Après ces échauffourées entre policiers et avocats, les hommes en robes noires crient leurs colères. Les prochaines heures s’annoncent délicates pour la quiétude de l’appareil judiciaire camerounais.
Depuis la fin de la soirée de ce mardi, des communications fusent sur les réseaux sociaux. Les avocats et autres hommes de lois s’indignent devant cette situation que viennent de vivre les professionnels de la procédure. Pour Me Emmanuel TANG, « Nous taper dans la rue, dans les commissariats et les brigades de gendarmerie est inadmissible. Nous brutaliser dans une salle d'audience qui est notre sanctuaire, est abominable et encourt réaction légale. L'heure est grave ! Battons-nous pour notre dignité et notre intégrité physique, aux côtés de nos représentants ordinaux. » Clairement, c’est le ras le bol. Pour cet avocat, ce qui vient de se produire, est comme une goutte d’eau qui déborde le vase.
D’autres déclarations soulignent l’état de détresse et la colère qui anime ces hommes de loi. Ils trouvent l’occasion de faire le procès de la justice et des magistrats. « Nous sommes en détresse, la corporation des avocats. La justice aux ordres et celle à la solde des plus offrants montre ses preuves. L'urgence d'un remaniement stratégique se fait ressentir pour mettre ceux qu'il faut à la place qu'il faut. La Justice Camerounaise est gravement malade et elle a besoin des soins d'urgence. Et si rien n'est fait, elle crèvera. Elle crèvera beaucoup plus, parce qu'elle a commencé à creuser dans la crise anglophone. Tout est parti de là.
Le Chef de l’Etat doit intervenir …
Le Chef de l'Etat doit intervenir et dans l'urgence pour que la voix de l'avocat plaidant justice et liberté soit entendue. Il est le seul à stopper la saignée qui a débordé ce soir. Une niche d'abeilles de plus de 1500 avocats vient d'être attaquée. C'est de ça qu'il s'agit.
Le Comportement des magistrats a compromis la justice. Les avocats ont perdu leur face et les plus faibles n'hésitent plus à rentrer dans des compromissions pour satisfaire leur Client ou les magistrats et obtenir des décisions satisfaisantes au bout des plumes et la parole corrompue. Et lorsque vous écrivez contre les magistrats corrompus et déloyaux ou incompétents, il vous retourne l'ascenseur, avec des promotions. Ainsi, on n'y arrivera jamais et l'émergence 2053 s'éloignera davantage de nous par l'usure du temps et les intempéries de cette pratique qui déshonore. Il faut refaire la maison de justice avec une fondation solide. Tout le monde a une part de responsabilité à jouer dans ce mélange de justice. »
Face à cette colère, il n’est pas exclu qu’on observe dans les heures à venir un mot d’ordre de grève des avocats. Avec les risques que tout cela pourrait avoir sur la sérénité du climat social actuel au Cameroun.
Stéphane NZESSEU
Ils viennent d’être présentés à la presse, ces voleurs d’un autre genre. Ils ont choisi la devanture de la brigade de gendarmerie de Bonabéri pour commettre leurs forfaits.
Face caméra, les trois voleurs nt avoués ce lundi leur forfait. Il était difficile de faire autrement puisque les caméras de surveillance de la brigade ont tout capté cette fois ci. Le Lieutenant Emilienne Ady Dipoko, Commandant par intérim de la Compagnie de gendarmerie de Bonabéri, les a présentés devant les médias. Mais qui sont-ils ?
Le premier, Parfait Ayissi Abega, âgé de 25 ans. C’est lui qui visiblement est le meneur des troupes. Lui et Yann Borel Lemafo, 29 ans et Cedric Kwapnang, 31 ans, ses acolytes, ont pris l'habitude de voler des motos à la compagnie de gendarmerie de Bonabéri dans le 4è arrondissement de Douala. Des engins vendus ensuite au Sieur Robert Fotso 33 ans. Ce receleur ainsi que ses complices ci-dessus nommés, ont été mis aux arrêts par la gendarmerie de Bonabéri. Une prise effectuée grâce aux images des caméras de surveillance qui ont filmé les coups de vol successifs à la compagnie de gendarmerie de Bonabéri et ailleurs dans la ville de Douala.
