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Liliane N.

Liliane N.

La Fifa reproche à Constant Omari d’avoir violé son code d’éthique.

Constant Omari l’ancien président par intérim de la Confédération africaine de football (CAF) est interdit de toute activité en rapport avec le football, pour une durée d’un an. C’est une sanction qui lui est infligée par la FIFA de Gianni Infantino. On reproche au congolais d’avoir enfreint le code d’éthique de la FIFA. Il est dit qu’il a perçu des avantages de Lagardère pendant les négociations entre la société de médias française et la CAF. Il aurait reçu environ 66 000 euros, que l’instance faîtière du football mondiale lui a demandé de payer comme amende.

Aujourd’hui, on comprend mieux la décision de Constant Omari, qui a récemment quitté son poste de président de la fédération de football de la RD Congo. Selon notre source, l’ancien président de la CAF a conclu un accord avec la Fifa.

«Une enquête formelle contre M. Omari a été ouverte le 7 janvier 2021…[Elle] concernait certains avantages acceptés et reçus de Lagardere Sports, en relation avec les négociations qu’il a menées pour un accord entre la Caf et Lagardere Sports en relation avec la commercialisation de certains droits télévisuels concédés sous licence à la société LCS et au recouvrement de la dette impayée de cette dernière », fait savoir le communiqué de la FIFA.

Il convient de rappeler que c’est pour des faits similaires, que le malgache Ahmad Ahmad l’ancien président de la CAF prédécesseur de a lui aussi été suspendu de toute activité en rapport avec le football pour une période de 5 années. La décision a été prise le 23 novembre 2020 par la FIFA. La Commission éthique de la FIFA qui a pris cette décision, l’a trouvé coupable d’avoir enfreint divers codes d’éthique, notamment les articles 15 (Devoir de loyauté), 20 (Acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages) et 25 (Abus de pouvoir) de l’édition 2020 du Code d’éthique de la FIFA, ainsi que l’article 28 (Détournement de fonds) de son édition 2018.

Ahmad Ahmad avait saisi le Tribunal arbitral du sport qui a choisi de ramener sa sanction à 2 ans.

Liliane N.  

Jean De Dieu Momo le ministre délégué auprès du ministre de la Justice souhaite ne pas semer la confusion entre ses positions personnelles et celle du gouvernement, au sujet de l’affaire Martin Camus Mimb-Malicka Bayemi.   

Depuis le début de l’affaire Martin Camus Mimb-Malicka Bayemi, Jean De Dieu Momo le ministre délégué (Mindel) auprès du ministre de la Justice s’est positionné en faveur du journaliste. Il avait même laissé penser aussi que Martin Camus Mimb le promoteur de Radio Sport Infos (RSI) était victime d’un complot qui viserait à l’écarter de la Coupe d’Afrique des Nations qui va se jouer au Cameroun l’année prochaine. Jusque-là, ces sorties même si elles n’étaient pas appréciées, elles n’avaient pas encore créé un tollé général. Il a fallu que le Mindel dans un argumentaire qui pourrait bien dédouaner Camus Mimb, fasse allusion à l’article 346 du Code pénal, pour susciter l’indignation de la quasi-totalité des internautes.

Seulement, du fait de son poste au sein du gouvernement, ses différentes sorties sur l’affaire susmentionnée, ont failli créer la confusion avec la position des autorités. En conférence de presse, le Pr Marie Théhrèse Abena Ondoa a indiqué et précisé que le gouvernement condamne ce qui s’est passé le mercredi 16 juin 2021, dans le bureau de Martin Camus Mimb. Dans une publication faite sur sa page Facebook, le Mindel a tenu lui aussi à indiquer que ses positions sur cette affaire, ne sont nullement celles du gouvernement. Et d’ailleurs, il est allé plus loin en déclarant, qu’il gardera désormais le silence et fait entièrement confiance à la justice.

