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Dès le samedi 21 novembre 2020, le RDPC, le PCRN, l’UDC, le PAL pour ne citer que ces partis politiques vont essayer chacun de convaincre le plus grand nombre d’électeurs.

C’est demain samedi 21 novembre 2020, que la campagne pour les toutes premières élections régionales du Cameroun va débuter. Elle va durer deux semaines. Cameroon tribune rapporte qu’uune dizaine de partis politiques vont essayer de conquérir les voix des 10 632 conseillers municipaux qui constituent le collège électoral de ce que l’on appelle à ce niveau, les délégués des départements alors que les représentants du commandement traditionnel vont briguer les deux cent sièges qui leur sont attribués dans les dix Conseils régionaux, à raison de 20 par région.

Les partis politiques qu’on verra sans nul doute sont le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), l’Union Démocratique du Cameroun (UDC), le Parti de l’Alliance libérale (PAL), entre autres.

Dans son édition de ce 20 novembre 2020, Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics tente de parler des figures bien connues de la scène camerounaise, qu’on verra au cours de cette campagne électorale.

«On retrouvera ainsi des noms comme Hermine Tomaino Patricia Ndam Njoya pour l’UDC, Célestin Bedzigui pour le PAL, Marcel Yondo du MLDC, Gilbert Tsimi Evouna, André Siaka, Zacharie Perevet, Anne Marthe Mvoto, Lisette Elomo Ntonga, Zacharie Ngniman, Etienne Owono Owono du RDPC pour ne citer que ceux-là. A côté de ceux-là, l’on a des ‘’têtes couronnées’’ comme Alim Garga Hayatou, le Fon Angwafor III de Mankon, Guy Tsala Ndzomo ou Honoré Djomo...», peut-on lire dans les colonnes du journal.

Du fait de la pandémie, la stratégie qui paraît adéquate est celle du porte-à porte. Il ne sera pas évident de voir des meetings organisés ci et là.

Liliane N.

 

 

Le réseau Camerounais des associations des personnes vivant avec le Vih/Sida propose des pistes de solutions, parmi lesquelles l’amplification rapide de l’accès aux services efficaces de lutte contre cette infection, notamment le Conseil dépistage volontaire du Vih au cours des cinq prochaines années.  

 

Etat des lieux

Le Cameroun a adhéré à la stratégie d’accélération de l’Onu Sida, pour atteindre d’ici 2020, l’objectif de traitement 90 – 90 – 90. Une vision qui correspond au fait qu’au moins 90% des personnes vivants avec le Vih connaissent leur statut sérologique, au moins 90% de ces personnes sont mises sous traitement antirétroviral et au moins 90% ont une charge virale indétectable.

Au fil des années, des stratégies innovantes ont été développées parmi lesquelles la décentralisation de la prise en charge des PvVih, à travers la dispensation communautaire des Arv.  

L’objectif majeur de cette autre initiative est d’une part, d’améliorer l’accès universel au dépistage, à travers notamment l’approche centrée sur la famille, comme porte d’entrée vers le dépistage communautaire ; De contribuer à l’amélioration de la rétention des PvVih sous traitement, à travers le désengorgement des Fosa en charge des PvVih à grand volume de file active.

Il s’agit ainsi de contribuer au passage de la rétention de 60,4% en 2015 à 90% en 2020 et à 95% à l’horizon 2030.    

Les facteurs à risque

Comme c’est le cas dans de nombreux pays de part le monde, au Cameroun, les femmes payent un lourd tribut avec une prévalence 5,6% contre 2,9% chez les hommes.

Nombreux sont les facteurs qui sont mis en cause, parmi lesquelles les crises politique et sécuritaire, la vulnérabilité biologique, la dépendance économique exacerbée par les normes sexospécifiques inspirées des us et coutumes locales, la précocité des rapports sexuels et du mariage et surtout, le désir d’enfant exprimé par les jeunes filles et les femmes en âge de procréer.

Tous ces aspects apparaissent come les principales motivations des rapports sexuels non protégés chez les femmes, en dépit de la perception individuelle du risque d’infection au Vih.

Certes, de nombreux efforts ont été déployés au cours de dernières années et ont permis de mettre sous traitement antirétroviral, plus de 25,4 millions de PvVih en fin 2019, soit une augmentation de 6,4 millions par rapport à 2009.

Activités

Les membres de ladite association ont pensé à une série d’évènements, toutes liées au thème de célébration de cette année : Solidarité mondiale, responsabilité partagée.