Ils racontent à la presse qu’en effet, ils avaient l’habitude de poser des actes de vol. Seulement, ils disent n’être jamais entré dans l’enceinte de la gendarmerie. C’est à l’extérieur, au niveau de la barrière qu’ils se limitaient dans leur forfait. Quel que soit le lieu, cela ne change rien à la gravité de l’acte posé. Parfait Ayissi Abega fait savoir qu’ils se postaient à l’entrée de la compagnie de gendarmerie, de là ils guettent les conducteurs négligeant. Ceux qui laissent sans protection leurs motos, vont voir celle-ci disparaître quelques minutes plus tard.
C’est l’occasion de féliciter ici les forces de l’ordre qui déploient de plus en plus d’outils de technologie pour rattraper ces brigands qui écument nos rues et nos quartiers. Désormais, les caméras de surveillance seront les yeux de la police et de la gendarmerie dans nos rues ; Un dispositif qui a également une fonction de dissuasion. Les malfrats rêveront à la baisse leurs ardeurs quand ils sauront que les yeux de la police les voient et qu’ils ne peuvent plus se dissimuler dans les villes. On pourrait s’attendre à une certaine diminution du taux de criminalité du fait de ce dispositif.
Stéphane NZESSEU
En réaction à ce qui est arrivé ce mardi aux avocats au sein de la salle d’audience du Tribunal de Première Instance de Bonandjo, l’activiste camerounais Paddy Asanga écrit : « Quand la police tabassait les avocats anglophones en 2016 jusqu’à confisquer leurs robes, les avocats francophones s’étaient indignés? #PoeticJustice »
Une question qui vient comme pour dire que les avocats g=francophones payent à leur tour le prix de cette justice que Paddy Asanga qualifie de « Poetic Justice ». En effet, on se souvient que le 11 octobre 2016, les avocats des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest s’étaient mis en grève illimitée. Les avocats protestaient contre l'inexistence, dans un pays qui se veut bilingue, d'une version anglaise des "actes uniformes" de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA), une association de 17 pays africains. Mais aussi, ils refusent l'application du Code civil francophone dans les juridictions des régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, qui sont anglophones, et dont les règles de droit en pratiques sont de l’ordre de la Common Law.
On se souvient qu’à cette époque déjà, les forces de l'ordre avaient tiré des gaz lacrymogènes pour disperser les avocats anglophones à Bamenda dans le nord-ouest du Cameroun. Alors que ces avocats demandaient seulement que les textes et lois utilisés par eux soient traduits en anglais comme le prévoit la constitution de la République. Chose qui leur sera refusé dans un premier temps, puis le ministre de la justice va revenir sur son bras de fer et ordonner la traduction du texte en question. Mais il se faisait déjà un peu tard.
Et on ne se souvient pas à l’époque qu’il ait eu une vague de solidarité manifeste de la part des avocats de la partie francophone qui visiblement ne se sentaient pas concernés par les revendications de leurs confrères. Une situation de déséquilibre qui avaient amené les avocats de la partie anglophone du Cameroun à vouloir créer un deuxième barreau spécifique pour les deux régions du pays. Pas de vague d’indignation à cette époque. Ce qui explique l’affirmation teintée de sarcasme de l’activiste Paddy Asanga : « Quand la police tabassait les avocats anglophones en 2016 jusqu’à confisquer leurs robes, les avocats francophones s’étaient indignés? #PoeticJustice ».
Reste maintenant à savoir si les voies de fait policières sur les avocats de ce mardi auront une suite sous forme de manifestation publique. Et à l’occasion, on vérifiera s’ils reçoivent la solidarité de leurs confrères anglophones.
Stéphane NZESSEU
La scène se déroule dans la soirée de ce mardi au sein de la salle d’audience du tribunal de première instance de Douala Bonandjo. Sur les vidéos qui circulent sur la toile, on peut voir des policiers ouvrir le feu sur des avocats en robe, au sein d’une salle d’audience.
