Wilfrid Eteki le présumé auteur de la sextape et ami de Martin Camus Mimb plaide aussi non coupable.
Que ce soit Martin Camus Mimb ou Wilfrid Eteki, tous les deux poursuivis par la plainte de Malicka Bayemi, ont plaidé hier non coupables. Leur procès s’est ouvert au Tribunal de première instance de Bonanjo. Et il faut préciser que le journaliste Martin Camus Mimb, patron de Radio Sport Infos (RSI) est accusé de «complicité d’atteinte à l’intimité de la vie privée». Et le deuxième Eteki est accusé d’«atteinte à l’intimité de la vie privée » et « publications obscènes d’ébats sur les réseaux sociaux».
Aussi lors de l‘audience d’hier 21 juillet 2021, les avocats de Martin Camus Mimb ont demandé que soit annulé la procédure ayant conduit à sa mise en détention provisoire à la prison centrale de New-bell. Le parquet a demandé au Tribunal de renvoyer l’affaire afin qu’il puisse « répliquer par des observations écrites » à cette demande des avocats du journaliste.
Il faut rappeler que c’est le 14 juillet 2021, à l’issue d’une confrontation avec Malicka Bayemi la plaignante à la Division régionale de la police judiciaire du Littoral à Bonanjo, que Martin Camus Mimb et Wilfrid Eteki ont été placés en garde à vue. Selon le confrère Le Jour, cette mise en détention provisoire du patron de RSI n’était pas au goût de la Délégation générale à la sûreté nationale.
«La Délégation générale à la sûreté nationale (DGSN) et le parquet général étaient en désaccord sur l'opportunité de la garde à vue des deux suspects. Alors que la DGSN plaidait pour leur libération, le parquet général invoquait les raisons sécuritaires pour justifier l'impératif de leur maintien dans les liens de la détention», rapportait le journal dans sa parution du 15 juillet 2021.
Martin Camus Mimb et Wilfrid Eteki sont donc retournés en prison. Et leur procès va se poursuivre le 4 août 2021. Me Alice Nkom s'est ajouté au collectif d'avocats qui défendent Martin Camus Mimb.
Liliane N.
Selon nos sources, Martin Camus Mimb et Wilfrid Eteki ont été placés en garde à vue hier, mercredi 14 juillet 2021, à l'issue de la confrontation avec Malicka Bayemi, à la Division régionale de la police judiciaire du Littoral à Bonanjo.
Il y a du nouveau dans l’affaire Malicka Bayemi vs Martin Camus Mimb et Wilfrid Eteki. Des sources nous apprennent que le journaliste, patron de Radio Sport Infos et l’homme de la sextape, ont été placés en garde à vue hier 14 juillet 2021. Ils n’ont pas pu regagner leurs domiciles respectifs, après qu’ils aient eu une confrontation qu’ils ont eue avec Malicka.
Le confrère le quotidien Le Jour dans son édition de ce 15 juillet 2021, rapporte que «la Délégation générale à la sûreté nationale (DGSN) et le parquet général étaient en désaccord sur l'opportunité de la garde à vue des deux suspects. Alors que la DGSN plaidait pour leur libération, le parquet général invoquait les raisons sécuritaires pour justifier l'impératif de leur maintien dans les liens de la détention».
Il convient de rappeler que Collectif des 7 avocats qui s’est constitué pour la défense de Malicka Bayemi, lors d’un point de presse a indiqué que le procès de l’affaire débute le 22 juillet prochain. Et les infractions pour lesquelles Martin Camus Mimb et Wilfrid Eteki sont poursuivis sont publications obscènes, fausses nouvelles, proxénétisme et diffamation.
« Ces infractions ont été visées dans le cadre de la citation directe que nous avons déposée au tribunal de première instance de Douala-Bonanjo, et nous estimons qu’ils (les mis en cause) vont comparaître pour les faits qui leur sont reprochés », a déclaré maître Nadine Yanou, membre du collectif dénommé « Universal Lawyers and Human Rights Defence » (ULHRD) que préside Me Dominique Nicole Fousse, avocat au barreau du Cameroun.
