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Crise Anglophone: les élèves déplacés de Dschang sont obligés d’effectuer des petits métiers

vendredi, 23 novembre 2018 16:36 Mfoungo

Plus de deux mois après la rentrée scolaire 2018, de nombreux établissements scolaires des villages de la région de l’Ouest et frontaliers aux régions du Nord-Ouest ou du Sud-Ouest sont déserts. Les élèves et le corps enseignant ont préféré se déplacer vers des villes telles que Dschang -dans la région de l’Ouest- pour espérer terminer l’année scolaire.

Dans un reportage de Radio Balafon émettant depuis Douala, la capitale économique, l’on apprend qu’au Lycée Classique de Dshang, l’on enregistre 38 élèves déplacés de la crise anglophone. Le Proviseur Jean Claude Atem Nde précise justement que : « Ici au lycée classique nous avons reçu 38 dossiers des élèves déplacés. Les élèves sont répartis dans les classes de la cinquième en Terminale. Et nous les avons tous retenus parce que le rôle de l’école c’est de socialiser et d’éduquer. Nous avons donc offert la chance à ces enfants de pouvoir s’inscrire et fréquenter ».

Le Proviseur du Lycée Classique de Dshang décrit la situation de précarité dans laquelle ces élèves déplacés vivent : « On note aussi une situation de précarité auprès de ces enfants qui pour la plupart ont des difficultés de paiement des frais de scolarité ou d’examen. Parfois ils font le porte à porte pour solliciter l’aide quel que soit la nature. Parfois ces enfants sont obligés de sacrifier leur week-end et leur temps de lecture pour des chantiers de maçonnerie, des laveries et autres petits métiers pour essayer de payer leurs chambres et leur ration alimentaire ».

Le proviseur attend impatiemment une sortie de crise. « Ces enfants sont dans des familles d’accueil. D’autres se battent en location et deviennent des étudiants avant même l’obtention de leur baccalauréat. C‘est une situation qui nous met dans un choc. Nous ne pouvons qu’espérer que le dénouement de cette crise survienne rapidement et que ces enfants retrouvent leur confort », souligne-t-il.

Un élève déplacé raconte son inconfort au micro de Radio Balafon : « Je suis originaire du département de Lebialem dans le Sud-ouest. Je fréquente au lycée classique de Dschang depuis le début de cette rentrée scolaire. Avant nous on fréquentait et on pratiquait l’agriculture comme le cacao, les ignames. C’est ce qui nous permettait de faire les petites économies. A cause de cette crise nous avons tout abandonné. Et c‘est vraiment difficile pour nous ».

Les villages frontaliers des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest attendent toutes une amélioration des conditions de vie de ces déplacés. L’escalade de violence et la multiplication des foyers d’affrontements entre forces de l’ordre et bandes armées dans le Sud-Ouest et le Nord-Ouest ont gravement affecté les populations. Cette population est principalement réfugiée dans les départements de la Mémé, de la Manyu, de la Momo, du Boyo et du Ngoketunjia et dans certains départements de la région de l’Ouest.

Le nombre de personnes ayant quitté leurs localités d’origine pour fuir les conflits est estimé à 160 000, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’Onu (Ocha). Ladite institution a mis sur pied un plan de réponse d’urgence de trois mois pour un coût de 15, 2 millions de dollars (8, 537 milliards de francs CFA).

Les besoins les plus urgents recensés par l’Ocha portent sur la construction des abris pour les familles, l’alimentation de base, les soins de santé primaires et la prise en charge d’urgence, l’accès à l’eau potable, l’amélioration de la protection et l’éducation.

Otric N.

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