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Ce dimanche 15 novembre 2020, le Président français a adressé une lettre de félicitation au Président Alassane Ouattara pour sa réélection à la tête de la Côte d’Ivoire à l’issue de la présidentielle du 31 octobre dernier. 

 

Emmanuel Macron écrit à Alassane Ouattara : « A la suite de la confirmation par le Conseil constitutionnel de votre réélection à la présidence de la République de Côte d’Ivoire, je tenais à vous féliciter et vous transmettre, aussi qu’au peuple ivoirien, tous mes vœux de succès ».

Pour conclure sa lettre, le Président français rassure du soutien de la France envers l’Etat ivoirien, « La côte d’Ivoire peut compter sur le soutien de la France pour continuer à bâtir un partenariat étroit, propice à une croissance inclusive, bénéfique au développement économique et social de nos populations, à la hauteur de l’amitié ancienne et unique qui les lie ».

Précisons qu’avant Emmanuel Macron, plusieurs autres dirigeants ont adressé leur lettre de félicitation à ADO pour sa réélection. Des messages de félicitation qui arrivent alors que l’opposition ivoirienne, ne reconnait pas la victoire de Ouattara. Elle a d’ailleurs créé le Conseil national de transition (CNT) dirigé par le leader du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), Henri Konan Bédié.

Ouattara et Konan Bédié se sont rencontrés mercredi dernier en fin de journée dans un salon de l’hôtel du Golf, plus de deux ans après. Le Chef de l’Etat ivoirien est arrivé le 1er, peu avant 17 heures GMT, suivi de son aîné quinze minutes plus tard. « Et comment va Dominique ? », a d’abord demandé Bédié. « Dominique va bien », a répondu Ouattara.

Les deux anciens alliés ont échangé pendant 45 minutes en présence de Fidèle Sarrassoro, le directeur de cabinet du Chef de l’Etat, et du général Ouassénan Koné, l’un des vice-présidents du PDCI. Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié se sont ensuite isolés quelques minutes avant de s’adresser à la presse.

Le premier a évoqué « un entretien fraternel pour rétablir la confiance ». « Nous avons convenu que la paix est la chose la plus chère à tous les deux et à tous les Ivoiriens. Ceci était une première rencontre pour briser la glace et rétablir la confiance. Nous avons convenu de nous revoir très prochainement pour continuer ce dialogue qui a bien démarré. La confiance est rétablie », a affirmé le Président ivoirien.

Innocent D H

Ce dimanche 15 novembre 2020, le membre du Comité central du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (Rdpc) était invité au programme dominical, Canal presse diffusé sur la chaîne de télévision privée Canal 2 international. Au sujet de la violence subie ce matin par Abel Elimbi Lobe, Hervé Emmanuel Nkom a suspecté des organisations politiques d’avoir commandité l’agression. 

 

Sorti de sa maison au quartier Bonapriso à Douala de très bonne heure ce dimanche, l’ancien militant du Social democratic party (Sdf) aurait été pris en embuscade par trois malfrats à bord d’une moto, non sans emporter des téléphones et sa mallette qui contenait ses documents personnels, ces derniers lui auraient assené un coup de poignard dans le ventre et une balle au niveau du genou, apprend-on.

Bien que toujours en soins intensifs à l’hôpital militaire de la garnison dans la capitale économique de la plateforme Kawtal, serait actuellement hors de danger. Selon des sources médicales, « il est conscient mais a perdu beaucoup de sang ».  

Et si des gens auraient essayé de faire du mal ou simplement de mettre un terme à la vie d’Abel Elimbi Lobe ? Une hypothèse avancée sur le plateau de Canal Presse par Hervé Emmanuel Nkom. « Je crois qu’il ne faut pas banaliser ce qu’il s’est passé ce matin avec Elimbi Lobe », a-t-il déclaré. Il révèle, "Il s’agissait de 3 personnes sur une moto donc il s’agissait d’une commande."  

L’homme politique a tenté de faire un parallèle entre cette agression et les actions menées par certains partis politiques sur la scène nationale. « Il y a des organisations politiques qui ont introduit la violence dans la vie publique. (…) ceux qui pensent que, parce qu’ils ont perdu une élection, il faut introduire la violence. Ils ont instrumentalisé les mototaximen ».