Retrouvez ci-dessous la publication du ministre Momo

“ Vox populi vox dei. J’ai compris et entendu la condamnation unanime qui fuse de notre peuple profond et qui m’amène à faire les précisions suivantes:

1/Des confrères avocats se sont constitués pour cette affaire de mœurs qui secoue la toile pour laquelle nous devons exiger la pleine et totale lumière. Nous ne pouvons tolérer dans notre société les déviances et les atteintes aux mœurs. À partir de ce moment et n’étant pas constitué comme avocat pour personne, je ne saurais prendre une position qui risque de compromettre la défense des parties, l’affaire pouvant avoir des conséquences judiciaires. J’apporterai tout mon soutien à la loi et à la manifestation de la vérité.

2/ Je tiens à rappeler pour le souligner que cette page Fo’o Dzakeutonpoug1er n’est pas celle du ministre Momo Jean de Dieu mais celle d’un citoyen lambda qui prend part aux débats publics. Les idées émises sur cette page ne sauraient engager le gouvernement dont il n’est pas le porte-parole. Mais je comprends que la ligne de démarcation entre les deux personnages peut être difficile à cerner.

3/ Je souligne aussi que Me Momo est le président national d’un parti politique de l’opposition, le PADDEC et à ce titre peut s’exprimer sur les affaires de la cité sans engager le gouvernement.

4/ Enfin Me Momo est un avocat des droits de l’homme soucieux de défendre et de protéger aussi bien la liberté d’expression que la présomption d’innocence qui sont des valeurs qui fondent la démocratie. Sans ces droits n’importe lequel d’entre nous peut être publiquement lynché sans qu’aucune preuve de sa culpabilité n’ait été rapportée.

5/ Ceci étant dit, je note que beaucoup de personnes indexent la qualité de membre du gouvernement pour fustiger la sortie de Fo’o Dzakeutonpoug. En conséquence et pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté, je retire tout ce que j’ai écrit dans cette affaire qui pourrait compromettre la moralité gouvernementale et renonce désormais à prendre position dans le genre d’affaire qui est sur la place publique et garderai désormais une parfaite neutralité axiologique à l’avenir.

 

Fo’o Dzakeutonpoug1er  

Le démantèlement de cette clinique a été possible grâce à des dénonciations faites à la Brigade de la gendarmerie de Nlongkak.

Les faits remontent à la journée du 18 juin dernier, cependant c’est hier que la gendarmerie nationale a rendu public l’information via sa page Facebook. Une clinique exerçant clandestinement au lieudit Etoa-Meki à Yaoundé, a été démantelée par les éléments de la Brigade de la gendarmerie de Nlongkak. Cette clinique non seulement était clandestine, mais, s’était spécialisée dans les interruptions volontaires de grossesse (IVG).

D’ailleurs, le jour du démantèlement, les éléments de la Brigade de la gendarmerie de Nlongkak ont surpris le pratiquant en pleine action. Il pratiquait alors une IVG sur une jeune fille âgée de 19 ans enceinte de deux mois.

Des informations obtenues de l’exploitation du pratiquant, la Brigade de la gendarmerie de Nlongkak a appris que le coût des avortements pratiqués variait entre 10.000 et 50.000 F CFA en fonction de la durée de la grossesse.

«Le suspect, âgé de 45 ans et ses deux assistants qui exerçaient sans aucune qualification dans un local insalubre ont été interpelés, le matériel et les médicaments d'origine douteuse saisis. Sur ordre du Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance (TPI) de Yaoundé Centre Administratif, ladite clinique a été fermée. L’enquête ouverte à la Brigade de Gendarmerie de Nlongkak», peut-on lire dans la publication de la gendarmerie nationale.

Il convient de noter que selon les professionnels de la santé, les IVG généralement pratiquées dans des conditions inadéquates, sont le plus souvent les causes des stérilités et des décès maternels. D’ailleurs, une étude révèle que 30% des décès maternels sont dus aux avortements clandestins. Le confrère Echos Santé dans une de ses publications indiquait que «le protocole de Maputo, adopté sous l’égide de l’Union africaine en 2003 et ratifié par le Cameroun en 2009, autorise « l’avortement médicalisé, en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie de la mère ou du fœtus ».