On se croirait dans un film digne des studio Marvel. On peut voir distinctement, une horde de policier faire irruption dans la salle d’audience pour traîner des avocats par leurs robes pour les mettre hors de la salle. Les hommes de lois, les défenseurs des libertés ont vu cette nuit l’une de leur liberté fondamentale, celle de l’expression libre. Mais aussi celle de la sacralité de la salle d’audience et de la robe d’avocat. Mais comment en est-on arrivé là ?
Tout part d’un contentieux qui a abouti à une décision d’emprisonnement ferme de certains camerounais incarcérés dans le cadre de l’affaire des marches du MRC. Parmi ces derniers, il y en a qui n’ont pas compris pourquoi la décision du juge avait été aussi lourde à leur égard (18 mois de prison ferme). Alors, un de ces prisonniers a demandé à ses avocats de suivre son dossier pour espérer obtenir plus de clémence dans la décision du juge. C’est la procédure dans laquelle s’activaient les deux avocats mis en cause. Notamment Maître Wanto augustin et Me Messouck Jounko Annie Christelle. Difficile de savoir pour le moment ce qui a causé la dispute entre le juge et les avocats en question, mais très vite, le magistrat va arguer d’un outrage à magistrat, tentative de corruption et escroquerie pour mettre immédiatement les deux avocats sous mandat de dépôt à la prison de New Bell. Ces deux membres du barreau devaient donc comparaître ce mardi, jour de l’audience la plus immédiate après l’arrestation des deux défenseurs du droit.
Or, à l’écoute de l’arrestation de leurs confrères, les avocats sont venus de partout (plus de 500 avocats ce jour au palais de justice) pour assister au procès. Des anciens bâtonniers et plusieurs d'entre eux s'étant portés garants ont vu leur requête être rejetée sans oublier le refus du président du tribunal d'accéder à une liberté provisoire sous caution. L'affaire a été renvoyée au 25 novembre prochain d'où la colère des avocats. Voyant leurs confrères menottés, mais surtout la jeune dame avocate nouvellement maman d'un nourrisson de 03 mois, les avocats ont laissé exploser leur colère face à ce qu'ils ont considéré comme une vraie humiliation de la part des juges. C’est alors qu’ils décident de faire un blocus, refusant de quitter la salle d’audience en guise de protestation.
La suite, ce sont de nombreux blessés parmi les avocats. Affaire à suivre.
Stéphane NZESSEU
Le musicien et patron d’entreprises de média est de plus en plus courroucé. Il est tellement déçu par l’ingratitude qu’il veut renoncer à la nationalité camerounaise. Il vient d’adresser au ministre de la justice une lettre d’abandon de la nationalité.
Roméo DIKA a adressé au ministre de la justice, un document pour signifier son désir d’abandonner la nationalité camerounaise. On peut lire en substance, en guise de motivation :
« En possession de toute ma conscience, après profonde réflexion et fac au harcèlement judiciaire politique dont je suis l’objet, depuis ma démission du parti au pouvoir, le RDPC. Harcèlement judiciaire piloté par le cabinet civil de la présidence de la république et dont la procureur de la république, près le tribunal de première instance de Yaoundé centre administratif serait le bras séculier exécuteur. Après m’avoir fait convoquer sans motif à la police judiciaire le 22 octobre 2020.
C’est sur place que j’apprendrai que je serai en train de préparer sans preuve la chute du régime et que sieur Djombe Mouangue dont l’épouse est commissaire divisionnaire, aurait dit dans sa déposition m’avoir envoyé sans que je ne lui ai demandé un document administratif dont on ne m’a pas prouvé l’utilisation mais, la police judiciaire chargée de trouver des preuves m’a accusé d’être celui qui aurait envoyé le document à un certain Boris Bertolt. Ce que je ne reconnais pas avoir fait puisque ne connaissant pas ce monsieur. »
Homme politique, ancien membre du RDPC, Roméo DIKA est en disgrâce avec le parti depuis qu’il réclame d’importantes sommes d’argent dépensées dans le cadre des activités de campagnes électorales pour le RDPC. Aujourd’hui, le musicien et promoteur d’entreprises de médias se dit être poursuivis par le régime en place qui veut lui faire payer sa liberté d’esprit et d’expression. Depuis l’annonce de son départ du RDPC et surtout de sa volonté d’intégrer les partis politiques en vue tels le MRC et le PCRN, Roméo DIKA dit être considéré comme un traitre par ses camarades d’hier qui lui profèrent de manière voilée des menaces de morts. L’artiste a de peu reçu dans son domicile des loubards qui visiblement avaient l’intention de lui passer le message de la rancœur de certains en portant atteinte à son intégrité physique. Nul été la présence et la protection des conducteurs de moto de son quartier d’habitation, il serait certainement amoché ou alors il aurait trépassé. Et c’est dans cet ordre d’idée qu’il inscrit sa convocation récente à la police judiciaire pour l’entendre dans un dossier où il ne se reconnaît pas.
