Le Mouvement 10 Millions de Nordistes est interdit entre autres pour défaut de déclaration, objet et activités contraires à la Constitution.
Ce 18 novembre 2020, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a sorti un arrêté et un communiqué de presse dont l’objet porte sur l’interdiction du Mouvement 10 Millions de Nordistes. Dans le communiqué de presse parvenu à notre rédaction, le Minat indique que de par ses publications, le Mouvement dont le Coordonnateur est Guibaï Gatama porte gravement atteinte à l’unité nationale et à la coexistence pacifique des communautés.
On sait que ces derniers temps, le Mouvement 10 Millions de Nordistes est monté au créneau pour dénoncer le non-respect du quota attribué aux régions septentrionales dans les concours de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature session 2020. Le Ministre Atanga Nji précise que ledit Mouvement ne fait que prétendre défendre les intérêts des ressortissants des régions de l’Adamaoua, de l’Extrême-Nord et du Nord. «Plusieurs ressortissants des régions concernées ont saisi le Ministre de l’Administration territoriale pour dénoncer ces manœuvres obscures auxquelles ils ne sont ni de près ni de loin associés et dans lesquelles ils ne se reconnaissent pas», peut-on lire dans le communiqué de presse.
Dans l’arrêté aussi parvenu à notre rédaction, le Ministre cite comme motif pour interdire le Mouvement 10 Millions de Nordistes : défaut de déclaration, objet et activités contraires à la Constitution et de nature à porter atteinte à l’unité nationale, à l’intégration nationale et au principe de coexistence pacifiques entre les composantes sociologiques de la Nation.
Atanga Nji interdit donc pour les motifs sus rapportés, sur toute l’étendue du Cameroun, les activités, les publications, les réunions et les manifestations soient organisées ou soutenues par le Mouvement 10 Millions de Nordistes. Les Gouverneurs, les Préfets et les Sous-préfets sont tenus de veiller à l’application de cette décision. Et les contrevenants à la mesure d’interdiction sont passibles de poursuites judiciaires selon la loi en vigueur.
Liliane N.
Cette proposition consiste en la mise en place d’un numéro vert, pour permettre aux camerounais de se plaindre en cas de la Non Gratuité du service d'Etat civil.
C’est avec fierté que la Député Nourane Foster a fait savoir à l’opinion, qu’une des nombreuses recommandations qu’elle a faite au Parlement le 16 novembre 2020, sur la question de l’établissement des actes de naissance au Cameroun a été retenue par l’Assemblée nationale.
«Sur la Question de L'acte de naissance, malgré le nombre, l'une de mes suggestions a été retenue dans le rapport adopté par l'Assemblée Nationale. Celle d'instaurer un numéro vert pour permettre aux Camerounais de se plaindre en cas de la Non Gratuité du service d'Etat civil (Acte de Naissance). Cette Réussite est à mettre à l'actif de tout le peuple Camerounais», a écrit la camarade de parti de Cabral Libii sur sa page Facebook.
Une nouvelle qui a valu au Député Nourane de nombreux encouragements de la part des internautes qui suivent de près son travail en tant qu'élue de la nation. Pour eux, le fait que l’Assemblée nationale ait écouté l’Honorable Nourane Foster puis retenue l’une de ces suggestions démontre qu’il y a encore lieu de croire au changement. «Formidable Honorable... Sois toujours inspirée au nom de Jésus !!!. A ce rythme les choses vont bouger », a réagi une follower du Député.
Politiques publiques
Pour revenir aux autres recommandations du Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), pour résoudre le problème de l’établissement de l‘acte de naissance dans notre pays, elle a recommandé entre autres, sur le plan des politiques publiques : l’organisation d’une campagne nationale de recensement de tous les enfants de 0 à 18 ans sans acte de naissance par commune par les Maires avec l’appui des pouvoirs publics et des forces vives; l’actualisation annuelle du fichier des Officiers d’Etat Civil ; la tenue des audiences foraines sur la reconstitution des actes de naissance limitée dans le temps et gratuite dans tous les ressorts des Cours d’Appel ; la construction par l’Etat des centres d’état civil secondaires, afin d’en faire de véritables services publics ; la prise en charge du personnel des centres secondaires d’état civil (Officiers et Secrétaires) ; le financement du schéma directeur de l’informatisation du système national de l’état civil évalué à 24 milliards de francs CFA.