Liliane N.

Le Chef de l’Etat et son hôte ont parlé de nouvelles opportunités d’investissement au Cameroun.

Il y a eu audience au Palais de l’Unité ce 23 juin 2021. Paul Biya le président de la République a reçu le célèbre homme d’affaires nigérian Aliko Dangote. Les échanges entre le Chef de l’Etat et son hôte ont tourné autour de nouvelles opportunités d’investissement au Cameroun. On a appris que le nigérian après des investissements faits dans le secteur de la cimenterie dans notre pays, lorgne dorénavant les domaines de l’huile végétale et du gaz domestique. Il trouve que le gouvernement a mis en place des très bonnes mesures incitatives et généreuses.  

«Nous sommes établis au Cameroun, il y a quelques années, et nous allons continuer nos investissements non seulement dans le secteur du ciment, mais aussi dans le pétrole et le gaz et dans d’autres domaines. Je crois que c’était une très bonne rencontre avec le Président de la République… Cette rencontre m’a aussi donné l’occasion de dire merci au Président, qui nous a montré qu’il est du côté des investisseurs. Et cela nous encourage à investir davantage au Cameroun » a déclaré Aliko Dangote présenté comme la première fortune d’Afrique, par Forbes, le célèbre magazine économique américain.

Il faut souligner qu’au terme de l’audience, il n’y a pas que l’homme d’affaires nigérian qui était satisfait. Le président Paul Biya l’était aussi. Et il l’a fait savoir à l’opinion par le biais d’un tweet. 

«Ravi de discuter de nouvelles opportunités d’investissement au Cameroun avec Monsieur Aliko Dangote ce jour au Palais de l’Unité», peut-on lire dans le tweet du Chef de l’Etat.

Au terme de l’audience, Aliko Dangote a été élevé au grade de Commandeur de l’Ordre de la valeur, par le président Paul Biya.

Liliane N.

Contrairement aux informations rapportées par certains activistes, les Etats-Unis n’ont pas dressé une liste de personnalités camerounaises, qu’ils ont en ligne de mire.

Suite à des rumeurs particulièrement relayées sur la toile par certains activistes, le confrère Data Cameroon a entrepris un travail d’investigations, pour y voir plus clair. Il convient de noter que des activistes comme Michel Biem Tong affirment dans des publications, que des personnalités comme le premier ministre Joseph Dion Ngute, le ministre de la Défense Joseph Beti Assomo, le Général René Claude Meka, le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji, le Secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh pour ne citer qu’eux se retrouvent dans la ligne de mire des américains, pour leur implication ou responsabilité dans la non résolution pacifique de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il est dit que Michel Biem Tong pour sa part tient cette rumeur du journal en ligne Cameroon Concord. Son post sur son compte Facebook fait le 12 juin 2021 à la date du 21 juin 2021, avait 223 réactions, 126 commentaires et 243 partages. Et cette page compte 5278 abonnés.

Seulement Data Cameroon affirme qu’il s’agit d’un fake news. Le confrère affirme avoir procédé à une vérification sur le site en question et auprès de l’ambassade des États-Unis au Cameroun. Aucune confirmation sur ladite rumeur n’a été faite.

«Il n’y a pas de liste de personnes ciblées. Nous sommes au courant des listes qui circulent sur les réseaux sociaux, mais elles ne sont pas authentiques. Nous ne pouvons pas fournir de détails sur qui est ou sera affecté car en vertu de la loi américaine, les dossiers de visas individuels sont confidentiels…La politique de restriction des visas couvre les personnes soupçonnées d’être responsables ou complices de l’atteinte à la paix en se livrant ou en incitant à la violence continue, aux violations des droits de l’homme et aux abus, et aux menaces contre les défenseurs de la paix ou les travailleurs humanitaires. Ces restrictions peuvent s’appliquer à toute personne qui aurait besoin d’un visa pour entrer aux États-Unis », a confié Karen Tang, la responsable des affaires publiques à l’ambassade des Etats-Unis au Cameroun, à Data Cameroon. 

