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Jean Lambert Nang peine à comprendre l’éditorial du 10 février 2021 d’Haman Mana dans lequel, il déplore la construction d’infrastructures sportives au moment où le pays connait des crises.

Pour Jean Lambert Nang ancien chef du service des sports de la CRTV, Haman Mana le Directeur de publication (DP) du quotidien Le Jour ne fait que jouer les rabat-joie juste au moment où les camerounais célèbrent ses infrastructures sportives dont la qualité a réjoui les étrangers qui étaient au pays durant la 6ème édition du Championnat d’Afrique des Nations. Si dans son éditorial du 10 février 2021, Haman Mana a dénoncé le fait qu’on ait construit des stades au moment où le pays fait face à des crises, Jean Lambert Nang dit ne pas cerner le rapport entre ces infrastructures et l’absence d’eau à laquelle les populations font souvent face.

Retrouvez ci-dessous la réponse de Jean Lambert Nang à l’éditorial d’Haman Mana

Mon cher Haman Mana,

Je suis profondément déçu par ton  éditorial de ce jour que je trouve cousu de toutes pièces,  simplement parce que ta volonté est de jouer les rabat-joie au moment où des millions de Camerounais et d'africains continuent de se battre la coulpe devant ce qu'ils découvrent de nos belles  infrastructures.

Toi et moi savons que notre pays nous a longtemps fait souffrir (dans notre orgueil) de son retard en infrastructures sportives malgré ses performances sportives éclatantes. Tu en faisais régulièrement des choux gras dans tes colonnes et tu n'avais pas tort.

Qu'aujourd'hui tu te révoltes du bond que le pays a réalisé en cette matière m'horripile au plus haut point. Selon toi, autant que les stades, on ne devrait pas construire d'autoroutes, d'écoles, d'hôpitaux, parce que ce serait pour la gloire de M. Biya et pérenniserait son pouvoir. Ciel !

Tu sous-entends même que la réalisation de tous ces projets se fait au détriment de femmes qui meurent en couches ou de voyageurs qui périssent calcinés dans des accidents. Mais où est donc le rapport entre un stade que l'on construit et un enfant qui meurt de soif ou un chauffard qui conduit des innocents à la mort ?

Tu sais, très pertinemment que ce n'est pas faute de projets de construction de forages et d'écoles et de dispensaires que toi et moi manquons d'eau ou mourons de maladies: les ressources de ces projets ont été détournées par  des personnes qui n'ont jamais été placées à leurs responsabilités pour détourner les deniers publics. Curieusement tu es leur avocat chaque fois qu'ils se font prendre...

Réjouissons-nous au contraire que, pour une fois, des projets aient été pensés puis totalement réalisés.

Je ne suis pas un thuriféraire du régime, tu peux l'attester mais toi et moi savons que ceux qui ont piloté ces méga projets sentaient constamment le souffle du Chef de l'Etat dans leur dos. Et d'ailleurs,  le "glissement" que nous avons connu le doit énormément à la félonie de certains de nos compatriotes.

Pour avoir parcouru les stades du monde, je suis fier, personnellement, de ce que mon pays a accompli pour ce CHAN et plus tard pour la CAN. Au moins les autres Africains commencent-ils à nous considérer comme un peuple de sérieux.

Je comprends que la vocation de ton journal est prioritairement d'assombrir l'action gouvernementale mais ici, reconnaissons que, pour une fois, notre ego patriotique mérite d'avoir été chatouillé et pas seulement par les hagiographes du régime de M. Biya.

Confraternellement.   

 

Published in Tribune Libre

Les locaux du journal d’Haman Mana ont été mises à sac dans la nuit du 23 septembre dernier par des hommes sans foi ni loi. Dans un communiqué rendu public, le quotidien affirme qu’il continuera à remplir son engament d’informer les lecteurs avec abnégation. L’entreprise de presse ne se laissera pas intimider par des ses détracteurs, apprend-on.