Plan législatif et règlementaire
L’Honorable Nourane Foster a recommandé sur le plan législatif et règlementaire entre autres : la finalisation effective de l’avant-projet de loi régissant l’état civil et sa présentation à la Représentation nationale ; l’instauration de la gratuité des audiences foraines et leur prise en charge par le budget de l’Etat et des communes ; la fixation d’un coût harmonisé des frais liés à la procédure du jugement supplétif raisonnable à défaut de sa gratuité ; la révision des textes sur l’état civil visant les objectifs ci-après: la simplification des procédures de déclaration d’établissement et de reconstitution des actes de naissance; la pénalisation du refus sous condition, d’établissement des actes de naissance sur la base de déclaration valide (corruption, cadeaux en nature ou espèces) ; la pénalisation des actes de rétention des déclarations de naissance par les responsables des formations sanitaires; l’instauration des amendes pour les parents et familles ne déclarant pas les naissances ou ayant connaissance d’une naissance non déclarée sans en informer les autorités municipales.
Liliane N.
Il s’agit des étudiants de l’IAI inscrits au centre de Douala.
Des étudiants du centre de Douala de l’Institut africain d’informatique (IAI) du Cameroun ont conçu 11 applications qui forcent l’admiration et imposent le respect. Il s’agit d’applications utiles pour le télétravail et le traçage des malades du Coronavirus, potentiellement contagieux. Les étudiants ont présenté leurs inventions hier 17 novembre 2020, au cours de la visite d’Armand Claude Abanda le représentant résidant de l’IAI Cameroun.
Parmi les applications, il y a NK Tracer, développée par un certain Fabrice Tiodji. Celle-ci permet de tracer les malades Covid-19 probablement contagieux et de les localiser. L’idée, explique son concepteur, est née du mauvais comportement de certains compatriotes et Etrangers qui ont été mis en quarantaine dès leur arrivée dans nos aéroports et se sont enfuis plus tard. «Grâce à mon application qui est liée au téléphone mobile, on peut désormais directement localiser ces gens», a-t-il déclaré.
Saluant les inventions des étudiants, Armand Claude Abanda a indiqué que l’efficacité de ces applications a été démontrée sur le terrain. «Nous allons d’ailleurs aussi envisager d’autres contributions auprès des écoles, entreprises publiques, parapubliques et privées de Douala pour que ces différentes institutions sachent utiliser les plateformes de télé travail», a-t-il ajouté.
Il convient de préciser que ces étudiants du centre de Douala de l’IAI ont bénéficié de l’appui du Plan triennal spécial jeune.
Liliane N.
Joe Biden a promis un « gouvernement qui représente l’Amérique » et s’est lancé dans la composition d’une équipe mixte et féminisée sans attendre que Donald Trump reconnaisse sa défaite.
La composition du gouvernement de l'ancien vice-président qui deviendra président le 20 janvier sera plus délicate. Ses ministres devront être confirmés au Sénat, dont la majorité restera républicaine sauf si les démocrates parviennent à remporter deux élections partielles en janvier. En attendant, des noms circulent.
La favorite pour le secrétariat d'Etat (les Affaires étrangères) est l'ancienne ambassadrice à l’ONU et ex-conseillère à la Sécurité nationale sous la présidence de Barack Obama, Susan Rice.
Réputée offensive, cette Afro-Américaine de 56 ans entretient également de très bonnes relations avec Joe Biden. Mais elle n’a jamais été élue et a été éclaboussée par la polémique sur l’attaque de 2012 contre la mission diplomatique américaine de Benghazi, en Libye, ce qui pourrait compliquer sa confirmation.
Des femmes là où les hommes blancs ont toujours régné ?
Le sénateur Chris Coons, un ami proche du président élu, âgé de 57 ans, est un candidat plus consensuel. Membre de l’influente commission des Affaires étrangères, il coopère régulièrement avec ses confrères républicains. Le sénateur Chris Murphy, plus proche de l’aile gauche du parti démocrate, et le diplomate William Burns, numéro deux du département d’Etat sous Barack Obama, sont également pressentis.
L’une des responsables de la Banque centrale américaine, Lael Brainard, 58 ans, est la mieux placée pour devenir secrétaire au Trésor. Seule démocrate parmi les gouverneurs de cette institution, elle s’est distinguée en s’opposant à des dérégulations dans le secteur bancaire et en insistant sur la lutte contre le changement climatique.
Joe Biden qui, fidèle à son image de « rassembleur », aimerait nommer un ou deux républicains dans son équipe, semble aussi s’intéresser à Meg Whitman, une cheffe d’entreprise qui fut candidate républicaine pour le poste de gouverneur de Californie en 2010.