Liliane N.
Martin Camus Mimb et Wilfried Eteki vont devoir répondre des faits de publications obscènes, propagation de fausses nouvelles, proxénétisme et diffamation.
Le collectif des 7 avocats constitué pour la défense de Malicka Bayemi a donné à Douala le 13 juillet 2021 c’est-à-dire hier, un point de presse. Le point de presse portait sur l’affaire baptisée Malicka Bayemi vs Martin Camus Mimb. La première information qui en est sortie, est celle du début du procès de ladite affaire au Tribunal de première instance (Tpi) de Bonanjo, où le collectif a déposé une citation directe, le 24 juin 2021.
Le procès va donc commencer le 22 juillet prochain. Et c’est un grand soulagement et une grande victoire pour le collectif d’avocats dirigé par Me Dominique Fousse. On a appris que Martin Camus Mimb et Wilfrid Eteki seront poursuivis pour publications obscènes, propagation de fausses nouvelles, proxénétisme et diffamation. On avait déjà appris que le patron de Radio Sport Infos Camus Mimb avait été auditionné par des enquêteurs de la police judiciaire à Douala, le 7 juillet 2021. On aura également appris que Wilfrid Eteki lui aussi a été soumis à la même procédure.
Le procès qui va s’ouvrir le 22 juillet prochain sera sans nul doute très suivi. Etant donné que l’affaire depuis son apparition sur la place publique, a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Il faut rappeler qu’elle a commencé le 16 Juin 2021. Des photos et vidéos montrant Malicka Bayemi en plein ébat sexuel dans le bureau de Martin Camus Mimb à Douala, faisaient le tour des réseaux sociaux. Après avoir dans un premier temps déclaré qu’il ne connaissait pas les personnes vues dans la sextape, le journaliste confondu par des activistes comme Boris Bertolt sur la toile, a fait un volteface.
Après avoir fait une deuxième publication où il admet connaître les personnes de la sextape, le 25 Juin, il a donné un point de presse au cours duquel, il a demandé pardon à Malicka Bayemi, ses proches mais aussi son épouse et ses enfants. Seulement, Martin Camus Mimb n’a jamais indiqué pourquoi, il présentait ses excuses. A-t-il quelque chose à se reprocher dans cette affaire. C’est ce que les débats qui vont se tenir au TPI de Bonanjo nous feront savoir.
Liliane N.
Selon nos sources, Martin Camus Mimb a été auditionné par les enquêteurs de la police judiciaire suite à la plainte déposée par Malicka et le collectif d’avocats «Fousse».
Il y a du nouveau dans l‘affaire de la sextape tournée dans le bureau du journaliste Martin Camus Mimb. Des sources dignes de foi affirment que celui-ci a été auditionné le mercredi 7 juillet 2021 par les enquêteurs de la police judiciaire à Douala. Si on ne sait pas toujours ce que le patron de Radio Sport Infos (RSI) y a déclaré, on aura toutefois appris que son audition a duré environ deux heures. Après, il est reparti chez lui.
On a aussi appris que Wilfrid Eteki, l’homme qui a affirmé être celui de la sextape a brièvement été arrêté puis auditionné. Par la suite, il avait été libéré. Cependant, tout comme pour Martin Camus Mimb, rien ne filtre sur son sort. Certaines sources ont indiqué que ce dernier a pris la fuite pour le Gabon. Cette information reste à confirmer.
A titre de rappel, la semaine dernière, le collectif des 7 avocats qui se sont constitués pour la défense de Malicka Bayemi la fille de la sextape, dénonçaient des manœuvres visant à étouffer l’affaire.
«Dans une procédure en citation directe de particulier, la citation directe, la fixation de la date d’audience est une prérogative du procureur de la République. Elle l’est, non pas parce que c’est à lui qu’incombe la conduite de la procédure ; la citation directe de particulier, comme son nom l’indique est à l’initiative exclusive des particuliers. Il intervient uniquement parce qu’il est le chef du Parquet et que c’est le Ministère public que représente le Parquet, qui doit soutenir l’action publique à l’audience », expliquait Me Guy Olivier Moteng, avocat et membre du Collectif «Fousse».