 

Le journal bleu n’entend sous aucun prétexte céder le flanc aux attaques incessantes de ses détracteurs. Malgré le cambriolage de ses locaux mercredi dernier par des personnes encore connues, le quotidien se dit déterminé à poursuivre son aventure dans le paysage de la presse camerounaise sans crainte. Haman Mana, le Directeur de publication (DP) prévient que son journal ne se laissera pas intimider par ses contradicteurs.

Dans un communiqué publié au lendemain du cambriolage, la rédaction du journal Le Jour revient sur les circonstances et fait le bilan de ce forfait. « Dans la nuit de mercredi, 23 septembre dernier, des individus non encore identifiés se sont introduits au siège du Quotidien Le Jour situé à la rue CEPER à Yaoundé. Après avoir forcé la grille métallique de sécurité qui protège l’entrée principale du Journal, ils ont emporté l’essentiel du parc informatique, ainsi que d’autres biens et équipements », déplore la rédaction.

Soulignant qu’il s’agit d’énième acte de provocation, le quotidien garantit qu’il poursuivra à remplir son engagement professionnel sans crainte et dans le respect des règles de l’art, même si le journal n’a pas pu paraître ce jeudi, 24 septembre 2020. « Ce fait qui survient après des menaces anonymes aux téléphones contre certains journalistes du Jour n’entamera pas notre détermination à remplir notre engagement auprès de nos lecteurs et de nos partenaires. Nous continuerons à paraître, à faire notre travail avec tout le professionnalisme et la liberté d’esprit auxquels nous sommes attachés », indique le journal d’Haman Mana.

Appel à solidarité : Le Quotidien LE JOUR appelle au secours

 

Innocent D H

Published in Télécommunication

C’est dans la nuit de ce 23 septembre 2020 (petit matin) que la rédaction du quotidien Le Jour a été mise à sac par des hommes sans foi ni loi encore inconnues. Les cambrioleurs auraient emporté l’essentiel du matériel roulant du journal dont Haman Mana en est le Directeur de publication.  

 

Selon le chef service des sports du quotidien, Achille Chountsa, les cambrioleurs ont emporté les ordinateurs des journalistes, du monteur, ainsi que les livres publiés par les éditions le Schabel d’Haman Mana. En effet, le cambriolage se serait produit dans la nuit de ce mercredi à 1 h 30, heure à laquelle le monteur a quitté le siège du journal.

Des actes qui portent ainsi des coups durs à la rédaction du quotidien bleu dont le siège se trouve au lieu-dit Rue Ceper à Yaoundé. Face à cette situation difficile, Achille Chountsa fait savoir que le Directeur de publication du journal ne croise pas les bras, il « se bat comme un beau diable » depuis ce matin pour permettre à cette rédaction de travailler et de ne pas sevrer ses lecteurs de ses publications. C’est ainsi que le journaliste spécialisé en sport rassure, « Nous avons fait l’horrible découverte ce matin. Très surpris. Mais nous préparons le prochain numéro. Le jour sera en kiosque demain jeudi ».

Des sources bien introduites, c’est le deuxième cambriolage enregistré ces trois derniers mois dans les rédactions de presse à Yaoundé, la capitale camerounaise. L’on se rappelle, avant le quotidien Le Jour, c’est le siège du bihebdomadaire, l’œil du Sahel qui avait reçu la visite des malfrats dans la nuit du 22 au 23 juin dernier. La rédaction du journal de Guibaï Gatama s’était alors vue vidée de son matériel de travail. Avec la récurrence des cas de cambriolages dont la presse camerounaise est victime depuis quelque temps, certains observateurs se posent la question de savoir à qui profite véritablement les forfaits, quand on sait que la presse privée du pays éprouve déjà d’énormes difficultés sur le plan financer ?

Innocent D H  

Published in Télécommunication

Sur sa page Facebook le Directeur de publication du quotidien « Le Jour » décrie pour le regretter ce qu’il  appelle la « la prise en  otage des forces de sécurité et des institutions de la république par des groupes villageois… ».