 

Innocent D H

Dans une interview relayée par notre confrère actu cameroun , le Ministre camerounais de l’Enseignement supérieur (Minesup) donne sa part de vérité sur l’utilisation faite des ordinateurs estampillés Paul Biya higher education vision (PBhev). Le Pr Jacques Fame Ndongo répond ainsi à ceux qui se sont hâtés d’émettre des accusations, selon lesquelles ces ordinateurs seraient entre les mains autres que les étudiants.

 

A la question de savoir, comment se porte le Projet E-national higher education network ? Le Minsup se veut sans équivoque. Le projet est initié par le Président de la République et financé par Eximbank China à hauteur de 75 milliards de FCFA dans le but d’accélérer la transformation numérique des universités camerounaises.

Il comprend six volets : « Le don de 500 000 ordinateurs portables aux étudiants camerounais et institutions publiques et privées d’enseignement supérieur ; la construction et l’équipement de 09 centres de développement du numérique universitaire, dont un pour chaque université d’Etat et pour l’université Inter-Etats Congo-Cameroun ; la mise en place du plan du Réseau national d’Interconnexion numérique des universités du Cameroun (RIC) ainsi que la construction et l’équipement du Centre national de gestion du RIC ; la construction et la réhabilitation des réseaux informatiques des campus principaux de huit universités d’Etat ; le développement du système informatique de gestion intégrée en réseau de l’enseignement supérieur au Cameroun (SIGIRES) et, sur financement camerounais (2,5 milliards par an) ; la fourniture par CAMTEL d’un accès à l’internet haut débit (9 gigabits) au RIC, au bénéfice des universités d’Etat ».

Bilan proprement dit

Le Pr Jacques Fame Ndongo fait savoir que le projet qui présente aujourd’hui un taux de mise en œuvre de 95% s’achèvera convenablement le 31 décembre 2020. Par rapport au bilan proprement dit de l’initiative lancée en 2014 par le Président de la République, le membre du Gouvernement précise : « Comme par enchantement, la crise actuelle liée à la pandémie du Covid-19 a permis de mettre en lumière la clairvoyance du Chef de l’Etat en ce qui concerne le développement du numérique universitaire dans notre pays. Grâce au projet présidentiel mis en œuvre dans les universités, celles-ci ont réussi à opérer une mutation rapide du mode d’enseignement présentiel au mode d’enseignement en ligne. On a donc pu se rendre compte en pratique, au-delà de toute spéculation théorique, que l’impact du projet « E-national higher education network » sur les étudiants, les enseignements et les établissements était déjà largement positif, avant la date de clôture du projet ».

Ordinateurs distribués

Sur le nombre exact d’ordinateurs distribués à ce jour, l’on apprend du Minesup : « A ce jour, tous les étudiants camerounais régulièrement inscrits dans les universités d’Etat, dans les établissements d’enseignement supérieur à statut particulier et dans les programmes de formation dûment habilités des Instituts privés d’enseignement supérieur au titre de l’année académique 2016-2017 et nouveaux inscrits des années académiques 2017-2018 et 2018-2019, conformément aux listes d’étudiants transmises au Minesup par ces institutions  ont reçu chacun un ordinateur portable PBhev. Le stock résiduel d’ordinateurs est en cours de distribution aux nouveaux étudiants des universités d’Etat de l’année académique 2019-2020. A la fin de cette opération qui s’achève le 31 décembre 2020, tous les 500 000 ordinateurs auront été distribués ».

Accusations récurrentes

S’agissant des accusations récurrentes selon lesquelles, ces ordinateurs se trouveraient entre les mains des fonctionnaires et les militaires qu’entre les mains des étudiants qui en sont les bénéficiaires de 1er rang, le Pr Jacques Fame Ndongo indique : « Les ordinateurs PBhev bénéficient d’une sécurité maximale de la Garde présidentielle qui jusqu’à ce jour n’a pas fait défaut, avant leur mise à la disposition des institutions universitaires pour distribution aux étudiants préalablement transmisses au Minesup. Ce processus se déroule jusqu’ici de fort belle manière. Je vous précise aussi que de nombreuses personnes déjà engagées dans la vie professionnelle parmi lesquels les agents publics, poursuivent leurs études dans des institutions universitaires publiques et privées et donc le statut d’étudiant qui en fait d’eux des bénéficiaires légitimes du don présidentiel ».