A la recherche de confirmations faciles par le Sénat
Michèle Flournoy, ancienne ministre déléguée à la Défense sous le président Barack Obama, a une tête d’avance sur ses concurrents pour aller au Pentagone. Riche d’une longue expérience au Pentagone, cette femme de 59 ans est respectée au-delà des rangs démocrates et pourrait être facilement confirmée au Sénat.
Si c’était le cas, elle deviendrait la première femme à diriger un ministère dont les commandes ont toujours été aux mains d’hommes blancs (comme le Trésor).
Doug Jones, 66 ans, vient d’échouer à conserver son poste de sénateur de l’Alabama, arraché en 2018 à un rival englué dans un scandale d’abus sexuel, mais semble bien placé pour devenir « Attorney General » des Etats-Unis, c'est à dire ministre de la Justice.
Ancien procureur fédéral, il avait mené en 2002 les poursuites contre d’anciens membres du Ku Klux Klan, responsables de l’attaque meurtrière contre une église noire à Birmingham en 1963.
Joe Biden, élu sur une ligne modérée ne semble pas envisager de nommer les progressistes Bernie Sanders – qui ne cache pas son intérêt pour le ministère du Travail – ou Elizabeth Warren. Mais Pete Buttigieg, 38 ans, ancien maire de South Bend et homosexuel assumé, pourrait être nommé ministre des Anciens combattants ou ambassadeur à l’ONU, ce qui pourrait servir lui servir de tremplin pour la suite de sa carrière.
N.R.M
Dans une lettre ouverte et écrite depuis le fond de sa cellule à la prison principale de Kondengui, le premier vice – président du Mouvement de la renaissance du Cameroun estime que : Ni Cavaye Yeguié Djibril – président de l’Assemblée nationale, ni Ayang Luc – président du Conseil Economique et Social, ni aucune autre élite de la zone septentrionale n’ont jamais rien fait pour les Jeunes, par conséquent, ces derniers ont l’obligation de prendre leur destin en main.
Sa missive
« Sous leur chéchia, vil par le prix et car reposant sur une tête qui ne porte que des cheveux, ces reliquats du colon et des esclavagistes par leur famille font parler d’eux à travers une missive perfide afin de préserver les privilèges qu’ils ne laisseront a aucun prix.
Pourquoi contourner cette démarche de dix millions qui n’est en fait qu’une pâle copie de leurs agissements qui a maintenu le nord dans cette position de mendiant auprès d’une créature qui ne le reconnaît plus?
On n’humanise pas un système basé sur la tente, on l’a détruit avec tous les moyens constitutionnels à notre possession. Dénoncer, n’est pas un acte, il faut agir, Sartre dit: l’homme est ce qu’il fait.
Le grand nord n’est pas un bloc monolithique, nous sommes déjà trois régions et chacune des régions à ses réalités, voire aujourd’hui le problème de trois régions comme un bloc est une automutilation. La famine de l’extrême nord et son choléra ne sont pas connus dans l’Adamaoua.
Les jeunes du nord chacun dans leur région doivent se lever et tordre le bras du renouveau qui comme l’apartheid, la traite négrière ne saurait être humanisé, il faut le détruire.
Le visage de ce qui tue, qui mutile et qui frustre dans chacun de nos village c’est cette élite illettrée et ces chefs traditionnels avides sans personnalité aucune.
Ils ne penseront jamais à vous, l’histoire est là ; quarante (40) ans après, ils n’ont cherché qu’à bien être apprécié, mal leur en a pris, ils sont légers dans la balance politique de notre pays.
Cavaye Djibril ne s’est jamais préoccupé de vos enfants sans actes de naissance, Ayang Luc ne vous connaît même pas dans sa conseil économique et social, la faim et le choléra dont vous souffrez. Soumettez-vous et mourrez ou levez-vous ».
N.R.M
Il s’agit en fait d’une réunion spéciale qui portera sur l’évaluation de la situation sécuritaire du pays.
A partir de 12 heures de ce mercredi 18 novembre 2020, Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense (Mindef) procèdera à l’évaluation de la situation sécuritaire du Cameroun, avec l’état-major de l’armée. C’est donc une réunion spéciale. Et selon le communiqué du Mindef, elle va se dérouler à huis clos. Les Secrétaires d’Etat auprès du Mindef, des officiers généraux, des chefs d’états-majors des armées, des chefs d’états-majors centraux et commandants, le corps national des sapeurs-pompiers, des officiers généraux commandants de toutes les régions militaires interarmées et les commandants de toutes les régions de gendarmerie, des officiers commandants des diverses opérations militaires sont ceux qui prendront part à cette réunion.
