distribution des Brasseries de Kribi, Eséka, Edéa, Nkonsamba, Olembé et Nsam.
La gendarmerie nationale a réussi à mettre la main sur un groupe de 12 présumés bandits. Ledit groupe composé de repris de justice a eu à braquer les centres de distribution des Brasseries depuis le début de cette année 2020. Les centres des Brasseries concernées sont ceux logés à Kribi, à Eséka, à Edéa, à Nkongsamba, à Olembé et à Nsam. Il y a eu un total d’environ 100 millions de FCFA emportés par ces présumés braqueurs.
Cameroon tribune le quotidien gouvernemental qui traite aussi cette information, rapporte que ces présumés braqueurs ont formé deux groupes.
«Dans le premier groupe, se trouvent les nommés Awou D. R., 40 ans, H. Sali, 36 ans et Ndifor V., âgé de 37ans. En leur possession, deux fusils de fabrication artisanale, 11 munitions et des poignards. Le second groupe est formé de Mukete V., 34 ans, M. Magadi, 42 ans, Bouba K., 27 ans, Maole E., 30 ans, Mewada A., 42 ans, Tedjou K., 30ans, Kamga K., 33 ans, Mbongwu S., 33 ans et Assoumi B., 35 ans. Dans leur arsenal, un pistolet automatique de marque Glock avec un chargeur de neuf cartouches, un pistolet automatique de fabrication artisanale».
C’est donc la saisie par les Brasseries, de la gendarmerie qui a aussitôt engagé des investigations qu’on a pu mettre la main sur ces derniers.
«Sur renseignement, un suspect… est interpellé à Yaoundé. La perquisition effectuée à son domicile conduit à la découverte d'une arme à feu et de 10 munitions. C'est son exploitation qui va permettre l'identification dans la ville de Douala des deux groupes appréhendés par la Gendarmerie nationale. Ndifor V. est déjà passé aux aveux et a reconnu sa participation au braquage de l'agence des Brasseries de Nsam, en compagnie de Nowa D», rapporte Cameroon tribune.
Liliane N.
A l’issue des échanges et débats, les Députés - Membres du Gouvernement et autres acteurs ont regroupé leur conclusion sur un double plan :
Politiques publiques
- La réalisation effective et pratique de l’opération spéciale de délivrance massive des actes de naissance prévue en 2021 ;
- L’Organisation d’une campagne nationale de recensement de tous les enfants de 0 à 18 ans sans acte de naissance par commune par les Maires avec l’appui des pouvoirs publics et des forces vives ;
- L’Organisation des campagnes nationales et locales de sensibilisation des familles et personnes sur l’importance de l’acte de naissance en y associant toutes les forces vives avec un accent sur la communauté éducative dans les établissements scolaires ;
- Pour le cas spécifique des déplacés internes (des Régions de l’Extrême Nord, du Nord Ouest, du Sud Ouest et de l’Est), la sensibilisation des autorités administratives (Préfets) sur l’existence de la procédure de reconstitution des actes de naissance par voie administrative et ses modalités ;
- L’organisation d’une campagne d’établissement gratuite des jugements supplétifs sur le territoire national limité dans le temps ;
- L’introduction des modules sur l’état civil dans les programmes scolaires, pour développer l’esprit civique chez les jeunes apprenants, adultes de demain ; le détachement auprès des formations sanitaires d’un point focal de la commune spécialement chargé du suivi de l’enregistrement des naissances ;
- Et dans les zones rurales, l’organisation interne des conseils municipaux pour faire de chaque Conseiller Municipal, le point focal et de veille pour la déclaration effective des naissances dans leur aire de résidence ;
- L’actualisation annuelle du fichier des Officiers d’Etat Civil ;
- La tenue des audiences foraines sur la reconstitution des actes de naissance limitée dans le temps et gratuite dans tous les ressorts des Cours d’Appel ;
- La construction par l’Etat des centres d’état civil secondaires, afin d’en faire de véritables services publics ;
- La prise en charge du personnel des centres secondaires d’état civil (Officiers et Secrétaires) ;
- Le financement du schéma directeur de l’informatisation du système national de l’état civil évalué à 24 milliards de francs CFA ;
