Une séance de travail consacrée à l’examen des préalables techniques et opérationnels à la mise en service d’un 4ème scanner sur la plateforme portuaire de la capitale économique camerounaise a eu lieu le 9 septembre dernier. C'était sous la présidence du directeur général des douanes, Fongod Edwin Nuvaga.
Selon les explications de la direction générale des douanes dans sa dernière newsletter, ce nouvel équipement permettra de passer au peigne fin, " les marchandises destinées à l’exportation, suivant une procédure bien décrite et assimilée par les différents acteurs ". A travers l’appareil dont la mise en service se prépare, le gouvernement compte accélérer l’implémentation de sa politique de scanning systématique des conteneurs tant à l’importation qu’à l’exportation.
A titre rappel, le premier scanner a été installé au port de Douala en juin 2006, afin de réduire les délais de passage des marchandises conteneurisées. Face à l’accroissement des volumes de marchandises sur cette plateforme portuaire, qui continue d’être la principale porte d’entrée au Cameroun, trois nouveaux scanners ont été mis en service en septembre 2016.
De sources bien informées indiquent que les flux financiers, qualifiés d’« illicites » dans le secteur du commerce international, auraient couté au Cameroun la somme brute de 31,5 milliards $ sur la période 2008-2017. Il s'agit ici d'un chiffre contenu dans une étude sur les « flux financiers illicites (FFI) en matière de commerce international au Cameroun » publiée, le 30 septembre 2020, par une coalition d’organisations de la société civile locale, conduite par le Centre régional africain pour le développement endogène et communautaire (Cradec).
Innocent D H
C'est la décision prise par le directeur général du Port autonome de Douala (Pad) le 30 août 2021. Cyrus Ngo'o suspend temporairement le partenariat liant l'institution dont il a la charge, à l'établissement hospitalier privé.
La note de service signée par Cyrus Ngo'o mentionne : « Le Directeur général informe l’ensemble du personnel de la suspension temporaire de la convention de soins avec la Polyclinique Marie Ô (…) ». Une source autorisée au Port autonome de Douala confie que, l’Accord-cadre entre le Pad et la Polyclinique Marie Ô avait été signé sous Jean Stéphane Dayas Mounoume, directeur général du Port de 2008 à 2012. Du fait de nombreuses plaintes enregistrées par le personnel, l'actuel directeur général a décidé de mettre provisoirement un terme à cette collaboration de services sanitaires. La note de service précise les raisons de la décision : « (…) pour les motifs de mauvaise qualité de service, cas de fraudes et surfacturation ».
Il s'agit ainsi d'un autre coup dur pour la Polyclinique Marie Ô, après le scandale des prises en charge controversées des patients du Covid-19 ayant débouché sur sa fermeture le 13 mai 2020 sur instructions du Ministre de la santé, Manaouda Malachie. L'établissement hospitalier avait en effet été accusée de « surfacturation » sur les patients Covid-19. Le cas le plus saisissant était celui d’un patient atteint de cette maladie, dont la facture s’élevait à plus de 6 millions de FCFA.
L'on apprend dans la foulée que c’est désormais le Centre médico-social du Port autonome de Douala qui est temporairement habilité à coordonner les besoins sanitaires du personnel du Pad. « Tous les assurés du Port autonome de Douala sont ainsi priés de se rediriger vers d’autres formations sanitaires agréées, sous la coordination du Centre médico-social », indique Cyrus Ngo’o. À la polyclinique Marie Ô de Douala, on reste peu disert sur cette nouvelle controverse. D’après un responsable contacté sous anonymat, «la polyclinique prend acte de la décision des autorités du Port autonome de Douala. Nous allons tirer toutes les conséquences le moment venu », a confié notre source.
Innocent D H
Certaines indiscrétions font état d’un plan ourdi contre cet administrateur civil par des individus qui tiennent à tout prix brader les biens du Pad.
Ceux qui soutiennent cette thèse affirment qu' ”Effrayé par la reconstitution des limites du domaine foncier du PAD et surtout de l'inventaire de ses biens, des personnes bien identifiées sont fortement soupçonnées de vouloir tripatouiller la vérité en montant une cabale contre le Dg Cyrus Ngo'o…”.