Stéphane NZESSEU
Les syndicats des transports routiers au Cameroun déterminés à tordre le coup à toute forme de fraude et de corruption qui entourent la délivrance des documents officiels dans le secteur. Pour eux la digitalisation apparaît comme l’une des meilleures solutions à expérimenter par ce temps de la modernité.
Selon les explications de Pierre Nyemeck Ntamack, président de la Confédération générale des syndicats des transports : « Il s’agit d’adopter l’enregistrement des professionnels de ce secteur dans un fichier manuel dans un premier temps, et informatique par la suite pour évoluer enfin vers la digitalisation ». Pour le président de l’Organisation patronale des syndicats de transporteurs et auxiliaires du Cameroun (Opstac), la délivrance des documents dans le secteur est entourée d’une opacité. « La délivrance des documents officiels étant plombée par le marchandage, personne ne peut vous donner le nombre exact de véhicules. Même le ministère des Transports qui délivre par exemple les permis de conduire et les licences de transport ne peut vous donner les statistiques exactes sur le nombre de véhicules en circulation », fait savoir Jean Paul Noah.
Grosso modo, les syndicats dénoncent, la fraude, le trafic de faux documents comme le permis de conduire ou la carte grise. En juin 2020, les résultats d’un audit du ministère des Transports révèlent l’existence de 396 auto-écoles clandestines à travers le pays.
Le président de l’Opstac évoque notamment, le cas récent de la mairie de la ville de Yaoundé a lancé une opération dite coup de poing, qui a conduit à la mise en fourrière de 400 véhicules circulant sans documents officiels. Un état de choses qui pénalise financièrement les professionnels du transport routier au Cameroun. Il justifie également en partie le nombre élevé d’accidents de la route, qui font perdre chaque année environ 100 milliards FCFA à l’économie.
En mai 2020, le Ministère des Transport a institué une nouvelle de contrôle technique automobile. Il a également mis en place une carte grise sécurisée le 17 octobre dernier. Ce qui participe des efforts du Gouvernement camerounais de lutter contre la fraude et la corruption de transport à travers la modernisation des documents de transport routier.
Innocent D H
Dans un communiqué publié ce mardi 10 novembre 2020, le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), Narcisse Mouelle Kombi annonce que le Match-Cameroun Mozambique prévu le 12 novembre 2020 au stade de la réunification de Douala « se jouera à huit clos ». Le document signé par le Minsep indique que cette mesure rentre dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus prescrite par la Fédération internationale de de football association (Fifa).
Il s’agit ainsi d’une décision fait suite aux échanges entre le Minsep et la Confédération africaine de football (CAF). Ce qui implique que, « l’entrée au stade sera exclusivement et strictement réservée aux officiels munis d’un titre d’accès (accréditation, badge) et d’un laissez-passer, l’entrée au stade sera exclusivement et strictement réservée aux officiels munis d’un titre d’accès (accréditation, badge) et d’un laissez-passer ».
Relevons que dans la liste des 24 joueurs présélectionnés par le Portugais, Antonio Conceiçao pour cette rencontre, certains joueurs manquent à l’appel. Ce sont notamment, des défenseurs Michael Ngadeu, Faï Collins et Jean Onana, tous positifs à la Covid-19. L’on apprend également que Eric Maxim Choupo-Moting n’a pas encore rejoint le groupe. Le capitaine des lions indomptables souffrirait de douleurs lombaires. Selon les déclarations du Pr William Ngatchou, médecin de l’équipe nationale à la fin d’une séance d’entrainement à l’annexe du stade de la Réunification au quartier Bepanda en prélude à cette rencontre : « Nous attendons le rapport médical d’ici la soirée pour savoir s’il peut regagner la tanière ou pas ».