Il convient de rappeler que la réunion spéciale susmentionnée du Ministre Joseph Beti Assomo survient après la concertation que Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a tenu les 16 et 17 novembre 2020 avec les gouverneurs des 10 régions. Il a été question aussi de sécurité en cette veille de fêtes de fin d’année et à l’approche des toutes premières élections régionales prévues pour le 6 décembre 2020. Le Ministre Atanga Nji a indiqué que «la vigilance et l’anticipation déjà prescrites doivent être maintenues, voire renforcées. Ceci suppose que le renseignement prévisionnel doit être inscrit au cœur de nos priorités».
Naseri Paul Bea le gouverneur de la région du centre qui a parlé aussi de l’aspect sécuritaire de sa zone de compétence a requis des chefs de quartier, la création des groupes de vigilance, qui devront collaborer avec les Forces de maintien de l’ordre.
Liliane N.
Trouver des solutions pérennes grâce à la préservation du riche environnement naturel dont est doté le Cameroun, comme de nombreux autres pays de part le monde. Ou encore, permettre aux populations de jouir à profusion de cette source énergétique, sont entre autres, les objectifs poursuivis par le Réseau Parlementaire des Energies Renouvelables qui a organisé ce Mardi, un séminaire à l’intention des Elus de la Nations dans l’une des salles de commission du Palais des Congrès de Yaoundé.
Contexte
Il est de plus en plus évident que la planète perd chaque jour, un peu plus de sa vitalité. Une situation notamment causée par la sur exploitation des ressources naturelles qui, pour beaucoup, ne se renouvèlent malheureusement pas.
Dans son allocution de circonstance, Gaston Komba - représentant du président de l’Assemblée national, a relevé que « Les récents rapports sur le réchauffement climatique de la planète et ses conséquences sur tous les continents ne sont pas rassurants pour l’avenir de l’humanité…
Les questions liées à l’utilisation des énergies, à l’accès à celles – ci, et à leur disponibilité sont régulièrement au cœur des échanges de haut niveau depuis de nombreuses décennies, parmi les solutions, un accent particulier est mis sur l’apport des énergies renouvelables… ».
Le Secrétaire Général de la chambre basse du parlement Camerounais a par ailleurs souligné que : « l’Organisation des Nations Unies, dans la classification de ses objectifs de développement durable, place les énergies renouvelables au 7ème rang, et projette pour l’horizon 2030, que 30% de l’énergie produite à l’échelle de la planète soit issue de celles – ci, contre seulement 13% en 2010.
Energies renouvelables ou Enjeu stratégique pour les énergies émergentes : Cas du Cameroun
L’Afrique en miniature a, de l’avis des experts, connu une croissance sans précédent au cours des deux dernières décennies ; pourtant, il est important de relever, pour s’en inquiéter que : « L’énergie, pilier fondamental du développement économique et social, brille par une insuffisance considérable ; toute chose qui contraste avec le fort potentiel énergétique que l’on retrouve au Cameroun ».
Comment rendre les énergies renouvelables abordables, fiables et durables pour les communautés mais aussi pour l’économie Camerounaise ?
Ce sont entre autres les questions qui ont été soumises à l’attention des Députés, au cours de ce séminaire, qui a connu la présence du Coordonnateur du Centre d’Intelligence et de Recherche pour la Protection de l’Environnement et la Valorisation des Energies Renouvelables, du représentant du ministre de l’Eau et de l’Energie ainsi que celle des partenaires au Développement.
Nicole Ricci Minyem
La cérémonie de présentation des équipes et officiels du Grand prix cycliste Chantal Biya 2020 a eu lieu hier 17 novembre 2020.
Il y a 60 coureurs venus d’Europe et d’Afrique qui vont compétir lors du Grand prix cycliste Chantal Biya 2020. C’est ce mercredi 18 novembre 2020, que le coup d’envoi sera donné à Douala en présence de Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep).
Pour cette édition 2020, le Cameroun va compétir avec deux équipes à savoir le Snh Vélo Club et l’équipe nationale. Après Douala, la compétition va se disputer sur un total de 685,3 km dans quatre régions : le Littoral, le Centre, le Sud et l’Est. La deuxième étape se passera à Akonolinga-Abong-Mbang (139,5 km) le 19 novembre 2020. La 3ème étape Yaoundé-Ebolowa (Nkolandom, 167 km) se disputera le 20 novembre 2020, tandis que l’avant dernière étape Zoétélé-Nkpwang-Meyomessala (116,4 km) sera courue le 21 novembre 2020. L’épilogue Sangmélima-Yaoundé (166,4 km) est prévu le 22 novembre 2020.