A l’intérieur du Port Autonome de Douala, les collaborateurs du directeur général soutiennent que “Depuis que le Dg Cyrus Ngo'o est aux affaires, la mafia a perdu le sommeil. Chacun ruminant sa haine devant le danger qui se profile à l'horizon. Ce sont les mêmes qui gèrent par exemple, en toute opacité et sans mandat juridique depuis 2007, les biens résiduels de l'ex-ONPC. Une immersion dans ce milieu pourrait faire découvrir les procédés filandreux qui y ont cours…”.
Ce sont les mêmes sources qui renseignent que “La réforme portuaire a introduit les loups dans la bergerie…”.
Et pour soutenir cette thèse, ils indiquent qu' “Alors que les mutations sont sur le point d’être engagées avec la mise sur pied du Port Autonome de Douala (PAD), le Ministre des Finances (Minfi) de l'époque, Polycarpe Abah Abah veut voir clair sur l'immense patrimoine mobilier et immobilier Portuaire qui alimente tellement de fantasmes….
C'est que la chronique des faits divers dans la presse fourmille d'anecdotes sur les prétentions de certains qui revendiquent des parcelles notoirement reconnues comme parties intégrantes du domaine public Portuaire ou d'autres qui ont réussi l'incroyable prouesse d'obtenir l'immatriculation d'un terrain dans l'espace public Portuaire...
Celui qui est chargé en janvier 2006 par le Minfi Abah Abah d'inventorier les actifs résiduels qui subsistent de l'ex-Office national des ports du Cameroun (Onpc) est maintenu, malgré le flou entretenu sur son pedigree…
Des rumeurs bizarres de bradage des biens immobiliers de l'ex-ONPCB vont parvenir à l'oreille du Minfi qui s'empresse de retirer son blanc-seing au cabinet chargé de cette tâche...
Essimi Menye qui succède à de Polycarpe Abah Abah au ministère des Finances ne décolère pas contre ceux qui sont à l’origine de la mafia et des malversations qui ont cours au Port autonome de Douala. Cependant, on ne sait pour quelles raisons, il maintient l’homme sur qui pèse tous les soupçons malgré le fait qu’il soit personae non grata.
En 2007, la première résolution du Minfi Essimi Menye est de nommer un auditeur afin de connaître la nature exacte des biens résiduels de l'ex-ONPC. C'est le cabinet Challenger Corporation d’un expert qui est commis à la tâche.
Le bicéphalisme est créé par la mafia
Le bicéphalisme est électrique entre les différents concurrents qui se livrent à une guerre féroce et pire ils sont des voisins de palier à l'immeuble de l'ex Oncpb à Bonanjo. Un soir, des cadres procédant de la multinationale de l'industrie agroalimentaire Nestlé qui projettent de réaliser des spots publicitaires dans l'enceinte du Club ONPC se voient refoulés devant la barrière d'entrée par les militaires en faction. Malheureusement, ils ne parviendront pas à le faire à cause des guéguerres que se livrent les cabinets noirs qui sont aujourd’hui à en découdre avec le directeur général Cyrus Ngo’o.
Il convient cependant de se poser quelques questions
Comment comprendre sur la base d’une simple dénonciation, l’on convoque un gestionnaire nommé par le Chef de l’Etat ? En prenant le soin de le considérer comme suspect avant même que les enquêtes ne soient diligentées sur le terrain ?
Le marché dont il est question dans cette affaire est de quel type ?
S’il existe, a-t-il été réalisé en respectant les termes ?
Qui a donné son accord ?
Qui a réalisé ledit marché et si cela a été fait, cette réalisation était-elle conforme aux clauses ?
L’expertise est-elle avérée ?
D'où sort le blanchiment d'argent dans cette affaire? Est-ce parce que le soumissionnaire a acheté un bien coûteux que cela veut nécessairement dire qu'il blanchit l'argent qu'il a lui-même gagné ?
Des interrogations et bien d’autres encore qui nécessitent des réponses car, ce sont ces dernières qui vont permettre de mieux cerner ce qui se trame actuellement contre le directeur général du Port Autonome de Douala.
Cyrus Ngo’o compte faire appel de la décision rendue par le tribunal de première instance de Douala-Bonanjo le 5 août 2021. Reconnu « coupable d’abus de fonction et de concussion », le DG du PAD a été condamné à « 6 mois d’emprisonnement avec sursis pendant 5 ans et 1 700 000 francs d’amende ferme ».