- L’intégration de la question d’état civil dans les plans de développement des Collectivités Territoriales Décentralisées ;
- Le renforcement et la dynamisation de la plateforme de collaboration mise en place à cet effet, et qui rassemble les acteurs institutionnels que sont le Minedub, le Minjustice, le Minddevel et le Bunec) ;
- L’application des Résolutions de la réunion des Chefs de Cours d’Appel et de Délégués régionaux de l’Administration Pénitentiaire des 26 et 27 octobre 2020 sur le respect des coûts de la procédure arrêtés par la Loi n°88/015 du 16 décembre 1988 fixant l’assiette des émoluments des Cours et Tribunaux ;
- L’augmentation des ressources financières du Bunec ;
- La reconstitution des actes de naissance au sein des écoles primaires et maternelles après recensement des enfants sans acte de naissance ;
- La recherche d’une solution définitive au problème de multiples actes de naissance par un même individu, qui donne lieu au phénomène de double identité bloquant pour les citoyens ;
- La mise en place d’un numéro vert au profit des citoyens pour dénoncer les dérives relatives au processus d’établissement des actes de naissance et s’assurer de la gratuité effective.
Législatif et Réglementaire
- La finalisation effective de l’avant-projet de loi régissant l’état civil et sa présentation à la Représentation nationale ;
- L’instauration de la gratuité des audiences foraines et leur prise en charge par le budget de l’Etat et des communes ;
- La fixation d’un coût harmonisé des frais liés à la procédure du jugement supplétif raisonnable à défaut de sa gratuité ;
- La révision des textes sur l’état civil visant les objectifs ci-après :
1- La simplification des procédures de déclaration d’établissement et de reconstitution des actes de naissance ;
2- La pénalisation du refus sous condition, d’établissement des actes de naissance sur la base de déclaration valide (corruption, cadeaux en nature ou espèces) ;
3- La pénalisation des actes de rétention des déclarations de naissance par les responsables des formations sanitaires ;
4- L’instauration des amendes pour les parents et familles ne déclarant pas les naissances ou ayant connaissance d’une naissance non déclarée sans en informer les autorités municipales ;
5- Le prolongement une fois de plus des délais liés à la déclaration de naissance de 90 jours à 180 jours ;
- Le Renforcement des capacités juridiques à travers des séminaires et ateliers de formation ;
- Le transfert de toutes les compétences liées à l’enregistrement des naissances au Bureau National de l’Etat Civil pour une meilleure centralisation et sécurisation du système national de l’état civil :
- Le respect du processus de désignation des Officiers d’Etat Civil qui doivent revêtir l’avis préalable du Maire et ne concerner que les personnes résidents effectivement et permanemment dans l’unité administrative concernée ;
- L’instauration d’une redevance de solidarité nationale au profit de l’état civil par les salariés du secteur public et privé et Elus ;
- La mise en place d’un mécanisme instaurant et codifiant une synergie d’actions entre les Maires, les Députés et les Sénateurs, les Chefs Traditionnels et le Pouvoir Public en vue de l’efficacité du processus d’information, de sensibilisation et de reconstitution des actes de naissance.
Pour conclure, les Députés s’engagent à apporter leur contribution dans le processus d’information, de sensibilisation et de reconstitution d’actes de naissance des enfants à travers leurs activités de proximité sur le terrain.
Nicole Ricci Minyem
Le Sénégal a validé son ticket de qualification pour la Coupe D’Afrique des Nations qui va se dérouler au Cameroun.
Le Sénégal est le tout premier pays à avoir obtenu son ticket de participation pour la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2022. La qualification de Sadio Mané et ses coéquipiers est arrivée lors du match contre la Guinée Bissau battue chez elle, sur un score d’1 but contre 0.