Liliane N.
Le promoteur de Radio Sport Infos s’excuse auprès de Malicka Bayemi et dit prier Dieu pour qu’il la fortifie en ce moment d’épreuves.
Cela suffira-t-il à apaiser les cœurs et à calmer les tensions ? On le saura dans les prochaines heures et les jours qui suivent. Martin Camus Mimb par le biais d’un texte qu’il a écrit ce vendredi 25 juin 2021, a présenté ses excuses à Malicka Bayemi la jeune fille de la sextape, dont le visage a été vu et les images d’elle dans des positions inconfortables ont été postées sur la toile. Une citation directe avait déjà été déposée au Tribunal de première instance de Bonanjo par le collectif de 7 avocats conduit par Me Dominique Fousse. Martin Camus Mimb a finalement choisi de demander pardon à Malicka, à sa famille.
Retrouvez ci-dessous le texte de Martin Camus Mimb Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi de vous remercier très sincèrement du fond du cœur d’être présents dans cette salle.
Le 16 Juin 2021 aux environs de 16h, les réseaux sociaux ont été inondés de photos et vidéos prises dans les locaux de notre entreprise. Submergé par la déferlante des messages, j’ai été troublé par cette situation inédite dans ma vie. Devant Dieu et les hommes je regrette cette situation malheureuse.
Permettez-moi de m’adresser à la victime que j’imagine durement éprouvée, Malika, toi dont la dignité et l’honneur ont été bafoués, je te demande pardon. En tant qu’homme, grand frère et père, je regrette tout ce qui s’est produit. Je prie le Seigneur de te fortifier et de te permettre de traverser cette étape tout en gardant foi et confiance en la vie.
Je voudrais à présent m’adresser à ta famille qui s’est brusquement retrouvée sur les feux des projecteurs sans son consentement, malgré elle. J’imagine votre colère et votre souffrance de voir l’intimité de votre enfant ainsi dévoilée et mise sur la place publique. Je ne sais pas si vous aurez la force de pardonner, mais je vous le demande humblement. Toute fois dans l’intérêt de Malika, je vous souhaite l’apaisement des cœurs. Permettons-lui de retrouver cet anonymat protecteur et cette tranquillité qui lui permettront de se reconstruire.
Mes excuses les plus sincères, je les présente à toutes ces femmes et à tous ces hommes qui ont été choqués. Je pense particulièrement aux personnes fragiles que j’accompagne. A ces handicapés hommes et femmes, jeunes et vieux qui grâce à mes actions ont retrouvé un peu d’espoir et de confiance. J’imagine votre peine et votre souffrance. Vous m’avez porté dans vos cœur et prières depuis le début de mon handicap jusqu’à ce jour.
En ces moments douloureux que je traverse avec vous, j’ai également une pensée émue pour ma maison d’Edition, qui m’a fait confiance et s’est investie humainement, financièrement, et émotionnellement pour faire connaitre mon histoire au monde entier à travers l’édition de mon livre. Aujourd’hui elle se retrouve dans une situation particulièrement embarrassante. J’en suis profondément désolé.
A vous mes amis qui m’avez soutenu de bonne foi et vous estimez trahis. Je regrette profondément et vous promets de faire des efforts pour mériter votre amitié précieuse.
Enfin, à ma femme ici présente et à mes enfants, je demande pardon. Pardon d’avoir fait de votre vie un enfer. Milan Kundera disait ‘’…Vivre dans un monde où nul n’est pardonné, ou rédemption est refusée, c’est comme vivre en enfer’’. Oui notre vie actuelle est devenue un enfer, je ne le souhaite à personne.
Mesdames, Messieurs,
A compté de ce jour, mes comptes sur les réseaux sociaux (Facebook ; Instagram) resteront inactifs.
Je me tourne humblement vers le seigneur et lui dis : je viens vers toi Seigneur. Dans ta miséricorde et ta bonté infinie, tu pardonnes toujours. Je me mets à genoux devant toi et je prie.
Je vous remercie.
Le collectif des 7 avocats défendant Malicka Bayemi a déposé cette citation directe hier 24 juin 2021.