Liliane N.

 

Thierry Lontouo a présenté devant le grand jury un mémoire qui porte sur l’aliment communément appelé bobolo.

Le Cameroun vient encore d’être honoré à l’étranger. L’un de ses fils appelé Thierry Lontouo vient d’être reconnu meilleur expert-comptable en France. Il est passé devant le grand jury du concours du meilleur mémoire en expertise comptable de la région Haut de France. De nos sources, on apprend qu’il n’était pas le seul africain à participer à ce concours. Il y en avait quatre autres.

Thierry Lontouo pour sa part, a présenté un mémoire d’expertise comptable qui portait sur le Bobolo. Il s’agit là Thierry Lontouod’une consécration pour ce trentenaire qui a achevé ses études secondaires au lycée bilingue de Molyko à Buea. Selon certains de ses camarades de l’époque, Thierry était un jeune garçon très dynamique et surtout blagueur. Sa réussite ne surprend guère.

Pour parler en bref du concours auquel il a pris part, il faut savoir qu’il vise à promouvoir les experts comptables travaillant sur un sujet de mémoire pertinent sur les missions spécifiques de l’expert-comptable auprès de l’économie sociale et solidaire, des associations, fondations, organisations syndicales, fonds de dotation et auprès des comités d’entreprise, comités de groupe, comités interentreprises(pratiques innovantes, outils méthodologiques efficaces, nouvelles missions,…).

Et les critères sur la base desquels le jury de ce concours fait son appréciation sont : la pertinence du sujet, le professionnalisme du candidat, ses compétences théoriques et pratiques, la proposition d’outils méthodologiques efficaces, une démarche concrète en matière d’innovation, les sources d’informations pointues, complètes et récentes, la qualité rédactionnelle.

Liliane N.

 

 

Falaye Koulou envisage se présenter l’année prochaine, à l’examen du Baccalauréat de l’enseignement général, s’il obtient son Probatoire.

Dans la région du Nord, le courage et la détermination de Falaye Koulou forcent l’admiration. Il se trouve qu’il fait partie des 17 000 candidats de la région du Nord, qui affrontent les épreuves du Probatoire de l’enseignement général. Depuis lundi dernier, c’est donc au sous-centre du lycée de Garoua-Djamboutou que l'homme âgé de 62 ans affronte les épreuves. Au micro de Canal 2 international, il a encouragé les personnes de son âge à suivre son exemple.

«Je dis à beaucoup de gens comme moi, que l’école-là ne demande pas d’avoir le travail. On se cultive. On veut les gens cultivés», a-t-il déclaré.

Falaye Koulou espère que cette expérience s’achèvera par sa réussite à la session 2021 du Probatoire. Il affirme que durant l’année scolaire, il a mis toutes les chances de son côté en suivant des cours préparatoires. Il ne compte pas s’arrêter au niveau de la classe de Première. Il envisage de se présenter l’année prochaine à la session 2022 du Baccalauréat de l’enseignement général s’il réussit au Probatoire. Le sexagénaire affirme avoir trouvé les épreuves abordables.

Avoir ses diplômes et la connaissance lui permettront de se lancer en politique. Il rêve d’une fonction de maire, député ou même sénateur. Il convient de noter que Falaye Koulou est un homme marié à 3 épouses. Il est le père de 21 enfants et a des petits-enfants.

Liliane N.

Me Dimitri Amedee Touko Tom s’offusque des arguments brandis par le ministre Jean De Dieu Momo pour dédouaner Martin Camus Mimb.