«À cause de la pelouse médiocre et de la forte chaleur, les Lions ne sont pas vraiment parvenus à développer leur jeu. À la 16e minute, un manque de communication entre les attaquants Boulaye Dia et Sadio Mané empêchent ce dernier de cadrer sa frappe (16e).À la 75e minute, c’est encore Mané qui force le gardien adverse Jonas Mendes à repousser le ballon vers Dia, dont le coup de tête n’est pas assez appuyé. Dans la foulée, c’est l’ailier Ismaila Sarr qui rate une reprise du plat du pied à bout portant (76e). Malgré une chaude alerte sur la cage d’Édouard Mendy (61e), les Sénégalais ne s’impatient pas. L’expulsion de Jorge Braima, pour un deuxième avertissement, les y aide bien (64e). Réduits à 10 contre 11, les Bissau-Guinéens défendent de toutes leurs forces. Mais, à la 82e minute, ils cèdent devant la vitesse de Sadio Mané», a commenté Rfi, qui a suivi de bout en bout cette partie.
Le Sénégal de Sadio Mané en battant donc la Guinée Bissau est hissé comme le premier du groupe 1. Il a rejoint le Cameroun d’office qualifié étant donné qu’il est le pays organisateur. Le Cameroun a battu en match aller et retour l’équipe de la Mozambique. Les Lions indomptables ont eux aussi consolidé leur place de premier de leur groupe.
Liliane N.
Il s’agit d’Emane Eteng Samuel - pasteur de l’Eglise Presbytérienne Camerounaise, de son épouse et de leur bébé âgé de deux mois dont les corps se trouvent actuellement dans une morgue.
Alors qu’ils poursuivaient tranquillement leur voyage, après un week end consacré à la prédication de l’évangile auprès de leurs ouailles et autres activités ecclésiastiques, les victimes n’auront jamais l’opportunité d’arriver à destination.
Les chaînes maintenant les billes de bois que transportait un grumier ont lâché, entrainant la chute de ces derniers sur la chaussée et, d’après les témoins, ce sont ces dernières qui ont percuté la voiture dans laquelle se trouvaient le pasteur et les membres de sa famille.
Certains laissent même entendre qu’ « Une bille de bois a violemment percuté l’habitacle du véhicule, ce qui n’a laissé aucune chance à ceux qui s’y trouvaient… ».
D’autres affirment que :
« La vitesse est la chose la mieux partagée par les chauffeurs grumiers sur cette route cabossée, avec des nids de poule partout. A une certaine heure, ils ne tiennent pas compte du fait qu’il y’a des piétons et d’autres voitures de petit calibre qui peuvent eux aussi circuler sur cette route… » ;
« Parfois, on a l’impression que les chauffeurs volent seulement. On n’arrive pas à expliquer un tel comportement et, je pense que certains chauffeurs, veulent multiplier leur gain en faisant des voyages supplémentaires, sans toutefois prendre des mesures qui s’imposent, surtout sur une route comme la nôtre…Un phénomène qu’on vit aussi bien en journée que dans la nuit ».
Les équipes de secours à pied d’œuvre
De 20h (heure probable de l’accident) jusqu’à tard dans la nuit, les riverains, encadrés par les Forces de maintien de l’ordre et les automobilistes bloqués par l’accident, ont durement travaillé.
Il fallait d’abord sortir les corps des victimes de la voiture entièrement détruite et ensuite, dégager la voie des billes de bois qui l’encombraient.
Le chauffeur du grumier a échappé de justesse à la vindicte populaire, grâce aux éléments des Forces de maintien de l’Ordre qui sont intervenus et, il est actuellement gardé à vue, pour besoin d’enquêtes.
Il est important de relever que la Région du Sud est comme celle du Soleil levant, l’Est est convoitée à cause de son bois. Nombreux sont les exploitants qui y sont installés, des locaux comme des multinationales, qui se livrent à une exploitation disproportionnée de ces ressources, alors que les populations vivent dans une misère indescriptible.
Nicole Ricci Minyem
Un état dans lequel ils se sont mis après un énième acte posé par la société Cafeco qui exploite outrageusement leur forêt sans se préoccuper des dégâts causés.