Toutefois, ces absences vont être palliées par les joueurs de la liste, assure Antonio Conceiçao. La rencontre prévue pour le 12 novembre 2020, s’inscrit dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) que le pays organise en 2022.
Innocent D H
L’homme qui se présente comme Citoyen Africain-Camerounais, militant de la valorisation intelligente des patrimoines d'Afrique a pris comme prétexte à son analyse, les invitations envoyées par deux hommes d’affaires Camerounais le week-end dernier, à l’occasion de la célébration des noces de leurs enfants.
Une cérémonie au cours de laquelle l’on a vu prester des artistes de renom international avec trop peu de musiciens locaux.
« Au pays de Fally Ipupa, dans notre Congo d'Afrique, ils ont une règle simple : la rumba est la meilleure musique du monde. Et ils ont bien raison de valoriser ce haut rythme du patrimoine africain et panafricain, parti par les cales des négriers et revenu par les bateaux cubains.
La conséquence est tout aussi simple : vous pouvez être Michael Jackson, James Brown, Elvis Presley, Johnny Hallyday, les Beatles...la priorité absolue dans une cérémonie officielle, une célébration ou un mariage sera donnée à Franco ! Et des Franko, il y'en a au Cameroun... !
Sur les terres des immenses Jocelyn Beroard, Jacob Desvarieux, des Kassav, aux Antilles, vous aurez beau jouer le makossa, haut rythme d'Afrique qui a puissamment inspiré le groupe fondé par Pierre-Edouard Décimus en 79 et dont les piliers ont joué avec Toto Guillaume et Alaji Touré dans la quasi totalité des succès du rythme du pays de Manu Dibango dans les années 80 ; jouer du Aznavour, du Pavaroti, du Demi Roussos ou du Cabrel, tant que les figures et stars du Zouk, du Kompa et de la Biguine n'ont pas presté, il n'y aura ni eu fête, ni eu événement...
Au pays de Flavour, tu serais James Dean, Drake, Beyonce et Jay-Z, P. Diddy, Shakira, ils ont des règles aussi simples que nos frères et sœurs des Congo : Fela avant, le reste après !
En fait, la musique est son mais elle a aussi des couleurs et un drapeau souvent.
La musique est rythme, a des notes universelles mais elle est fille de terroirs, nourrissons de pays. C'est pourquoi, les Français, par exemple, pays carrefour de cultures, qui ont mille chaines et stations et lieux de spectacles pour les musiques du monde entier, ont conçu ce qu'ils appellent : l'exception culturelle !
En pratique, cela donne par exemple, 80 % des musiques françaises sur les chaines et stations de radio et 20 % de musique étrangère. Cela a énormément boosté le spectacle vivant, la visibilité des artistes et le patrimoine du pays de Gainsbourg
La musique n'est donc pas uniquement la mode du moment ; les gouts et couleurs, libres, de chacun. Ce qui marche, chauffe les pistes ; fait le buzz. Elle est aussi cocarde, bannière, flambeau ! Si l'on me donne par exemple, l'argent ou la fortune d'un vendeur de poissons, je monte une belle Maison du Makossa où Desvarieux et Naimro viendront raconter comment ce rythme a nourri le répertoire de Kassav et donner un concert avec Toguy et Alaji Touré. Une belle Sonothèque nationale aussi !
Si tu me donnes l'argent d'un industriel du bar et du maquereau, je monte un de ces spectacles dont les Français ont l'art, à l'image des Vieilles Canailles réunissant Johnny Hallyday, Eddy Mitchel et Jacques Dutronc ou Génération Goldman.
Autrement dit, tu donnes les moyens à Tala, Douleur et Si Tony de te monter une rencontre de virtuoses ; tu organises un raout de ces meilleurs bassistes du monde venus du Cameroun ; tu donnes à Charlotte Dipanda, le brassard de capitaine pour te réunir 50 talents des années 2010 autour du répertoire de Manu Dibango, Messi Martin, Nico Mbarga, Ekambi Brillant, Anne-Marie Ndzié. D'Ebanda Manfred, l'auteur d'Amio, la chanson africaine la plus reprise dans le monde...