Et, pour parvenir aux résultats escomptés, c’est l’esplanade arrière de l’hôtel de ville qui a été l’un des cadres de déploiement  au cours des derniers jours.

Les membres du Réseau Camerounais des associations des personnes vivant avec le Vih/Sida ont ainsi pu offrir  un Accompagnement psychosocial des patients – Sensibiliser les  jeunes en milieu scolaire et extrascolaire avec notamment des causeries éducatives, la distribution des matériels de prévention, dépistage gratuit du Vih Sida – Faciliter les échanges sur la stigmatisation et la discrimination ainsi que la promotion des droits humains en lien avec le Vih…

 

Nicole Ricci Minyem

 

Le Premier Ministre a tenu ce jeudi soir une rencontre avec les responsables de la fédération camerounaise de football et de la ligue de football professionnelle du Cameroun.

 

Joseph Dion Ngute a réussi à faire asseoir autour de lui Seydou Mbombo Njoya et le Général Pierre Semengue. Les deux hommes et leurs collaborateurs sont venus expliquer au représentant du Chef de l’Etat sa part de vérité dans ce contentieux qui perdure entre les deux entités qui animent le football camerounais.

Au terme des discussions, et après avoir soigneusement écouter les uns et les autres, le Gouvernement camerounais a visiblement donné raison à la Ligue de football professionnel. Les résolutions le montrent très bien :

  • Les clubs sont invités à prendre part à l’Assemblée Générale convoquée par la Ligue

Une décision qui oblige les clubs, et même les clubs dissidents, ceux-là qui avaient déjà boycotté les rencontres organisées par le ligue du Général Semengue, à prendre part à l’Assemblée Générale dont la date sera donnée dans quelques jours.

  • Les clubs sont invités à élire les membres du Conseil d’Administration de la Ligue

Et pour ce faire, le Premier Ministre demande aux membres du Conseil d’Administration de la Ligue de choisir un nouveau Secrétaire Général pour la ligue. Le nom de celui qui sera choisi sera proposé à la Fecafoot pour nomination. Question d’avoir un Secrétaire Générale qui soit l’objet d’un consensus.

  • Les clubs sont invités à jouer le championnat organisé par la LFPC

C’est sans doute la décision la plus douloureuse pour la Fecafoot. Car c’est là-dessus que Seydou Mbombo Njoya pensait tenir le Général. Ce d’autant plus que la Fecafoot était engagé dans le processus de liquidation de la ligue après l’acte de retrait de compétence pour la ligue d’organiser des compétitions de football. Ce n’est qu’à la fin du championnat que le Ligue organisera une Assemblée Générale élective. Soit dans huit mois.

  • Le Gouvernement interpelle les acteurs au bon sens et au patriotisme pour restaurer l’image du Cameroun profondément et sérieusement écornée du fait de ce conflit entre la Fecafoot et la LFPC.

Le Gouvernement s’est dit toujours prêt à écouter les différents acteurs du football, question d’examiner toutes doléances. Par ailleurs, les clubs doivent confirmer leur adhésion à l’application de ces recommandations dans 24 heures par l’entremise du Pr NKOU MVONDO. Le gouvernement dit être aux côtés des acteurs pour l’essor du football camerounais et du sport en général.

Reste maintenant à savoir ce que dira le Chef de l’Etat en dernier ressort.

 

Stéphane NZESSEU

Dans une interview accordée à nos confrères du site lionindomptable.com, le président de la Commission ad hoc chargé de l’organisation et du suivi des championnats professionnels analyse la dernière correspondance de la Fédération internationale de football association (Fifa) au sujet du conflit opposant la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) à la Ligue de football professionnelle du Cameroun (Lfpc).

 

« C’est évident que la Fifa fasse allusion au championnat qui a été lancé par la Lfpc le 1er novembre. La Fecafoot n’a pas lancé de championnat. On ne peut donc pas reprendre ce qui n’a pas été lancé. Quand la Fifa parle de reprise, cela signifie que ce qui a été fait est considéré comme valable. Maintenant, lorsque la Fifa dit à la Fecafoot de faire organiser le championnat sous l’égide de la Fédération, c’est dans l’ordre normal des choses. Le football est pratiqué sous l’égide la Fecafoot. Toutes les compétitions d’ailleurs. Sous l’égide veut dire sous le parrainage. Cela ne veut pas dire organiser, mais plutôt superviser », répond Abdouraman Hamadou en guise de commentaire sur la lettre de la Fifa.