Ce Lundi, après plusieurs jours de mépris et n’en pouvant plus de subir la condescendance ainsi que le mépris de ceux qui travaillent ant l’une des richesses dont ils ont hérité de leurs ancêtres, en allant au-delà de ce qui leur est permis de prendre – De polluer l’environnement en refusant de respecter les mesures les plus élémentaires d’hygiène et de salubrité…
u sein de cette entreprise, les habitants de cette localité située dans le premier arrondissement de la ville lumière ont enjo
int la Commune de prendre des mesures qui s’imposent.
Pour justifier leur démarche, les « Yassoukoukois » ont entre autres accusé Cafeco :
De contribuer à la forte dégradation des routes de ce canton déjà suffisamment enclavé – De détruire les grumes qui constitue
Mis dos au mur et contraint de prendre ses responsabilités, le Dr Albert Emmanuel Nlend - Maire de la commune d'Edéa 1er a donné l’ordre à ses collaborateurs d’immobiliser l’un des grumiers de la société Cafeco avec des sabots scellés, afin de contraindre les responsables de cette entreprise à payer la taxe imposée par le Loi.
Malgré les nombreuses tentatives d’intimidation et de coups de fil menaçants, le Dr Albert Emmanuel Nlend est resté ferme sur ses positions, en prenant appui sur la législation en vigueur.
Une attitude qui n’a pas été du goût des responsables de Cafeco qui ont dès lors, pris la décision de scier les sabots posés par la commune, libérant ainsi leur cargaison qui a pu continuer son trafic, narguant l'autorité communale.
Une attitude qui va concourir à envenimer la situation
Pour les populations, c’est l’affront de trop et, elles entendent prendre des mesures plus drastiques, afin d’interdire l’accès à leur forêt à cette société qui, selon elles, n’a jamais rien fait dans ce canton, afin d’impulser le développement ; Aucune structure sociale, à l’instar des écoles, centres de santé, point d’eau ou autres.
Même les jeunes qui ont postulé pour y travailler, lorsqu’ils sont recrutés, n’ont droit ni à un contrat de travail, encore moins à un salaire décent. Et, lorsque survient un accident, le malade ne bénéficie d’aucune mesure d’accompagnement. Selon les « Yassoukoukois », la société Cafeco ne poursuit qu’un seul objectif, les spolier et piller toute leur richesse.
En rappel, il a fallu une descente du Sous-préfet et du Maire de la commune d'Edéa 1er il y’a quelques jours, pour désamorcer un mouvement d'humeur des villageois qui avait bloqué trois camions de grumes de cette entreprise.
Nicole Ricci Minyem
Malgré les mesures prises ça et là, aussi bien par les pouvoirs publics que par la société civile, le constat est sans ambigüité : Des centaines de milliers d’enfants recensés dans les dix régions du triangle national ne possèdent pas ce document d’Etat Civil qui leur octroie la nationalité Camerounaise.
La préoccupation majeure perdure car, d’après les résultats rendus publics à l’issue d’une étude menée conjointement par l’Unicef et le Bunec, pour le compte de l’année scolaire 2018 – 2019, 40.000 mille enfants dans la Région de l’Extrême Nord ont eu du mal à présenter leur Certificat d’Etudes Primaires, pour défaut de leur Etat civil et, 378.972 enfants du cycle primaire n’en n’ont pas du tout. ; Pour ne citer que cet exemple.
Qu’est ce qui gêne ?
Sur la base des différentes prises de parole ce Lundi, au Palais des Verres de Ngoa Ekelle, il s’avère que :
Les barrières culturelles, l’analphabétisation, les préjugés sexistes, la pauvreté, la corruption, l’absence de simplification du système d’enregistrement et de reconstitution en sont les principales causes…
Autres facteurs
L’éloignement des Centres d’Etat Civil dans les zones rurales, les lourdeurs administratives et d’autres fléaux sociaux non conformes à l’éthique et à la morale participent à l’accroissement du nombre d’enfants sans identité ;
Les problèmes d’identité soulevés dans le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi, l’absence des données fiables sur la population et la courbe démographique impactent négativement sur les prévisions démographiques, la planification du développement et par ricochet, entrave les performances des politiques publiques…
Divers problématiques résident en outre sur la crédibilité des documents lorsqu’ils sont délivrés
A ce propos, il faut relever qu’une étude menée par la Délégation Générale à la Sûreté Nationale et restituée par le Bunec le 21 Octobre 2020, a démontré que la côte d’alerte était atteinte quant à la fiabilité exacte des actes de naissance avec près d’un millier de fraude sur l’Etat civil.
