Les responsables de la société de construction canadienne MAGIL affirment que le complexe sportif d’Olembe pourra déjà fonctionner en septembre prochain.
C’est l’une des informations qui est sortie des dernières visites de routine hebdomadaires de Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education Physique, Président du Comité d’Organisation Local de l’AFCON 2021 (COCAN). Les responsables de la société de construction canadienne MAGIL ont rassuré le membre du gouvernement sur le fait que, le Stade Olembe pourra dès septembre 2021, des matches nationaux et internationaux. Ils ont indiqué que les travaux de finition de l’ouvrage sont en cours.
Selon un responsable de MAGIL, les travaux les plus légers dans le stade de football pour le moment sont l’installation des systèmes de sonorisation, l’éclairage du stade, le processus d’électrification, entre autres choses. Et Yoann Ropital autre haut responsable de MAGIL, a dit au ministre Narcisse Mouelle Kombi et aux Camerounais de ne pas s’inquiéter car les difficultés rencontrées dans le passé ont été prises en charge par le gouvernement.
En sa qualité de président du COCAN, Narcisse Mouelle Kombi a rappelé à MAGIL que le stade Olembe doit accueillir la cérémonie d’ouverture et les autres matches de l’AFCON 2021. Il devrait donc être prêt avant la fin du mois d’octobre 2021.
A titre de rappel, la dernière mission d’inspection de la Confédération Africaine de Football conduite par Veron Mosengo-Omba le Secrétaire général de l’instance faîtière du foot du continent noir, s’est réjoui de l’état des préparatifs des ouvrages retenus pour la CAN 2021. Elle a par ailleurs confirmé que la compétition va se dérouler au Cameroun, faisant taire ainsi les rumeurs d’un retrait de son organisation au pays.
Liliane N.
L’artiste Coco Argentée a accusé le présentateur Eric Christian Nya de recevoir en majorité des invités Bamilékés sur le plateau de Cameroun feeling, programme diffusé à la CRTV.
C’est aussi l’affaire qui retient en ce moment l’attention des internautes sur la toile. L’animateur de la CRTV Eric Christian Nya accusé de faire du tribalisme par l’artiste Coco Argentée. Celle qui se fait appeler la go galaxie, affirme que celui-ci accorde plus de place à des invités Bamilékés sur le plateau de l’émission «Cameroon Feeling» qu’il présente. Cette accusation n’est pas passée inaperçue. Parce qu’elle a attisé des débats autour de la question du tribalisme au Cameroun.
En réponse aux accusations de Coco Argentée, l’artiste Letis Diva a appelé à une sorte de soulèvement du peuple Bamiléké.
«Moi, Letis Diva, en tant que fille et artiste Bamileké et très très fière de l’être, je me sens directement concernée par cette affaire d’Eric Christian Nya. J’appelle donc le peuple bamileké à travers le monde à se lever et à prendre des mesures radicales contre tous ces artistes tribalistes. Quand c’est trop c’est laid. À comportement de mouton, réponse de berger. Le bamileké d’aujourd’hui n’est plus le bamileké d’avant ! Vous n’allez pas seulement exploiter les bamilekés pour servir vos intérêts et après les jeter en pâture quand ça vous arrange. Ce même animateur est celui qui a reçu en pompe une génocido-tribaliste dans son émission récemment, soulevant une vague d’indignation dans la population camerounaise. Il est temps d’agir !», a-t-elle écrit.
Il faut reconnaître que jusqu’ici, la plupart des personnes qui ont réagi par rapport à l’accusation de Coco Argentée ne partagent pas son avis. D’André Luther Meka à Valsero sans oublier les no name, tout le monde semble demander à l’artiste de faire son mea culpa.
«Coco Argentée Éric Nya de CRTV t'a fait quoi ?? Les problèmes ne sont pas bien. Donc si tu es sage va demander les excuses à ce monsieur. Comme vous croyez que le pays vous appartient là», a écrit un certain Lionel Nkonguili sur la page Facebook de l’artiste.
Liliane N.
Selon le décret du président de la République, les obsèques officielles de l’ancien sénateur Simon Achidi Achu auront lieu le 3 juillet 2021 à Santa dans la région du Nord-Ouest.
Ce décret du Chef de l’Etat suffira peut-être à dissiper le malentendu autour de l’inhumation de l’ancien sénateur Simon Achidi Achu. Sur la toile, des images d’une cérémonie dédiée au défunt avait fait croire qu’il a été enterré aux Etats-Unis. Si on s’en tient aujourd’hui au décret présidentiel, on pourrait bien confirmer les déclarations de ses proches qui ont indiqué que l’ancien premier ministre n’a pas été inhumé au pays de l’oncle Sam.
