Les quatre suspects du cambriolage de la Direction générale des Impôts (DGI) ont été présentés le 14 juin 2021 à la presse.
Ils sont quatre individus suspectés d’être les auteurs du cambriolage de la Direction générale des Impôts (Dgi), survenu dans la nuit du 7 au 8 juin 2021. Ces présumés cambrioleurs ont été présentés hier, à la presse, au cours d’une opération de reconstitution des faits, qui a eu lieu au siège de l’administration fiscale.
De cette opération de reconstitution des faits, on a appris que le cambriolage a duré quatre heures. De façon précise, il s’est déroulé entre 1h30 et 5h30 du matin. Ils ont affirmé être passés dans la quasi-totalité des bureaux de la Dgi. Il faut noter que l’immeuble qui abrite l'administration compte 11 étages.
La CRTV indique que les individus en question sont des repris de justice. Ils répondent aux noms de Jean Marie Belibi, Amadou Bello, Alex Kana et le cerveau du groupe Mengue Francis José, alias chinois.
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Mengue Francis José le leader du gang est revenu sur les circonstances de ce cambriolage.
« Je suis passé là un jour vers 16 heures, j’ai constaté que la porte du balcon était ouverte… J’ai contourné par l’arrière du bâtiment et j’ai eu accès à une dalle pour pouvoir monter au niveau du balcon, et je suis entré à l’intérieur de l’immeuble », a-t-il déclaré.
Alors qu’il était en train d’opérer, ‘‘chinois’’ est surpris par un agent d’entretien, déjà présent sur les lieux aux premières heures de la matinée. Il s’enfuie ainsi précipitamment, oubliant sur place le téléphone portable qui lui permettait de communiquer avec un de ses complices, resté au-bas de l’immeuble. C’est l’exploitation de l’appareil qui va permettre aux services de sécurité de remonter jusqu’aux suspects.
Il convient de rappeler que durant le cambriolage, une somme de 380 000 FCFA aurait été emportée et deux disques durs externes.
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Liliane N.
Le cambriolage du siège du Gicam s’est produit dans la nuit du 8 au 9 juin 2021. Célestin Tawamba le président du Groupement affirme qu’il y a eu plusieurs bureaux éventrés et de nombreux dégâts matériels.
Des individus non identifiés jusqu’ici, ont cambriolé le siège du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) dans la nuit du 8 au 9 juin 2021. Par un communiqué, Célestin Tawamba le président du Groupement informe l’opinion sur les pertes enregistrées suite audit cambriolage. Il affirme qu’il y a eu de nombreux bureaux éventrés et plusieurs dégâts matériels. Il fait aussi savoir qu’une enquête est ouverte afin de déterminer les circonstances de ce cambriolage et d’en identifier les auteurs. Célestin Tawamba rassure par ailleurs les adhérents du Gicam que les dispositions sont prises pour assurer la poursuite normale des activités du Groupement.
Il convient de rappeler que le siège du Gicam qui est situé dans la ville de Douala n’est pas le seul à connaître un cambriolage. Dans la nuit du 7 au 8 juin, c’est l’immeuble siège de la Direction générale des impôts à Yaoundé, qui a reçu la visite des cambrioleurs. Là-bas aussi, de nombreux bureaux ont été saccagés. La police a ouvert une enquête pour faire la lumière. Louis Paul Motaze le ministre des Finances, a rassuré les usagers sur la continuité de service.
Avant ces deux cambriolages, il y a eu un dans les services hyper sécurisés du Contrôle supérieur de l’Etat (CONSUPE). Il s’est produit dans la nuit du 2 au 3 juin 2021. Selon des sources internes du Consupe, des documents ont été emportés et des voitures vandalisées. Des documents, apprend-on, issus des missions de contrôle effectuées dans certains départements ministériels, dans le cadre d'une enquête ouverte sur la gestion des fonds de riposte contre le Covid-19. Des indiscrétions font savoir qu’à la suite de ce cambriolage au CONSUPE, une enquête a été prescrite par le président de la République.
En interne selon des sources de 237 Online, c´est la sérénité, car même si les documents ont été emportés, le travail de la mission était déjà achevé.
«Les documents emportés ne peuvent en rien empêcher la mission d´aboutir, celle-ci était déjà terminée et son rapport transmis à la présidence de la République, les copies ont été sécurisées, une précaution que prennent les responsables du Consupe question d´éviter de tels désagréments », affirment ces sources.
Liliane N.
Les locaux du journal d’Haman Mana ont été mises à sac dans la nuit du 23 septembre dernier par des hommes sans foi ni loi. Dans un communiqué rendu public, le quotidien affirme qu’il continuera à remplir son engament d’informer les lecteurs avec abnégation. L’entreprise de presse ne se laissera pas intimider par des ses détracteurs, apprend-on.
Le journal bleu n’entend sous aucun prétexte céder le flanc aux attaques incessantes de ses détracteurs. Malgré le cambriolage de ses locaux mercredi dernier par des personnes encore connues, le quotidien se dit déterminé à poursuivre son aventure dans le paysage de la presse camerounaise sans crainte. Haman Mana, le Directeur de publication (DP) prévient que son journal ne se laissera pas intimider par ses contradicteurs.
Dans un communiqué publié au lendemain du cambriolage, la rédaction du journal Le Jour revient sur les circonstances et fait le bilan de ce forfait. « Dans la nuit de mercredi, 23 septembre dernier, des individus non encore identifiés se sont introduits au siège du Quotidien Le Jour situé à la rue CEPER à Yaoundé. Après avoir forcé la grille métallique de sécurité qui protège l’entrée principale du Journal, ils ont emporté l’essentiel du parc informatique, ainsi que d’autres biens et équipements », déplore la rédaction.
