Luc Messi Atangana le Maire de ville de Yaoundé demande par ailleurs aux habitants de la capitale propriétaires d’immeubles situés en bordures des axes de la capitale, de peindre leurs façades en «couleur jaune ocre ou blanche».
C’est un communiqué qui suscite déjà la polémique sur la toile. Signé le 29 juin 2021 par Luc Messi Atangana, le Maire de ville de Yaoundé risque de mettre en colère certains habitants de la capitale qui se retrouveraient concernés par les décisions qu’il vient de prendre. Il y en a au total 2. La première est que ceux des habitants de Yaoundé dont les immeubles se trouvent en bordure des axes de la capitale doivent peindre les façades en couleur jaune ocre ou blanche, au plus tard le 30 octobre 2021.
L’autorité demande aussi de procéder au désherbage et de nettoyer systématiquement les alentours des immeubles. Luc Messi Atangana présentant cette décision comme un rappel, demande d’arrêter le séchage de linge sur les balcons des immeubles et des maisons.
Selon nos sources, ces mesures de Luc Messi Atangana sont prises en rapport avec la Coupe d’Afrique des Nations que le pays va abriter l’année prochaine. Il faut rappeler que le 22 avril 2021, les engins de la mairie de ville de Yaoundé ont fait irruption au Carrefour Nkolbisson pour réduire à néant, les boutiques construites par la mairie de la commune du 7e arrondissement.
Le 9 février 2021, Luc Messi Atangana par le biais d’un communiqué, avait également demandé aux occupants illégaux des abords du Lac municipal de libérer les lieux. Il précisait que «tout contrevenant s’expose aux sanctions prévues par la réglementation en vigueur, notamment l’expulsion forcée et la mise en fourrière des véhicules».
Liliane N.
La synthèse du rapport d’audit des Fonds Coronavirus indique que la Chambre des comptes dénonce entre autres, de graves erreurs, la non-prise en compte de certains marchés passés, la contradiction parfois relevée dans les documents des ministères ayant géré les ressources de lutte contre cette pandémie.
Les conclusions de la synthèse du rapport d’audit sur l’utilisation des Fonds Covid-19 de la Chambre des comptes sont suffisamment graves. L’institution révèle avoir décidé d’ouvrir 14 procédures pour faute de gestion, 01 procédure pour gestion de fait. Elle indique avoir transmis au ministère de la Justice, 12 dossiers susceptibles de revêtir une qualification pénale.
Le journaliste Sismondi Barlev Bidjocka qui a lu cette synthèse du rapport d’audit des Fonds Covid-19 de la Chambre des comptes, affirme même que la fin de ce rapport, notamment les recommandations : 30 sont effrayantes et créent une atmosphère de mise à mort à la Guillotine. «30 recommandations parmi lesquelles certaines qualifiées de faute de gestion, et d’autres de détournement», ajoute-t-il.
Il faut savoir que le rapport d’audit des Fonds Covid-19 contenu sur 27 pages, est centré sur les activités menées par 3 ministères à savoir celui de la Santé, de la Recherche scientifique et de l’innovation et des Finances. Les enquêteurs de la Chambre des comptes parlent de plus de 157 milliards de fcfa largement au-dessus des prévisions. Les trois départements ministériels suscités ont effectué des dépenses évaluées à 167,7 milliards de FCFA, contre 9,8 milliards de FCFA pour le reste des administrations concernées.
Les enquêteurs de la Chambre des comptes relèvent un certain nombre de dysfonctionnements. Il y a à titre d’exemple des marchés importants attribués à des entreprises ne justifiant d’aucune expérience. Le cas de MEDELINE MEDICAL CAMEROON SA qui a bénéficié d’une surfacturation de 15,3 milliards de FCFA dans le cadre de la fourniture des tests COVID. Il y a un décalage entre les activités menées et les budgets arrêtés, ce qui amène la Chambre des comptes à se poser des questions.
Les enquêteurs de la Chambre des comptes évoquent la violation du Code des marchés publics. A ce sujet, ils parlent de deux marchés d’un montant de 631,6 millions de FCFA attribués au Directeur général de la société SARL BF Rest dans le cadre de l’aménagement du centre de prise en charge des patients d’ORCA à Yaoundé. Le problème c’est que le Directeur général de SARL BF Rest est aussi le Directeur général d’ORCA, qui appartient au groupe PROMOTAL.