Que peut faire la Lfpc ?

Quant au Lfpc, le Président Abdouraman analyse qu’elle « prendra ses responsabilités pour la reprise du championnat, à la date du samedi 21 novembre tel qu’annoncé dans un communiqué. Le président de la Lfpc a déjà pris les dispositions nécessaires pour demander au président de la Fecafoot de désigner les arbitres, de mettre à la disposition des clubs les licences. Pour la Lfpc, le français de la Fifa est assez clair. Organiser une cérémonie sous l’égide du ministre des Sports et de l’éducation physique, ne veut pas dire que c’est le Minsep qui organise. Cela veut dire qu’il parraine, contrôle, et non qu’il organise. Sur ce plan là, personne ne prendra la Fecafoot au sérieux quand elle essaye de galvauder, de travestir le contenu de la lettre de la Fifa ».

La ligue est-elle dissoute ?

Sur la question de savoir si la Ligue est dissoute ou non ? Pour Abdouraman Hamadou, il est clair que la Fifa ne considère pas la dissolution de la Lfpc. Selon lui, si celle-ci était dissoute, l’instance faitière du football mondial ne parlerait pas d’elle comme structure viable et existante. « La Fifa considère que le match d’ouverture qui s’est déroulé le 1er novembre 2020 au Stade omnisport Ahmadou Ahidjo, organisé par la Ligue de football professionnel est valable. Malgré les critiques de la fédération sur les arbitres internationaux qui ont officié ce match et les reproches d’absences de licences. La Fifa considère que ce qui a été fait le 1er novembre est valable. Que c’est possible de jouer avec des arbitres internationaux et de jouer avec les bordereaux. Parce que dans le football professionnel ce ne sont pas les licences qui priment », observe le président de la Commission ad hoc chargé de l’organisation et du suivi des championnats professionnels.

 

Innocent D H

 

 

 

  Mercredi dernier, le Ministre de la Santé publique (Minsante), Dr Manaouda Malachie a effectué une descente sur le site de construction d’un Data center, structure qui va contenir les informations relatives à la mise en œuvre de la Couverture Santé universelle (CSU). Objectif du projet, apporter des soins de santé de qualité aux populations et ce à moindre coût.

 

Sur le site visité, le ministre Manaouda Malachie exprime une note de satisfaction. « Je voudrai dire ma satisfaction quand je vois le niveau des travaux que nous avons ici. C’est la même chose au niveau de Douala, car nous avons deux data center. Il y a un data center principal et il y a la back up qui est à Douala. Au cas où on a un problème ici, que Douala puisse reprendre rapidement. C’est le même niveau d’avancement des travaux », se félicite le membre du Gouvernement.

Du côté des techniciens chargés de la matérialisation du projet, le data center en construction sera une véritable une base de données sur la CSU voire plus. Jean Christian Mengue explique, « le data center est dédié à éberger tous les équipements informatiques. Que ce soit ce soient les équipements hardware et les équipements software liés à la gestion de la CSU. Tous nos serveurs, toutes nos applications seront hébergés ici ».    

Notons que dans le cadre du projet de mise en œuvre de la Couverture santé universelle, le Cameroun va bénéficier de l’assistance technique de la Corée du Sud. Les data center qui afficheront bientôt fière allure à Yaoundé et Douala pourraient être livrés au premiers trimestres de l’année 2021, apprend-on des indiscrétions.

Innocent D H  

C’est du moins le vœu auquel aspire l’Union Africaine, qui Mercredi dernier, a choisi Yaoundé, cité politique du Cameroun, comme cadre de réflexion, afin que les différents Etats en proie à la multiplication des conflits frontaliers, saisissent cette opportunité pour parachever l’œuvre de stabilisation et de développement de ces zones.  

 

Ledit Programme ambitionne l’atteinte de trois objectifs :

Appuyer et accompagner les Gouvernements africains dans la délimitation et la démarcation de leurs frontières terrestres et maritimes, en vue de prévenir les conflits et les tensions aux frontières ;

Aider et encourager les Gouvernements africains à renforcer la coopération transfrontalière ;

Développer les mécanismes africains de renforcement des capacités, en matière de gestion des frontières.

Il faut relever que pour plus d’efficacité,

Les cinq Communautés Economiques qui constituent l’Union Africaine, ont mis en place des déclinaisons régionales du Programme Frontières de l’Union Africaine.