Du côté camerounais on compte énormément sur le cycliste Clovis Kamzong Abessolo. D’aucuns affirment qu’il a des arguments pour gagner cette 20ème édition du Grand prix Chantal Biya. Cependant, les Rwandais, les Burkinabé et les Ivoiriens, sans oublier les Slovaques qui peuvent créer la surprise.
Il faut rappeler que l’édition 2019 du Grand prix cycliste Chantal Biya a été remportée par l’Algérien Azzedine Lagab.
Liliane N.
Le constat de cette désertion a été faite lors de la dernière descente du Directeur Général de l’Enam au sein du centre de formation de Ngaoundal.
C’est un évènement qui n’est pas rare à l’étape de la formation militaire des élèves de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature. En effet, la formation militaire à laquelle sont astreints les élèves de l’Enam n’est pas aisée. Aujourd’hui, il s’agit du cas de Christian Kombo Aoudou. Cet élève est porté disparu depuis quelques jours.
Il y a trois mois environ, Christian Kombo Aoudou, était déclaré admis à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM), section administration du travail, cycle A. Comme cela est inscrit dans le chronogramme de la formation des élèves, ils doivent se raser la tête et prendre la route pour le centre de formation militaire dédié. L’ancien étudiant de l’Université de Yaoundé 2, quitte la capitale pour la préparation militaire supérieure au Centre de perfectionnement et d’entrainement des Forces armées nationales de Ngaoundal. Après les premières épreuves, Christian Kombo Aoudou, n’a plus répondu présent.
Le Directeur général de l’ENAM, Bertrand Pierre Soumbou Angoula, dans un communiqué, fait savoir que l’élève Kombo Aoudou est absent dudit centre depuis le 24 octobre 2020, « date de sa désertion » souligne le DG de l’ENAM. Ce dernier invite donc ledit élève, à rejoindre les rangs dès la diffusion du présent communiqué, faute de quoi, il sera considéré comme démissionnaire.
Ce qu’il faut également souligner, c’est qu’il existe des pratiques peu commodes à ce niveau de la formation. Il est très souvent arrivé parmi les précédentes promotions, des élèves qui ont choisi de fuir la formation militaire. Et il est arrivé que ces derniers tentent de corrompre des agents de l’Etat, des administrateurs de l’Enam pour retrouver leurs camarades une fois ceux-ci revenus sur Yaoundé pour poursuivre leur formation académique.
Mais depuis le début de son ministère comme Directeur Général de l’Enam, Bertrand Pierre Soumbou Angoula met un accent particulier dans la lutte contre la corruption au sein de son administration. Il est présent sur le terrain. Il prend la peine de vérifier en personne certaines procédures. Ce qui a le mérite de court-circuiter toute velléité de corruption. Un management pro-actif qui certainement participera à redorer l’image que l’opinion publique se fait de cette école d’élite.
Stéphane NZESSEU
Prêtre camerounais originaire de la région du Centre et plus précisément à Eseka, c’est dans cette ville que l’auteur a passé la majeure partie de sa vie en tant qu’élève et de prêtre. Détenteur d’un master en Sociologie, obtenu à l’université de Douala, Jean Paul Ndindjock a accepté de s’ouvrir aux lecteurs de l’Agence Cameroun Presse.
- A quel moment avez-vous ressenti l'appel de la Plume ?
La poésie est une œuvre de longue haleine et nul ne s’y essaye sans se prémunir de la concentration et d’une forte consécration de temps. Je me déploie dans cette activité méditative depuis le secondaire à travers le sentiment de faire fonctionner l’imaginaire dans un condensé de mots portant un pouvoir d’évocation inouï. Et l’an 1997 représente les débuts de ces balbutiements de collégien qui se sont arrondis aujourd’hui en un livre.
- « Convivialités Fraternelles » : A quoi renvoie exactement ce titre ?
Comme il a été signifié dans la préface, le titre Convivialités fraternelles dégage le parcours d’un recueil qui rassemble, les bribes et les miettes de l’être ensemble qui est à chaque fois le principe qui crée l’espoir, combat la solitude et l’emporte sur la stagnation de toutes les souffrances possibles. Il est ainsi question ici de ressortir les valeurs qui anoblissent le vivre ensemble dans un fond de lyrisme qui convoque la proximité et la valorisation au cœur des interactions quotidiennes.
- Combien de poèmes dans ce recueil ?