 

L’avocat Dimitri Amedee Touko Tom condamne les éléments de droit auxquels le ministre Jean De Dieu Momo fait référence pour dédouaner Martin Camus  Mimb. Il convient de rappeler que le ministre délégué auprès du ministre de la Justice renvoie tous ceux qui condamnent d’office le commentateur sportif à l’article 346 du Code pénal.

« Lisez au moins l’article 346 du code pénal qui punit l’outrage à la pudeur sur enfant de MOINS DE SEIZE ANS. À ce stade c’est un crime. Ensuite lisez la suite pour apprendre que le législateur protège les enfants de moins de 16ans. Après c’est la corruption de la jeunesse qui se démontre par des actes corruptifs comme la donation d’une grosse somme d’argent, une invitation dans un somptueux hôtel qui est loin de ses possibilités habituelles ou des cadeaux somptueux. Mais tout cela est laissé à l’appréciation souveraine du juge. Pour le reste la majorité civile est de 21 ans et donc vous êtes libres de forniquer à tout vent comme bon vous semble. Sous réserve du respect de la loi. Arrêtez de fantasmer et respectez la loi », a écrit le membre du gouvernement.

C’est donc ces propos sus rapportés qui fâchent Me Amedee. Il y voit une volonté du ministre de vouloir protéger Martin Camus Mimb.

Retrouvez ci-dessous la tribune de Me Amedee  

J'observe avec beaucoup d'attention et d'intérêt l'attitude de nombreuses personnalités qui ont émis des avis dans cette affaire.

Celle qui me semble la plus saillante, est celle de Me Jean De Dieu MOMO alias Fo'o Dzakeutonpoug, Ministre Délégué en charge de la Justice au Cameroun.

Sa première démarche en tant l'une des pierres angulaires du système judiciaire camerounais, donc garant de l'ordre public, face à la violence de la publication, dans des conditions qui restent à déterminer, des photos et vidéos dégradantes, d'une jeune femme présentant manifestement des signes de fragilité, fut d'apporter sans ambages, son soutien à l'une des personnes "poursuivie par la clameur populaire" et qui se révèlerait progressivement comme étant l'un des auteurs ou complices de cette entreprise criminelle.

Humilié par la force des investigations menées par de nombreux bénévoles et des révélations faites par d'autres victimes présumées, sur les profils des personnes soupçonnées, le ministre qui n'a jusqu'ici rien fait pour que la justice se mette en brande, tente de réduire la qualification de l'infraction qui pourrait être retenue in fine, et d'en faire une affaire banale, un fait divers sans aucune gravité. Il dit en résumé que la victime n'est pas assez jeune (plus de 16 ans) pour que soit retenue l'atteinte à la pudeur... Il dit également que même si sa minorité était prouvée, les actes constitutifs de corruption de la jeunesse sont difficiles à établir parce que l'on ne peut démontrer que des moyens de nature à l'appâter et à surprendre son discernement aient été déployés...

 UN VRAI NUMÉRO DE FEYMANIA INTELLECTUELLE

En réalité, le Ministre, décidé à protéger contre vents et marées les bourreaux, essaye de réduire les faits en amenant le débat sur un terrain moins grave, en banalisant l'affaire,  en lui donnant à priori une qualification juridique qui orienterait politiquement et juridiquement la main du magistrat qui serait ainsi forcé par la pression populaire, à engager des poursuites.

En clair, il "disqualifie" à priori des infractions qui peuvent être qualifiés de crimes, en délit. Malicieusement, il évite les hypothèses de viol, d'administration de substances de nature à altérer le discernement de la victime, de proxénétisme, de pédophilie en bandes organisées, de détention et diffusion d'images pédo-pornographiques... que peuvent révéler des enquêtes sérieuses.Il ne veut pas de cette vérité là, il donne à priori SA vérité, à l'opinion et à la justice dont il est un des responsables.