On peut faire en Afrique, au Cameroun, du 50 % musiques locales, 25 % musique africaine, 25 % musiques du monde. Et, croyez-moi, ce ne sera que pur bonheur, dans une cérémonie publique ou un mariage de Tété ! Wallaï, ne dites pas que les pauvres n'ont que des idées. Ce que je propose là est parfaitement faisable. Il faut juste un peu d'argent du poisson. Et ces bonnes boissons locales qui peuvent être aussi valorisantes que le Dom Perignon... ».
N.R.M
Un sujet de réflexion proposé par Xavier Messe sur sa page facebook ce Lundi et dont l’importance ne saurait être contestée, lorsqu’on sait que le manque de pièces de monnaie impacte négativement sur le quotidien des Populations Camerounaises et plombent de nombreux secteurs d’activités
« Depuis quelques années, les pièces de monnaie, par leur rareté, elles sont devenues un objet de spéculations diverses. Les commerçants, les conducteurs des motos et les chauffeurs de taxis exigent l’appoint avant de vous accepter comme client. Dans certaines stations de vente des produits pétroliers, les pompistes vous font la monnaie sur un billet de 1000 francs contre une rétention de 100 francs, c’est à prendre ou à laisser.
Il s’agit là d’un véritable fléau contre lequel des solutions ne devraient pas être difficiles à être trouvées, car le mal est identifié. Au Burundi, il existe des billets de 10, 20 et 50 francs. En République Démocratique du Congo, il y a un billet de 100 francs. La Chine imprime les coupures de 1 et 5 yuans, pour ne citer que ces petites coupures là, contre lesquelles la Banque des États de l’Afrique Centrale (Beac) nous impose des pièces de monnaie.
Il y a eu ici au Cameroun à une époque, des coupures de 100 francs. Sans être un spécialiste de la chose, imprimer un billet coûterait moins chère que fondre un métal lourd et gênant au transport. Pourquoi alors la Banque des Etats de l’Afrique Centrale, qui emploie au mètre carré des cadres « apparemment » bien formés ne parvient-elle pas à trouver une solution pour combattre ce fléau installé dans la spéculation des pièces de monnaie ?
Le 28 octobre dernier, M. Tolli, le gouverneur de cette institution d’émission de la monnaie dans la zone de l’Afrique centrale a accordé une interview à Cameroon Radio Télévision (Crtv News). Comme une simple victime du fléau de la spéculation des pièces de monnaie, il a reconnu que le phénomène qui s’est installé chez nous depuis plusieurs années est gênant. Benoîtement et pour la énième fois, il a annoncé que son institution va produire des pièces et combattre le mal. Du déjà entendu !
On peut prendre le risque de déduire ceci:
1. Les cadres de la Beac seraient des incompétents ;
2. La Beac serait de connivence avec les spéculateurs véreux ;
3. Si vous avez une troisième explication, mettez-la ici ».
N.R.M
Dans une correspondance adressée au président de l’interprofession avicole, François Djonou, le 09 novembre 2020, le ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales (Minepia) invite les opérateurs de la filière avicole à suspendre momentanément les importations d’œufs, des poussins d’un jour et autres produits avicoles.
Dans l’extrait de la correspondance du Minepia publiée ce 10 novembre 20 dans les colonnes du quotidien national bilingue, Cameroon Tribune, on peut lire : « J’ai l’honneur de vous demander d’informer les opérateurs de la filière avicole de surseoir momentanément aux importations des poussins d’un jour, des œufs à couver et autres produits avicoles en provenance des pays infectés ».
Dr Taïga justifie sa décision par « l’apparition récente et la propagation des foyers de l’influenza aviaire hautement pathogène au Danemark, en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Russie et en Israël. Des pays à partir desquels le Cameroun s’approvisionne en intrants avicoles ».
