Le couple présidentiel a quitté Yaoundé le dimanche 11 juillet 2021, en compagnie d’une délégation dans laquelle fait partie Samuel Mvondo Ayolo, le Directeur du Cabinet civil de la présidence de la République.
Le départ du président de la République du Cameroun et de son épouse de la capitale, est le sujet qui a meublé les commentaires sur la toile, hier dimanche 11 juillet 2021. En plus des images, qui ont été postées sur la toile, le Cabinet civil de la présidence de la République a rendu public, un communiqué relatif à ce déplacement du Chef de l’Etat Paul Biya et son épouse. Il y est dit que Paul et Chantal Biya se rendent en Europe pour un court séjour privé.
Il est aussi indiqué, que le couple est accompagné de Samuel Mvondo Ayolo le Directeur du Cabinet civil de la présidence de la République, le Contre-amiral Joseph Fouda, Conseiller spécial à la présidence de la République et Simon Pierre Bikele, le Chef du protocole d’Etat.
Il convient de noter que ce voyage en Europe du couple présidentiel Paul et Chantal Biya survient après une période de près de 2 ans sans déplacement. Et il est tout aussi apprécié de façon mitigée comme ceux antérieurs. S’il y en a du côté du régime et de ses partisans qui ont été ravis de voir le président et son épouse à l’instar d’André Luther Meka militant du rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), il y en a également comme Wilfried Ekanga qui pensent qu’ils ont le cran de faire un déplacement pour l’Europe en ce moment.
Il faut rappeler que le dernier voyage du président de la République remonte en début du mois d’octobre 2019. Le Chef de l’Etat et son épouse Chantal Biya, s’étaient rendus en France à l’invitation d’Emmanuel Macron, président de la République française. Le couple devait prendre part à la sixième conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludismes dans la ville de Lyon en France du 09 au 10 octobre 2019.
Liliane N.
Selon le confrère Journal du Cameroun, les deux anciens Lions indomptables Samuel Eto’o Fils et Geremi Sorel Njitap affûtent leurs armes, pour l’élection du prochain président de la Fédération camerounaise de football.
Samuel Eto’o Fils envisage-t-il se présenter à la prochaine élection du président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) ? C’est ce qu’affirme le confrère Journal du Cameroun. Il fait savoir qu’il n’y a pas que Samuel Eto’o qui travaille pour être le prochain président de la FECAFOOT. Il y a aussi Geremi Njitap et Seidou Mbombo Njoya qui assure l’intérim en attendant l’élection.
«Dans les états-majors de ces potentiels candidats, tous travaillent d’arrache-pied pour s’accorder les faveurs des membres de l’Assemblée générale de la Fecafoot, le jour dit».
Journal du Cameroun parle de manœuvres et stratégies qui sont déjà mises sur pied. Pour Samuel Eto’o, le journal évoque sa tournée en début de cette année.
«Il n’a échappé à personne que lors de sa tournée nationale en début d’année 2021, Samuel Eto’o, rusé qu’il est, a surtout rencontré les personnalités issues du monde du football. Seidou Mbombo Njoya, dont Samuel Eto’o ne s’est pas caché pour financer son « élection » a vu d’un mauvais œil la pré-campagne de son parrain d’hier. Comme en politique, les basses manœuvres ont alors commencé. Il a notamment été demandé au Comité d’éthique de la Fécafoot d’introduire un amendement sur les conditions d’éligibilité qui écarterait tous candidats ayant une double nationalité. Samuel Eto’o qui possède également un passeport espagnol est particulièrement visé. Soupçonnant son secrétaire général Benjamin Didier Banlock d’être de connivence avec le goaleador camerounais, le comité d’urgence de la fédération s’est récemment réuni pour statuer sur son cas. La très probable candidature de Samuel Eto’o a créé une friction au sein de l’instance faitière du football camerounais, pour le dire le moins. Les plus hauts responsables et surtout les membres du Comité exécutif ne se regardent plus qu’en chien de faïence», rapporte Journal du Cameroun.
