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Liliane N.

Liliane N.

Le collectif des 07 avocats constitués pour la défense de Malicka Bayemi soupçonne le ministère public de manœuvre contre la citation directe déposée le 24 juin 2021, au Tribunal de première instance de Bonanjo.

 

Les plaintes du collectif «Fousse» sont relayées dans l'édition de ce 6 juillet 2021 du confrère Le Jour. Le collectif de 7 avocats qui défend Malicka Bayemi, la jeune fille de la sextape tournée dans le bureau de Martin Camus Mimb se plaint de certaines manœuvres visant la citation directe déposée depuis le 24 juin 2021, au Tribunal de première instance de Bonanjo. Ledit collectif note que 12 jours après le dépôt de la citation, la date de la première audience n’a toujours pas été communiquée à la partie civile.  

« Dans une procédure en citation directe de particulier, la citation directe, la fixation de la date d’audience est une prérogative du procureur de la République. Elle l’est, non pas parce que c’est à lui qu’incombe la conduite de la procédure ; la citation directe de particulier, comme son nom l’indique est à l’initiative exclusive des particuliers. Il intervient uniquement parce qu’il est le chef du Parquet et que c’est le Ministère public que représente le Parquet, qui doit soutenir l’action publique à l’audience », explique maître Guy Olivier Moteng, avocat et membre du Collectif «Fousse».

Sur le fait d’avoir choisi une citation directe, le Collectif des 7 avocats indique que cela a été fait ainsi pour éviter l’obstacle qu’aurait pu être un parquet.  

« Cette prudence, qui visait à éviter un blocage de la procédure par des proches et soutiens des prévenus, semble n’avoir pas encore totalement opéré. Surtout lorsqu’une action en cybercriminalité, soutenue par une plainte, requiert l’appui du Parquet pour identifier les suspects, mener les enquêtes et mobiliser l’action publique », écrivent les avocats.

 

Liliane N.

 

Le Conseil national de la Communication vient de sanctionner un bon nombre de journalistes pour manquement à l’exercice de leurs fonctions.

 

Le 5 juillet 2021, Joseph Chebonkeng Kalabubse, l’ancien employé de la CRTV, présidant désormais aux destinées du Conseil national de la Communication (CNC), dans le cadre de la 28e session extraordinaire de l’organe de régulation des médias. Selon le communiqué de l’instance de régulation des médias au Cameroun, des sanctions ont été retenues à l’encontre de plusieurs confrères.

Parmi les confrères sanctionnés, il y a Sismondi Barlev Bidjocka le promoteur de la radio Ris Fm. Une plainte a été déposée contre lui au CNC par le député Cabral Libii pour diffamation dans son éditorial diffusé sur sa radio le 25 mai 2021. Cet éditorial indiquait que l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 a gagné des marchés Covid-19. Une allégation que n’a pas laissé passer le concerné, qui avait promis de laver son honneur. Le CNC a donc reconnu Sismondi Barlev Bidjocka coupable de diffusion d’informations « non fondées et offensantes » à l’égard du député Cabral Libii. Il est sanctionné pour une période d’un mois.

Le CNC a aussi sanctionné Emmanuel Nyamsi Ngouya, le Directeur de publication du magazine Confidences. Il écope d’une suspension de 6 mois. Il est reconnu coupable de « propos offensants » à l’endroit du sénateur Sylvestre Ngouchingue. Le journaliste avait publié un article accusant l’homme d’affaires de confisquer la fortune d’un ancien membre du gouvernement.

Il y a également le journaliste Steve Jocelyn Ngoss, en service au sein de la chaîne de télévision privée DBS. Il est suspendu pour 1 mois. Le CNC considère qu’il avait tenu des « propos non fondés et offensants de nature à porter atteinte à l’honorabilité du Chef de l’Etat français et l’image de la France » lors d’un programme diffusé en avril dernier.

 

Liliane N.

Calibri Calibro le commandant de la Brigade anti-sadinards doit également payer 127 euros d’amende financière, outre des dommages et intérêts conjoints de 4500 euros.