 

Innocent D H

 

Elle sera présentée par le Ministre de l’Economie, de la Planification et l’Aménagement du Territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey, lundi 16 novembre 2020. La stratégie nationale de Développement (SND) 2020-2030 viendra remplacer le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) arrivé à son terme en décembre 2019.

 

L’objectif affiché par le Cameroun à travers cette nouvelle stratégie de développement, « Procéder à la transformation structurelle de l’économie en opérant des changements fondamentaux dans les structures économiques et sociales afin de favoriser un développement endogène, inclusif tout en préservant les chances des générations futures. Le cap étant de faire du pays un nouveau pays industrialisé, les efforts seront articulés autour de la stratégie d’industrialisation, qui constitue donc le centre d’intérêt de la présente stratégie nationale ».

Les objectifs de la stratégie développement en perspective sont articulés autour de trois cibles. D’abord, mettre en place les conditions favorables à la croissance économique et l’accumulation de la richesse nationale et veiller à obtenir les modifications structurelles indispensables pour l’industrialisation du Cameroun. Concrètement, il est question de porter le taux de la croissance annuel de 4,5% à 8,1% en moyenne sur la période de 2020-2030. Il s’agit également de porter la croissance du secteur secondaire (hors pétrole) à plus de 8% en moyenne. Est aussi dans le pipe, ramener le déficit de la balance commerciale de 8,8% du Produit intérieur Brut (PIB) à moins de 3% en 2030.

 Ensuite, la deuxième cible est d’améliorer les conditions de vie des populations et leur accès aux services sociaux de base en assurant une réduction significative de la pauvreté et du sous-emploi. Ici, comme principaux objectifs ici : ramener le taux de pauvreté de 37,5% en 2014 à moins de 25% en 2030 ; ramener le sous-emploi de 77% en 2014 à moins de 50% en 2030 ; porter l’indice du capital humain de 0,39% en 2018 à 0,55% et l’indice de développement humain de 0,52 en 2016 à 0,70 en 2030.

Enfin, la troisième cible est d’améliorer la gouvernance pour renforcer la performance de l’action publique dans l’optique d’atteindre des objectifs de développement. Il est notamment question de poursuivre les réformes nécessaires à l’amélioration du fonctionnement des institutions et de donner un coup d’accélérateur à la mise en œuvre de la décentralisation.

Innocent D H  

Le Saint-Père a nommé l’évêque du diocèse d’Eséka (Cameroun), le Rev.do François Achille Eyabi, du clergé d’Edéa, ancien vicaire épiscopal et curé de la cathédrale.

Curriculum Vitae : 

S.E. Mons. François Achille Eyabi est né le 30 septembre 1961 à Ngambe (Edéa). Il a terminé des études primaires dans son lieu d’origine et des études secondaires au Séminaire mineur de Bonépoupa et au Lycée Classique d’Edéa. Il entra au Séminaire St Paul’s Major de Douala.

Il a été ordonné prêtre le 30 juillet 1988 pour l’archidiocèse métropolitain de Douala, mais avec la division de ce dernier, en 1993, il a déménagé dans le nouveau diocèse d’Edéa.

Par la suite, il a occupé les postes suivants : vicaire paroissial de Saint-André à Pouma (1988-1992); Curé de Saint-André à Pouma et vicaire épiscopal (1992-1996). Il a ensuite été envoyé à Rome, au Collège pontifical urbain de propagande Fide,pour une formation théologique et pour le doctorat en théologie sacrée avec adresse dogmatique à l’Université pontificale Urbaniana (1996-2000). Il a également été vicaire général et recteur du Séminaire préparatoire (2001-2004); Recteur du Grand Séminaire Provincial de Théologie Paul VI de Douala (2005-2011); Vicaire de la cathédrale et aumônier militaire à Edéa (2011-2015); Depuis 2015, il est vicaire épiscopal, curé de la cathédrale et secrétaire à l’éducation catholique.

Réunis en session extraordinaire ce Vendredi, les Hommes en noir sont revenus sur les événements qui se sont déroulés il y’a quelques jours, dans la salle d’audience du Tribunal de Première Instance de Douala – Bonanjo.    