Pour ce qui est de Seidou Mbombo Njoya, le confrère indique qu’il est en quête de parrainages.
«Il y a quelques jours, Seidou Mbombo Njoya, à la recherche des parrainages au sommet de l’Etat, a demandé à être reçu en audience par Ferdinand Ngoh Ngoh, le ministre d’Etat secrétaire général à la présidence de la République», écrit Journal du Cameroun.
Il faut rappeler que l’élection du président de la FECAFOOT est prévue pour octobre 2021.
Liliane N.
Selon nos sources, Martin Camus Mimb a été auditionné par les enquêteurs de la police judiciaire suite à la plainte déposée par Malicka et le collectif d’avocats «Fousse».
Il y a du nouveau dans l‘affaire de la sextape tournée dans le bureau du journaliste Martin Camus Mimb. Des sources dignes de foi affirment que celui-ci a été auditionné le mercredi 7 juillet 2021 par les enquêteurs de la police judiciaire à Douala. Si on ne sait pas toujours ce que le patron de Radio Sport Infos (RSI) y a déclaré, on aura toutefois appris que son audition a duré environ deux heures. Après, il est reparti chez lui.
On a aussi appris que Wilfrid Eteki, l’homme qui a affirmé être celui de la sextape a brièvement été arrêté puis auditionné. Par la suite, il avait été libéré. Cependant, tout comme pour Martin Camus Mimb, rien ne filtre sur son sort. Certaines sources ont indiqué que ce dernier a pris la fuite pour le Gabon. Cette information reste à confirmer.
A titre de rappel, la semaine dernière, le collectif des 7 avocats qui se sont constitués pour la défense de Malicka Bayemi la fille de la sextape, dénonçaient des manœuvres visant à étouffer l’affaire.
«Dans une procédure en citation directe de particulier, la citation directe, la fixation de la date d’audience est une prérogative du procureur de la République. Elle l’est, non pas parce que c’est à lui qu’incombe la conduite de la procédure ; la citation directe de particulier, comme son nom l’indique est à l’initiative exclusive des particuliers. Il intervient uniquement parce qu’il est le chef du Parquet et que c’est le Ministère public que représente le Parquet, qui doit soutenir l’action publique à l’audience », expliquait Me Guy Olivier Moteng, avocat et membre du Collectif «Fousse».
Liliane N.
Célestin Djamen le président d’APAR appelle à être prudent avec des partis politiques dits de l’opposition qui flirte avec les sécessionnistes et militent ainsi pour la partition du Cameroun.
Après la manifestation de Paris, Célestin Djamen dans une nouvelle tribune, affirme qu’il ne pouvait rester sans rien dire après avoir vu un rapprochement entre des partis politiques dits de l’opposition et les partisans de la sécession du Cameroun. Demandant aux camerounais d’être prudents face à cet état de choses, le président d’APAR rappelle que la patrie doit être placée au-dessus de la tribu et de toute autre chose.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Célestin Djamen
APAR n’attaque ni les individus ni des partis concurrents mais APAR dénonce ou apprécie, si besoin, les actes posés, quel que soit leur provenance et leurs auteurs (Gouvernement ou Partis politiques). C’est cela la Nouvelle Opposition, c’est cela faire la politique AUTREMENT.
Un Apariste n’apprécie pas pour PLAIRE. Un Apariste ne dénonce pas non plus pour NUIRE. Un Apariste parle pour construire et pour RASSEMBLER toutes les filles et tous les fils du pays (Extérieur et intérieur) longtemps divisés par la haine et le tribalisme, sans avoir automatiquement besoin de citer les individus ou les groupes d’individus qui se reconnaîtront toujours. Chez nous a APAR le PRINCIPE précède L’ÉGO, les valeurs passent avant les intérêts nombrilistes et crypto-fascistes ou suprémacistes.