La synthèse du rapport d’audit des Fonds Covid-19 énonce de graves erreurs et des documents provenant des administrations qui sont souvent contradictoires.
Liliane N.
Anthony Baffoe affirme que sa démission du poste de vice-président de la Confédération africaine de football est due à des raisons personnelles.
La Confédération africaine de football (CAF) a sorti un communiqué en rapport avec la démission d’Anthony Baffoe son vice-président. Il ne s’agit pas d’une intox ou d’une rumeur, Baffoe n’est plus vice-président de la CAF depuis le 30 juin 2021. C’est une décision personnelle qui a pris effet à partir d’hier.
«C’est une décision que j’ai prise il y a trois mois pour des raisons personnelles. Le voyage qui a commencé en novembre 2017 se termine tristement, laissant place au début d’un nouveau voyage. Je me considère chanceux d’avoir servi la CAF et d’avoir été à l’avant-garde de l’administration du jeu sur le continent. Loué soit le Tout-Puissant Allah. Je suis reconnaissant au Comité exécutif de la CAF dirigé par Patrice Motsepe pour l’opportunité qui m’a été offerte, sans oublier l’ancien président de la CAF, Ahmad Ahmad, qui a vu le potentiel en moi de première main. Je pars la tête haute car, avec votre soutien, nous avons franchi de nombreuses étapes et de nombreux obstacles en ce qui concerne le développement et la promotion du football africain. En tant que premier footballeur à occuper un poste de direction aussi élevé, je suis convaincu que je ne serai pas le dernier. Mes collègues légendes, merci pour le soutien et ma famille pour avoir toujours été mon rocher», a déclaré Anthony Baffoe.
Pour la petite histoire, le ghanéen Anthony Baffoe est né le 25 mai 1965 à Bonn (capitale de l’ancienne République Fédérale d’Allemagne). L’international ghanéen de football, a évolué au poste de défenseur. Il était réputé rude sur l’homme dans son jeu. Il a fait l’essentiel de sa carrière en Allemagne, mais il a passé également deux ans au FC Metz. Il compte 16 sélections en équipe du Ghana avec laquelle il dispute la finale de la Coupe d’Afrique des Nations 1992, perdue face à la Côte d’ivoire. Il est d’ailleurs l’auteur du tir au but fatal pour le Ghana.
Plus tard, il a intègré la Fédération ghanéenne de football. En 2006, le multilingue est nommé responsable des relations internationales au sein de ladite fédération. Dans la même mouvance, il est coopté comme membre du Comité d’organisation local de la Coupe d’Afrique des Nations «Ghana 2008». Après, il intègre la CAF où il fera valoir ses qualités : amoureux du travail bien fait, Anthony Baffoe ne s’est pas souvent accommodé d’un certain type de comportement de ses pairs, au Caire. Tout comme pendant son fonctionnement, il était contre toutes formes de tricherie. C’est un homme rigoureux, un homme de principes.
Veron Mosengo-Omba le Secrétaire général de la CAF, a remercié Anthony Baffoe pour ses services et lui a souhaité bonne chance dans ses futurs projets.
Liliane N.
Maurice Kamto et les autres leaders de partis politiques de l’opposition se sont rencontrés hier 30 juin 2021, dans le cadre de la plateforme républicaine qu’ils ont mis sur pied, il y a de cela des mois.
Jusqu’ici, la presse n’a pas encore les informations sur ce que se sont dit hier, Maurice Kamto, Joshua Osih, Cabral Libii, Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya, Pierre Kwemo et Hilaire Dzipan. Ce qu’on sait c’est que ces leaders de partis politiques de l’opposition se sont retrouvés à Yaoundé, juste un mois après la réception des propositions sur la réforme du Code électoral.
Il faut souligner que la collection des propositions pour la révision du Code électoral, faisait partie de la première étape du travail que Maurice Kamto et les autres leaders de l’opposition suscités se sont assignés. Le 6 juin 2021, Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya la présidente de l’Union démocratique du Cameroun (UDC) dans un communiqué, indiquait qu’il y a eu «de très nombreuses et pertinentes contributions». Celle-ci avait alors annoncé une réunion des leaders de la plate-forme afin de finaliser l’élaboration d’un document comportant les amendements au système électoral actuel.