 

Quatre résolutions ont été prises à l’issue des travaux et, sur la déclaration rendue publique, l’on peut lire que l’Ordre des avocats :  

Condamne fermement l’intrusion inadmissible et intolérable des Forces de Police en tenue de combat dans le sanctuaire que représente une salle d’audience dans un Palais de justice ainsi que les violences et traitements  inhumains et dégradants perpétrés sur des avocats se trouvant dans cette salle au moyen d’armes de toutes sortes ;

Exige contre les auteurs intellectuels et opérationnels préalablement identifiés de ces actes barbares des sanctions exemplaires, sans préjudice des poursuites judiciaires que le Barreau se réserve d’engager contre ceux – ci ;

Décide de l’ouverture d’une enquête déontologique contre les avocats poursuivis à la diligence d’un conseiller rapporteur sur les faits, objet des poursuites en cours contre eux, dans le strict respect des principes du contradictoire et de la présomption d’innocence ;

Mandate madame le Bâtonnier Pi face à ce cas sans précédent, à l’effet de veiller au dénouement serein du procès en cours d’une part et d’autre part, de consulter les anciens, les associations professionnelles au Barreau et d’autres représentants du corps judiciaire et d’en dresser un rapport circonstancié à examiner à l’occasion de la prochaine session du Conseil de l’Ordre, aux fins de décisions appropriées.

Une situation qui fait Honte à la Loi et au Droit

Au regard des faits qui ont précédé cette rocambolesque situation. Les justiciables se posent moult questions, dont celle de savoir comment un demi millier d’avocats peuvent prendre d’assaut une salle d’audience, afin d’éviter que leurs collègues, soupçonnés d’acte de corruption, soient ramenés dans une maison d’arrêt, en attendant leur procès ?

Quel est le message qu’ils ont voulu envoyer à ceux qui, victimes  d’actes répréhensibles,  ont foi en leur justice car, convaincus que seul, le Droit sera dit et qu’aucun acte de corruption ne pourrait prospérer ?

Le justiciable doit –il craindre pour sa liberté, lorsqu’il ne dispose pas des moyens financiers conséquents qui vont lui permettre de « graisser la patte par ci, par là », parce qu’il espère quelques faveurs ?

Mais, plus encore, les Camerounais doivent – ils craindre cette épée de Damoclès que les avocats veulent en permanence garder suspendue au dessus de leurs têtes, faisant au quotidien et sans vergogne référence à la crise socio sécuritaire qui continue de faire des victimes dans les Régions du Nord et du Sud Ouest ?

 

 

Nicole Ricci Minyem

C’est entre autres, ce qui ressort de l’entretien que le responsable de la Mission de Sainteté a accordé à ACP, après une tournée pastorale qui l’a conduit dans plusieurs Localités du Grand Nord

 

-         Vous revenez des Régions Septentrionales. Qu’êtes vous allé faire là bas ?

Disons que le but de ma tournée dans le Grand Nord était d’abord de visiter les différentes communautés que nous avons dans l’Adamaoua, à Kousseri, en passant par Yagoua mais aussi dans l’Arrondissement de Kaî Kaî. Il était donc question de toucher certaines réalités du doigt, surtout en ce qui concerne les problèmes d’eau, les pensions pour certains enfants qui ne peuvent pas aller à l’école, la distribution des vêtements. Bref, nous nous sommes attelés à combler les besoins de nos Frères et Sœurs qui vivent de ce côté.

 

-         Pendant votre séjour dans ces contrées, vous avez partagé la vidéo d’un Centre de Santé avec cette maternité qui a un lit qui sort du commun

En effet. Le Centre de santé se trouve dans le village de Zerham, Arrondissement de Lagdo. Il se trouve qu’après une visite dans le village et une rencontre avec le Chef, pour connaître les besoins des populations, je me suis rendu dans une jeune communauté pour voir le problème d’eau ; c’est ensuite qu’avec un ami, je me suis rendu dans le Centre de Santé Intégré dont vous avez vu les images sur les réseaux sociaux…

 

-         Que s’est – il passé ?