Il est d’une nécessité impérieuse non seulement de demeurer vigilant sur les actes de collusion incestueuse entre des partis politiques légalement établis et les Séparatistes Ambazoniens mais il est surtout urgent d’évacuer la peur d’avoir peur de se faire passer pour un opposant de l’Opposition tant qu’on est dans la défense des intérêts PATRIOTIQUES.
En 1961 une partie de notre territoire, la Northen Cameroon fût rattachée par un forceps référendaire onusien au Nigéria voisin, aujourd’hui des brasseurs de vent et le cheval fou, à travers cette Alliance horripilante veulent redonner vie à cette funeste expérience.
Plus jamais ça !
Camerounais levons-nous comme un seul homme pour dénoncer cette ruée vers l’Absurde et cette tentative de dévergondage de la République. Les partis des ténèbres et les sympathisants de l’AntiCameroun trouveront toujours APAR sur leur chemin. APAR prône le respect des valeurs républicaines, des Institutions de la République. APAR combat ce qu’il dénonce dans ses Statuts et dans son projet de Société.
APAR ne restera jamais dans un silence complice quant aux actes ayant un impact négatif sur la Société sous prétexte que ces actes émanent d’un parti dit d’opposition, sous prétexte qu’on va se faire passer pour l’opposition à l’Opposition.
Les partis qui ne sont pas dans la majorité Présidentielle sont-ils forcément des partis d’opposition ? Un parti qui flirte avec des Sécessionnistes et donc qui milite pour la partition du Cameroun directement ou indirectement est-il encore un parti d’opposition ? Restons vigilants chers Aparistes.
Le Projet de Société APAR c’est D’ABORD un Cameroun uni, puissant et fort, « la PATRIE D’ABORD la tribu après » tel est notre leitmotiv. Tous ceux qui s’attaquent à L’Unité nationale et aux Institutions fondamentales de la République (parti au pouvoir ou partis dit d’Opposition) s’attaquent à APAR. Nos contradicteurs sont nos adversaires et il faut absolument les respecter mais les ennemis de la République sont nos ennemis. Nous ne pouvons pas écrire un projet de Société et ne pas le défendre. C’est irresponsable et absurde. Seuls les principes nous intéressent, pas les individus ou les organisations ès qualité, malgré tout le respect que nous leur devons.
Nous avons déjà rappelé à APAR qu’on ne peut pas être Apariste et sécessionniste ou sympathisant en même temps. Nos lois répriment cela. Qui peut défiler en France avec les drapeaux des nationalistes corses ? Qui peut défiler en Espagne avec les drapeaux des nationalistes catalans?
Qui peut défiler au Sénégal avec les drapeaux des nationalistes Casamançais? Or, ne pas dénoncer celles ou ceux qui défilent avec les Ambazoniens est un acte de complicité MAJEUR et bien sûr coupable. Il y a des silences utiles mais il y a surtout aussi des silences complices mortels. La République doit rester debout…à l’abri de ses oripeaux sécessionnistes.
Excellente journée à vous tous. Que Dieu vous comble de ses grâces!
Célestin Djamen Président national de APAR
Ces hommes d’affaires français proposent au Cameroun de mettre à sa disposition, leur conseil, étude, fourniture de matériels et équipements, maintenance, installation et même l’assurance.
Des hommes d’affaires français conduits par les présidents du Syndicat des énergies renouvelables (SER) et de l’Association camerounaise pour les énergies renouvelables (ACER) ont récemment échangé avec Gaston Eloundou Essomba le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee). Leurs échanges ont tourné autour des énergies renouvelables. Ils souhaitent être utiles au Cameroun dans ce secteur. Et ils proposent entre autres choses, leur expertise jusqu’à la structuration de la filière dans le pays.