Contrairement à ce qu’ont pensé certaines personnes, l’affaire Martin Camus Mimb-Malicka Bayemi sera examinée devant les instances juridictionnelles du Cameroun. Hier 24 juin 2021, le collectif des 7 avocats dirigé par Me Dominique Fousse a déposé au Tribunal de première instance (TPI) de Bonanjo, une citation directe contre Martin Camus Mimb commentateur sportif par ailleurs promoteur de Radio sport infos (RSI). Ce collectif faut-il le préciser, agit sous le nom de «Collectif Fousse». On l’appelle aussi « Universal Lawyers and Human Right Defence ».
Ce qu’il faut noter dans cette citation directe, c’est qu’elle ne concerne pas uniquement Martin Camus Mimb. Elle est aussi contre « toutes personnes suspectées d’être impliquées » dans cette affaire de sextape publiée sur les réseaux sociaux, mercredi dernier. Il convient d’ajouter qu’en plus de la sextape dans laquelle le seul visage de Malicka Bayemi est visible, des images d’elle dans des positions inconfortables ont aussi été postées et ont fait le tour de la toile.
«Face à la presse, le Collectif Fousse a fait une déclaration y relative, peu après le dépôt de la citation directe au tribunal. Même si ladite déclaration ne mentionne pas le nom des personnes accusées, même pas celui de Martin Camus Mimb, l’un des personnages centraux de ce feuilleton sensationnel, on comprend que c’est bien de lui et de ses acolytes et autres complices qu’il s’agit. Lui qui, dans une sortie faisant suite à la publication des images scandaleuses, dans une posture de défense, a, sans doute par maladresse, nié en bloc les faits en alléguant ne pas connaître l’autre protagoniste du film qu’est Malicka Bayémi», rapporte le confrère Le Jour dans sa parution de ce 25 juin 2021.
Le Collectif Fousse avec ce dossier, veut aussi s’attaquer à la cybercriminalité. Aussi, il indique qu’il y a des personnes qui ont créé sur Facebook, de faux comptes attribués à Malicka Bayemi. Et dans ces comptes, il y a des vidéos et des photos inconvenantes mises sous son compte. Tout cela a contribué à jeter de l’huile sur le feu.
«Nous avons déjà pu identifier formellement deux des personnes qui agissent ainsi sur le sol camerounais et six autres sur le plan international. Comme vous le savez, il s’agit des infractions en rapport avec la cybercriminalité, que nous ne pouvons laisser prospérer», indique le collectif.
Liliane N.
CAD Publishing attend qu’un verdict soit rendu par les instances juridictionnelles saisies pour l’affaire de la sextape dans laquelle, Martin Camus Mimb est cité.
Si on s’en tient à son communiqué, CAD Publishing veut savoir si Martin Camus Mimb est coupable ou non dans l’affaire de la sextape tournée dans son bureau à Radio sport infos. L’éditeur ne voulant prendre aucun risque a choisi jusqu’à ce que sentence soit rendue par les instances juridictionnelles compétentes, de suspendre la vente et toute la publicité faite autour de l’ouvrage intitulé «Debout ! L’histoire vraie d’un miraculé», écrit par le commentateur sportif Camus Mimb.
Brasseries du Cameroun
Il convient de noter que l’éditeur CAD Publishing n’est pas le premier à tourner le dos à Martin Camus Mimb. Il y a aussi les Brasseries du Cameroun qui ont choisi de ne plus associer ce dernier à leurs événements. D’ailleurs hier 21 juin 2021, une émission spéciale fête de la musique sponsorisée par Mutzig et enregistrée en début de semaine dernière à Douala a été diffusée par les chaines Canal 2, Crtv sports and Entertainment et Equinoxe. Le concept consistait à faire chanter des artistes et stars des médias et du Showbizz tout en leur donnant la parole, autour de Joyce Fotso et Master Ivo, hosts de l’émission.