Objectifs visés par la plénière spéciale
Il était entre autres questions : d’Informer et de Sensibiliser les élus de la Nation, sur la problématique de la délivrance des Actes de Naissance ;
De Susciter le débat entre différents acteurs, à l’instar des membres du Gouvernement et les invités spéciaux, afin de trouver des solutions idoines et durables tant sur le plan législatif, réglementaire que pratique.
Car, au-delà d’être une urgence nationale, la problématique de l’établissement des Actes de naissance est bien une question d’intérêt national et stratégique qui appelle à l’engagement de tous.
Quelques textes encadrant l’établissement de l’acte de naissance
La Loi du 6 Mai 2011 modifiant et complétant certaines dispositions de l’ordonnance du 29 Juin 1981
– l’Ordonnance du 29 Juin 1981 portant Organisation de l’Etat Civil et Diverses Dispositions relatives à l’Etat des personnes physiques
– l’Ordonnance du 29 Juin 1951 portant Organisation de l’Etat Civil et diverses dispositions relatives à l’Etat des personnes physiques
– Le Code Pénal Camerounais en son Article 370 qui dispose que : Tout Camerounais résidant au Cameroun est, sous peine des sanctions prévues, tenu de déclarer à l’Officier d’Etat Civil territorialement compétent, les naissances, les décès et les mariages les concernant survenus ou célébrés au Cameroun
– L’Article 7 de la Convention relative aux Droits des Enfants qui dispose que « Tous les enfants ont le droit à l’enregistrement de leur naissance sans discrimination ».
Nicole Ricci Minyem
La justice camerounaise est mise à l’index depuis quelques jours avec cet incident qui a mis aux prises les avocats et les forces de maintien de l’ordre. Un évènement qui est venu relever le ras le bol que plusieurs acteurs de l’appareil judiciaire camerounais couvent depuis bien longtemps maintenant.
La justice camerounaise est invitée à passer elle aussi à la barre. Elle fait l’objet de nombreuses accusations. Les unes plus ou moins crédibles et certaines que les autres. Les différents compartiments de la maison de la justice au Cameroun doivent se regarder dans la glace. Le temps d’une saison de réflexion, il devient urgent pour l’appareil judiciaire de procéder à son aggiornamento. Les accusations, mais aussi des plaintes fusent de partout.
Me Charles Tchoungang a souligné quelques aspects qui mériteront de retenir l’attention des professionnels à l’occasion de ces états généraux de la justice. Tout devra commencer par le renforcement du pouvoir de la justice à travers une plus forte autonomie du pouvoir judiciaire. Une autonomisation dont l’objectif est de garantir la véritable indépendance du gardien des lois et du garant de l’équilibre entre les deux autres pouvoirs que sont le législatif et l’exécutif. Là-dessus, il y a tellement de points à reconsidérer. Mais l’ancien bâtonnier choisi de ne pas s’y attarder pour continuer d’évoquer les autres aspects à revoir. A l’instar de la question de la formation.
Pour Me Charles Tchoungang, il est important de séparer le cadre de formation des hauts cadres de la fonction publique de celle des magistrats. Le fait pour ces hommes et femmes d’être des promotionnaires de l’Enam crée des situations de concussions qu’on peut aisément éviter. De plus, cette séparation donnera de préciser la séparation entre les agents de l’exécutif et les agents qui devront servir le pouvoir judiciaire. Cette question de la formation vaut également pour les avocats et les autres corps de métiers au sein de la justice.
Me Charles Tchoungang dans son appel à l’urgence de la tenue des états généraux de la justice, évoque aussi les questions d’infrastructures. Sachant que la justice c’est depuis le poste de police ou de gendarmerie jusqu’à la prison en passant par le palais de justice, il faut pouvoir donner à tout ce pouvoir des infrastructures décentes qui lui permettent d’humaniser son fonctionnement.
