Le collectif des 7 avocats défendant Malicka Bayemi a déposé cette citation directe hier 24 juin 2021.
Contrairement à ce qu’ont pensé certaines personnes, l’affaire Martin Camus Mimb-Malicka Bayemi sera examinée devant les instances juridictionnelles du Cameroun. Hier 24 juin 2021, le collectif des 7 avocats dirigé par Me Dominique Fousse a déposé au Tribunal de première instance (TPI) de Bonanjo, une citation directe contre Martin Camus Mimb commentateur sportif par ailleurs promoteur de Radio sport infos (RSI). Ce collectif faut-il le préciser, agit sous le nom de «Collectif Fousse». On l’appelle aussi « Universal Lawyers and Human Right Defence ».
Ce qu’il faut noter dans cette citation directe, c’est qu’elle ne concerne pas uniquement Martin Camus Mimb. Elle est aussi contre « toutes personnes suspectées d’être impliquées » dans cette affaire de sextape publiée sur les réseaux sociaux, mercredi dernier. Il convient d’ajouter qu’en plus de la sextape dans laquelle le seul visage de Malicka Bayemi est visible, des images d’elle dans des positions inconfortables ont aussi été postées et ont fait le tour de la toile.
«Face à la presse, le Collectif Fousse a fait une déclaration y relative, peu après le dépôt de la citation directe au tribunal. Même si ladite déclaration ne mentionne pas le nom des personnes accusées, même pas celui de Martin Camus Mimb, l’un des personnages centraux de ce feuilleton sensationnel, on comprend que c’est bien de lui et de ses acolytes et autres complices qu’il s’agit. Lui qui, dans une sortie faisant suite à la publication des images scandaleuses, dans une posture de défense, a, sans doute par maladresse, nié en bloc les faits en alléguant ne pas connaître l’autre protagoniste du film qu’est Malicka Bayémi», rapporte le confrère Le Jour dans sa parution de ce 25 juin 2021.
Le Collectif Fousse avec ce dossier, veut aussi s’attaquer à la cybercriminalité. Aussi, il indique qu’il y a des personnes qui ont créé sur Facebook, de faux comptes attribués à Malicka Bayemi. Et dans ces comptes, il y a des vidéos et des photos inconvenantes mises sous son compte. Tout cela a contribué à jeter de l’huile sur le feu.
«Nous avons déjà pu identifier formellement deux des personnes qui agissent ainsi sur le sol camerounais et six autres sur le plan international. Comme vous le savez, il s’agit des infractions en rapport avec la cybercriminalité, que nous ne pouvons laisser prospérer», indique le collectif.
Liliane N.