Soulignant qu’il s’agit d’énième acte de provocation, le quotidien garantit qu’il poursuivra à remplir son engagement professionnel sans crainte et dans le respect des règles de l’art, même si le journal n’a pas pu paraître ce jeudi, 24 septembre 2020. « Ce fait qui survient après des menaces anonymes aux téléphones contre certains journalistes du Jour n’entamera pas notre détermination à remplir notre engagement auprès de nos lecteurs et de nos partenaires. Nous continuerons à paraître, à faire notre travail avec tout le professionnalisme et la liberté d’esprit auxquels nous sommes attachés », indique le journal d’Haman Mana.
Appel à solidarité : Le Quotidien LE JOUR appelle au secours
Innocent D H
C’est dans la nuit de ce 23 septembre 2020 (petit matin) que la rédaction du quotidien Le Jour a été mise à sac par des hommes sans foi ni loi encore inconnues. Les cambrioleurs auraient emporté l’essentiel du matériel roulant du journal dont Haman Mana en est le Directeur de publication.
Selon le chef service des sports du quotidien, Achille Chountsa, les cambrioleurs ont emporté les ordinateurs des journalistes, du monteur, ainsi que les livres publiés par les éditions le Schabel d’Haman Mana. En effet, le cambriolage se serait produit dans la nuit de ce mercredi à 1 h 30, heure à laquelle le monteur a quitté le siège du journal.
Des actes qui portent ainsi des coups durs à la rédaction du quotidien bleu dont le siège se trouve au lieu-dit Rue Ceper à Yaoundé. Face à cette situation difficile, Achille Chountsa fait savoir que le Directeur de publication du journal ne croise pas les bras, il « se bat comme un beau diable » depuis ce matin pour permettre à cette rédaction de travailler et de ne pas sevrer ses lecteurs de ses publications. C’est ainsi que le journaliste spécialisé en sport rassure, « Nous avons fait l’horrible découverte ce matin. Très surpris. Mais nous préparons le prochain numéro. Le jour sera en kiosque demain jeudi ».
Des sources bien introduites, c’est le deuxième cambriolage enregistré ces trois derniers mois dans les rédactions de presse à Yaoundé, la capitale camerounaise. L’on se rappelle, avant le quotidien Le Jour, c’est le siège du bihebdomadaire, l’œil du Sahel qui avait reçu la visite des malfrats dans la nuit du 22 au 23 juin dernier. La rédaction du journal de Guibaï Gatama s’était alors vue vidée de son matériel de travail. Avec la récurrence des cas de cambriolages dont la presse camerounaise est victime depuis quelque temps, certains observateurs se posent la question de savoir à qui profite véritablement les forfaits, quand on sait que la presse privée du pays éprouve déjà d’énormes difficultés sur le plan financer ?
Innocent D H
Le constat est clair dans la ville de Bertoua, chef-lieu de la région de l’Est. Il ne se passe plus un jour, sans entendre parler de cambriolage, vol, agression dans les temples d’adoration du Christ dans la région du soleil levant. « La semaine passée, notre église a été cassée par des inconnus qui courent toujours dans la nature », déclare Some Enrique Emmanuel, chrétien de la paroisse de Tigaza. Le film commence à l’église catholique de Tigaza, quartier de l’arrondissement de Bertoua 1er, dans le département du Lom et Djerem. Ici c’est la sacristie qui est cassée. Dans sa déclaration, l’Abbé Jean Jacques Méyong indique que : « il s’y trouvait une somme de plus de 900 millions de FCFA pris au coffre-fort de l’église ».
Deux semaines plus tard c’est la paroisse Holy-Gost Saint Esprit, appartenant toujours à l’Eglise catholique de l’archidiocèse de Bertoua d’être victime de ces actes. Là-bas, on note la disparition des objets liturgiques qui a été emportés par ces derniers. La Cathédrale Sainte Familles de Bertoua, puis la boutique paroissiale de la même chapelle sera également cambriolée. « Ils ont emporté des objets liturgiques et une somme de plus de 100.000 FCFA ». Nous révèle le responsable des lieux l’Abbé Ebah Mimbang.
Quelques semaines plus tard, c’est le tour de l’Eglise Presbytérienne du Cameroun (EPC), paroisse de Bertoua Station située derrière le secteur militaire N°8 et non loin de la Station régionale CRTV/Est à être également victime d’un cambriolage : « les appareils de sonorisations et une somme de plus de 250.000 FCFA est emportée par ce même groupe qui va se diriger à l’Assemblée de Dieu dans la ville ». Selon le pasteur Simon : « ça fait exactement trois ans que je suis à Bertoua comme pasteur de cet église (Assemblée de Dieu) sis au quartier Banvellé le premier arrondissement de la ville de Bertoua. Durant cette période, ma chapelle à elle seule a déjà reçu à trois reprise la visite des hors la loi et la dernière visite de ces derniers était en février 2019 ». Pour ce dernier forfait dans cette Assemblée de Dieu, les chaises et les appareils de musique sont emportés.
« Le peuple de Dieu est en insécurité totale dans la ville de Bertoua qui s’apparente déjà à Sodome de Gomores par un groupe d’individu qui n’ose avoir la crainte de la maison de Dieu. Pour consoler les victimes et plaignants, les autorités et forces de maintien de l’ordre et de sécurité, ne cessent de faire des descentes sur les lieux et ouvrir les enquêtes en espérant un jour rattraper ces derniers qui continuent à semer la désolation aux fidèles chrétiens.
Désormais, ce sont les sociétés de gardiennage qui gardent les églises, de jour comme de nuit. Une situation qui amène la population à se poser la question à savoir si la ville de Bertoua est encore en sécurité car si déjà même les églises sont cambriolés.
Que dire des domiciles des particuliers ?
Bossis Ebo'o