Au cours de son intervention, Me Tchoungang fustigeait le fait que certains greffiers n’ont pas d’appareils informatiques pour faire convenablement leur travail au point où certains achètent de leurs poches les laptops qu’ils utilisent pour le service de la justice du Cameroun. Des bureaux de certains juges qui n’ont pas de fenêtre, ne respectant aucune dignité pour l’exercice convenable du travail.
Mais aussi, les palais de justice qui sont mal construits, ou du moins avec beaucoup de désinvolture dans certains coins du Cameroun. Autant de griefs et bien d’autres qui participent à l’affaiblissement de l’appareil judiciaire camerounais. Et là, il reste encore à traiter des questions de répartition claire des fonctions et des pouvoirs au sein de l’appareil tout entier, sans oublier les questions d’harmonisation des jurisprudences.
Stéphane NZESSEU
Depuis la baisse de l’attention autour de cette maladie qu’est la covid au mois de juin dernier, nombres de camerounais n’observent plus les gestes barrières. Et même dans les rues de Douala, les bacs de lavage de main ont disparu.
La Covid 19 semble encore bien présente au Cameroun, mais les camerounais semblent être immunisés. Au vu des comportements que l’on observe dans les rues, dans les marchés et autre lieux publics, nos concitoyens ne respectent plus les gestes barrières prescrits par le Chef de l’Etat et l’Organisation Mondiale de la Santé.
Nous sommes au marché central de Douala. Les commerçants et les acheteurs grouillent. Personne ou presque n’arbore un cache nez. A l’entrée de ce marché il y a quelques mois, à l’époque où la crise faisait abondamment parler d’elle, les commerçants s’étaient organisés pour poser dans plusieurs secteurs du marché des bacs pour le lavage des mains. Ces petits tonneaux blancs sur lesquels on avait posé un morceau de savon ont disparu. Ils n’existent plus. Une vendeuse de vivre frais nous renseigne que ces bacs n’ont pas mis long à ces endroits.
Au début, il y avait un certain engouement à se laver les mains. Mais très rapidement le découragement est venu, quand il fallait changer l’eau dans le tonneau ou alors acheter un nouveau morceau de savon. Et puis, c’était toujours difficile de servir le client, donc se salir les mains et penser à se les laver tout le temps. Ils ne trouvaient plus d’utilité à ces bacs.
Quartier Bonapriso, sur la rue depuis le carrefour hôtel de l’air en progressant vers Obama Fashion, il y avait à ce niveau plusieurs récipient avec de l’eau et du savon liquide pour encourager les passants à se laver les mains. Chaque entreprise avait pratiquement un récipient à son entrée. Aujourd’hui, tout ceci a disparu tout simplement.
La pharmacie située à ce carrefour, à l’époque de la crise avait mis en place un dispositif qui faisait que les clients n’avaient pas accès à l’intérieur de la pharmacie. Ils étaient servis à travers la porte d’entrée de la pharmacie. Et là encore, les pharmaciens arboraient tous un cache nez et des gants pour éviter le maximum de contact.
Aujourd’hui, c’est à peine s’ils portent régulièrement les masques. Mais déjà les clients se bousculent à l’intérieur de la pharmacie pour acquérir chacun son produit.
Nous avons observé de nombreux endroits, de nombreuses administrations qui jadis exigeaient de se laver les mains et porter un masque pour y avoir accès, qui n’en font plus cas aujourd’hui.
Stéphane NZESSEU
En effet, du 16 au 17 novembre 2020 se tient à Paris, la capitale française, une table ronde pour le financement des 11 projets intégrateurs de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Elle est placée sous le haut patronage du Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso.
C’est à l’occasion de la table ronde se tient à Paris sous un format hybride, c’est-à-dire en visioconférence et en présentiel à cause de la pandémie de coronavirus. Durant les deux jours, les mandataires de la Cemac devront tout mettre en œuvre pour collecter 2 820 milliards de FCFA. De l’argent qui devra servir à la réalisation ou à la finalisation d’infrastructures de connexion entre six pays membres de la Cemac. Les domaines concernés sont entre autres : la facilitation du transport et des échanges, la production et l’interconnexion des réseaux électriques et de communications, la construction du marché commun et la diversification économique et enfin le capital humain.