Pour revenir au décret du Chef de l’Etat, il indique que les obsèques officielles de Simon Achidi Achu auront lieu le 3 juillet 2021. Elles vont se dérouler à Santa village natal du défunt situé dans la région du Nord-Ouest.
A titre de rappel Simon Achidi Achi est décédé le 4 mai 2021 aux Etats-Unis des suites de maladie. A l’annonce de son décès, Joseph Dion Ngute l’actuel premier ministre lui a rendu témoignage.
«C’était un homme avec un très grand cœur, qui aimait le peuple, qui se sacrifiait beaucoup. Quand il a même pris sa retraite, il était au village à Santa (Nord-Ouest); de temps en temps j’allais le voir et c’est avec beaucoup de gentillesse qu’il me traitait. C’est ainsi qu’il traitait tout le monde», a-t-il déclaré.
Pour la petite histoire, il faut savoir que Simon Achidi Achu sous l'ancien Président Ahmadou Ahidjo, a été ministre délégué à l'Inspection de l'Etat (1971), puis promu en 1972 au poste de ministre de la Justice. Il restera à cette fonction jusqu’en 1975. Il a été sénateur aussi durant huit années sous l’actuel régime.
Liliane N.
Les enfants proposent entre autres qu’il y ait un renforcement du cadre juridique de la protection contre la violence, dont ils ont droit.
180 enfants parlementaires ont participé à la 22e session du Parlement des enfants à l’Assemblée nationale le samedi 26 juin 2021. Ils ont porté le plaidoyer contre la violence qu’ils subissent au quotidien. Pauline Irène Nguene la ministre des Affaires sociales étant présente lors de cette session, les enfants ont interrogé les membres du gouvernement sur les actions posées par les autorités pour mettre fin aux violences dont ils sont victimes. Ainsi, Jaques Brian Ayuk de la région du Sud-Ouest s’est demandé quels efforts significatifs sont faits pour lutter contre les violences faites aux jeunes filles. A ce niveau, Marie Thérèse Abena Ondoa la ministre de la Promotion des femmes et de la famille a déclaré que son département ministériel sensibilise les parents et la communauté éducative, afin d’éduquer les enfants à un niveau précoce sur les dangers de la violence. Elle a ajouté qu’ils appellent toutes les jeunes filles à dénoncer et à s’exprimer contre toute forme de violence à leur encontre.
Pour ce qui est de la baisse du taux d’éducation des enfants dans les groupes minoritaires des régions du Nord tels que les mbororo, le ministère de l’Education de base a déclaré qu’il mettait en œuvre des programmes éducatifs pour sensibiliser à l’importance de l’éducation dans ces communautés. Asheri Kilo, s’exprimant au nom du ministère, a également déclaré qu’il s’associait à des ONG pour mieux promouvoir l’éducation dans ces régions.
Ci-dessous les recommandations du parlement des enfants
A la fin de la 22ème session du Parlement des enfants, les recommandations suivantes ont été faites ;
L’utilisation des médias sociaux et l’utilisation restrictive Nous recommandons : des stratégies des jeunes aux responsables de la protection des enfants contre la violence des mécanismes institutionnels qui prennent en charge
-Le renforcement du cadre juridique de la protection des enfants contre la violence.
-L’enregistrement systématique et obligatoire de chaque enfant à la naissance.
-L’organisation de campagnes nationales, régionales et locales pour la prévention et la lutte contre la toxicomanie chez les jeunes.
-le soutien psychosocial et la réinsertion des enfants soupçonnés d’être associés à des groupes et forces armés.
Le Parlement des Enfants s’est également engagé à promouvoir les droits de l’enfant, tant dans le milieu scolaire que dans les activités extra-scolaires, et à devenir des artisans de la paix dans leurs communautés respectives.
Les 5 hectares de chanvre indien ont été détruits au cours d’une opération menée par les éléments du groupement mobile d’intervention numéro 3 de Bafoussam.
Dans l’arrondissement de Batcham, département des Bamboutos région de l’Ouest, il y a 5 hectares de chanvre indien qui ont récemment été détruits par la police. Les stupéfiants avaient été dissimulés dans un champ de maïs.