«Les Leaders ont pris la résolution de porter ce document au gouvernement de la République, dans la perspective d'une démarche garantissant le consensus le plus large possible», précisait le communiqué.
Il faut noter qu’Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya coordonne un secrétariat technique créé pour la cause. Il convient de rappeler que Maurice Kamto et les leaders politiques suscités, pensent qu’il faut absolument réviser le Code électoral pour avoir un jeu démocratique crédible, juste, équitable, transparent et pacifique.
Liliane N.
La romancière Calixthe Beyala demande de faire attention avec le degré d’ethnicisation dorénavant donné à tous les problèmes au Cameroun.
Pour Calixthe Beyala, c’est pas un fait anodin ou à prendre à la légère. Il y a un danger qui subtilement s’implante dans les problèmes qui naissent au Cameroun. L’écrivaine avait déjà réagi après une sortie de l’artiste Letis Diva dans laquelle, celle-ci demandait aux Bamilékés à prendre des mesures radicales contre tous ses confrères tribalistes. Il convient de noter que cette dernière aussi réagissait à la déclaration de Coco Argentée qui a indiqué que le présentateur de l’émission Cameroon Feeling diffusé sur la Crtv Eric Christian Nya reçoit plus des invités Bamilékés.
Pour l’écrivaine Calixthe Beyala, il faut faire attention. Les camerounais ne doivent pas se penser en fonction de leur ethnie, mais comme des citoyens du Cameroun. Pour elle, il faut donner la priorité à l’identité géographique.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Calixthe Beyala
Cameroun : attention danger !
Je suis surprise par le degrés d'ethnicisation de tous les problèmes au Cameroun. Un X de unetelle tribu pose un acte grave, tous ceux de son ethnie trouvent normal de le défendre.
On n'est plus raison, attention, humaniste, intellectuel ou salopard, on semble être d'abord de l'ethnie dont nous sommes issus par hasard et assignés à rouler pour notre tribu.
Il me semble que de plus en plus d'enfants naissent et sont comme moi des morcellements génétiques de plusieurs tribus du Cameroun. Que fait-on d'eux ? Devrait-on les assigner génétiquement ? Culturellement ? Devrait-on créer une nouvelle tribu, celle du métissage ? A quel niveau commence-t-elle ? Ou s'arrête-t-elle? Lui inventera-t-on une langue ?
En ce qui me concerne, l'être humain appartient à une culture et non à une race. Encore moins à une tribu. Ainsi, un petit Douala, Bassa, Bamileke né à Paris est avant tout un titi Parisien ; il raisonne comme le parisien qu'il est, mange et réfléchit comme le parisien qu'il est. Je ne le considère pas comme un acculturé. Il peut aussi choisir de se rapprocher de ses cultures d'origine, mais il s'agit là d'un choix et non d'une obligation !
Aussi, pour sauver notre beau pays, le Cameroun, apprenons à réfléchir d'abord comme des camerounais et non comme des Beti ou des Bamileke ; dépassons ces mots ethniques qu'on nous accole et qui ne tiennent nullement compte de l'importance de la culture géographique. L'identité géographique des peuples domine l'identité raciale de nos jours, grâce à la mondialisation ou à cause d'elle. Le petit Yaoundéen d'origine Bassa est plus Beti que le petit Beti qui est né et qui a grandi à Douala
Je sais. Je suis le parfait produit des mixages ethniques, même si ma dominance culturelle est Eton, car j'ai été élevée par les Eton. Sauvons le Cameroun en condamnant avec la même force les déviances d'où qu'elles viennent et à aimer ceux qui portent haut les couleurs de notre beau pays d'où qu'ils viennent.
La manifestation anti-régime Biya est prévue pour le samedi 3 juillet 2021, à Paris.
Depuis des jours déjà, voire des semaines, des camerounais connus pour être de véritables pourfendeurs du régime Biya annoncent la tenue d’une grande manifestation à Paris en France. Ils invitent les compatriotes de la diaspora à y prendre massivement part. Valsero rappeur engagé explique que cette manifestation, a pour but de dénoncer la corruption et les détournements de fonds au Cameroun, ainsi que les atteintes à la dignité de la femme.