 

 « Le temps des Sicarios

L'autre jour, un patron soupçonnant un de ses employés de lui avoir soutiré quelques sous, ou de l'avoir doublé sur quelques coups, décida de le punir. 

Il fit débarquer bruyamment au bureau, une vingtaine de gendarmes, armés comme pour débusquer le plus redoutable des terroristes. Lesquels empoignèrent rudement l'employé suspect et l'embarquèrent, non sans l'humilier devant ses collègues et surtout, en filmant par le menu, la scène.

Il se trouve que, cette entreprise est une chaîne de télévision, que cet employé est un journaliste, et ce patron un homme d'affaires récemment enrichi...Le film de l'arrestation est passé en prime time au journal du soir, avec des « reportages » à charge contre le collègue et à la gloire du patron.

C'est dans l'air du temps, les réseaux sociaux se sont enflammés, avec surtout ceux pour qui, " c'est bien fait" pour ce journaliste, eu égard à sa manière particulière-  c'est peu dire- de pratiquer le métier...Là n'est point le problème.

Ce qui interpelle dans ce scénario, c'est l'utilisation de la force publique et des institutions de la république pour régler une affaire privée, en marge de la loi.

Les membres des forces de sécurité qui se prêtent à ce jeu souillent l'uniforme des Forces Armées du Cameroun. Ce ne sont pas des gendarmes, ce sont des sicarios. Les magistrats qui participent à cette mise en scène burlesque font parjure. 

Les journalistes qui ont prêté leur plume à  cette salissure, ont perdu tout honneur professionnel. Aux yeux de leurs  pairs et auprès du public.

Pour le reste, ceux qui annonçaient le chaos le voient se dessiner sous leurs yeux : la prise en  otage des forces de sécurité et des institutions de la république par des groupes villageois. 

La peur instillée si savamment depuis le temps a-t-elle installé la torpeur ?

Il reste tout de même dans notre pays des personnes sensées, capables de dire stop à cette dérive. 

C'est sur ce type de détails que se joue parfois le destin d'une Nation ».

Selon les informations relayées par certains journaux et repris sur les réseaux sociaux, Ernest Obama sera présenté devant le procureur ce Lundi.

 

N.R.M

 

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Après avoir lu la sortie de son confrère, qui dans un ton de donneur de leçon, a tenu à remonter les bretelles à la rédaction de LE JOUR en la traitant comme les autres citées par le ministre Atanga NJI, de QG de la guerre. De belles répliques.

 

Le patron de la rédaction de LE JOUR est clair. Il y a une différence entre le Cameroun et Paul BIYA. Les intérêts de l’un et de l’autre sont différents. L’homme Paul BIYA peut poser des actes qui desserves les valeurs de l’Etat, ces valeurs que protègent et défendent le journaliste. « Jean-Lambert, cher confère. Lorsque tu parles de " glissement ", tu ne vois pas l'autre glissement, dictatorial du régime qui arrête et emprisonne, sans cause. Le jour défend les libertés, la liberté d'expression en premier, celle qui est la raison d'être du métier par lequel je t'ai rencontré et apprécié. Je fais un distinguo clair entre m. Biya et le Cameroun. L'un est passager, (même s'il dure) l'autre est inscrit dans la pérennité. »

 

D’autres part, Haman Mana rappelle à son confrère que le journalisme ce n’est pas l’amour. Comme quoi, pratiquer son métier ne dépend pas de ce qu’on devrait aimer Paul BIYA et son épouse. Ce d’autant plus que ceux-ci ont des outils de propagande à leur disposition pour chanter leurs louanges matin et soir. Mais le journaliste, son rôle est autre. Le métier du journalisme est encadré par des règles. « Je remarque que dans ton texte, tu n'as évoqué aucune règle de déontologie violée (vérité des faits, etc.). Le jour n'évoque pas les " succès du Renouveau ? Il y a de grosses machines qui sont en branle pour les relever...Je n'aime pas M. Biya et son épouse? La république n'est pas une affaire d'amours... »