 

C’est hier lundi 05 juillet 2021, que le Tribunal de Paris a rendu son verdict dans « l’affaire du saccage de l’Ambassade du Cameroun à Paris ». Il en est donc que Calibri Calibro commandant de la Brigade anti-sadinards (BAS) a été condamné à 3 mois de prison avec sursis.

Il n’est pas le seul à avoir été assigné en justice par l’Ambassade du Cameroun à Paris. Il y a aussi le dénommé Robert Wanto dit « Général Wanto » et Nelson Azonsop Tchetchago qui écopent de la même condamnation sauf que le dernier s’en tire avec 4 mois de prison avec sursis. Tous les trois sont astreints chacun au paiement de 127 euros d’amende financière, outre des dommages et intérêts conjoints de 4500 euros.

Pour la BAS, ce verdict du Tribunal de Paris s’apparente à une victoire. Car, apprend-on, les différentes peines d’emprisonnement ne sont pas portées sur le casier judiciaire des trois activistes. Toutefois, il convient de préciser que cette information reste encore à vérifier. Aussi pour la Brigade, c’est une victoire parce que Calibri Calibro et les deux autres n’ont pas été condamnés à des peines privatives de liberté tel que l’avait souhaité la partie civile.

« Une petite victoire pour la résistance camerounaise de France étant donné que l’Etat du Cameroun a été débouté sur l’ensemble des demandes de leurs avocats », a déclaré Calibri Calibro à l’issue de l’audience.

A titre de rappel, c’est le 26 janvier 2019, que des activistes de la BAS se réclamant de la société civile militante avait procédé au saccage de la représentation diplomatique du Cameroun à Paris en France. Alors que ce saccage avait lieu en France, au Cameroun, le MRC de Maurice Kamto organisait aussi des marches dites blanches. Le but de ces marches était de protester contre «la victoire volée de Maurice Kamto » à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, comme l’ont souligné les organisateurs de la marche.

 

Liliane N.

Selon Maurice Kamto, les camerounais de la diaspora ont montré le samedi 3 juillet 2021, qu’ils sont des acteurs majeurs de la Résistance Nationale.

Dans l’après-midi du samedi 3 juillet 2021, Maurice Kamto avait pourtant déclaré par le biais de ses plateformes numériques, que son parti politique le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) n’est l’initiateur d’aucune manifestation prévue le 3 juillet devant l'Ambassade des USA à Yaoundé ou ailleurs dans le monde. Il avait précisé que le MRC n’organise aucune de ces manifestations devant l'ambassade d'aucun pays dans le monde et que les commanditaires de tels projets doivent se dévoiler et en assumer l’entière responsabilité.

Seulement, juste après la manifestation de Paris au cours de laquelle on a vu des personnes arborant des tee-shirts sur lesquels étaient écrits son nom, Maurice Kamto a sorti un communiqué pour saluer ces camerounais de la diaspora hostiles au régime.

Retrouvez ci-dessous le communiqué de Maurice Kamto

Mes chers compatriotes de la diaspora,Vous venez, une fois de plus, de démontrer, à travers la réussite éclatante et populaire de votre manifestation du 03 juillet 2021 tenue à Paris, que vous êtes des acteurs majeurs de la Résistance Nationale.

Malgré les multiples manœuvres du régime de Yaoundé visant à faire échec à cette démonstration de force pacifique, vous avez su éviter les provocations, dont certaines relevant du désespoir, étaient particulièrement grossières.

Je vous en félicite chaleureusement. Vous avez montré à ceux qui avaient annoncé votre dispersion et votre découragement que vous êtes plus mobilisés, plus rassemblés et déterminés que jamais. Notre voie du changement dans la paix et par les urnes est longue, mais assurément la plus sûre pour la victoire.

Continuez de porter haut la flamme de la Résistance nationale. Toute victoire se prépare avec le plus grand soin. Nous devons tirer toutes les leçons des expériences électorales passées et des épreuves récentes, notamment avec la répression barbare liée aux marches pacifiques du 22 septembre 2020, pour préparer les échéances politiques à venir, dont nous ne connaissons pas les échéances. Nous ne devons pas nous laisser surprendre. C'est pourquoi j'en appelle au sens élevé de l'intérêt supérieur de l'avenir du Cameroun pour que les efforts de tous, militants ou non, soient mobilisés pour ne pas manquer le virage historique qui se profile devant notre peuple.