L’infirmière qui nous a reçu a donc posé un certain nombre de problèmes, parmi lesquels celui de la disponibilité ou de l’accès à l’eau  potable. Elle nous a fait part des difficultés qu’elle a d’en trouver et pourtant, elle reçoit des malades au quotidien ; C’est au moment où nous étions entrain de nous séparer que je lui ai posé la question de savoir s’il y’avait une maternité. Elle a dit oui, en précisant qu’elle fait accoucher environ dix huit femmes par mois…

Vous savez, dans le Grand Nord en général, neuf femmes et demie sur dix, accouchent à la maison donc, quand elle nous dit qu’elle fait accoucher dix huit femmes par mois, multipliez le nombre par dix environ, ça fait qu’il y’a environ cent cinquante (150) à cent quatre vingt (180) accouchements par mois, dans certains villages du Grand Nord.

C’est ainsi que j’ai voulu visité cette maternité et, grande a été ma surprise de voir ce qu’on nomme pompeusement Maternité ; Un lit en bambous, fabriqué peut être par les gens du village ; je dis en passant qu’il m’est arrivé, pendant mon séjour dans ce village de dormir sur ce genre de lit, je n’ai pas pu supporter, tellement la douleur était atroce et, j’ai choisi de dormir à même le sol…

 

-         Quand vous avez vu le lit, quel a été vote sentiment ?  

Je me suis posé de nombreuses questions. Une femme qui accouche et qui doit, en plus des douleurs de l’enfantement, supporter cette autre, comment elle peut supporter ? C’est en fait, ce qui m’a donné envie de faire cette petite vidéo qui est devenue virale. J’ai vu ces tâches de sang, j’ai vu ces sceaux et j’ai eu l’impression de revenir en arrière et d’être renvoyé à la période de l’Antiquité ; Je me suis posé la question de savoir si nous étions toujours au Cameroun ou alors, dans un pays qui a existé à la période pharaonique ; malheureusement, c’était la réalité que je touchais du doigt.

 

-         Avez – vous des nouvelles de la Sage Femme ?

J’ai causé avec elle au moins dix fois depuis notre séparation ; Elle a reçu beaucoup de menaces lorsqu’elle nous a fait voir cette maternité.  Son Chef de District qui lui a finalement donné un matelas, lui a dit qu’il ne fallait pas qu’elle ouvre les portes, qu’elle montre le Centre de Santé. Les mêmes reproches lui ont été faits par le chef du village et de nombreuses autres personnes. Pendant près de dix jours, ça été un ballet infernal mais, elle est restée calme ; même comme j’ai appris  qu’elle pourrait être sanctionnée, pour avoir dit la vérité.

 

-         A votre niveau, que pensez – vous faire ?

Nous allons l’encourager de temps en temps, à notre petit niveau, parce qu’il est inadmissible de voir dans quelles conditions cette Sage Femme travaille. Ce qui nous a marqué, c’est qu’elle fait son travail avec beaucoup de dévotion, tellement engagée, tellement fière de travailler. Nous pensons qu’elle a juste saisi cette occasion, afin d’exprimer des doléances  

 

-         Vous avez aussi montré quelques établissements scolaires   

J’ai fait un tour dans une école où le  directeur a installé  son bureau sous un arbre, depuis environ cinq ans. Les enfants sont casés sous des paillotes. Pendant que nous échangions, il m’a fait part d’un projet qui avait été entièrement financé, il y’a un peu plus de deux ans aujourd’hui…

Je m’avance peut être trop en le disant, mais je suis certain que ceux qui ont donné les fonds pour la réalisation de ce projet se disent qu’il a été fait dans le respect du cahier de charge. Et pourtant, c’est tout le contraire ; On aurait pu avoir une  ou deux salles de classe,  un bureau pour le directeur, des toilettes. Quand il pleut, l’école s’arrête ou alors tous trouvent refuge quelque part et, en saison sèche, ils subissent l’ardeur des rayons de soleil.

 

-         Est-ce la seule que vous avez visitée ?

J’ai aussi échangé avec un autre directeur qui lui, ne dispose même pas d’un bureau. Il est en plein air. J’ai pu voir des enfants qui s’asseyent presqu’à même le sol. En fait, ils sont sur des troncs d’arbre, il n’ ya pas de salles de classe. L’école maternelle a deux, voire trois branches d’arbre que j’ai d’ailleurs filmé. Les enfants se retrouvent chez le Chef, qui a fait montre de miséricorde pour les accueillir dans l’une de ses cases.  