Au niveau de la sous-région Afrique Centrale par exemple, ledit projet  a été élaboré pour accélérer le processus de mise en œuvre du Programme Frontières de la Communauté Economique de l’Afrique Centrale.

Pour le cas spécifique du Cameroun, les activités sont principalement focalisées au niveau des frontières avec le Congo, le Gabon, la RCA et le Tchad. Le pays espère une extension au niveau de la frontière avec la Guinée Equatoriale.

Les activités dont il est question ici, visent les opérations ci-après: - La démarcation - La réaffirmation ou la réhabilitation des frontières - La densification des bornes frontières - La coopération transfrontalière -Le renforcement des capacités en matière de gestion des frontières.

Orées faites à l’époque coloniale

Concernant les deux premières actions, il convient de noter que les frontières du Cameroun avec les pays limitrophes, ont été délimitées et démarquées pendant la période coloniale, il y a plus de cent (100) ans.

Aujourd’hui, de nombreuses bornes implantées pour marquer la position des frontières sur le terrain ont disparu, sous le fait du temps et de l’homme. Il en résulte une imprécision des tracés, source potentielle de tensions entre les populations frontalières.

Pour éviter cet état de choses, l’Union Africaine et la CEEAC ont constaté qu’il est impératif et urgent de restaurer les tracés frontaliers en réimplantant les bornes frontalières.

S’agissant du cas particulier des frontières fluviales

Il est de toute évidence nécessaire de réitérer les règles qui encadrent le tracé des frontières, de sensibiliser les populations ainsi que les Autorités frontalières, sur la nécessité de respecter lesdites règles.

Concernant la coopération transfrontalière

Il est apparu indispensable de consolider les relations de bon voisinage, qui existent déjà entre les Autorités Camerounaises et les populations frontalières, en concevant puis en mettant en œuvre, des actions susceptibles de développer les interactions positives entre ces dernières et les autres acteurs locaux.

Le but visé étant de donner aux uns et aux autres, la possibilité de relever localement de nombreux défis auxquels ils font face, sans nécessairement attendre la réaction des pouvoirs centraux. Ces défis, sont d’ordre économique, social, culturel et sécuritaire.

Quant au renforcement des capacités

Il s’agit d’une part, de relever les capacités opérationnelles des administrations en charge des questions de frontières, en les dotant des équipements conséquents et d’autre part, de former les experts et autres personnels intervenant dans le domaine des frontières.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Celui qui était jusqu’à mercredi matin l’avocat de dame Stéphanie Djomo est à la fois heureux pour sa libération, mais surpris par le déroulement de la procédure en cours. Un dilemme qui interroge.

 

Me Cheik Ali Al Assad nous apprend que c’est l’une des filles de dame Djomo qui se rend à son cabinet à la suite de son arrestation pour lui demander de les aider. « Elles ont marché sept kilomètres à pied pour venir me rencontrer ». Face à la précarité de cette famille, il accepte de se constituer pro bono (gratuitement).

C’est ainsi qu’il va s’enquérir de la procédure en cours devant le tribunal militaire. Il fait savoir qu’il était présent le jour où celle-ci va être inculpée officiellement. Plusieurs jours après son arrestation qui s’est fait un dimanche en début de soirée. Mais selon Me Cheik Ali Al Assad, les choses vont s’accélérer dès ce lundi.

En effet, selon Me Ali, « lundi dernier, 16 novembre 2020, le Commissaire du Gouvernement a extrait sans autorisation du juge d’instruction dame Stéphanie Djomo. Elle est sortie de la prison centrale de New Bell pour le bureau du Commissaire du Gouvernement. Je vais seulement apprendre qu’elle est déjà dans le bureau du Commissaire du Gouvernement. Une fois que je m’y rends, je serais interdit d’avoir accès à ma cliente. Elle va rester dans le bureau du Commissaire du Gouvernement de 08heures à 16 heures. Ils vont être rejoint par un représentant du ministère de la défense. Et une autre personne. Je ne sais pas ce qu’ils se sont dit avec précision.

Je vais apprendre à la fin qu’on lui a poser des questions du genre, comment elle fait pour se paye un avocat, quels sont ses liens avec le MRC ou avec Equinoxe TV et d’autres questions pour l’amener à tisser des liens avec le parti politique, le média et le faux témoignage. » D’après les dire de Me Ali, c’est finalement au sortir de cette rencontre que dame Stéphanie Djomo va visiblement adopter de nouvelles positions. Elle va mercredi matin décider de se séparer de ses avocats constitués pro bono. Et à la surprise de tous, elle va être libérée pour comparaître libre dans la procédure qui suit son cours.