La Résistance nationale triomphera ! Le Cameroun sera libéré d'un régime arrogant et méprisant qui a sombré dans une dérive inhumaine et kleptocratique.

Vive la Résistance nationale

Vive le Cameroun

Yaoundé le 04 juillet 2021,

Maurice KAMTO

 

Selon des sources, Patrick Mboma pourrait bien remplacer Anthony Baffoe démissionnaire du poste de Secrétaire général adjoint de la Confédération africaine de football.

Cette rumeur, on la tient pour le moment de sources concordantes et bien introduites au sein de la Confédération africaine de football (CAF). Elle circule depuis le samedi 3 juillet 2021. Patrick Mboma ancienne gloire du football camerounais pourrait bien être le remplaçant du ghanéen Anthony Baffoe au poste de Secrétaire général (SG) adjoint de la CAF. Les prochains jours nous diront si ce qui n’est pour l’instant une rumeur deviendra une information.

Pour l’instant, il faut rappeler que c’est le 30 juin 2021, que le ghanéen Anthony Baffoe a décidé de démissionner de son poste de SG adjoint de la CAF. Cette information avait fuité des semaines avant. Cependant, il y avait eu des démentis à ce propos.

«C’est une décision que j’ai prise il y a trois mois pour des raisons personnelles. Le voyage qui a commencé en novembre 2017 se termine tristement, laissant place au début d’un nouveau voyage. Je me considère chanceux d’avoir servi la CAF et d’avoir été à l’avant-garde de l’administration du jeu sur le continent. Loué soit le Tout-Puissant Allah. Je suis reconnaissant au Comité exécutif de la CAF dirigé par Patrice Motsepe pour l’opportunité qui m’a été offerte, sans oublier l’ancien président de la CAF, Ahmad Ahmad, qui a vu le potentiel en moi de première main. Je pars la tête haute car, avec votre soutien, nous avons franchi de nombreuses étapes et de nombreux obstacles en ce qui concerne le développement et la promotion du football africain. En tant que premier footballeur à occuper un poste de direction aussi élevé, je suis convaincu que je ne serai pas le dernier. Mes collègues légendes, merci pour le soutien et ma famille pour avoir toujours été mon rocher», a déclaré Anthony Baffoe.

Liliane N.

 

Les manifestants rassemblés à la Place de la République à Paris en France le 3 juillet 2021 ont dénoncé la mal gouvernance au Cameroun.

Selon certaines de nos sources faisant allusion à la police française, le samedi 3 juillet 2021, il y a eu environ 1000 personnes à la Place de la République à Paris, en France. Elles ont répondu à l’appel à manifestation contre le pouvoir de Yaoundé, lancé par certains camerounais hostiles au régime.

Certains manifestants arboraient des tee-shirts avec le message: «l'alternance c'est Kamto» «  Free Ambazonia ». Sur d'autres polos, on pouvait lire «Cameroon we can», «les Justicières», «Cameroon Stop Repression», etc... D’autres avaient le drapeau du Cameroun et  des pancartes où l’on pouvait lire «oui au changement », «Kamto ou rien», «non au tripatouillage des urnes» etc.   

«Nous avons montré au monde l’importance des Camerounais de la diaspora qui veulent un changement...Aujourd’hui commence l’étape supérieure de cette lutte et, tous les  Camerounais mobilisés, nous jurons  à protester pacifiquement jusqu’à l'obtention du changement», a déclaré une manifestante à Camer be.

Selon nos sources, la manifestation s’est déroulée de 13h à 18h. Elle a connu la participation du rappeur Valsero, Cyrille Kemmegne ancien journaliste de la CRTV, Pierre Ngaetan Ngankam militant du MRC, l'artiste Willy De Paris, Wilfried Siewé, Kamoua la Panthère, Bouba Dalil, Djimeli Djiff, Justine Boukam, Kate D'Argone, La Twins, sans oublier Wilfried Ekanga etc

Les manifestants de samedi dernier ont indiqué qu’ils dénoncent les violations des droits humains au Cameroun, les massacres dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, les détournements liés à la gestion des fonds Covid-19 et de la Can 2022. Ils réclament aussi un processus électoral normalisé.