L'AFFAIRE MALICKA EST L'AFRONTEMENT DES PUISSANTS ET DES GUEUX

Cette affaire a une déclinaison politique que révèle la protection tous azimuts du Ministre Délégué au blanchiment : la confrontation des puissants, des riches et des pauvres, des gueux. L'affrontement entre la république des noceurs et jouisseurs impénitents et celle des survivants...

La vérité de mon analyse, c'est que la justice officielle au Cameroun a choisi son camp. Cette donne doit être mise en facteur par tous les acteurs qui demandent justice. L'environnement institutionnel et politique est difficile, voire hostile.

Alors qu'on s’attendrait à ce que des scandales comme ceux-ci soient de grandes occasions de réflexion sur les valeurs fondatrices de la société camerounaise, laquelle peut déboucher sur l'enrichissement de l'arsenal juridique visant à la protéger davantage, on voit un Ministre devenir complice et défenseur des voyous.

C'EST INACCEPTABLE !

 

Les faits remontent à la journée du lundi 21 juin 2021.

Selon les témoins de la scène, une femme enceinte a failli perdre la vie hier au lieudit «Carrefour Feux Tongolo» dans le 1er Arrondissement de Yaoundé. La dame en question était à bord d’une moto qui passait par là. Le conducteur de moto sur laquelle elle se trouvait, a été interpellé par des agents de la police municipale de la mairie de Yaoundé 1. Ils ont voulu saisir l’engin. Cependant, racontent nos sources, le conducteur visiblement très habile au guidon, est parvenu à échapper à ces agents.

Sauf que la violence des éléments de la police municipale de la mairie et la moto qui a perdu à un moment équilibre, ont projeté violemment à terre la femme enceinte. Elle a été secourue par des passants et conduit dans une formation sanitaire de la place pour des soins.

Nos sources précisent que la scène s’est déroulée aux environs de 17 heures. Heure où les éléments de la police municipale ne sont plus censés être en route. Etant donné que le service public prend généralement fin à 15 heures. Cet incident qui a failli couter la vie à une femme enceinte, rappelle les nombreuses altercations que les agents de la police municipale ont très souvent eues avec les populations.

On se rappelle que le défunt préfet du Mfoundi Jean ClaudeTsila pour calmer la population avait suspendu les activités de la police municipale en février 2019. Le fait ayant poussé l’autorité administrative à prendre cette décision, était l’altercation entre un conducteur de moto d’une trentaine d’années le mercredi 13 février 2019. Tout ceci à la suite d’un contrôle inopiné de la police municipale. D’après le président de l’Association des conducteurs de motos taxis d’Elig-Edzoa, Minko, « le conducteur de moto a demandé à l’agent de la mairie de lui remettre les clés de sa maison après confiscation de l’engin. L’agent municipal a refusé de les lui remettre. Une violente bagarre entre les deux s’en est suivie. Le conducteur de la moto qui saignait a été conduit à l’hôpital central de Yaoundé. Sur les lieux, un véhicule des éléments de la police municipale et un engin à deux roues ont été incendiés par les conducteurs de motos courroucés».

Liliane N.

CAD Publishing attend qu’un verdict soit rendu par les instances juridictionnelles saisies pour l’affaire de la sextape dans laquelle, Martin Camus Mimb est cité.

 

Si on s’en tient à son communiqué, CAD Publishing veut savoir si Martin Camus Mimb est coupable ou non dans l’affaire de la sextape tournée dans son bureau à Radio sport infos. L’éditeur ne voulant prendre aucun risque a choisi jusqu’à ce que sentence soit rendue par les instances juridictionnelles compétentes, de suspendre la vente et toute la publicité faite autour de l’ouvrage intitulé «Debout ! L’histoire vraie d’un miraculé», écrit par le commentateur sportif Camus Mimb.

