Les enfants proposent entre autres qu’il y ait un renforcement du cadre juridique de la protection contre la violence, dont ils ont droit.
180 enfants parlementaires ont participé à la 22e session du Parlement des enfants à l’Assemblée nationale le samedi 26 juin 2021. Ils ont porté le plaidoyer contre la violence qu’ils subissent au quotidien. Pauline Irène Nguene la ministre des Affaires sociales étant présente lors de cette session, les enfants ont interrogé les membres du gouvernement sur les actions posées par les autorités pour mettre fin aux violences dont ils sont victimes. Ainsi, Jaques Brian Ayuk de la région du Sud-Ouest s’est demandé quels efforts significatifs sont faits pour lutter contre les violences faites aux jeunes filles. A ce niveau, Marie Thérèse Abena Ondoa la ministre de la Promotion des femmes et de la famille a déclaré que son département ministériel sensibilise les parents et la communauté éducative, afin d’éduquer les enfants à un niveau précoce sur les dangers de la violence. Elle a ajouté qu’ils appellent toutes les jeunes filles à dénoncer et à s’exprimer contre toute forme de violence à leur encontre.
Pour ce qui est de la baisse du taux d’éducation des enfants dans les groupes minoritaires des régions du Nord tels que les mbororo, le ministère de l’Education de base a déclaré qu’il mettait en œuvre des programmes éducatifs pour sensibiliser à l’importance de l’éducation dans ces communautés. Asheri Kilo, s’exprimant au nom du ministère, a également déclaré qu’il s’associait à des ONG pour mieux promouvoir l’éducation dans ces régions.
Ci-dessous les recommandations du parlement des enfants
A la fin de la 22ème session du Parlement des enfants, les recommandations suivantes ont été faites ;
L’utilisation des médias sociaux et l’utilisation restrictive Nous recommandons : des stratégies des jeunes aux responsables de la protection des enfants contre la violence des mécanismes institutionnels qui prennent en charge
-Le renforcement du cadre juridique de la protection des enfants contre la violence.
-L’enregistrement systématique et obligatoire de chaque enfant à la naissance.
-L’organisation de campagnes nationales, régionales et locales pour la prévention et la lutte contre la toxicomanie chez les jeunes.
-le soutien psychosocial et la réinsertion des enfants soupçonnés d’être associés à des groupes et forces armés.
Le Parlement des Enfants s’est également engagé à promouvoir les droits de l’enfant, tant dans le milieu scolaire que dans les activités extra-scolaires, et à devenir des artisans de la paix dans leurs communautés respectives.