«Nous sommes tous d’accord, que voir voler 180 milliards de FCFA destinés au COVID est horrible. Nous sommes tous d’accord que les coupables doivent payer. Nous sommes tous d’accord que nous ne pouvons pas laisser les gens qui ont volé et humilié notre pays continuer de vivre tranquillement…Le 3 juillet à Paris, le peuple camerounais, tous bords confondus, qui est au moins d’accord sur ce point, devra se retrouver Place de la République pour manifester son indignation. Cette manifestation aurait eu plus de poids, encore plus de force si elle avait eu lieu au Cameroun. Mais au Cameroun, les gens focalisent encore sur ceux qui les divisent au lieu de focaliser sur ce qui les unit. Un groupe de cyberpornographie, dangereux pour la vie des jeunes filles au Cameroun, a été mis à nu. Une fille, une enfant, une camerounaise a été humiliée et exposée sur les réseaux sociaux. Nous sommes au moins d’accord ensemble que les responsables doivent payer de leur crime. Pour ça le 3 juillet à Paris, les Camerounais de la diaspora vont se lever pour marcher. Voler les milliards de la CAN est une humiliation, les Camerounais vont se lever pour dire non au braquage à ciel ouvert», a déclaré Valsero dans une vidéo postée sur la toile.
Wilfried Ekanga le militant du Mouvement pour la renaissance du Cameroun dans un post fait sur sa page Facebook, a tenu à préciser que cette manifestation n’est pas organisée pour magnifier Maurice Kamto, le président de son parti politique.
«Comme convenu, ce sera donc ce samedi 3, que des hordes de Camerounais hostiles à ce régime malfaisant déferleront sur la capitale française, pour manifester leur désir d’avoir un pays jouissant d’au moins le semblant de liberté que ceux dans lesquels ils vivent. La mobilisation n’a pas pour socle l’adoration de Maurice Kamto, mais la démonstration de notre ras-le-bol devant les velléités de tribalisme d’Etat, de banditisme gouvernemental, de tortures policières, d’assassinats de bébés, de viols, de chantage administratif, de passation sur gré à gré…», a-t-il écrit.
Liliane N.
Pour l’instant, le bilan fait état d’une personne disparue, un blessé et des dégâts matériels importants.
Il s’agit d’un immeuble qui devait abriter les futurs bureaux du groupe Acmar, qui est une agence conseil en communication média. Il est situé au lieu-dit Youpwe, dans la ville de Douala. L’ouvrage s’est effondré aux environs de 4 heures du matin de ce 30 juin 2021. D’après le communiqué rendu public par le groupe, le bilan provisoire fait état d’une personne portée disparue, un blessé et d’importants dégâts matériels.
«Les autorités de la ville de Douala, conduites par le gouverneur de la région du Littoral (Samuel Dieudonné Ivaha Diboua NDLR), ont effectué une descente sur le site dès 6h…Pour l’heure le corps des sapeurs-pompiers est à pied sur le site. Une enquête est en cours pour déterminer les causes de cet accident», peut-on lire dans le communiqué d’Acmar.
Denis Nkwebo le président du Syndicat national des journalistes du Cameroun pense que la presse camerounaise pour être libre et indépendante, doit posséder des moyens matériels pour l’être.
La sortie de Denis Nkwebo le président du Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) fait suite aux déclarations de Joseph Chebonkeng Kalabubse, le nouveau président du Conseil National de la Communication (CNC). C’est en quelque sorte un désaccord avec le nouveau patron du CNC qui a indiqué que son mandat est placé sous le signe de l’assainissement de la presse. Pour Denis Nkwebo, il faut travailler à fournir à la presse des moyens qui lui permettront de s’affranchir des maux qui la minent à l’instar de la précarité.
«Le CNC n'a aucune qualité, aucune légitimité et aucun moyen pour assainir une presse où règnent la précarité, la rente et le clientélisme. Une presse libre et indépendante doit avoir les moyens matériels d'une telle liberté et d'une telle indépendance», a écrit Denis Nkwebo.
A titre de rappel, Joseph Chebonkeng Kalabubse a été nommé le 4 juin 2021 par le président de la République à la tête du CNC, en remplacement de Peter Essoka. Il a été installé dans ses nouvelles fonctions par Joseph Dion Ngute le premier ministre le 29 juin 2021, c’est-à-dire hier. Au terme de la cérémonie, il a indiqué ce qui allait être son champ de bataille.