Martin Camus Mimb qui partageait son plateau/panel avec Tchop Tchop (également invité) devait donner son avis sur la musique camerounaise et prester sur une chanson aux cotés des artistes comme Nkoti Francois ou encore Toto Guillaume. Cependant, on a appris que toutes les interventions de Martin Camus Mimb ont été retirées avant diffusion ce lundi à la demande du sponsor.
Monde artistique
Il n'y a pas que le monde professionnel de Martin Camus Mimb qui s'éloigne de lui en ce moment, il y a aussi celui des artistes. En effet, de nombreux artistes qui ont apporté leur soutien au commentateur sportif au tout début de l'affaire, ont revu leurs positions. On peut citer à titre d'exemple Dysnatie le tigre, Moustik le charismatic, Kareyce Fotso, le rappeur Maalhox. Parlant de ce dernier cité, dans une sortie faite sur sa page Facebook, il est allé jusqu'à s'excuser auprès de Malicka Bayémi, la fille de la sextape. Il a reconnu avoir eu tort de la condamner sans avoir pris connaissance de sa version des faits.
«J’ai supprimé toutes mes publications en soutien au grand frère Martin Camus de mon mur. Le jour même où j’ai fait ces publications celz m’a valu d’être moqué par certains fans qui n’ont pas compris mon geste. J’ai supprimé mes postes de soutien après avoir appris la version de la fille qui m’a donné plus de détails sur cette affaire. Il faut noter que le soutien que je lui ai apporté c’était après avoir vu son premier démenti sur cette affaire. Je retire tout ce que j’ai pu dire sur cette fille. Le grand frère a ndem très mal [est fautif, Ndlr] et si on ne lui dit pas ça, il va croire que ce qu’ils ont fait est normal. Grand frère demande les excuses à cette fille c’est aussi l’enfant de quelqu’un. Son premier démenti était tellement rapide et spontané que j’ai cru en sa version sans vérifier», a écrit Maalhox.
La diva Lady Ponce pour sa part, a même proposé une aide financière pour soutenir la défense de Malicka Bayemi.
« Je vois des gens qui condamnent Malicka. Je réaffirme mon soutien à cette jeune .Quel que soit la situation, aucune jeune fille ou femme ne mérite d’être humiliée, bafouée, de voir sa nudité sur les réseaux sociaux. Personne ne doit encourager ce genre de choses...Je réitère également mon appui financier aux avocats qui s’occuperont de Malicka. Je me suis rendue compte que ma publication précédente crée une incompréhension. Mon équipe m’a également fait comprendre que le journaliste s’est expliqué sur la situation avec l’autre dame qui est son épouse », écrit-elle sur sa page Facebook le lundi 21 juin 2021.
Rappel
A titre de rappel, mercredi dernier, une sextape a été tournée dans le bureau de Martin Camus Mimb. La sextape en question s’est retrouvée en ligne. Et le commentateur sportif dans une première sortie, a indiqué ne pas connaître les acteurs de la sextape. Il a également laissé pensé qu’il s’agirait d’un complot lancé contre sa personne. Sauf que les heures et les jours s’écoulant, de nombreux éléments ont été rendus publics. Et l’implication de celui-ci dans ce qui s’est passé dans son bureau avec la fille appelée Malicka Bayemi est sujet de nombreuses interrogations. Ce qui justifie aujourd’hui, la position de son éditeur CAD Publishing et des Brasseries du Cameroun.
Liliane N.
Le journaliste Martin Camus Mimb dans une nouvelle sortie affirme qu’il était question pour lui, de protéger les identités des personnes impliquées dans la sextape tournée dans son bureau.
Aujourd’hui avec la nouvelle sortie faite par Martin Camus Mimb, on est loin de la thèse de complot qui prenait déjà corps au sein de l’opinion, après l’apparition sur la toile, de la sextape tournée dans son bureau à Radio sport infos (Rsi). Certaines personnalités comme Jean De Dieu Momo le ministre délégué auprès du ministre de la Justice réagissant à cette affaire, avaient laissé entendre qu’on cherche à écarter le promoteur de Rsi de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), que le Cameroun va abriter l’année prochaine. Seulement la publication d’un homme répondant au nom de Wilfrid Eteki précédant la deuxième sortie de Martin Camus Mimb, permet de mettre de côté l’idée d’un complot.