Il s’agit ainsi, des projets arrêtés par les Etats de la Cemac (Cameroun, Tchad, Congo, Guinée équatoriale, Gabon, la Centrafrique) à la faveur du sommet extraordinaire tenu en date du 22 septembre 2019 à Yaoundé, la capitale camerounaise. Objectif : accélérer le renforcement de l’intégration économique et du développement de la sous-région. Sur la somme recherchée, 255,8 milliards sont déjà mobilisés par les Etats de la Cemac et certains partenaires techniques et financiers, apprend-on.
Pour mobiliser cette somme, l’année dernière, une mission conduite par le Ministre d’Etat, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Portefeuille public de la République du Congo et président du Comité de pilotage du Programme de réformes économiques et financières (Pref-Cemac), Gilbert Ondongo, s’était rendu en début d’année auprès des partenaires au développement telles que la Banque islamique de développement (Bid), Dubaï Port Authority, Millenium Finance corporation, l’Agence française de développement (Afd). Cette mission s’était également rendue à la 4ème édition du Paris Infraweek, tenue dans la capitale française du 05 au 09 octobre 2020.
Innocent D H
Le ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze et celui de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), Georges Elanga Obam, ont saisi le 11 novembre dernier, les édiles des Collectivités territoriales décentralisées (CTD). C’est dans le cadre de la préparation des budgets pour l’exercice 2021.
Dans l’optique de fixer le cadre de l’élaboration des budgets des CTD, les deux membres du Gouvernement camerounais indiquent : « La mobilisation des recettes fiscales, à travers le renforcement de la fiscalité locale, devra se poursuivre au travers de l’élargissement de l’assiette, de la sécurisation des recettes et du circuit de leur collecte, ainsi que du renforcement de la lutte contre la fraude fiscale. Les services d’assiette des CTD et les services fiscaux de l’Etat devront systématiser la tenue des concertations, en vue de l’élaboration des budgets réalistes. Les services d’assiette des CTD devront collaborer étroitement avec les autres administrations sectorielles concernées (élevage, pêche, forêts, transport, affaires foncières, mines) ».
La maîtrise du fichier des contribuables actifs et du potentiel local des recettes devra bénéficier d’une attention particulière. Les prévisions des recettes se feront sur la base de la moyenne des réalisations figurant aux comptes administratifs approuvés des trois derniers exercices, soulignent le Minfi et le Minddevel.
Ceux-ci font savoir dans le même temps que s’agissant des restes des années antérieures à recouvrer, elles feront l’objet d’une évaluation préalable et ne seront reconduits que si leur recouvrement ne fait l’ombre d’aucun doute. Quant aux recettes fiscales jugées définitivement non recouvrables, elles seront admises en non-valeur, conformément à la législation en vigueur.
S’agissant de la dotation générale de fonctionnement (DGF) allouée par la Communauté urbaine aux communes d’arrondissement, le recouvrement des montants reste une obligation pour les communautés urbaines. Il s’agit d’ailleurs d’un moyen de consolidation des recettes communales en vigueur.
Les emprunts extérieurs contractés par les CTD sont garantis par l’Etat et doivent de ce fait, être soumis à l’avis motivé préalable du Comité national de la dette publique. Toute subvention attendue ou reçue par une CTD doit obligatoirement faire l’objet d’une inscription dans le budget.
Dépenses
Dans le registre des dépenses, la note circulaire pose comme consignes : « La qualité de la dépense doit demeurer une préoccupation constante. Il s’agit, dans le cadre de l’allocation des ressources, d’accorder la priorité aux dépenses d’investissement d’intérêt général, notamment celles destinées à la fourniture des services sociaux de base aux populations ».
