Maurice Kengne Kamga devient juge au Tribunal International du Droit de la Mer pour un mandat de neuf ans renouvelable.
Grâce à une majorité de 2/3 des 168 Etats parties de la convention des Nations Unies sur le droit de la mer, notre compatriote Maurice Kengne Kamga a été élu juge au Tribunal international du Droit de la Mer. Selon la Cameroon radio television (Crtv), la candidature du nouveau juge du Tribunal international du Droit de la Mer a aussi bénéficié de l’adoubement de L’Union Africaine. Pour la Crtv, cela est la preuve de l’efficacité de la diplomatie camerounaise. Maurice Kengne Kamga aura un mandat de neuf ans. Et il n’est pas exclu que ledit mandat soit renouvelé.
Son élection comme juge du Tribunal international du Droit de la Mer est une ascension saluée par ses compatriotes à l’instar de Me Akere Muna. « Après le père du droit de la mer l'emblématique diplomate juriste et panafricain feu Paul Bamela Engo ; un diplomate/juriste camerounais expérimenté, Prof. Maurice Kegne Kamga élu le 24 août dernier juge au Tribunal international du droit de la mer. Le génie camerounais célébré ! », a tweeté l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018.
Pour la petite histoire, Maurice Kengne Kamga âgé de 53 ans, est titulaire d'un Doctorat en Relations Internationales obtenu à l'Institut des Relations Internationales du Cameroun en 1994 et d'un PhD en Droit International de la Mer obtenu à l'Institut des Hautes Études Internationales de Genève. Il est un diplomate chevronné, auréolé de plusieurs distinctions académiques. Il est également un Enseignant d'Université.
Pour ce qui est du Tribunal international du Droit de la Mer, il faut savoir que son siège se trouve à Hambourg. C’est un organe judiciaire indépendant créé par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (1982). Il est opérationnel depuis 1994. Et il est compétent pour les différends relatifs à l’interprétation ou à l’application de la Convention. Il est également compétent toutes les fois que cela est expressément prévu dans un autre accord. Les différends relevant de la Convention peuvent donc avoir trait à la délimitation de zones maritimes, la navigation, la conservation et la gestion des ressources biologiques marines. Ils concernent aussi la protection et la préservation du milieu marin et la recherche scientifique marine.
Liliane N.