L’on apprend que le Minepia a également adressé sa lettre au directeur des services vétérinaires et au directeur du développement des productions et des industries animales. Il demande à ses collaborateurs de : « renforcer la surveillance aux frontières et faire appliquer rigoureusement les mesures d’inspection sanitaire vétérinaire conformément à la décision du 25 juillet 2006 interdisant l’importation de certaines espèces sensibles à la grippe aviaire et de certains matériels d’élevage ».
Il est question d’éviter la survenue de l’épizootie de grippe aviaire au Cameroun comme en 2016 et 2017, informe le journal. « Pour un monitoring constant, le ministre instruit que des rapports hebdomadaires d’activités menées sur le terrain lui soit adressés », a relayé Cameroon Tribune.
Innocent D H
L’enveloppe budgétaire de l’Etat du Cameroun telle que préparée par le Ministère des Finances (Minfi) se chiffre en recettes et dépenses à cette somme. Toutefois, cette prévision budgétaire devra encore être soumise aux arbitrages des services du Premier Ministre, mais surtout de la Présidence de la République.
Cette enveloppe budgétaire de l’Etat du Cameroun pour l’exercice 2021 préparée par le Minfi est en hausse de 449 milliards de francs CFA comparativement à celle de l’année 2020. En 2020 justement, le budget du Cameroun est de l’ordre de 4 409 milliards de FCFA. A souligner que le pays avait été contraint de revoir à la baisse ses prévisions budgétaires à cause des effets néfastes de la pandémie du coronavirus dont le premier cas a été enregistré au Cameroun en mars dernier.
En effet, dans une note datant du 03 juin, le Président de la République, Paul Biya avait signé une ordonnance modifiant et complétant certaines dispositions de la loi de finances 2020. Cette décision avait induit un collectif budgétaire, lequel avait fait passer le budget de 4951,7 milliards de FCFA initialement, a finalement 4 409 milliards de FCFA, soit une réduction de 542,7 milliards de FCFA. En outre, indique en sus la note d’information sus-évoquée, le budget devra être recentré sur la lutte contre la Covid-19 avec la création d’un compte d’affectation spécial dénommé « Fonds de solidarité nationale pour la lutte contre le coronavirus et ses répercussions économiques et sociales ».
Indiquons que selon un récent communiqué du Minfi, à compter de ce lundi, 09 novembre 2020, l’Etat du Cameroun compte apurer une partie de sa dette publique intérieure. Le montant alloué pour cette opération est de 50 milliards FCFA, apprend-on de ce document. La décision du membre du Gouvernement camerounais rentre « dans le cadre de la mise en œuvre des mesures de relance économique instruites par le chef de l’Etat à l’effet d’atténuer l’impact de la Covid-19, le ministre des Finances informe les opérateurs économiques, fournisseurs des prestations à l’Etat et aux entités publiques ».
Innocent D H
Les séparatistes demandent aussi au chef traditionnel Sehm Mbinglo II de se désintéresser de tout ce qui se rapporte à la politique.
C’est avec des conditions que la faction de séparatistes fideles à Samuel Ikome a consenti à relâcher le Fon de Nso Sehm Mbinglo II, qu’ils ont enlevé jeudi dernier avec le Cardinal Christian Tumi. Dans un message audio qu’ils ont réalisé, ils affirment que le chef est coupable des faits qui lui sont reprochés. Selon eux, il a été trompé par certaines élites qui sont dans les régions francophones.
Toutefois, les «Warriors Bui» déclarent que Fon Sehm Mbinglo II a accepte les conditions qui lui ont été posées. Ces conditions sont «qu’il se désintéresse complètement de tout ce qui a trait a la politique et au Cameroun français». Ils indiquent que le chef va de ce fait remettre une lettre de retrait de sa candidature aux élections régionales aux Ambazoniens. C’est après cela qui lui sera permis de rentrer dans son village Nso. Dans le cas contraire, il pourra aller a Yaoundé ou ailleurs.
Les séparatistes précisent aussi que si le Fon de Nso ne se plie pas aux conditions posées, il sera de nouveau enlevé. Ils affirment que l’autorité traditionnelle a accepte de travailler comme un chef non corrompu pour le peuple de Nso comme l’a été son père. Ils soulignent que son mélange avec la politique camerounaise française l’a corrompue.