Pour les communautés urbaines et les communes : les dépenses de fonctionnement n’excèderont pas 60 % des dépenses totales ; les dépenses de personnels n’excèderont pas 35 % des dépenses de fonctionnement. Pour les régions : les dépenses de fonctionnement n’excèderont pas 30 % des dépenses. Les exécutifs des CTD doivent se doter d’un plan de recrutement annuel. Les recrutements envisagés doivent tenir compte du besoin réel des Collectivités territoriales décentralisées, ainsi que des indisponibilités budgétaires, apprend-on.
Innocent D H
Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale demande par ailleurs que la vigilance et l’anticipation soient de mises en cette veille de fin d’année.
Comme annoncé dans l’une de nos publications de ce matin, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) est en concertation avec les gouverneurs des 10 régions du pays. Dans son discours d’ouverture de séance, il a recommandé que le renseignement prévisionnel devienne prioritaire, surtout en cette veille de fêtes de fin d’année et des élections régionales prévues pour le 6 décembre 2020.
«La vigilance et l’anticipation déjà prescrites doivent être maintenues, voire renforcées. Ceci suppose que le renseignement prévisionnel doit être inscrit au cœur de nos priorités », a-t-il déclaré.
Le Minat a indiqué que les «échanges doivent être balisés par la mission sacrée à l’institution préfectorale à savoir la quête du maintien de l’ordre public sur l’étendue du territoire national et la protection des personnes et leurs biens ».
Pour ce qui est de la situation dans les régions anglophones le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, il a indiqué qu’il croit savoir que les Forces de défense et de sécurité rassurent. Ils maîtrisent la situation, au point où les « terroristes sécessionnistes » sont reclus dans leur dernier retranchement.
« La situation sécuritaire dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, bien que globalement sous contrôle est encore marquée par des exactions affectant l’état d’esprit des populations. Même si l’on note la réduction significative des capacités de nuisance des terroristes sécessionnistes, véritables brigands, des barbares d’une époque », a rassuré le patron de l’Administration territoriale.
Aussi, il a demandé à ses collaborateurs les gouverneurs des régions, de ne point « baisser la garde », dans la lutte contre la pandémie de Coronavirus. Surtout que dans d’autres pays, on de nouvelles vagues de contaminations.
Liliane N.
Des informations puisées à bonne source, sur une population de 25 millions d’habitants que compte le pays, plus million de diabétiques sont recensés parmi lesquels sont dénombrés environ 800 enfants insulino-dépendants dont l’âge oscille entre 0 et 21 ans. Il faut reconnaître que ces chiffres sont strictement estimatifs compte tenu du fait de plusieurs paramètres.
Le nombre global exact d’enfants souffrant de diabète est « un peu difficile à savoir, parce que beaucoup d’enfants meurent dans la communauté sans qu’on ne fasse le diagnostic », a confié Dr Adèle Chetcha Bodieu, pédiatre endocrinologue à notre confrère L’œil du Sahel. Elle soutient néanmoins que, « globalement, nous avons autour de 800 enfants diabétiques de type 1 suivis au Cameroun ». Ajouté à ce nombre, ceux souffrant du diabète de type 2 qui s’observe beaucoup chez adolescences obèses, le nombre global d’enfants atteints de cette maladie avoisine le millier, apprend-on.
La pédiatre révèle que la prise en charge du diabète chez les enfants coûte à l’Etat camerounais près de 700 000 FCFA par an et par enfant. « Comme c’est un traitement hors de portée de la bourse des parents, les enfants reçoivent gratuitement l’insuline », indique le médecin qui précise que le traitement est entièrement pris en charge par l’Etat. « Les parents dépensent uniquement en cas de complications », précise-t-elle.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le diabète se caractérise par un taux élevé de sucre dans le sang en permanence qui, avec le temps, « peut endommager le cœur, les vaisseaux sanguins, les yeux, les reins et les nerfs ». L’OMS révèle également que le diabète représente la 5ème cause de mortalité au Cameroun.
Rappelons que la journée mondiale du diabète se célèbre chaque année le 14 novembre. A en croire Dr Moeti Matshidiso, directrice Afrique de l’OMS, cette journée « est un moment clé pour attirer l’attention sur cette maladie chronique, qui menace de plus en plus la vie d’Africains ».
Innocent D H