«Je remercie Dieu qui m’a donné l’opportunité de servir le pays une fois encore. Je remercie aussi le Chef de l’Etat qui a pris l’acte pour me placer où je suis…On doit travailler pour assainir la presse au Cameroun. Je place mon mandat sous le signe de l’assainissement, parce qu’il y a beaucoup de choses qui se passent dans le pays qui sont intolérables. Les règles sont là, on va les appliquer, fermement s’il faut. On va aussi éduquer, parce que la presse doit faire son travail dans une société respectable comme la nôtre…Nous ne voulons pas des charlatans dans une profession aussi noble que celle du journalisme qui mène à tout et que la société admire avec beaucoup de fierté», a-t-il déclaré.
Liliane N.
La Fédération malienne de football a remis à Rigobert Song Bahanag ancien capitaine des Lions indomptables une attestation de mérite.
La journée du lundi 28 juin 2021 a été particulière et riche en émotions pour Rigobert Song Bahanag. Celui qui a été le capitaine de l’équipe des Lions indomptables à l’époque de Patrick Mboma et Geremi Njitap a été honoré par la Fédération malienne de football. En lui remettant une attestation de mérite, celle-ci souhaitait saluer son «immense contribution au développement du football camerounais et Africain». La distinction a été remise lors de la finale du championnat du Mali à laquelle Rigobert a été invité par Mamoutou TOURÉ, le président de la Fédération malienne de football.
Après avoir reçu l’attestation de mérite, il a remercié les autorités maliennes et sa Fédération de football.
«J'ai eu le privilège de recevoir la clé du Mali des mains de Mossa AG Attaher, Ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne. Mille merci», a déclaré l'ancien capitaine des Lions indomptables.
La cérémonie a été suivie par Augustin Senghor le premier vice-président de la Confédération Africaine de Footbal qui est aussi le président de la Fédération Sénégalaise de Football, Hamidou Djibrilla Hima le président de la Fédération Nigérienne de Football.
Liliane N.
L’Organisation non gouvernementale locale Actions pour le développement et l’entrepreneuriat des sourds muets, spécialisée dans la défense des droits des personnes handicapées, a déposé une plainte contre le moto-taximan présumé violeur.
Les faits remontent au 28 juin 2021. Ils se sont produits selon nos sources, aux environs de 5 heures du matin au quartier Birpondo, dans la ville de Bertoua. Une fille sourde et muette âgée de 24 ans qui a stoppé un moto-taximan a été violé par celui-ci. Cette dernière revenait d’un snack-bar du coin où elle a passé la nuit à s’amuser.
« Elle est venue s’amuser en ville et a passé la nuit dans un snack-bar très connu situé à un jet de pierre des services du gouverneur. A sa sortie de cet endroit, elle emprunte une moto pour la déposer chez elle. Le conducteur va délibérément choisir de changer curieusement la destination initiale. Ce dernier va plutôt l’amener vers le quartier Birpondo. Un secteur de la ville où l’éclairage public et la promiscuité ne sont pas une réalité. De plus, une importante zone de ce quartier située entre le chantier de construction des logements sociaux et les premières habitations est vide et envahie par la broussaille. C’est donc à cet endroit que le chauffeur de la moto a décidé de s’arrêter pour mettre en action sa sale besogne », relate une source.
Une fois dans la broussaille, le moto-taximan a menacé à l’aide d’un couteau la victime à se mettre nu. Quelque chose que cette dernière a refusé de faire. Alors, il a lui-même à l’aide de son couteau, déshabiller la sourde-muette et est passé à l’acte. Ce sont les cris de détresse de la fille qui ont alerté la population. Une fois sortie, elle a voulu lyncher le présumé violeur qui voulait prendre la poudre d’escampette.
On apprend que l’Organisation non gouvernementale (ONG) Actions pour le développement et l’entrepreneuriat des sourds muets s’est saisie de cette affaire. Elle a décidé d’apporter une aide psychologique et juridique à la victime. L’ONG a déposé une plainte contre le présumé violeur au commissariat central de la ville de Bertoua. Le moto-taximan se trouve entre les mains des Forces de l’ordre.
Liliane N.