Liliane N.

 

 

Maurice Kamto affirme que son parti politique le Mouvement pour la renaissance du Cameroun ne porte la responsabilité d’aucune manifestation anti-régime Biya, qui se tient ce samedi 3 juillet 2021 dans le pays ou à l’étranger.

Maurice Kamto ne veut pas que le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) son parti politique soit associé à aucune manifestation anti-régime Biya prévue ce samedi 3 juillet 2021 au pays comme à l’étranger. Via ses plateformes numériques, il a décliné toute responsabilité. Et il a demandé que les initiateurs de ces manifestations qui ont lieu ce jour, se dénoncent et assument leurs actes.

«Le MRC n'organise aucune manifestation ce jour devant l'Ambassade des USA à Yaoundé ou ailleurs dans le monde. Il n’en organise aucune devant l'ambassade d'aucun pays dans le monde. Les commanditaires de tels projets doivent se dévoiler et en assumer l’entière responsabilité», a écrit Maurice Kamto sur son compte Twitter.

Cette sortie de Maurice Kamto qui survient ce jour de manifestations, sera-t-elle suffisante pour le dédouaner avec son parti politique le MRC ? Aucune certitude à ce niveau. Parce que de l’avis de certains internautes, pourquoi n’avoir attendu que ce jour pour faire cette sortie, alors que des manifestations anti-régime sont annoncées depuis des semaines. D’ailleurs celle prévue à Paris est soutenue par les grands militants de son parti à l’instar de Wilfried Ekanga.

Wilfried Ekanga cherchant à justifier l’organisation de la manifestation de Paris, avait écrit: «comme convenu, ce sera donc ce samedi 3, que des hordes de Camerounais hostiles à ce régime malfaisant déferleront sur la capitale française, pour manifester leur désir d’avoir un pays jouissant d’au moins le semblant de liberté que ceux dans lesquels ils vivent. La mobilisation n’a pas pour socle l’adoration de Maurice Kamto, mais la démonstration de notre ras-le-bol devant les velléités de tribalisme d’Etat, de banditisme gouvernemental, de tortures policières, d’assassinats de bébés, de viols, de chantage administratif, de passation sur gré à gré…».

Liliane N.

 

 

Jusqu’à ce jour, la plainte déposée par la famille de l’étudiante Lydienne Taba n’a toujours pas abouti.

Nous sommes rendus à 12 mois, depuis le décès de Lydienne Taba. Lydienne était une étudiante âgée de 23 ans, qui a trouvé la mort dans la nuit du 26 au 27 juillet 2020, au domicile de Frank Derlin Eyono Ebanga, à l’époque Sous-préfet de la Lokoundjé. Le drame s’est produit à Kribi, ville située dans le département de l’Océan, région du Sud.

L’étudiante avait été atteinte par un coup de feu alors qu’elle se trouvait chez Frank Derlin Eyono Ebanga son petit ami. Le 3 septembre 2020, un collectif d’avocats qui s’est saisi de cette affaire a déposé une plainte déposée. Seulement, celle-ci est restée sans suite. La jeune étudiante de 23 ans est décédée alors qu’elle se trouvait au domicile de Frank Derlin Eyono Ebanga, sous-préfet de la Lokoundjé dans le département de l’Océan, région du Sud. La plainte en question a été déposée au Tribunal militaire d’Ebolowa contre l’ancien sous-préfet. Elle précise aussi que Franck Derlin Eyono a été violent sur la victime enceinte de 11 semaines.  

«Notre plainte a été déposée au tribunal militaire d’Ebolowa. Nous avons fait plus trois déplacements dans cette ville pour savoir la suite réservée à cette plainte. Jusqu’à ce jour nous n’avons jamais été convoqués pour une confrontation devant le juge d’instruction dans le cadre de cette affaire de meurtre. C’est très révoltant de constater qu’un an après le décès de cette étudiante, le principal suspect du meurtre ne soit pas encore à la disposition du tribunal pour qu’il soit jugé. Pourtant seul un procès équitable est capable de consoler une famille encore choquée par la disparition brutale d’un des leurs», a déclaré au quotidien Le Jour, Me Dominique Fousse, présidente du collectif d’avocats constitué pour le compte de la famille de Solange Lydienne Taba.