Outre cette condamnation, le tribunal alloue aussi à la partie civile, la société Cana bois, un montant de 3,2 milliards de FCFA en guise de réparation du préjudice économique subi. En plus, un mandat d’incarcération a été émis contre Cyrus Ngo’o en exécution de la contrainte par corps d’une durée de 5 ans, apprend-on.
Le DG du Port autonome de Douala (PAD) dans une espèce de mémoire sur l’affaire, précise d’emblée avoir agi en qualité de principal dirigeant de cette plateforme portuaire et non intuitu personae. Il entend dès lors « exercer la voie de recours contre ce jugement pour le rétablissement de la vérité, de son honneur et de la légalité républicaine ». Le document suscité informe que « cette condamnation découle des poursuites engagées (par la société Cana Bois) pour des faits relevant aux fonctions du directeur général à la suite de la revalorisation des tarifs des prestations portuaires rendues par le Port autonome de Douala ».
Les nouveaux tarifs portuaires entrés en vigueur depuis le 1er janvier 2018 sont une initiative souveraine du gouvernement camerounais et non du PAD, qui ne fait que les mettre en œuvre, rappelle-t-il. Leur validation par l’Autorité portuaire nationale le 11 octobre 2017, après une habilitation du ministère du Commerce a fait par ailleurs intervenir le Comité consultatif d’orientation, le conseil d’administration du PAD, le ministère de l’Économie, entre autres.
Dans une correspondance datée du 10 octobre 2017, le ministre des Transports d’alors, Edgard Alain Mebe Ngo’o, avait écrit au DG du PAD : « Dans le cadre des mesures préalables pour le démarrage de la procédure d’instruction du dossier du Cameroun en vue du décaissement de l’aide budgétaire attendue de la Banque mondiale, (…) il est attendu du Port autonome de Douala l’actualisation des tarifs portuaires actuels (frais de stockage) ». Dans la même veine, le ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), en date du 7 août 2018, lui délivre son avis de non-objection sur le projet d’amendements apportés au régime tarifaire applicable aux prestations rendues par le PAD. Pour le Minepat, ces amendements « ne remettent pas en cause la révision tarifaire intervenue en octobre 2017, mais permettent de faciliter davantage les opérations sur la place portuaire ».
Cependant, la revalorisation des tarifs des prestations portuaires, pourtant applicable à toutes les entreprises installées au port de Douala, n’est pas du goût de la société Cana Bois. Son promoteur, Nassar Bouhadir, juge la nouvelle tarification de la redevance portuaire suicidaire. « La convention d’occupation temporaire d’une parcelle du domaine public valable liant son entreprise au PAD pour une durée de dix ans, consentie sur la base du tarif hors taxes de 715F/m2/an tout comme les taxes sur la valeur ajoutée et autres exigences contenues dans le contrat n’ont jamais fait l’objet d’une quelconque transgression de sa part », réplique-t-il.
Défaut de paiement
Pourtant, le 29 juillet 2020, le DG du PAD sert une mise en demeure pour défaut de paiement de la redevance domaniale à la société Cana Bois en tant qu’attributaire d’une autorisation d’occupation temporaire (AOT) délivrée le 24 juin 2015.
« Dans l’exécution de votre contrat, il ressort que vous ne respectez pas les engagements que vous avez pris en vertu des dispositions de l’article 9 alinéas 1 et 6 de ladite AOT à savoir, entre autres, le paiement des redevances domaniales à terme. À date, vos impayés dans nos livres, sauf erreur ou omission, s’élèvent à la somme de FCFA 155 483 256 », écrit le DG du PAD.
Innocent D H
Un financement qui porte sur la construction, l’exploitation, la maintenance et la réhabilitation des aires de stockage du Port de Douala par la Société de gestion des magasins portuaires, filiale du groupe turc Erdem. Il s'agit ainsi, de l’un des axes les plus importants du plan de modernisation engagé par le Port autonome de Douala (Pad) pour faire de lui, un pôle d’attractivité, de compétitivité et de performance.
Cet accord de financement signé entre la filiale du groupe turc Erdem et Afriland First Bank Cameroon le 27 juillet dernier, fait concomitamment la part belle à la sécurisation de l’espace portuaire, la réhabilitation de la voirie portuaire, l’achat de nouveaux équipements techniques et logistiques, le renforcement de la digitalisation des services ou l’autonomisation des prestations. Les responsables du Port autonome de Douala mettent également l’accent sur l’amélioration des conditions d’exploitation au profit de la communauté des opérateurs économiques partenaires, à l'instar de la modernisation des aires de stockage. Pour la réalisation efficace et efficiente de ces chantiers, la Société de gestion des magasins portuaires (Sgmp) à la renommée établie, a été sollicitée.