Par ailleurs, ils disent que le Fon va envoyer une lettre au Président de la République. L’objet de cette lettre va porter sur la libération de Sisiku Ayuk Tabe et les autres. Il sera question aussi d’exhorter le Chef de l’Etat à se mettre sur la table des négociations et ordonner le retrait de l’armée de l’Ambazonie.
Liliane N.
L’ancien Maire de ladite commune, interpellé Vendredi dernier a été libéré il y’a quelques heures par le Juge de Grande Instance d’Ambam
Le cadre du Ministère de la Décentralisation et du Développement Local avait été arrêté par des éléments de la Police Judiciaire du Sud à l'entrée de la ville d'Ebolowa, alors qu’il revenait d’une cérémonie marquant le 38ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême du Président de la République
Une interpellation qui n’avait aucun relent politique, d’après Samson Zomo – Maire de la Commune d’Ambam
« Suite à l’interpellation du camarade Hyacinthe Mba Mbo – président de la section Rdpc Vallée du Ntem 1 et ancien Maire de la Commune d’Ambam, j’informe la communauté nationale et internationale, ainsi que l’opinion publique que, contrairement aux allégations formulées par certains et faisant état d’un pseudo règlement de compte politique incriminant une certaine élite, il se trouve à la vérité que l’ex maire d’Ambam est poursuivi par la Justice pour avoir vandalisé les locaux de l’ancienne résidence des maires, pour s’emparer d’un important stock de livres, don de la Coopération commune Ambam/ Peace corps (Usa)…
Que malgré les multiples interpellations du Juge d’instruction saisi de l’affaire, il n’a pas jugé opportun de se présenter aux différentes convocations. La municipalité tient donc à rappeler que la procédure judiciaire initiée par elle n’est en aucun cas un règlement de comptes ».
Comprendre les luttes intra – partis pour la préservation des postes électifs
Elles se font ressentir pendant la période électorale ; moment au cours duquel ceux qui occupent les postes électifs même lorsqu’ils militent au sein du même appareil politique, n’hésitent pas à se donner des coups. Des combats qui prennent rarement en compte, le bien être des Populations qu’on sollicite lors des suffrages mais qui, malheureusement, permettent aux uns et aux autres de tout mettre en œuvre afin de préserver leur confort.
Et pourtant, il est évident de convaincre l’électorat, en respectant simplement les promesses qui sont faites pendant la période de campagne. Seuls, les acquis devraient être l’Argument à mettre en avant, lorsqu’on veut que la confiance du peuple soit renouvelée.
A qui appartiennent les dons faits pendant un mandat électif ?
Logiquement, à l’institution qu’est la Mairie et c’est dans les mêmes locaux qu’ils doivent être gardés et non pas dans une résidence personnelle ou du moins, pour ce qui concerne les livres, dans une bibliothèque ouverte au public.
Réaction attendue
Pour l’instant, Hyacinthe Mba Mbo n’a fait aucune publication afin de dire ce qui s’est passé alors qu’il était exploité dans les services de la Police Judiciaire. Corrobore t –il les dires de son camarade de Parti ou soutient – il le contraire ? Malheureusement, malgré les nombreuses sollicitations, il n’a répondu à aucun des messages laissés par le reporter de l’Agence Cameroun Presse.
Nicole Ricci Minyem
Il a été libéré après 5 jours passés entre les mains de la faction des séparatistes dont les éléments sont appelés «Bui Warriors».
Alors qu’un risque de soulèvement s’annonçait dans le village Nso du Fon Sehm Mbinglo II, l’autorité traditionnelle a finalement été remise en liberté, ce 10 novembre 2020. Il a été détenu durant 5 jours par les «Bui Warriors». Il a été kidnappé jeudi dernier avec le Cardinal Christian Tumi.
Il convient de préciser que le Fon Semh Mbinglo II constamment menacé par les séparatistes, avait quitté son village pour trouver refuge chez le Roi des Bamouns. Et c’est en retournant dans sa chefferie, qu’il a été enlevé avec le prélat et d’autres personnes. Le Cardinal Christian Tumi a été relâché le vendredi 6 novembre 2020. Son enlèvement et celui du Fon Sehm Binglo II ont été condamnés par la communauté nationale et internationale.
Liliane N.