Il se trouve que les forces de police avaient déjà eu vent de cette cachette depuis plusieurs mois. Et elles exploraient des pistes, fait savoir Aristide Mbarga le Commandant du GMI numéro 3 de Bafoussam. Trois individus ont donc été interpellés. Ils sont d’ailleurs présentés comme ceux qui fournissent de la drogue aux séparatistes, qui opèrent dans la région du Nord-ouest. La plantation a été détruite et l’opération selon la police doit s’étendre aux villages de la région de l’Ouest.
Ces 300 familles ont été déguerpies de leurs habitations le samedi 26 juin 2021.
Depuis la journée du 26 juin 2021, il y a un peu près de 300 familles qui se retrouvent sans domicile. Celles-ci avaient établi leurs maisons au quartier New Town Aéroport à Douala, sur sur les emprises du domaine aéroportuaire. Leurs maisons ont donc été démolies à la date susmentionnée.
On apprend de nos sources, que c’est de bonne heure que les engins de démolition ont investi les lieux. Et peu avant 6heures, ils avaient déjà tout détruit sur leur passage. Les populations impuissantes et les propriétaires des maisons détruites n’ont pu que se mettre à l’abri. Il y en avait aussi qui s’activaient à récupérer portes et fenêtres. D’autres ont choisi de sauver tôles et ustensiles.
Toutefois, comme on peut l’imaginer, des militaires, gendarmes, et policiers étaient bien présents. Ils avaient été déployés en nombre sur le site pour établir un cordon de sécurité. A un moment, avec les esprits surchauffés, le gaz lacrymogène a été utilisé pour disperser la foule et la tenir à bonne distance du champ des opérations.
Dans l’édition de ce 28 juin 2021 du quotidien Le Jour, un déguerpi répondant au nom d’Abdouraman Yaouba déclare : «les forces de maintien de l’Ordre ont commencé à nous lancer des gaz lacrymogènes. Ils nous empêchaient de faire sortir des choses de la maisons».
Selon des riverains, ces déguerpissements de samedi dernier ont été faits après la mise en demeure servie par le premier adjoint préfectoral du département du Wouri.
«Selon le document qui s’adressait aux populations de New Town Aéroport, cette mise en demeure rentre dans le cadre des travaux d’assainissement des espaces aéroportuaires du Cameroun tel que défini par l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci), et en application des instructions du ministre de l’Administration territoriale objet du message fax n°000960 MFX/MINAT/SG/DPC/BSC du 03 novembre 2020», rapporte Le Jour.
Pour Cabral Libii, député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale qui s’est rendu sur les lieux samedi, les autorités doivent penser à indemniser les personnes déguerpies qu’elles aient eu des titres fonciers ou pas. L’élu de la nation a promis de saisir ce lundi 28 juin 2021, le président de la République, le premier ministre et le ministre de l’Administration territoriale.
Liliane N.
Le promoteur de Radio Sport Infos s’excuse auprès de Malicka Bayemi et dit prier Dieu pour qu’il la fortifie en ce moment d’épreuves.
Cela suffira-t-il à apaiser les cœurs et à calmer les tensions ? On le saura dans les prochaines heures et les jours qui suivent. Martin Camus Mimb par le biais d’un texte qu’il a écrit ce vendredi 25 juin 2021, a présenté ses excuses à Malicka Bayemi la jeune fille de la sextape, dont le visage a été vu et les images d’elle dans des positions inconfortables ont été postées sur la toile. Une citation directe avait déjà été déposée au Tribunal de première instance de Bonanjo par le collectif de 7 avocats conduit par Me Dominique Fousse. Martin Camus Mimb a finalement choisi de demander pardon à Malicka, à sa famille.
Retrouvez ci-dessous le texte de Martin Camus Mimb Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi de vous remercier très sincèrement du fond du cœur d’être présents dans cette salle.
Le 16 Juin 2021 aux environs de 16h, les réseaux sociaux ont été inondés de photos et vidéos prises dans les locaux de notre entreprise. Submergé par la déferlante des messages, j’ai été troublé par cette situation inédite dans ma vie. Devant Dieu et les hommes je regrette cette situation malheureuse.
Permettez-moi de m’adresser à la victime que j’imagine durement éprouvée, Malika, toi dont la dignité et l’honneur ont été bafoués, je te demande pardon. En tant qu’homme, grand frère et père, je regrette tout ce qui s’est produit. Je prie le Seigneur de te fortifier et de te permettre de traverser cette étape tout en gardant foi et confiance en la vie.