 

-         Vous avez fait allusion plus haut, du problème d’accès à l’eau potable

Un grand village comme Zerham, qui compte environ neuf mille habitants, ne possède que trois forages et, un seul était fonctionnel. A « Kana Pete », vous avez un forage pour environ cinq mille habitants. Les enfants vont puiser de l’eau à environ un kilomètre de là. Et comme dans toutes les localités où se posent le problème de l’accès à l’eau, les habitants souffrent des maladies hydriques.

 

-         Est-ce le seul problème qui se pose de ce côté ?  

Vous savez, je vais souvent dans le Grand Nord que je connais très bien, peut être mieux que le Sud, parce que j’y suis au moins deux fois par an. Nous avons engagé beaucoup de choses là bas, avec nos petits moyens. La paupérisation est peut être due à la sous scolarisation, les conditions climatiques qui sont très difficiles. Dans certaines parties du Grand Nord, vous avez trois mois de saison de pluie seulement et neuf mois de saison sèche.

Tenez vous tranquille, lorsqu’il fait chaud là bas, il vous est difficile de trouver un seul point d’eau et, certains sont des agriculteurs ; ce qui fait que lorsque  ces trois mois de pluie sont ratés, il est presqu’impossible de se rattraper, le sol étant très dur. L’autre réalité là bas, c’est l’insécurité qui peut être une cause de paupérisation. Vous avez quelques éleveurs qui voient souvent leurs bétails arrachés par les Bororos et, qui n’obtiennent pas toujours gain de cause lorsqu’ils se retrouvent au niveau de la Gendarmerie…

Ils sont ainsi obligés d’abandonner leurs terres, parce que c’est un moyen de subsistance mais aussi, une source de revenus qui permet aux Populations de subvenir à leurs besoins, dont celui lié à la scolarisation des enfants.  Il y’a par ailleurs le fait que dans certains villages, on a l’impression que les habitants sont abandonnés par les autorités, surtout par les élites. Ces dernières ne semblent se préoccuper que de leurs maisons ou de leur environnement immédiat  sans considérer tous ceux qui sont autour d’eux.

 

-         Pouvez – vous nous parler du Pont abandonné que nous voyons sur vos vidéos ?

C’est vrai que cela m’a surpris mais, c’est un Pont qui se trouve dans le village de « Pouss » ; il s’agit d’un grand village, d’une vingtaine d’habitants, un peu plus peut être qui est situé dans l’Arrondissement de Maga – Département du Mayo Danay. Alors, il y’a ce Pont de huit cent mètres environ, qui devait relier « Pouss à Dorossou » ; un raccourci qui devait permettre d’arriver dans le prochain Arrondissement qui est Yagoua. Chose impossible aujourd’hui, puisque la construction du Pont a été abandonnée et actuellement, les gens doivent payer cinq cent francs (500) Cfa pour traverser et faire un grand contour de 350 à 400 Km: Yagoua – Maroua avant d’arriver à Dorossou.  

Le Pont est abandonné depuis deux ans déjà et, on n’imagine pas le nombre de milliards engloutis dans ce projet ; à moins que les voyageurs ne choisissent de prendre la pirogue, et de traverser le Lac Maga. Ce qui est très dangereux parce que si mes souvenirs sont bons, il y’a des centaines d’hippopotames qui parfois, tuent les Populations.

 

-         Avez – vous pu avoir les raisons qui ont entraîné l’abandon de ce chantier ?

Vous savez au Cameroun, quand il y’a un chantier abandonné comme cela, surtout dans le Grand Nord, plusieurs salles de classe sont abandonnées. Si je prends le cas de Dorossou, j’évoque ça en passant, le Centre de Santé Intégré, il y’a un grand bâtiment qui a été abandonné et, je rappelle en passant que nous avons soutenu ce dernier, à hauteur de quatre cent mille (400) par an, pendant dix ans. On envoyait chaque mois, des médicaments, d’une valeur inestimable. Il nous a été dit que ce Pont, pour revenir sur ce point, a été financé mais, les gens ont utilisé l’argent à leurs propres fins.