Le recueil en question compte 75 poèmes présentés et rédigés sur une pluralité de thématiques dont le dénominateur commun est cette humanité positive qui aspire à recouvrir, le savoir-être, le savoir-vivre et le bien-être que recherchent les espaces de vie et de conjugaison de l’existence.
- Pouvez-vous nous faire un bref résumé de chacun ?
Il est très osé de vouloir faire un résumé de chacun de ces 75 poèmes dans un espace aussi réduit. Toutefois, les idées fortes qu’ils développent traduisent la fraternité, l’empathie, le désir de paix, l’amour de l’Afrique, l’accompagnement affectif, la beauté de la nature, la valorisation des personnes chères et des rites vitaux tels que le repas.
Ce sont autant d’aspects que balaient ces poèmes qui expriment chacun l’angle d’une vertu dans la vie qui s’arrime à un cadre de vie.
- Un hymne à l'Amour d'une Mère, une Consécration, une Reconnaissance à celle qui donne la vie ?
Parmi les figures de proximité qui jonchent la vie humaine, l’art d’être mère est au service d’une éducation dont chaque être vivant a besoin pour estimer, rechercher et construire le bonheur en lui-même.
Dans un monde stressé où la montée du terrorisme est excessive, la reconquête de la place de la mère et la reconnaissance de son rôle inestimable sont à penser comme la réponse nécessaire dont l’application peut restituer le sacré à la vie humaine.
Alors, en même temps on fait l’éloge de cet état, qu’on interpelle la femme de la société post-industrielle de ne pas s’écarter des attentes ultimes de socialisation aux bonnes mœurs qui lui sont dévolues. Car donner la vie, c’est également savoir la protéger et la promouvoir.
- Qu'est ce qui a motivé ce choix ?
Le choix d’un poème qui parle de la mère est incontournable, étant donné qu’on ne peut évoquer les convivialités sans faire allusion à celle qui porte la responsabilité de les inculquer et d’en construire les modèles au sein d’une société en pleine mutation.
Le recueil aurait été inconsistant, si un poème touchant le rôle de mère ne venait pas à la mettre dans la structuration de la fraternité.
- Monsieur l'Abbé, les dames qui n'ont pas eu la Grace d'enfanter pourraient se sentir exclues, ne croyez vous pas ?
Les femmes sans enfants dans le contexte africain n’existent pas. Puisqu’une couverture affective dans le développement harmonieux de l’enfant est toujours plus extensible aux capacités de la seule génitrice.
Et qui plus est, les qualités de la femme quelle qu’elle soit, lui donne une capacité d’engendrement humain faisant que bien d’enfants cherchent sa chaleur maternelle pour autant qu’elle soit disponible.
De fois, les enfants fuient leur propre mère pour une autre femme qui leur a montré l’affection et l’attention. C’est autant pour dire que toute femme devrait se sentir concernée par ce poème intitulé « le cœur d’une mère », puisque c’est un appel à être et un besoin de voir ce rôle être bien assumé. Et nul ne pourra jamais bien accueillir des enfants et manquer de leur reconnaissance.
- Combien d'exemplaires avez- vous tiré ?
Le nombre d’exemplaires préalablement tirés était de 250. Nous avons prévu, l’éditeur et moi, que c’est l’intérêt du public concernant le recueil qui nous portera dans un futur proche ou lointain a songé à une nouvelle édition.
- Où peut- on acquérir ce recueil de poèmes ?
Le recueil est disponible dans la librairie Sophia à Douala, et dans la librairie Ceper à Yaoundé. (Sans publicité bien sûr).
- Avez- vous été confronté à quelques difficultés? Si oui, lesquelles ?
J’ai rencontré quelques difficultés de parcours dans la publication, étant donné que le recueil est disponible depuis 8 ans, mais les conditions de publication étaient à chaque fois inquiétantes. Il m’a fallu attendre les Editions du Midi ; pour enfin trouver un tremplin de parution qui ne mette pas dans la flopée de stress dont je me suis frotté ça et là.
- Envisagez- vous de faire une tournée de présentation ?
Une tournée de présentation est sans doute une démarche évidente pour présenter le livre aux camerounais et aux citoyens des pays où l’intérêt du recueil sera observé. Mais la première étape qui est en cours, est cette médiatisation qui amène le public et les lecteurs à savoir que ce recueil existe et son auteur répond de sa production.
- Autres projets à plus ou moins court terme ?
Sans doute oui ; car je suis et je demeure un adepte du slogan américain selon lequel il faut « publier ou disparaitre ». Le temps qui sépare les publications n’est pas programmé à priori, mais une succession de publication est un projet déjà envisagé.