La suite elle va être reçue sur les antennes de la CRTV pour « demander pardon » aux camerounais. Finalement, elle va regagner son domicile. Mais au final, comment comprendre la justice camerounaise à la fin ? Embastiller une personne au début de la procédure en estimant qu’elle a commis un crime d’une extrême gravité, et relâcher celle-ci une fois qu’elle est passée aux aveux. Difficile à comprendre.

 

Stéphane NZESSEU

Elles sont contenues dans trois segments, dont mention a été faite dans le communiqué final, faisant office de recommandations, à l’issue de la séance plénière spéciale consacrée à cette problématique.

 

Plan des politiques publiques

Notamment en matière de stratégie, d’adhésion et de communication

Concevoir et mettre en œuvre un plan de communication dynamique plus adapté et simplifié en direction des populations, en tenant compte de tous les instruments de communication, notamment les réseaux sociaux, en vue d’un retour à la confiance sur la vaccination ;

Renforcer la sensibilisation et la mobilisation sociale en faveur de la vaccination, en ayant recours aux mécanismes communautaires de marketing social, à l’instar des leaders d’opinion (politique, religieux, les associations, les élites, les célébrités et les radios communautaires) afin de briser les fausses idées reçues et renforcer la communication sur la communication auprès du grand public ;

Organiser des causeries éducatives au sein des associations et communautés de tout genre sur la vaccination ;

Mettre en exergue la responsabilité individuelle et collective en matière de prévention contre la maladie et les risques potentiels.

En matière d’indépendance vaccinale

Mettre en place des mécanismes internes de financement durables de la vaccination, en vue de renforcer la souveraineté nationale, en matière de vaccination et suppléer au retrait Gavi ;

Définir et mettre en œuvre le processus de production locale de vaccins de première nécessité « Made in Cameroon », pouvant couvrir l’ensemble de la sous – région.        

Renforcement des capacités

Former les Agents de santé communautaire chargés de la vaccination, pas seulement dans la technique d’administration des vaccins, mais aussi la bonne connaissance des effets positifs de chaque vaccin, à administrer pour une meilleure information des populations cibles sur le terrain ;

Introduire dans les programmes scolaires des modules sur la prévention des maladies par la vaccination (Education Civique et Sciences) ;

Privilégier et améliorer le processus de service de vaccin en routine en lieu et place de l’organisation des campagnes ;

Améliorer la disponibilité de l’offre en énergie électrique dans les formations sanitaires pour assurer un stockage de qualité des vaccins à travers la disponibilité de la chaîne de froid.

Plan législatif et réglementaire

Accélérer le processus législatif et réglementaire de mise en place de la couverture santé universelle ;

Renforcer et actualiser le cadre juridique relatif à l’encadrement scientifique et logistique de la vaccination ;

Renforcer le cadre juridique de la vaccination notamment, la Loi de 1964 sur la protection de la santé publique en définissant les vaccinations obligatoires et fixant l’exigence de présentation du carnet de vaccination à jour, comme condition pour l’inscription à l’école.

 

Nicole Ricci Minyem      

 

Avec l’affaire Stéphanie Djomo, on peut se dire que des acteurs tapis dans l’ombre, veulent en finir avec la télévision bleue de Douala et semblent de plus en plus proches du succès.

 

Une chape de plomb pèse sur la télévision du peuple. Depuis l’affaire Mimi Mefo et son incarcération subite à la prison de New Bell pour avoir rendu public certaines informations en rapport avec la crise anglophone, puis sa libération de la même prison un samedi après-midi, la chaîne de télévision de Severin Tchounkeu est dans le collimateur des autorités proches de question de sécurité et de défense. Et la dernière affaire en date, celle de Stéphanie Djomo, il semble que les ombres tiennent le bon bout pour peut-être faire plier la télévision bleue de Douala.

Trop de curiosités entourent ce que le public camerounais est en train de vivre en ce moment avec l’affaire Stéphanie Djomo. Tantôt elle est coupable, puis elle ne l’est pas mais réussi visiblement à incriminer d’autres acteurs. De fil en aiguille, certains acteurs de la justice posent les jalons et mettent en place les mailles qui risquent de se refermer sur la télévision de Sévérin Tchounkeu.