Au terme de l’audience chez le Minee, le président du SER, qui conduisait la mission a indiqué «qu’il était question pour les entreprises françaises d’apporter leur expertise. Tout un package, à savoir: conseil, étude, fourniture de matériels et équipements, maintenance, installation et même l’assurance. Les entreprises comptent également travailler sur la structuration de la filière au Cameroun».
Et il convient d’indiquer qu’au cours de l’audience, le ministre Gaston Eloundou Essomba a présenté aux hommes d’affaires français dans un premier temps, «le potentiel et les opportunités qu’offre le pays en termes d’énergies renouvelables. Ensuite, il leur a parlé du cadre réglementaire régissant ces activités, des projets déjà en cours dans ce domaine. Et pour finir l’état des besoins», rapporte le confrère Cameroon tribune dans son édition du 7 juillet 2021.
Cameroon tribune rappelle par ailleurs que l’objectif du Cameroun en puissance électrique installée à l’horizon 2035 est de 6000 MW dont 420 MW de biomasse, 360 MW pour le solaire et 60MW d’énergie éolienne. Ce qui fait que le ministre Gaston Eloundou Essomba a jugé le potentiel des énergies renouvelables au Cameroun important.
Il a cité entre autres: «l’hydroélectricité avec les 243 sites recensés dans les dix régions; le potentiel solaire ‘’abondant et disponible’’. Pour ce qui est de la biomasse utilisée principalement pour la cuisson et dans les zones rurales, le potentiel est également énorme avec près de 25 millions d’hectares de forêts. Les énergies éolienne et géothermique quant à elles restent à évaluer».
Les français avec le membre du gouvernement ont aussi évoqué le projet d’éclairage public, prioritairement pour Yaoundé et Douala qui serviront de phase pilote.
Liliane N.
L’activiste Calibri Calibro demande d’arrêter de tout mettre sur le dos du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, le parti politique de Maurice Kamto.
La manifestation qui a eu lieu sur la place de la République de Paris le 3 juillet dernier, a connu la participation des membres de la Brigade Anti-Sadinards (BAS), des militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) sans oublier les partisans de la République fantôme d’Ambazonie. Du fait de sa sortie au cours de laquelle, il (Maurice Kamto) a félicité les manifestants, certains hommes politiques au Cameroun ont estimé que c’est le MRC qui était l’initiateur de cette manifestation. Une affirmation que réfute Calibri Calibro le commandant de la BAS qui trouve qu’avoir l’identité de l’organisateur de l’événement qui fut anti-régime Biya n’est pas important.
«Parlant des manifestations qui ont eu lieu à Paris le 3 juillet dernier, le meeting a été organisé par la société civile, les activistes camerounais exclusivement. L'organisateur n'est pas important, le plus important c'est la mobilisation de nos compatriotes et le message qui a été véhiculé...Nous voulons exprimer notre ras-le bol envers le gouvernement dictatorial; arrêtons de tout coller au MRC !», a déclaré le commandant de la BAS sur les antennes d’Abk radio le 7 juillet 2021.
Il faut rappeler que les organisateurs de la manifestation de Paris, ont indiqué qu’ils se sont mobilisés pour dénoncer les violations des droits humains au Cameroun, les massacres dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, les détournements liés à la gestion des fonds Covid-19 et de la Can 2022. Ils réclament aussi un processus électoral normalisé.
Liliane N.
L’économiste Dieudonné Essomba affirme que ces intellectuels de haute facture comme le Pr Mathias Eric Owona Nguini qui font croire aux camerounais, que l’Etat pourra venir à bout des sécessionnistes, les trompent tout simplement.
Dieudonné Essomba l’a toujours dit quand il a eu à s’exprimer sur la résolution de la crise anglophone. Il affirme qu’à l’état actuel des choses, l’Etat ne peut pas venir à bout des sécessionnistes. Dans une nouvelle tribune, il affirme que les intellectuels comme le Pr Mathias Eric Owona Nguini qui disent aux camerounais qu’après leur défaite, les ambazoniens reviendront dans l’Etat unitaire ne font que du mensonge.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Dieudonné Essomba
Sur le problème du NOSO : les intellectuels de luxe vous trompent !