Brasseries du Cameroun

Il convient de noter que l’éditeur CAD Publishing n’est pas le premier à tourner le dos à Martin Camus Mimb. Il y a aussi les Brasseries du Cameroun qui ont choisi de ne plus associer ce dernier à leurs événements. D’ailleurs hier 21 juin 2021, une émission spéciale fête de la musique sponsorisée par Mutzig et enregistrée en début de semaine dernière à Douala a été diffusée par les chaines Canal 2, Crtv sports and Entertainment et Equinoxe. Le concept consistait à faire chanter des artistes et stars des médias et du Showbizz tout en leur donnant la parole, autour de Joyce Fotso et Master Ivo, hosts de l’émission.

Martin Camus Mimb qui partageait son plateau/panel avec Tchop Tchop (également invité) devait donner son avis sur la musique camerounaise et prester sur une chanson aux cotés des artistes comme Nkoti Francois ou encore Toto Guillaume. Cependant, on a appris que toutes les interventions de Martin Camus Mimb ont été retirées avant diffusion ce lundi à la demande du sponsor.

Monde artistique

Il n'y a pas que le monde professionnel de Martin Camus Mimb qui s'éloigne de lui en ce moment, il y a aussi celui des artistes. En effet, de nombreux artistes qui ont apporté leur soutien au commentateur sportif au tout début de l'affaire, ont revu leurs positions. On peut citer à titre d'exemple Dysnatie le tigre, Moustik le charismatic, Kareyce Fotso, le rappeur Maalhox. Parlant de ce dernier cité, dans une sortie faite sur sa page Facebook, il est allé jusqu'à s'excuser auprès de Malicka Bayémi, la fille de la sextape. Il a reconnu avoir eu tort de la condamner sans avoir pris connaissance de sa version des faits.

«J’ai supprimé toutes mes publications en soutien au grand frère Martin Camus de mon mur. Le jour même où j’ai fait ces publications celz m’a valu d’être moqué par certains fans qui n’ont pas compris mon geste. J’ai supprimé mes postes de soutien après avoir appris la version de la fille qui m’a donné plus de détails sur cette affaire. Il faut noter que le soutien que je lui ai apporté c’était après avoir vu son premier démenti sur cette affaire. Je retire tout ce que j’ai pu dire sur cette fille. Le grand frère a ndem très mal [est fautif, Ndlr] et si on ne lui dit pas ça, il va croire que ce qu’ils ont fait est normal. Grand frère demande les excuses à cette fille c’est aussi l’enfant de quelqu’un. Son premier démenti était tellement rapide et spontané que j’ai cru en sa version sans vérifier», a écrit Maalhox.

La diva Lady Ponce pour sa part, a même proposé une aide financière pour soutenir la défense de Malicka Bayemi. 

« Je vois des gens qui condamnent Malicka. Je réaffirme mon soutien à cette jeune .Quel que soit la situation, aucune jeune fille ou femme ne mérite d’être humiliée, bafouée, de voir sa nudité sur les réseaux sociaux. Personne ne doit encourager ce genre de choses...Je réitère également mon appui financier aux avocats qui s’occuperont de Malicka. Je me suis rendue compte que ma publication précédente crée une incompréhension. Mon équipe m’a également fait comprendre que le journaliste s’est expliqué sur la situation avec l’autre dame qui est son épouse  », écrit-elle sur sa page Facebook le lundi 21 juin 2021.

Rappel

A titre de rappel, mercredi dernier, une sextape a été tournée dans le bureau de Martin Camus Mimb. La sextape en question s’est retrouvée en ligne. Et le commentateur sportif dans une première sortie, a indiqué ne pas connaître les acteurs  de la sextape. Il a également laissé pensé qu’il s’agirait d’un complot lancé contre sa personne. Sauf que les heures et les jours s’écoulant, de nombreux éléments ont été rendus publics. Et l’implication de celui-ci dans ce qui s’est passé dans son bureau avec la fille appelée Malicka Bayemi est sujet de nombreuses interrogations. Ce qui justifie aujourd’hui, la position de son éditeur CAD Publishing et des Brasseries du Cameroun.

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01