Depuis le début de la crise anglophone, Equinoxe Télévision fait partie de ces médias qui ont réussi jusque-là à donner un son de cloche autre que celui de la CRTV, la chaîne de télévision nationale, au sujet de ce qui se passe réellement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. A son époque, le ministre de la communication Issa Tchiroma et par la suite le ministre René Emmanuel SADI ont multiplié des avertissements tacites ou explicites à l’endroit de Equinoxe TV.

A côté des ministres de tutelle, ce sont les accusations et les mises en gardes du ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji, qui vont être les plus virulentes et les plus précises sur la volonté du gouvernement dont il est membre de réduire au silence la chaîne de télévision la plus regardée au Cameroun actuellement.

Heureusement pour Equinoxe, le gouvernement du Cameroun n’est pas un ensemble homogène régit par la pensée unique de certains de ses acteurs. Ils sont très nombreux dans les diverses institutions et même parmi les plus proches du Chef de l’Etat qui sont de véritables démocrates. Ces derniers croient que le travail de cette chaîne de télévision participe à la liberté de la presse au Cameroun. A la fin, le véritable bras de fer se déroule au sein des différentes administrations du Cameroun. Une situation qui profite encore à Equinoxe et la liberté d’expression au Cameroun.

 

Stéphane NZESSEU

Et pour Joseph Dion Ngute – Premier Ministre – Chef du Gouvernement, cette autre approche va concourir à l’essor du pays, au cours de la prochaine décennie.

 

« Elle articule les engagements internes et internationaux du pays au plan économique, social et environnemental. La Stratégie Nationale de Développement 20202030 s’appuie sur les leçons de la mise en œuvre du Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) dont elle prend le relais jusqu’en 2030, dans la perspective de l’accomplissement des objectifs de la Vision 2035 qui ambitionne de faire du Cameroun «un pays émergent, démocratique et uni dans sa diversité».

La SND30 est le fruit d’un large processus consultatif avec notamment l’implication et la participation des différents acteurs de développement et des populations à la base. Elle prend également en compte les recommandations du Grand Dialogue National (GDN) convoqué par le Chef de l’Etat, et auquel les différentes composantes de la communauté nationale ont activement pris part.

Ceci, dans une volonté partagée de recherche de solutions définitives aux différentes crises qui secouent le pays en particulier dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Plus structurellement, cette nouvelle stratégie intègre la nécessité d’une plus grande cohésion sociale, afin que les fruits de la croissance bénéficient à tous les camerounais comme le résultat d’un effort collectif, dans un élan de solidarité nationale.

C’est pourquoi le principe cher de l’équité et du développement équilibré aura guidé l’ensemble des orientations et des priorités indiquées dans ce document.

Avec les Objectifs de Développement Durable (ODD), le pays est engagé à «ne laisser personne de côté » dans sa marche vers l’émergence. D’ailleurs, le Président de la République, Son Excellence Paul Biya, dans son discours d’investiture du 06 novembre 2018 a invité l’ensemble des camerounais à faire de l’émergence une cause nationale en déclarant : «l’objectif de l’émergence doit être érigé en grande cause nationale qui mobilise l’ensemble de nos concitoyens afin de faire du Cameroun un pays moderne et socialement avancé».

Le cap étant de porter le pays au rang des Nouveaux Pays Industrialisés (NPI) en 2035, les stratégies sectorielles ont été articulées autour du développement des industries et services en cohérence avec le Plan Directeur d’Industrialisation (PDI). Dans cette logique, le développement industriel est considéré comme le point focal des enjeux économiques à moyen et long terme du pays.

La présente stratégie retrace donc les lignes directrices devant orienter les efforts de développement pour l’atteinte des objectifs fixés dans la Vision 2035. Elle est l’expression d’un appel renouvelé à la mobilisation des filles et fils de ce pays, de l’intérieur et de la diaspora, pour s’inscrire positivement en faveur de cette dynamique de construction nationale, à laquelle le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA convie tous ses compatriotes.

Aussi, les Partenaires au Développement trouveront à travers cette stratégie, une base référentielle claire pour l’alignement et l’harmonisation de leurs efforts conjugués aux côtés du Cameroun.

Conscient de l’ampleur des réformes et investissements planifiés dans la présente stratégie, qui marque une étape décisive de la marche du pays vers l’émergence, le Gouvernement entend s’y consacrer pleinement en comptant sur le dynamisme du secteur privé, l’implication de la société civile, la mobilisation des populations et l’appui des partenaires économiques, techniques et financiers ».

 

N.R.M

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01