Les Owona Nguini et d’autres dogmatiques de l’Etat westphalien vous trompent en promettant la victoire militaire du Gouvernement sur la Sécession et le retour des Anglophones dans l’Etat unitaire.
Ce sont des gens qui ne connaissent pas le Cameroun et ne font que réciter les livres étudiés en France ! Je ne suis pas sûr que tout ce monde-là n’ait jamais passé une seule nuit dans leur village qu’ils ne visitent que furtivement, au cours d’un deuil.
Aucun n’a visité les villages isolés du Cameroun lors d’une mission. Ce sont des intellectuels livresques qui n’ont vécu qu’en France, à Yaoundé et à Douala, dans les villas de luxe, les hôtels à étoiles et les campus universitaires de la Sorbonne.
Ils vivent dans des nuages inspirés des énormes grimoires qu’ils ingurgitent pour paraître savants et ne comprennent absolument rien du Cameroun !
Moi, je connais le Cameroun !
J’ai parcouru et dormi dans tous les recoins de la République dans ma carrière de Statisticien. J‘ai tout vu et je sais ce qui va se passer dans telle ou telle circonstance.
Et c’est ce que je vous dis qui est la vérité ! Il n’y a pas d’autres vérités au Cameroun en dehors de ce que je vous dis !
J’ai parcouru le Sud-ouest, lors des enquêtes statistiques et l’encadrement des entreprises agroindustrielles et j‘ai vu des forêts sinistres et noires, des marais de bambous de Chine où grouillaient des crocodiles géants. J’ai été pour les mêmes raisons au Nord-Ouest, où j‘ai vu des grottes aussi lugubres que l’enfer, d’où sourdaient les hurlements de fantômes.
Mais alors que je grelottais de peur, je voyais les autochtones évoluer dans cet environnement sinistre comme un poisson dans l’eau.
C’est pour cette raison que j’ai demandé au Gouvernement de sous-traiter la Sécession Anglophone par une police locale, recrutée dans cette population, maitrisant l’environnement comme les sécessionnistes, intégrée dans la population comme les Sécessionnistes, et qui combattraient plus efficacement les Sécessionnistes, l’armée nationale venant en appui.
Cette solution sage exigeait évidemment l’instauration du fédéralisme que malheureusement, le régime autiste de Yaoundé n’en voulait pas.
Et quand j’ai entendu les intellectuels pousser le Gouvernement à une guerre totale contre les Séparatistes dans ces zones étranges, j’ai compris que le Cameroun était perdu.
Quelle incroyable idée d’opposer dans des forêts sauvages et des montagnes escarpées une armée moderne et structurée à une guérilla séparatiste qui évolue comme un poisson dans l’eau dans un environnement humain et géographique aussi hostile ? Les techniques de la guerre classiques ne peuvent pas fonctionner ans ce cas-là !
Une fois de plus, je demande aux autorités du Cameroun de rejeter les conseils de ces intellectuels et d’écouter la raison en allant au fédéralisme. Le Cameroun unitaire ne gagnera pas cette guerre. Contrairement à ce que soutiennent les va-t-en-guerre, une sécession s’évalue comme un mouvement de libération et non comme une simple guerre qu’on mène aux rebelles.
Son objectif n’est pas de gagner militairement, mais de rendre la présence de l’Etat économiquement insupportable. Elle agit en ciseaux : d’un côté, elle entraine l’Etat dans des dépenses de sécurité et de reconstruction très importantes, alors même qu’elle sèvre l’Etat des ressources qu’il collectait dans la Zone. L’Etat est donc obligé d’aller puiser des maigres ailleurs pour les consacrer à la Région en rébellion.
Un pays unitaire peut contrôler une petite Sécession, qui couvre une part marginale d’une population nationale, comme la Casamance, la Corse ou le Cabinda qui représentent moins de 2% de leurs pays.