D'un montant de 15,9 milliards de FCFA, l'accord de financement a été paraphé entre Aytac Erdem, le Président directeur général du Groupe Erdem, Alphonse Nafack, l’Administrateur directeur général d’Afriland First Bank Cameroon, et Cyrus Ngo’o, le Directeur général du Port autonome de Douala. Il fait suite à celui signé le 26 octobre 2020 entre le Groupe Erdem et le Port Autonome de Douala. La Sgmp obtient, à travers ce contrat, l’autorisation de financement, de construction, d’exploitation, de maintenance et de réhabilitation des aires de stockage du Port de Douala, précisément celles magasins cales du terminal conventionnel de cet espace portuaire, apprend-on. Le Port autonome de Douala renseigne, « Ces activités concernent également l’exploitation et l’entretien des terre-pleins avoisinant les magasins cales au Terminal Conventionnel du Port de Douala-Bonabéri ». Après une période d’exploitation de 27 ans, la filiale turque restituera par transfèrement les installations au Port autonome de Douala, précise la plateforme portuaire.
Innocent D H
Le quai pétrolier du port de Douala-Bonabéri a été officiellement mis en service le 28 avril dernier. Parmi les avantages qu'offre ce dispositif déjà fonctionnel, la réduction de près de 12 heures le temps de chargement des hydrocarbures.
« Le premier avantage ici c’est de sécuriser l’approvisionnement du pays en produits pétroliers. Nous sommes sur un quai dédié uniquement aux opérations sur les produits pétroliers. Le deuxième avantage, c’est la facilitation du déchargement des produits pétroliers. Cette infrastructure permet en réalité de réduire à peu près de 12 heures le temps que nous mettions avant, et nous comptons aller au-delà pour maximiser ce temps », a confié à la presse, Véronique Moampéa Mbio, directrice générale de la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP),
Outre ces avantages spécifiques, Cyrus Ngo’o, le DG du Port autonome de Douala (PAD) souligne que l’entreprise publique chargée de la gestion du port de Douala, le nouveau quai pétrolier, d'un investissement de 10 milliards de FCFA vise plus globalement à arrimer la principale porte d’entrée du Cameroun aux standards internationaux en vigueur dans le secteur portuaire.
Après sa reconstruction, c'est le 11 avril dernier que le terminal pétrolier du PAD a un tanker. L'évènement marquait ainsi la reprise des activités sur cette infrastructure après 20 ans d’inactivités. Le tanker en escale à Douala a une longueur de 120 mètres et une largeur de 20 mètres. En provenance de Lomé, au Togo, il transporte à la fois des produits chimiques et pétroliers.
Depuis l’année 2001, le duc d’Albe pétrolier du port de Douala-Bonabéri avait été complètement détruit après deux accidents successifs de navires. Pour l’accueil provisoire des navires pétroliers, le quai n°1 du port conventionnel a été aménagé provisoirement pour les opérations de déchargement des cargaisons des produits pétroliers destinés au marché national et à certains pays de la sous-région.
Innocent D H
L’autorisation a été faite à la société d’Etat en charge de la gestion de la plus importante plateforme portuaire du Cameroun à l’issue de son récent Conseil d’administration. En effet, le Port autonome de Douala (PAD) a été autorisé de créer une régie dédiée au service de remorquage des navires. L’activité de remorquage a officiellement généré un chiffre d’affaires annuel moyen de 3,6 milliards de FCFA au port de Douala au cours des 5 dernières années, apprend-on.
La gestion nationalisée du remorquage par le PAD consiste à tracter un navire à l’entrée ou à la sortie du port, à l’aide d’un ou de plusieurs remorqueurs, lorsque le navire en question ne peut pas réaliser tout seul ses opérations d’accostage ou quitter les quais. De sources bien introduites, à travers cette nouvelle régie, le port de Douala se prépare ainsi à reprendre à son propre compte, la gestion d’une activité concédée depuis plusieurs années à des entreprises étrangères. La nouvelle régie voit d’ailleurs le jour à l’issue d’un appel d’offres international lancé en juin 2020, et finalement déclaré infructueux le 18 décembre courant, au terme de négociations n’ayant pas connu un aboutissement heureux avec Boluda France.