Toutefois, on note que s’il y a deux choses que Martin Camus Mimb maintient, c’est son innocence et le fait que son bureau ait été utilisé pour réaliser cette sextape.
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« RSI prend acte des excuses de M. Wilfrid Eteki, qui affirme à travers cette publication, que nos locaux ont injustement été exposés et qu'il a fait une fausse manipulation de son téléphone, pour que les images inacceptables d'une jeune Dame, se retrouvent sur la place publique. Nous prenons donc acte qu'il ne s'agirait pas d'un complot contre une institution qui se bat depuis près de dix ans, pour se frayer un chemin. RSI se battra jusqu'au bout pour laver son honneur terni par cette projection abjecte », a écrit le promoteur de Rsi.
Aussi, Martin Camus Mimb dans sa nouvelle sortie qui dit être la dernière au sujet de cette affaire, prend la défense de Malicka, la fille dont le visage est bien visible dans la sextape.
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« Je l'ai dit publiquement et je le redis ici, cette jeune Dame, ne mérite pas ce qui lui est arrivé. Nous devons nous battre pour la protéger. C'est inacceptable ce qui s'est passé et nous nous excusons pour cette légèreté et ce manque de vigilance…Dès le départ, RSI s'était soucié de protéger les identités des uns et des autres, en laissant à la justice le soin de faire son travail. Nous présentons nos sincères excuses à tous ceux qui vivent douloureusement cette situation depuis le début. Encore désolé », conclut-il.
Publication de Wilfrid Eteki
Il circule depuis des vidéos dans les réseaux sociaux. Malheureusement une erreur de manipulation a envoyé au mauvais destinataire ces vidéos. J’ai pensé que le feu allait s’éteindre au bout de quelques jours, mais je constate que les plus grandes théories du complot se mettent en place. Il est important de porter à l’attention de tous, que cette jeune dame, Malicka n’est pas venue faire une quelconque conspiration comme beaucoup veulent le faire croire. Quant à Malicka, je lui présente des excuses sincères. Je regrette cet épisode. Elle ne mérite pas d’être ainsi lynchée, parce qu’en plus d’être brillante, elle est issue d’un milieu où le respect des mœurs est capital. Je présente ici à RSI toutes mes excuses pour les dégâts qu’a pu créer notre mésaventure.
Lire aussi : Affaire sextape Martin Camus Mimb: l'activiste Boris Bertolt dit détenir des preuves contre le commentateur sportif
Une sextape réalisée dans le bureau de Martin Camus Mimb à Douala, fait couler beaucoup d’encre et de salive, depuis sa diffusion sur la toile.
C’est depuis le mercredi 16 juin 2021, que le nom du journaliste Martin Camus Mimb est cité dans une affaire de sextape réalisée dans son bureau située dans les locaux de son organe de presse, Radio sport infos (Rsi). Il se trouve en fait que ce jour-là, les internautes ont eu à voir une vidéo aux scènes obscènes, montrant une jeune femme et un homme. Si le visage de la femme en question est bien visible, celui de son partenaire ne l’est vraiment pas.
Depuis que cette vidéo circule, chacun y va de son commentaire. Il y en a comme le rappeur engagé Valsero et Marlène Emvoutou qui préfèrent rire des explications du promoteur de Rsi. Cependant, il y en aussi comme André Luther Meka, qui dénoncent le fait que les camerounais aiment bien eux-mêmes bouffer leurs icônes.
Retrouvez ci-dessous la mise au point de Martin Camus Mimb faite mercredi soir
« Il circule depuis tout à l’heure sur les réseaux, les photos d’une jeune dame dans mon bureau à Rsi, dans des positions inconfortables. Il est important de porter à l’attention de tous que cette jeune dame est venue à mon bureau ce matin, avec son copain dans le but de se faire dédicacer mon livre.
En sus de cette dédicace, ce couple s’est dit dispose à débattre avec moi des multiples projets pouvant permettre de rehausser l’éclat de mes activités. Une telle éventualité, nécessitant une discussion sereine, j’ai naïvement sollicité qu’ils m’attendent patiemment dans mon bureau, le temps pour moi d’achever une intervention sur les ondes.