Mais quand elle franchit le seuil de 5%, elle devient incontrôlable avec les moyens d’un Etat unitaire.
Or, la Sécession Anglophone couvre 20% de la population camerounaise. On ne voit donc pas avec quelle magie le Cameroun pourrait maintenir une telle population avec les moyens militaires d’un Etat unitaire, autrement dit, sans l’appui d’une police locale pouvant bénéficier de l’adhésion de la population.
Et quant à cela, on ajoute que la Sécession saigne le Trésor public à blanc et que le pays lui-même est entré dans une crise économique qui va s’intensifier dans les prochains jours, il faut craindre qu’il ne soit déjà tard. Les intellectuels du Cameroun qui ont poussé le Gouvernement dans cette folie sont des menteurs et de vrais criminels !
La vidéo de la femme dénudée a été postée sur la toile. Le MRC de Maurice Kamto et des personnages publics dénoncent cette atteinte à la dignité humaine.
C’est l’un des potins qui bat actuellement son plein sur la toile. La vidéo d’une jeune femme contrainte à se déshabiller parce que accusée d’avoir essayé de voler des mèches. L’histoire s’est produite au quartier Nkomkana à Yaoundé, hier 6 juillet 2021. La femme en question a été obligée d’exhiber ses parties intimes et de présenter son visage. Ses bourreaux parmi lesquels, une femme apparemment propriétaire du salon de coiffure lui ont demandé de répéter la phrase qui suit : «on ne vole pas à Nkomkana».
Peut-être les bourreaux de cette femme accusée d’avoir voulu voler les mèches pensaient bien faire en la filmant et en balançant cette vidéo sur la toile, seulement, ils se sont rendus coupables de la loi N°2010/012 du 21 décembre 2010 relative à la cyber sécurité et la cybercriminalité au Cameroun. L’article 74 de ladite loi dans son alinéa (1) dit qu’«est puni d’un emprisonnement de un (01) à deux (02) ans et d’une amende de 1.000.000 (un million) à 5.000.000 (cinq millions) F CFA, quiconque, au moyen d’un procédé quelconque porte atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui en fixant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur, les données électroniques ayant un caractère privé ou confidentiel».
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto condamne cette atteinte à la dignité humaine et demande aux autorités de punir les auteurs de cet acte.
«Il nous revient qu’une dame aurait été déshabillée et ses photos nues partagées dans les réseaux sociaux. Si ces faits sont avérés, il est urgent que les autorités compétentes interpellent les auteurs de ce crime afin qu’ils soient jugés conformément aux lois de la république», a écrit Joseph Ateba le Secrétaire national à la communication du MRC ce mardi sur sa page Facebook.
Pour l’analyste politique Njoya Moussa, on se retrouve dans une extrême barbarie.
«Depuis quelques temps, je vois circuler sur les réseaux sociaux, une vidéo d'une extrême barbarie humaine celle d'une présumée voleuse dénudée au quartier Nkomkana à Yaoundé. Face à cette horreur, je m'interroge sur ce que devient désormais le Cameroun pays de nos ancêtres. Où sont passées les bonnes mœurs, où est passée le respect de la dignité humaine, comment la femme, celle à qui l'humanité tient son existence peut-elle être aussi déshumanisée. J'invite et j'exhorte les autorités de ce pays à sévir et à punir avec la plus grande rudesse cette ignominie. Loin de moi l'idée d'encourager le supposé acte pour lequel elle bénéficie pourtant d'une présomption», a-t-il écrit le 6 juillet 2021.
Liliane N.
Edouard Fochive du Rassemblement démocratique du peuple camerounais condamne le fait que Maurice Kamto en tant que président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, ait félicité la manifestation de Paris du 3 juillet 2021, au cours de laquelle, on a vu brandi le drapeau ambazonien.