Nicole Ricci Minyem
Dans un communiqué de presse rendu publique ce 17 novembre 2020, la Fédération camerounaise de Football (Fecafoot) informe que la première journée du championnat professionnel d’Elite One initialement programmé le 10 novembre puis reportée au 18 novembre, est prévue à cette date.
Cette fois-ci, peut-être une vraie reprise du championnat de football professionnel d’Elite One au Cameroun pour la saison 2020-2021. La Fecafoot vient de rendre public un communiqué de presse dans lequel, elle fait savoir : « Suite à la lettre de la Fifa du 16 novembre 2020 et en respect des directives, la Fédération camerounaise de Football informe les présidents de club, la presse sportive et l’opinion publique que la première journée du championnat professionnel d’Elite One, initialement programmée le 10 novembre puis au 18 novembre, est prévue le dimanche 22 novembre 2020 ».
Informant par ailleurs que la programmation inhérente à cette première journée sera rendue publique dans les prochaines heures afin de permettre aux différentes équipes d’affiner leurs préparatifs, la Fecafoot invite tous les acteurs du football à : « travailler, dans un esprit d’apaisement, à un déroulement harmonieux du championnat professionnel 2020-2021 afin de favoriser la compétitivité des joueurs locaux dans la perspective du CHAN Total Cameroun 2020 ».
C’est donc désormais connu, c’est à la Fecafoot que revient la mission d’organiser l’édition 2020-2021 des championnats d’Elite One et Two. C’est la quintessence de la nouvelle correspondance de la Fifa adressée à l’instance faîtière du football camerounais suite à la réunion par visioconférence tenue le 13 novembre dernier.
«La Fifa a promis de dépêcher une mission au Cameroun dans les prochaines semaines afin de mieux cerner la situation de la Ligue de Football Professionnel (Lfpc). Elle a demandé, en attendant, à la Fecafoot de prendre toutes les dispositions pour lancer les championnats », apprend-on.
La Fifa tranche ainsi au sujet du différend qui oppose la Fecafoot à son membre, la Lfpc. Les deux entités sont en effet à couteaux tirés depuis la sentence rendue par le Tribunal Arbitral du Sport (Tas) le 14 septembre 2020, réhabilitant la Lfpc dans ses droits d’organisation des championnats d’Elite, après sa suspension en octobre 2019 par la Fecafoot.
Innocent D H
Le Président ivoirien a semblé railler ses opposants politiques ce mardi, 17 novembre 2020 alors qu’il continu de les appeler au dialogue. Il a assuré ouvertement, qu’il n’y aurait pas de transition en Côte d’Ivoire.
Lors d’un Conseil de son parti, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) à Abidjan, Alassane Ouattara a lancé : « Tous ceux qui se font des idées sur une transition, ils peuvent toujours rêver, il n’y aura pas de transition ! ». Réélu pour un troisième mandat controversé, le Président ivoirien s’interroge : « D’où vient cette idée de transition ? ». « Trois ans avant on sait qu’il y a une élection, on s’assoit dans son salon et puis on dit qu’il y a une transition », renchérit-il.
Les dirigeants de l’opposition ivoirienne pour leur part ne reconnaissent pas la réélection de Alassane Ouattara. Pour eux, un troisième mandat de ADO est inconstitutionnel. Cette opposition a boycotté le scrutin, et elle a proclamé un « Conseil national de transition ».
Rappelons, qu’après plusieurs de tensions post scrutin marqués par l’arrestation de plusieurs leaders de l’opposition, un dialogue a cependant débuté avec une rencontre le 11 novembre dernier entre Ouattara et le chef de l’opposition, l’ex-président Henri Konan Bédié.
Tout en se disant « révolté » par les « 87 morts » causés par des affrontements pendant la période électorale, ainsi que par le fait que près d’un million et demi d’ivoiriens n’aient pas pu voter en raison des actions de « désobéissance civile » lancées par l’opposition, Ouattara a invité au « pardon mutuel et à la tolérance ». « Il faut qu’on se parle, il faut arrêter ça », a-t-il dit. Puis de poursuivre que « nous devons continuer à vivre ensemble dans la paix », soutient Alassane Ouattara.
Innocent D H
Les populations de la région du Nord vivent depuis quelques jours le délestage de l’énergie électrique. Une situation qui impacte sur leurs activités. C’est le cas des acteurs du business notamment les tenanciers de bars, les couturiers et les soudeurs qui payent le lourd tribut car leur activité tourne au ralenti entraînant un gros manque à gagner.
