Le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale condamne la recrudescence de la violence dans les régions anglophones.
Le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac) dénonce la recrudescence de la violence dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il s’insurge contre l’enlèvement de 6 délégués départementaux des ministères de l’Eau et de l’Énergie, du Cadastre et des Affaires foncières, de l’Habitat et du Développement urbain, des Petites et moyennes entreprises, de l’Économie sociale et de l’Artisanat. Il convient de préciser que parmi ces délégués enlevés, un a été tué par leurs ravisseurs les séparatistes. Il appartenait au ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire.
«Le 15 juin2021, 6 personnes dont 5 délégués départementaux et un divisionnaire des impôts ont été kidnappés à Ekondo titi dans région de Sud-Ouest, 1 serait égorgé il s’agit de Mabia Jonson MUDIKA. Le REDHAC condamne cette recrudescence de la violence et s’insurge contre le silence assourdissant des autorités de Yaoundé, alors que ce sont les cadres de différents secteurs ministériels..Les militaires tombent tous les jours dans le NOSO», déclare le Redhac.
Aussi, le Redhac de Maximilienne Ngo Mbe rappelle la nécessité de donner la place à une mission indépendante dont le travail portera sur l’ouverture d’un processus de cessez le feu.
«Au vu de la recrudescence de ces violations le REDHAC réitère que l’Etat du Cameroun accepte une mission indépendante, impartial et internationale d’établissementdes faits composée de la CADHP, l’ONU en collaboration avec la Commissions Nationale des Droits l’Homme et des organisations de la société civile afin d’ouvrir la voix au processus du cessez le feu et la mise en place de la Commission Justice Vérité et Réconciliation», déclare le Redhac.
Liliane N.