Edouard Fochive militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) s’est exprimé sur les félicitations adressées par Maurice Kamto, aux manifestants de Paris, au cours de l’émission «face à l’actualité» de la chaîne de radio Dynamique Fm qui émet à Douala. C’était hier mardi 06 juillet 2021. L’homme politique a fini par conclure que le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) dirigé par Maurice Kamto est l’initiateur de cette manifestation de samedi dernier, qui de son point de vue était pour la division du pays. La raison étant que l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018, a salué une manifestation anti-régime au cours de laquelle, on a vu brandi le drapeau des sécessionnistes.
«Il (Maurice Kamto NDLR) félicite une manifestation où l’on exhibe les drapeaux de l’ambazonie. Retenons que le MRC a organisé une marche à Paris pour la partition du Cameroun», a déclaré Edouard Fochive.
Aussi, analysant le fait que le samedi 3 juillet, Maurice Kamto s’étant désolidarisé de toute manifestation, pour venir le lendemain féliciter les manifestants, Edouard Fochive pense que le leader du MRC fait tout simplement dans le populisme.
«Maurice Kamto fait du populisme. Il faut faire attention aux populistes. A la veille, il se désolidarise parce qu’il se dit que les manifestations ne réussiront pas. Dès que cela donne un autre résultat, il récupère et le félicite. C’est incroyable», a déclaré le militant du RDPC.
Liliane N.
Le ministère de la Défense indique que le civil Ngoran Djibring Dubila a été malheureusement atteint par des tirs de dissuasion au cours d’un contrôle de routine.
Il y a de cela deux jours, des images montrant des Forces de Défense et de Sécurité ouvrant le feu sur un véhicule à Bamenda dans la région du Nord-Ouest, ont inondé la toile. Le véhicule en question appartenait à un civil répondant au nom de Ngoran Djibring Dubila. Ayant été touché par les balles des FDS, son décès a ému les jeunes de la région. Ils sont descendus dans la rue pour dénoncer la brutalité militaire dans ladite région. Ils ont même mis le feu au poste de contrôle de la police d'où Dubila Djibril a été tué.
Quelques jours après ce malheureux événement qui s’est produit le 4 juillet 2021, le ministère de la Défense par le biais de son porte-parole le Capitaine de vaisseau Cyrille Serge Atonfack apporte des éclaircis sur ce qui s’est passé. De la version des faits de l’armée, Ngoran Djibring Dubila a été mortellement atteint au cours d’un contrôle de routine. Il a eu une attitude suspecte qui a poussé les FDS à ouvrir le feu, pour essayer de le dissuader de s‘enfuir.
«…Dans l’après-midi du dimanche 4 juillet 2021, aux environs de 14h30, le poste de contrôle mixte de Below-Foncha situé dans l’arrondissement de Bamenda 3, département de la Mezam, région du Nord-Ouest a été le théâtre d’un incident inhabituel. En effet, lors d’un contrôle de routine, un usager suspect, le nommé Ngoran Djibring Dubila, conducteur de marque Toyota, type Land cruiser de couleur blanche, immatriculé CE 250 BF, pris de panique, a engagé une brutale manœuvre automobile de dérobade, au moment précis où il lui était demandé d’immobiliser son véhicule. Dans sa fuite, il a été stoppé par des tirs de dissuasion qui l’ont malheureusement atteint. La famille du défunt a procédé à son inhumation dans la matinée du lundi 5 juillet 2021 au cimetière municipal de Ngomgham (Bamenda 2)», peut-on lire dans le communiqué de presse de l’armée.
Aussi, selon le ministère de la Défense, indique que le défunt civil faisait l’objet d’une condamnation de 3 ans d’emprisonnement ferme pour des faits d’apologie de sécession et menaces sous condition. Il fait également savoir, qu’il a été établi que Ngoran Djibring Dubila était le principal relais local des leaders sécessionnistes de la diaspora dans le secteur Nkwen (Bamenda 3).
Liliane N.