Benoît Olivier Essomba, l’un des porte-paroles du groupement des partis politiques du G20 affirme qu’ils condamnent avec la dernière énergie, la démarche de Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
Les partis politiques de l’opposition du G20 n’approuvent pas la démarche de Maurice Kamto, qui a récemment menacé de lancer un nouveau Plan de résistance nationale, et d’appeler au départ de Paul Biya, si les élections régionales sont organisées. S’exprimant sur cette menace-là sur les antennes de la radio Royal Fm émettant à Yaoundé, Benoît Olivier Essomba, l’un des porte-paroles du groupement des partis politiques du G20 a déclaré «je voudrais rappeler à Maurice Kamto que les Camerounais ne sont plus dupes. Aucun Camerounais ne peut descendre dans la rue. Aucun Camerounais sérieux ne pourrait suivre une invitation de ce genre venant du Professeur Kamto».
Maurice Kamto dans sa dernière sortie qui suscite de nombreux commentaires, a indiqué qu’il y a deux conditions à remplir avant l’organisation d’une quelconque élection au Cameroun. Ces conditions sont la résolution de la crise anglophone par un cessez-le-feu et l’ouverture d’un vrai dialogue inclusif. L’autre condition est la réforme consensuelle du système électoral. Benoît Olivier Essomba s’étonne de cette posture du président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), qui a pris part à l’élection présidentielle de 2018, dans le même contexte. Pour lui, le leader du Mrc passe pour un égoïste.
«A la dernière présidentielle, Maurice Kamto et son parti ont candidaté, parce qu’il était personnellement impliqué. Alors que la crise dans les régions anglophones battait son plein», a déclaré Benoît Olivier Essomba.
Il convient de noter que le groupement des partis politiques du G20 a vu le jour à la veille du scrutin présidentiel de 2018. Il avait apporté son soutien à la candidature du Président Paul Biya. Il est composé entre autres de l’Upc faction Robert Bapooh Lipot, l’AMEC, le MEC, le MERCI, l’UBC, l’UCD, le FPLP, le PADDEC du ministre Jean De Dieu Momo.
Liliane N.