Cette filiale du conglomérat espagnol Boluda Corporación Marítima a jugé trop contraignantes les conditions mises en place par le PAD pour l’attribution du contrat de concession du service de remorquage au port de Douala (pratique des prix compétitifs, géographie du capital de la société à mettre en place, investissements, etc.). Les négociations, apprend-on, ont principalement achoppé sur les investissements exigés par le PAD dans le cadre du contrat de concession.
L’on apprend que le Port autonome de Douala exigeait l’achat de trois remorqueurs neufs, dont deux à commander trois mois après l’entrée en vigueur du contrat et à mettre en service dès la 2e année de la concession, puis la mise en service d’un 3e remorqueur neuf à la 8e année de la concession. Cependant, Boluda France lui, a montré de bonnes dispositions à n’acheter que des remorqueurs d’occasion. Ces investissements pourraient finalement être réalisés par le PAD lui-même dans le cadre de la nouvelle régie.
Indiquons que cette régie consacre la nationalisation des activités majeures au port de Douala, qui est jusqu’ici la principale porte d’entrée des marchandises dans le pays.
Innocent D H
Ces engins ont été inaugurés ce mardi, 13 octobre 2020 à Douala par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute. La dépense faite par le Port autonome de Douala (PAD) entre dans le cadre de son projet de dragage du chenal du Wouri.
Ce sont « deux principaux types d’engins qui ont ainsi été achetés : les engins flottants spécialement conçus pour différents types de dragage d’une part, et des engins terrestres destinés aux travaux d’aménagement des sites de refoulement des résidus du dragage, d’autre part », rapporte Cameroon Tribune dans sa parution de ce mercredi, 14 octobre 2020.
A propos de ces nouveaux engins acquis par le PAD, le quotidien national bilingue parle de la Vedette « Menchum Falls ». « Il s’agit d’une vedette d’appui au balisage destinée aux travaux de techniciens qui font la maintenance des navires. La vedette, dotée d’appareils d’aide à la navigation, constitue un matériel léger pour l’entretien des voies navigables », peut lire dans le journal.
Quant au navire faucardeur « Lake Baromi Mbô », il va servir à « débarrasser la surface des milieux aquatiques des plantes, des algues, des roseaux, des contaminants aquatiques venant de la ville. Avec sa puissance de traction évaluée à 12 tonnes, il peut également être utilisé pour des tâches portuaires légères comme la poussée, la traction et le remorquage ».
Un autre nouvel engin, c’est la drague stationnaire « Vigilance », ou encore Drague suceuse. Elle est équipée d’un désagrégateur, mais peut aussi être équipée d’une roue de dragage. La profondeur standard de dragage est de 14 mètres.
Enfin, la drague aspiratrice en marche, baptisée « Mont Mandara ». Ce navire est utilisé dans le dragage des ports et des chenaux d’accès, pour enlever le sable afin de rétablir les fonds nécessaires à la navigation.
« Tous ces équipements permettront à l’Etat du Cameroun de rétablir sa souveraineté sur l’entretien de la principale autoroute d’accès et de sortie des biens et de réduire les charges d’exploitation du PAD tout en optimisant les activités relevant du service public portuaire », indique Cyrus Ngo’o, le Directeur général du Port autonome de Douala. Cette acquisition va améliorer à coup sûr la performance opérationnelle, renforcer l’attractivité et la compétitivité du PAD, apprend-on.
Innocent D H
Le Directeur Général du PAD, Cyrus NGO'O souhaite calmer les inquiétudes qui grandissent au sein de son personnel depuis l’annonce du décès hier de Mme Esther Gwet. Selon certains employés de la maison, il est vraisemblable qu’elle soit décédée après avoir été contaminée au COVID 19.
D’après certaines informations, Mme Esther Gwet et son époux seraient revenus récemment d’un séjour à l’étranger. Ces mêmes informations font état de ce que son époux serait en ce moment même sous assistance respiratoire à l’hôpital Général de Douala.
Mais l’inquiétude de ses collègues vient principalement du fait qu’elle st venu au bureau pendant plusieurs jours avant de manifester les signes de la maladie. Certainement que le virus était dans sa phase d’incubation. C’est au milieu de cette panique que le Directeur Général du Port Autonome de Douala appelle à la sérénité et rassure.