 

-         Votre mot de fin

C’est un souhait, en fait. Nous avons pris l’engagement d’offrir trois forages au Grand Nord et, l’année prochaine, nous envisageons construire une chapelle à Kousseri. Nous pouvons nous réjouir d’avoir contribué à la scolarité des enfants, soutenu des familles et, nous pensons que plus nous irons dans le Grand Nord, plus le Seigneur va susciter des moyens qui vont nous permettre, à notre petit niveau, d’aider les Populations. Je pense enfin qu’on n’a pas besoin d’être un homme politique, pour contribuer au développement de notre pays, nous apportons notre modeste contribution lorsque cela est possible.

  

 

Entretien mené par Nicole Ricci Minyem

 

Quelques heures après le dépôt par des huissiers, au quartier général du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale d’un courrier, qui exige de l’honorable Cabral Libii, des comptes sur la gestion des fonds de la campagne présidentielle de 2018

Dans une interview accordée à nos confrères de la chaîne de télévision Stv et qui a refait surface, Anne Feconde Noah avait précisé de prime abord que : Prospère Nkou Mvondo possède le premier matricule du Mouvement Onze Millions des Citoyens… » ; Malheureusement, il semble constant dans sa volonté de détruire, de tuer politiquement Cabral Libii ».  

 

La gestion des comptes du « funde raising » ainsi que financements de l’Etat

Sur ce point précis, la Porte parole du Pcrn s’est fait le devoir de rappeler que : « Cabral Libii est le seul candidat, après la présidentielle, qui a rendu compte, qui a présenté un bilan, qui a soumis à l’approbation du public ses comptes d’emploi pour la campagne…  

Il a pris le risque de les faire critiquer et, il me souvient que le principal point qui ressortait était l’opportunité des dépenses. Il me souvient d’ailleurs que dans sa lettre en 2019, le professeur Nkou Mvondo avait affirmé que le fund raising avait donné deux cent millions. C’était et cela reste un mensonge parce que si les internautes ont eu accès aux comptes d’emploi, cela signifie qu’ils étaient à la disposition du professeur ».

Elle se veut insistante sur ce point  

« Le professeur Nkou Mvondo ne peut pas exiger que les comptes soient refaits, pour la simple raison que l’opération du Fund raising a été menée par le Mouvement onze Million de Citoyens et la convention prévoit clairement que chacune des parties gardent ton autonomie…

Par ailleurs, je le réitère, il n’a pas besoin d’exiger, parce que ces informations ont été rendues publiques et il les a. Le professeur sait ce que le fund raising a donné, le montant de la caution est connu, puisque l’argent a été déposé dans son compte… Il a d’ailleurs été invité à cette occasion à redisposer les cinq millions au trésor public, puisque cet argent n’avait pas servi à la campagne présidentielle. La convention stipule que les deux organisations restent distinctes,  chacun garde son autonomie ».

Quand je me souviens des difficultés que nous avions, de boucler les opérations relatives à la campagne, et qu’on apprenne que le président national avait deux cent millions; Les fonds prévus pour une campagne sont remis aux candidats ; De plus, le président national et le professeur ne se sont jamais accordés sur ce qui aurait dû être fait de l’argent de la campagne. Cabral Libii avait reçu dix millions et, cinq millions sont entre les mains de Nkou Mvondo ;

Investiture de ses candidats dans une autre formation politique

Autre point relevé dans la lettre servie au Leader du Pcrn et qui avait également été évoqué au cours de l’émission sus évoquée

« Vous savez, en 2018, il y’avait Cabral Libii seul, en tant que personne, en tant qu’individu. En 2019, et en 2020, il a été évident qu’il y’en avait des centaines, dans tout le pays. C’est à ce moment qu’il s’est posé un problème. C’est que les multiples Cabral qui sont nés, de l’engagement politique du leader avaient besoin d’être rassurés, avaient besoin d’être dans une organisation politique dans laquelle Cabral Libii a une responsabilité…

Ce n’est pas le parti politique qui est suivi par tous ceux qui se sont investis lors des élections locales, c’est l’idéologie qu’incarne l’homme qui est président national du Pcrn aujourd’hui, nonobstant  l’organisation politique dans laquelle il se trouve…

La base avait besoin de sécurité et, à cette époque, cela avait fait l’objet d’une discussion, entre l’Honorable Cabral Libii et le professeur Nkou Mvondo. Ne pouvait lui accorder ce poste, à cause des pressions qu’il disait subir, le président du parti Univers qui n’avait que trois militants, avait encouragé son Fils à créer un parti politique, étant donné que depuis l’élection présidentielle de 2018, il porte en lui, l’espoir de nombreux jeunes…

En outre, Onze Millions de Citoyens est un Mouvement dans lequel on trouve des personnes de divers mouvements politiques. En résumé, il n’y avait pas de clause d’exclusivité dans la convention ».  Que réserve la suite de cette autre affaire ?