Je voudrais à présent m’adresser à ta famille qui s’est brusquement retrouvée sur les feux des projecteurs sans son consentement, malgré elle. J’imagine votre colère et votre souffrance de voir l’intimité de votre enfant ainsi dévoilée et mise sur la place publique. Je ne sais pas si vous aurez la force de pardonner, mais je vous le demande humblement. Toute fois dans l’intérêt de Malika, je vous souhaite l’apaisement des cœurs. Permettons-lui de retrouver cet anonymat protecteur et cette tranquillité qui lui permettront de se reconstruire.
Mes excuses les plus sincères, je les présente à toutes ces femmes et à tous ces hommes qui ont été choqués. Je pense particulièrement aux personnes fragiles que j’accompagne. A ces handicapés hommes et femmes, jeunes et vieux qui grâce à mes actions ont retrouvé un peu d’espoir et de confiance. J’imagine votre peine et votre souffrance. Vous m’avez porté dans vos cœur et prières depuis le début de mon handicap jusqu’à ce jour.
En ces moments douloureux que je traverse avec vous, j’ai également une pensée émue pour ma maison d’Edition, qui m’a fait confiance et s’est investie humainement, financièrement, et émotionnellement pour faire connaitre mon histoire au monde entier à travers l’édition de mon livre. Aujourd’hui elle se retrouve dans une situation particulièrement embarrassante. J’en suis profondément désolé.
A vous mes amis qui m’avez soutenu de bonne foi et vous estimez trahis. Je regrette profondément et vous promets de faire des efforts pour mériter votre amitié précieuse.
Enfin, à ma femme ici présente et à mes enfants, je demande pardon. Pardon d’avoir fait de votre vie un enfer. Milan Kundera disait ‘’…Vivre dans un monde où nul n’est pardonné, ou rédemption est refusée, c’est comme vivre en enfer’’. Oui notre vie actuelle est devenue un enfer, je ne le souhaite à personne.
Mesdames, Messieurs,
A compté de ce jour, mes comptes sur les réseaux sociaux (Facebook ; Instagram) resteront inactifs.
Je me tourne humblement vers le seigneur et lui dis : je viens vers toi Seigneur. Dans ta miséricorde et ta bonté infinie, tu pardonnes toujours. Je me mets à genoux devant toi et je prie.
Je vous remercie.
Le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale condamne la recrudescence de la violence dans les régions anglophones.
Le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac) dénonce la recrudescence de la violence dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il s’insurge contre l’enlèvement de 6 délégués départementaux des ministères de l’Eau et de l’Énergie, du Cadastre et des Affaires foncières, de l’Habitat et du Développement urbain, des Petites et moyennes entreprises, de l’Économie sociale et de l’Artisanat. Il convient de préciser que parmi ces délégués enlevés, un a été tué par leurs ravisseurs les séparatistes. Il appartenait au ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire.
«Le 15 juin2021, 6 personnes dont 5 délégués départementaux et un divisionnaire des impôts ont été kidnappés à Ekondo titi dans région de Sud-Ouest, 1 serait égorgé il s’agit de Mabia Jonson MUDIKA. Le REDHAC condamne cette recrudescence de la violence et s’insurge contre le silence assourdissant des autorités de Yaoundé, alors que ce sont les cadres de différents secteurs ministériels..Les militaires tombent tous les jours dans le NOSO», déclare le Redhac.
Aussi, le Redhac de Maximilienne Ngo Mbe rappelle la nécessité de donner la place à une mission indépendante dont le travail portera sur l’ouverture d’un processus de cessez le feu.
«Au vu de la recrudescence de ces violations le REDHAC réitère que l’Etat du Cameroun accepte une mission indépendante, impartial et internationale d’établissementdes faits composée de la CADHP, l’ONU en collaboration avec la Commissions Nationale des Droits l’Homme et des organisations de la société civile afin d’ouvrir la voix au processus du cessez le feu et la mise en place de la Commission Justice Vérité et Réconciliation», déclare le Redhac.
Liliane N.
Les personnes reconnues coupables d’outrage au président de la République risquent des peines allant d’1 à 5 ans.
Tout récemment, trois jeunes ont été poursuivis pour outrage au président de la République. Il se trouve que l’un des trois, a tenu des propos injurieux contre le président Paul Biya, les membres de son gouvernement et leurs proches de sexe féminin. Avec ses deux amis qui l’ont aidé à réaliser la vidéo qui était devenue virale sur la toile, le jeune homme a écopé d’une sanction de 12 mois de prison.
D’aucuns ont estimé que ladite sanction est bien trop grave. Seulement Me Claude Assira avocat au barreau du Cameroun dans un entretien accordé au confrère Mutations, indique que l’outrage au Chef de l’Etat est une infraction prévue par le législateur camerounais pour protéger le président de la république et les corps constitués.