Le collectif d’avocats indique par ailleurs qu’il est impossible de dire où se trouve actuellement l’ancien Sous-préfet de la Lokoundjé.

«Quelques jours à Ebolowa, le suspect avait été conduit à la légion de gendarmerie d’Ebolowa. Nous l’avons rencontré dans cette unité de gendarmerie en septembre dernier lorsque nous sommes allés déposer notre plainte. Étant donné que l’affaire n’avance pas nous ne savons pas où il est actuellement», a confié au quotidien Le Jour, un autre avocat du collectif.

Liliane N.

Cette mission de la Confédération africaine de football doit définitivement lever le doute sur la capacité des villes de Garoua et de Bafoussam, à abriter tous les acteurs d'une poule de la Coupe d’Afrique des Nations 2021.

Au terme de cette autre inspection de la Confédération africaine de football (CAF), les camerounais seront situés sur le maintien ou pas de Garoua et de Bafoussam comme sites retenus pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021. Depuis hier 1er juillet 2021, la mission de la CAF accompagnée de Narcisse Mouelle Kombi le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) par ailleurs président du Comité d’organisation de la CAN (COCAN) se trouve à Garoua dans la région du Nord. Cette mission est conduite par le Sénégalais Bowte Sarr, chef de service de la Logistique et l’Egyptienne Inas Ahmed Aly Fahmy, responsable des voyages de l’institution panafricaine. Elle va séjourner au Cameroun jusqu’au 6 juillet 2021.

A Garoua, la mission de la CAF évalue jusqu'à ce vendredi les hôtels. En faisant son évaluation, elle va s’assurer de la prise en compte de ses recommandations. Ce sera la même chose à Bafoussam, ville située dans la région de l’Ouest. Il faut rappeler qu’en mai dernier, la délégation conjointe CAF-FIFA qui avait sillonné les établissements hôteliers des six villes retenus pour la compétition, avait quand même noté que les capacités d’accueil des hôtels à Garoua et Bafoussam ne sont pas encore optimales.

Il faut préciser que la mission de la CAF est arrivée au Cameroun juste après la démission du ghanéen Anthony Baffoe du poste de vice-président de l’instance faitière du football africain, pour des raisons personnelles.

Liliane N.

 

Délocalisé de la Direction générale à la sûreté nationale, le nouveau centre de production de passeport au Cameroun se trouve à Etoudi.

En dépit des changements récemment décidés par le président de la République, les camerounais n’ont pas perdu le temps pour aller à la quête du passeport, document qui leur permet de se déplacer dans tout le monde entier. Ils ne sont pas allés à la Direction générale à la sûreté nationale (DGSN) sise au centre-ville de Yaoundé, mais plutôt au quartier Etoudi, où a été construit le nouveau centre de production de passeports camerounais. C’est un ouvrage qui a ouvert ses portes hier 1er juillet 2021. Il tient en haleine ceux de nos compatriotes qui ont déjà foulé son sol.  

«Cette infrastructure moderne offre un meilleur accueil aux demandeurs de passeports, et réduit considérablement les délais de délivrance des titres de voyage désormais ramenés à 48h», a expliqué une source à la cellule de la Communication et des Relations publiques.

Il convient de rappeler que depuis hier 1er juillet 2021, selon l’ordonnance du président de la République, le droit de timbre sur les passeports nationaux a été fixé ainsi qu’il suit : délivrance, renouvellement et prorogation des passeports ordinaires à 110 000 FCFA. Il n’est donc plus à 75 000 FCFA. Aussi, les nouveaux passeports biométriques sont désormais produits et délivrés aux demandeurs en 48 heures après la présentation des documents requis. Ils sont produits par le consortium INCM-AUGENTIC avec lequel la DGSN a signé un contrat le 17 septembre 2020, sur instruction du chef de l’Etat, Paul Biya. Les premiers passeports sont annoncés pour ce vendredi 2 juillet 2021.

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01