« J’ai de la peine à finaliser mes travaux. Une commande que je devrai finaliser en deux heures de temps, je suis obligé de livrer avec deux ou trois jours de retard », confie Alphonse Younoussa, couturier rencontré dans son atelier au Grand marché de Garoua. Visiblement, le délestage de l’énergie électrique devenue récurrente dans la cité capitale de la région du Nord, lui impose un nouveau rythme de travail. « J’ai la chance d’avoir quelques amis qui ont un groupe électrogène. Il m’aide souvent à finaliser mes travaux. Comme présentement, nous sommes presqu’à la fin de l’année, j’ai des tenues à livrer mais je ne sais si je pourrais le faire dans les délais », déplore par ailleurs Younoussa.
Outre les acteurs du secteur de la couture, les tenanciers des bars, photocopieurs et soudeurs subissent eux aussi de plein fouet les conséquences induites par le délestage. Ils broient du noir dans leurs activités. « Ça nous pénalise beaucoup puisque c’est avec les revenus de cette activité que nous subvenons à nos charges quotidiennes. C’est sûr que tout à l’heure à 13 heures, il y aura coupure de l’électricité. Il faudra attendre 20 heures voire 21 heures pour que ça revienne. Entre temps on ne fait rien car on n’a pas d’autres activités. Et on n’a pas de moyen pour s’acheter un groupe électrogène », se désole un jeune installé derrière sa photocopieuse.
« De fois on coupe le courant une demie journée, ça vient le matin ça repart le soir. Quelque fois aussi, ça part le matin et ça revient le soir, on se débrouille seulement. Ce qui fait que les clients ne nous comprennent pas et sont obligés de repartir désespérément », regrette un soudeur.
Ingéniosité
Toutefois, les affairistes essayent tant bien que mal de trouver des palliatifs pour minimiser les conséquences. « Nous avons opté pour l’utilisation du groupe électrogène. Nous avons ici deux groupes électrogènes fonctionnels. Mais compte tenu du délestage intense, de temps en temps ces appareils lâches et nous sommes obligés d’appeler les techniciens pour assurer le dépannage qui nous imposent des dépenses pour payer les techniciens et acheter du carburant », se débat un tenancier de bar.
Des stratégies mises sur pied pour assurer à tout prix la préservation de leurs chiffres d’affaire, en attendant une stabilité définitive de l’énergie électrique dans la région du Nord.
Innocent D H
C’est à la faveur d’un atelier de trois jours dont les travaux ont été ouverts ce mardi, 17 novembre 2020 à Garoua à l’initiative de la Commission des Forêts d’Afrique centrale (Comifac) soutenue par la GIZ. Il regroupe les participants venus du Tchad et du Cameroun. L’inspecteur général des services régionaux, Simon Sombé présidait l’ouverture desdits travaux.
Des pressions extérieures multiformes ne cessent de s’amplifier sur les Parcs nationaux de Sena Oura au Tchad et de Bouba Ndjidda au Cameroun. Il s’agit de : l’intensification des phénomènes migratoires, l’empiètement progressif des activités agropastorales, le développement d’activités d’extraction minières (orpaillage), l’intensification du braconnage et l’actuation des conflits autour de la transhumance. Il est donc question à travers cet atelier, de mettre sur la même longueur d’ondes, les acteurs de gestion de la transhumance afin d’éviter d’éventuels conflits agro-sylvo-pastoraux de ces deux aires protégées qui constituent le Complexe transfrontalier BSB Yamoussa. Une rencontre bénéfique à plusieurs niveaux. « Les travaux nous permettrons d’avoir une carte générale de toutes les aires protégées de la zone du grand-Nord Cameroun. L’atelier tombe à pic, c’est actuellement que les transhumances sont accentuées. Les pasteurs commencent à bouger dans et autour des aires protègées que nous avons dans la région du Nord », reconnait le Pr Serge Bobo Kadiri.
L’objectif recherché à travers cet atelier organisé à l’initiative de la Comifac, soutenue par la coopération allemande la GIZ. « Il y a souvent des conflits larvés entre les acteurs de la transhumance. Il est question de mettre ensemble les acteurs pour réfléchir sur comment apporter des solutions pour éviter les conflits pouvant naître à l’occasion des transhumances », indique Simon Sombé, inspecteur général des Services régionaux.
Les travaux en atelier sont structurés autour des thématiques liées à la problématique de la transhumance dans les Parcs nationaux de Sena Oura et de Bouba Ndjidda pour une protection assurée de la biodiversité dans ces aires protégées et dans les zones périphériques.
Innocent D H