 

 

Nicole Ricci Minyem

 

Le geste de cœur est de l’Association pour le Développement du Mayo-Danay (ADEMADA) parrainée Monouna Foutsou, élite de ce département de la région de l’Extrême-Nord, par ailleurs Ministre de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec). C’est dans le cadre de la 12ème édition de l’opération « Vive l’école dans le Mayo-Danay ».

 

Des fournitures scolaires constituées de cahiers, des stylos à bille, des sacs entre autres, et appuis financiers (50 millions de FCFA) à en point finir pour les élèves, étudiants et enseignants du Mayo-Danay. Une initiative de l’ADEMADA déployée comme à l’accoutumée dans le cadre de l’opération « Vive école dans le Mayo-Danay », sous la guidance de Mounouna Foutsou, fils du département. Objectif, encourager la scolarité des jeunes dans cette partie pays.

Pour les bénéficiaires de cet important package, et autres jeunes du département du Mayo-Danay, il s’agit d’un geste salutaire. C’est à juste titre que Catherine Djaldouda qui vient de soutenir son doctorat en Droit public international dit « merci aux élites du département pour leurs constantes sollicitudes pour la réussite des cadets ».

« Merci au Ministre Mounouna Foutsou pour son soutien sans faille en faveur des élèves, étudiants et enseignants du Mayo-Danay », a exprimé pour sa part, le maire de Vélé, André Djafsia. C’était également le moment pour le Coordonnateur de l’opération, le Pr Moussa Lissou, d’encourager les jeunes, à aller de l’avant dans leurs études afin de construire leur avenir.

La cérémonie qui a connu la présence du Préfet du Mayo-Danay a permis au parrain, Mounouna Foutsou, d’appeler ses frères et sœurs à « promouvoir la scolarisation de leurs progénitures tout en restant uni derrière le renouveau ».

L’opération « Vive l’école dans le Mayo-Day », est donc placée sous l’égide de l’Association pour le Développement du Mayo-Danay. 

Innocent D H

Augustin Senghor le président de la Fédération sénégalaise de football a déposé son dossier de candidature, pour briguer un mandat à la tête de la Confédération africaine de football.

Augustin Senghor est l’une des personnes qui souhaite succéder au malgache Ahmad Ahmad à la tête de la Confédération africaine de football (CAF). Il a déposé son dossier hier 12 novembre 2020, date limite arrêtée à cet effet. Parlant à l’Afp, il a déclaré qu’il reste dans l’attente de la publication de la liste des candidatures qui seront retenues par la CAF.

Pour la petite histoire, Augustin Senghor, qui préside la Fédération sénégalaise depuis 2009 est Maire de Gorée. Il est le neveu de l’ancien Président sénégalais Léopold Sédar Senghor. Il est également membre du comité exécutif de la CAF depuis 2017. Comme lui, il y a le Mauritanien Ahmed Yahya qui a déposé son dossier de candidature.

«Soucieux de promouvoir le football africain et au terme d’une profonde réflexion et d’amples concertations, j’ai décidé de présenter ma candidature à la présidence de la Confédération Africaine de Football » avait-il écrit sur Twitter.

Le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe espère aussi être retenu pour briguer un mandat à la tête de la CAF. «Soucieux de promouvoir le football africain et au terme d’une profonde réflexion et d’amples concertations, j’ai décidé de présenter ma candidature à la présidence de la Confédération Africaine de Football», avait tweete le président de la Fédération d’Afrique du Sud de football.

Il y a aussi l’Ivoirien Jacques Anouma qui se porte candidat. Il faut rappeler que l’élection du nouveau président de la CAF se tiendra le 12 mars au Caire en Egypte.

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01