«Il s’agit d’une infraction qui vise à imposer le respect dû aux institutions en imposant aux citoyens par la répression, le respect des institutions en place qui ne peuvent pas faire l’objet d’atteintes immatérielles injustifiées. A défaut d’avoir spontanément le respect civique auquel la fonction de président de la République devrait normalement donner droit, le législateur a assorti cette exigence d’une sanction pénale. Ainsi, tout outrage, ie toute allégation d’un fait de nature à porter atteinte à l’honneur et à la considération de la personne du président de la République, par propos, par écrit ou par représentation indécente sur quelque support que ce soit est susceptible de donner lieu à des poursuites et éventuellement à une sanction pénale», explique Me Claude Assira.
Seulement l’avocat au barreau du Cameroun note que l’infraction outrage au président de la République est vague. Et cela peut donner lieu à de l‘arbitraire.
«…Elle n’indique pas ce qu’elle entend par « outrage », expression laissée à la libre appréciation de celui qui initie la poursuite. Ceci est risqué parce que ça laisse la porte ouverte à l’arbitraire. La notion d’outrage est tellement vague que la révélation d’une information même vraie par voie de presse ou autre peut être interprétée comme un « outrage ». La deuxième difficulté vient de ce qu’on n’a pas défini de manière précise celui qui doit déclencher la poursuite. Habituellement en droit pénal, lorsqu’une atteinte est directement attachée à la personne, à l’individu, c’est la victime seule qui a le pouvoir de déclencher la poursuite à l’exclusion de toute autre personne et même du procureur de la République qui ne peut que se joindre à la poursuite éventuellement déclenchée et jamais l’initier. Or, le code pénal camerounais n’apporte pas cette restriction tenant à l’initiateur de la poursuite», ajoute-t-il.
Liliane N.
Le collectif des 7 avocats défendant Malicka Bayemi a déposé cette citation directe hier 24 juin 2021.
Contrairement à ce qu’ont pensé certaines personnes, l’affaire Martin Camus Mimb-Malicka Bayemi sera examinée devant les instances juridictionnelles du Cameroun. Hier 24 juin 2021, le collectif des 7 avocats dirigé par Me Dominique Fousse a déposé au Tribunal de première instance (TPI) de Bonanjo, une citation directe contre Martin Camus Mimb commentateur sportif par ailleurs promoteur de Radio sport infos (RSI). Ce collectif faut-il le préciser, agit sous le nom de «Collectif Fousse». On l’appelle aussi « Universal Lawyers and Human Right Defence ».
Ce qu’il faut noter dans cette citation directe, c’est qu’elle ne concerne pas uniquement Martin Camus Mimb. Elle est aussi contre « toutes personnes suspectées d’être impliquées » dans cette affaire de sextape publiée sur les réseaux sociaux, mercredi dernier. Il convient d’ajouter qu’en plus de la sextape dans laquelle le seul visage de Malicka Bayemi est visible, des images d’elle dans des positions inconfortables ont aussi été postées et ont fait le tour de la toile.
«Face à la presse, le Collectif Fousse a fait une déclaration y relative, peu après le dépôt de la citation directe au tribunal. Même si ladite déclaration ne mentionne pas le nom des personnes accusées, même pas celui de Martin Camus Mimb, l’un des personnages centraux de ce feuilleton sensationnel, on comprend que c’est bien de lui et de ses acolytes et autres complices qu’il s’agit. Lui qui, dans une sortie faisant suite à la publication des images scandaleuses, dans une posture de défense, a, sans doute par maladresse, nié en bloc les faits en alléguant ne pas connaître l’autre protagoniste du film qu’est Malicka Bayémi», rapporte le confrère Le Jour dans sa parution de ce 25 juin 2021.
Le Collectif Fousse avec ce dossier, veut aussi s’attaquer à la cybercriminalité. Aussi, il indique qu’il y a des personnes qui ont créé sur Facebook, de faux comptes attribués à Malicka Bayemi. Et dans ces comptes, il y a des vidéos et des photos inconvenantes mises sous son compte. Tout cela a contribué à jeter de l’huile sur le feu.
«Nous avons déjà pu identifier formellement deux des personnes qui agissent ainsi sur le sol camerounais et six autres sur le plan international. Comme vous le savez, il s’agit des infractions en rapport avec la cybercriminalité, que nous ne pouvons laisser prospérer», indique le collectif.
Liliane N.