Avertissement du Minat aux médias : Jean Lambert Nang parle des rédactions transformées en QG de guerre  

Dans la suite de ses propos, Haman Mana rappelle l’héritage qu’il veut léguer à la génération à venir. Précisément l’héritage d’un journalisme qui ne s’est pas pratiqué selon les désirs d’un homme. Un journalisme coloré au gré des ambitions politiques avués et inavouées de certains journalistes à plat ventristes. « Dans quelques temps, je prendrai ma retraite. Je veux transmettre aux générations futures le témoignage d'un journalisme libre et qui a accompagné une époque. Tu as parlé de " aux ordres "...Mais bordel aux ordres de qui? De ma conscience... » Le journaliste devrait être esclave de sa conscience, et de sa conscience seule.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Après un temps d’observation, le patron de la rédaction du Quotidien LE JOUR a tenu à faire une mise au point. Un rappel de ce qu’est la profession de journaliste.

 

« Au cours du point de presse qu’il a donné le 09 mars dernier, le ministre de l’Administration territoriale a accusé le quotidien Le Jour d’être à la solde des ONG ; de relayer des « rapports erronés contre les forces de défense et de sécurité diffusés par les ONG aux ordres ».

La rédaction du quotidien Le Jour tient à faire la mise au point suivante :

1- Nous sommes un journal. Nous rapportons les faits ; c'est-à-dire ce qui existe réellement, indépendamment de notre volonté. Un fait est donc aussi bien un accident, un marché, une guerre, une victoire des Lions, un rapport, qu’un point de presse d’un ministre de l’Administration territoriale. De ce point de vue, occulter un fait parce qu’il est déplaisant ne change rien à sa « nature » de fait. Le taire dans la rédaction du Jour n’empêche qu’il soit rapporté par ces médias étrangers vers qui nos gouvernants courent sans arrêt. Pour ce qui est du choix des sujets au Jour, il obéit à des lois en vigueur dans la profession. Dans le traitement des sujets retenus, nous nous attachons à : faire savoir, faire voir, faire parler, faire comprendre. Et quand il s’agit d’un sujet polémique, nous donnons la parole aux différentes parties. Notre objectif étant de donner au public une information équilibrée pour qu’il se fasse sa propre opinion sur le sujet évoqué.

2- La crise au Nord-ouest et au Sud-ouest n’est pas dans les médias : elle est sur le terrain. C’est donc avec des informations de terrain exactes et vérifiables par des tiers, organisées et publiées selon une stratégie pensée, qu’on peut faire mentir les « rapports erronés » d’une ONG, et non avec des coups de menton. Surtout lorsque, par le passé, on a eu à se dédire sur « un incident » survenu au Mali, à l’Extrême-Nord du Cameroun.

Paul Atanga NJI accuse Equinoxe TV, Radio Balafon, STV, et Le Jour de pactiser avec les ennemis du Cameroun  

3- Quant à la vénalité dont nous accuse Monsieur le Ministre, nous disons que nous ne publions pas plus aujourd’hui des « rapports erronés » des ONG contre de l’argent, que nous ne l’avons fait hier. Mais nous nous souvenons d’avoir refusé, peu avant la dernière élection présidentielle, de publier, contre beaucoup d’argent, les résultats d’un sondage bidon. Et ce n’était guère quelque ONG conspirationniste qui nous avait sollicités.

4- Avec un certain ministre, le Cameroun n’a effectivement pas besoin d’une Radio mille collines pour s’embraser.

Résumons-nous : les accusations que porte M. Atanga Nji contre le Jour sont grotesques. Nous aurions pu les traiter par le mépris. Mais, comme François Mitterrand, notre mépris se mérite. »

Accusations d’Atanga NJI : La sortie musclée de Séverin Tchounkeu  

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01