J’ai alors quitté mon bureau et suis revenu une dizaine de minutes plus tard achever ma discussion avec eux sans me douter de quoique ce soit. Ce soir, je découvre ahuri sur les réseaux sociaux qu’en mon absence, ils ont transformé mon espace de travail en lieu de débauche », dénonce-t-il.
Une telle démarche porteuse des germes d’une préméditation visant visiblement à attenter à ma quiétude et à mon honorabilité ne saurait rester impunie. Je me réserve le droit de les attaquer en justice. À toutes fins utiles, chacun remarquera que le vêtement que j’arbore sur la photo prise avec cette dame lors de la remise de mon livre est différent de celui que porte le concerné dans cette vidéo virale. C’est inadmissible et inacceptable. Je comprends que des visées sont multiples et je suis profondément choqué. »
Martin Camus Mimb le promoteur de Radio sport infos pense qu’au lieu de boycotter la fête de la musique, les artistes doivent plutôt refuser des cachets de galère, refuser de se faire humilier lors des spectacles privés entre autres.
Depuis deux jours, l’artiste Hervé Nguebo a appelé ses camarades à boycotter la fête de la musique qui aura lieu le 21 juin prochain. Les raisons de ce boycott selon celui-ci sont les mauvaises conditions des artistes, revoir leur statut, ramener à 80% le quota de diffusion de leurs œuvres dans les médias avec leur cachet face aux artistes étrangers, résoudre l’éternel problème du droit d’auteur et organiser les états généraux de l’art et de la culture.
Pour Martin Camus Mimb promoteur de Radio Sport Infos (RSI), s’il y a quelque chose à saluer dans l’action d’Hervé Nguebo, c’est cette prise de conscience. Cependant, décider de boycotter la fête de la musique est mal pensé. Ce qu’il faut faire c’est revoir entre autres leurs cachets, refuser de se faire humilier.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Martin Camus Mimb
MUSIQUE : CE N'EST PAS LA FÊTE LE PROBLÈME !
La seule joie que me procure cette image de Herve Nguebo , pour le boycott de la fête de la musique, est la prise de conscience par les artistes ayant de la visibilité, que voler de petits spectacles faméliques à d'autres, et faire quelques "pointages ", rouler quelques carrosseries, est juste un sparadrap sur une plaie non désinfectée. Mais le problème qu'elle me pose, est que la cible est mal choisie. Mieux, c'est une cible facile.
Parceque avant toutes choses, il faut savoir d'où vient l'idée de la fête de la musique. Comme la plupart des world days que nous célébrons, elle est importée, elle coïncidait avec le solstice d'été...que nous ne connaissons pas ou presque pas. Mais ce qui est intéressant, c'est que c'est un musicien qui a l'idée de la fête de la musique. C'est l'américain Joël Cohen qui a eu cette ingénieuse idée, même s'il a fallu que des politiques comme Jack Land utilisent leur entregent pour en faire un marronnier de célébration , encore qu'il a commencé comme homme de théâtre avant d'être un homme politique. La fête de la musique est donc d'abord une révolte des artistes au cœur de la société pour demander plus d'attention et de respect.
D'ailleurs, c'est l'un des rares moments où les artistes offrent gratuitement à leurs publics, des prestations comme pour leur dire merci pour cet accompagnement permanent. Le vrai enjeu pour les artistes, pour contester la clochardisation ambiante, est de refuser des cachets de galère pour faire les premières parties des artistes étrangers, de gronder lorsque pour les soirées privées, n'importe quel quidam au nom de l'argent les humilient sur les scènes, de dire aux politiques qui votent les lois et dont ils célèbrent la sagesse à travers des dédicaces mal placées en pleine chanson, de leur dire qu'ils ne chanteraient plus, tant que leur situation n'a pas changé et leurs droits d'auteurs gérés avec professionnalisme. C'est sur ce terrain que leur syndicalisme sera plus chirurgical, et fera tâche et date. Autrement, j'ai peur que cela reste une actualité des réseaux sociaux.