Dans un communiqué rendue publique ce samedi, il fait savoir : « Monsieur le Directeur Général du Port Autonome de Douala a le regret d’annoncer le décès de Madame Gwet épse Yogo Esther, en service à la Direction de l’Exploitation. Elle est décédée, le 27 mars 2020 à l’hôpital Général de Douala, des suites de maladie.
Tout en adressant ses sincères condoléances à la famille de la défunte si durement éprouvée, le Directeur Général du Port Autonome de Douala invite tout le personnel à ne pas céder à la rumeur et à la panique dues à un environnement caractérisé par la prise de conscience de la pandémie du COVID 19 qui sévit actuellement dans le monde entier.
Le Directeur Général assure que les enquêtes médicales sont actuellement conduites par le Centre Médico-Social du PAD, pour déterminer les causes exactes du décès de Madame Gwet épse Yogo Esther, en collaboration avec les autorités sanitaires de la Région du Littoral.
Le Directeur Général tient à préciser que toutes les mesures prises et édictées par le Gouvernement de la République pour protéger les populations sont mises en application au Port Autonome de Douala. Il invite une fois de plus tout son personnel au respect SCRUPULEUX, au sein de l’entreprise et en dehors, de toutes les prescriptions de protection et de sécurité sanitaire recommandées. »
Sans plus de précision, le personnel est invité à attendre. Or, il serait intéressant de mettre déjà dès cet instant des mesures de dépistages massifs de son personnel pour identifier ceux qui pourraient être contaminés et stopper rapidement l’évolution du mal.
Coronavirus : Maurice Kamto donne 7 jours à Paul BIYA pour se prononcer ouvertement
Stéphane NZESSEU
Quelques jours après la suspension des travaux de finalisation du contrat de concession avec le groupe italo-suisse, Terminal Investment Ltd (TIL), le Président de la République du Cameroun a reçu en audience l’Ambassadeur de Suisse au Cameroun, Pietro Lazzeri, qui lui a remis un pli fermé du Président de la Confédération suisse, Ueli Maurer.
Rien n’a filtré au terme de la concertation entre le Président de la République du Cameroun, Paul Biya et son homologue, l’Ambassadeur de Suisse au Cameroun, Pietro Lazzeri, ce lundi 28 octobre 2019, concernant la mise à l’écart du groupe italo-suisse, Terminal Investment Ltd, qui devait remplacer Douala International terminal. Cependant, le diplomate helvétique reçu en audience par le Président camerounais, a indiqué, relaye le site de la Présidence, que les deux parties ont « évoqué la concession du terminal à conteneurs du Port autonome de Douala au profit d’une entreprise de droit suisse », sans toutefois entrer dans les détails.
Une affirmation qui suscite des interrogations, 7 jours après la décision de Yaoundé de suspendre les travaux de finalisation des termes de contrat de concession avec le Terminal Investment Ltd (TIL), adjudicataire provisoire de la concession des activités de rénovation, de modernisation, d’exploitation et de maintenance du terminal à conteneurs du Port de Douala-Bonabéri.
Cette sentence du Président de la République conforte le Groupe Bolloré Sa au Pad, ceci « en attendant les conclusions définitives de l’Affaire société APM Terminals BV et Bolloré SA contre Port Autonome de Douala pendante devant le Tribunal Administratif du Littoral à Douala et portant sur la requête au fin de sursis, à l’exécution de la décision no 00006219/DG/PAD du 08 janvier 2019.»
Au cours de cette audience, l’Ambassadeur de Suisse au Cameroun, Pietro Lazzeri, a remis un pli fermé du Président de la Confédération Suisse, Ueli Maurer au Chef de l’Etat camerounais. Outre les questions économiques, notamment l’implication des entreprises suisses dans le développement du Cameroun, explique le diplomate suisse, les deux parties ont également échangé sur les relations bilatérales, la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le grand dialogue national.
Interrogé sur la suite de la médiation Suisse dans la recherche de solution à la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest après le grand dialogue national convoqué par le Chef de l’Etat, le diplomate Suisse a souligné qu’elle va se poursuivre. Car, a-t-il expliqué, « ce qui est important, c’est de continuer à rechercher des solutions négociées pour mettre fin à la violence qui affecte les populations ».
C’est pour la troisième fois depuis le début de l’année, explique Yaoundé, que l’Ambassadeur de Suisse au Cameroun est reçu en audience par le Chef de l’Etat. Les deux précédentes audiences datent respectivement du 4 avril et du 22 mai 2019.
Marie MGUE