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La question de tels enjeux a été posée ce Lundi, au cours d’une table ronde organisée à l’amphi théâtre Hervé Bourges à l’Esstic au moment de la Commémoration de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse

 

Le constat établit par les différents panélistes est clair. La presse Camerounaise, pour citer ce seul exemple perd de plus en plus sa crédibilité. Les Journalistes, tout au moins ceux qui sont considérés comme tels ne tiennent pratiquement plus compte de la déontologie du métier. Et c’est la presse à gages qui semble avoir le vent en poupe.  

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle certaines Unes, depuis longtemps déjà n’hésitent pas à prendre faits et causes pour certains hommes politiques.

C’est dans la même veine que l’on assiste en permanence à la naissance des organes de presse, qui n’ont pour vocation que de régler les comptes entre acteurs politiques. Ces derniers créent des tribunes à travers lesquelles ils se donnent des coups, sans qu’aucune des règles qui fondent ce noble métier ne soit respectée.

D’autre part, les organes de presse qui semblent sérieux semblent procéder à des recrutements des journalistes, en fonction de leurs penchants vis-à-vis de tel ou tel autre acteur politique. Il n’est point question ici d’être professionnel ou de respecter des règles apprises dans une  école de journalisme ou simplement en fonction de l’expérience acquise sur le terrain comme autodidacte.

Les promoteurs, friands de ces pratiques peu orthodoxes vous recrutent en fonction des réponses que vous leur donnez au cours de l’entretien. Aujourd’hui, c’est d’ailleurs très facile de suivre sur les réseaux sociaux le fil de l’actualité de ceux qui sont inscrits ; les réactions personnelles des uns et des autres sont disponibles et l’on est tout de suite catalogué.  

 

Une presse à gages qui bénéficie des financements obscurs

Elle fonctionne en marge des règles étiques et déontologiques. Payée à coups de millions par les promoteurs obscurs, elle ne s’encombre point de telles considérations. Il faut à tous les prix satisfaire le client et rédiger les articles en fonction de ses désirs. Des articles qui ne sont que chantage, coups bas, insultes…

C’est cette presse qui malheureusement bénéficie de toutes les facilités, car les promoteurs ont su se créer un réseau de maitres chanteurs et apporteurs d’affaires qui se rassurent toujours qu’il y’aura une affaire juteuse à se mettre sous la dent.

 

Quelle place pour le journalisme professionnel ?  

Face à un tel tableau, il y a lieu de craindre pour l’avenir de cette profession au Cameroun.  Les hommes et femmes qui font des efforts pour exercer ce métier dans le strict respect des règles qui le régissent doivent cravacher dur, pour se maintenir à flots.

Ils veulent garder leur indépendance même si, « Les ordres de la hiérarchie quelquefois ne laissent planer aucun doute… », comme le révèle Alain Belibi, journaliste qui ajoute que :  « Dans son intérêt personnel, dans son intérêt partisan, le journaliste tel que je conçois ce métier, a pour rôle de répercuter ce qui se passe, en répandant à ces questions : Qu’est ce qui se passe ? Qu’est ce qui s’est réellement  passé » ?    

 

Nicole Ricci Minyem     

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Les grains de cette graminée sont vendues soit par des producteurs eux-mêmes, soit par des grossistes et détaillants qui en font leur source principale de revenus.

 

"Si vous avez des parcelles de  terre et que vous vous investissez, vous pouvez dans un carré de soja, avoir douze à treize sacs. Et si vous vendez, vous sentirez du bien". Ces propos sont ceux d'un jeune producteur du soja appelé Abdoul-Razac habitant de Garoua. Il s'est engagé dans cette culture, il y a de cela quatre ans. Après avoir travaillé avec entrain dans son champ et ayant obtenu les fruits de son dur labeur enfin d'année,il passe à la conservation, l'objectif étant de procéder plus tard à la conservation. Abdoul-Razac  conserve ses grains de  soja dans des sacs appropriés, les stocke dans un magasin apprêté pour les besoins de la cause. Pour lui, la potion magique pour éviter que les soja se gâtent, ce sont des produits phytosanitaires en poudre qu'il introduit dans ces sacs. Il  vendra ces sacs de soja qu'au moment où le prix aura augmenté sur le marché.

Bien d'autres personnes  n'étant pas producteurs, se sont lancés dans la vente en gros ou en détails du soja. "J'attends la période des récoltées vers le mois de novembre. Pendant cette période le sac de soja coûte moins cher. Je saute sur l'aubaine et fais stocker le maximum possible de sacs. J'observe alors de manière rationnelle, la situation des prix sur le marché. Si vendre un sac entier ne me donne pas assez de bénéfices, je procède à la vente en détails. Ici, même si la tasse du soja coûte 500 voire même 700 francs comme actuellement, le bénéfice est plus assuré", nous a confié Abdoul-Aziz, vendeur.

Le commerce du soja génère ainsi des bénéfices dans le Nord, à en croire les vendeurs qui  font bon usage des revenus.

Les clients qui sont constitués en grande partie des consommateurs, raffolent les grains de soja malgré les prix jugés parfois exorbitants sur les marchés de la région du Nord. Un sac pouvant à un moment de l'année coûter plus de trente mille selon des sources crédibles.

 

Innocent D.H

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Cette opération de contrôle fera suite à un arrêté interdisant la vente de produits textiles (Pagne et linge) comportant certaines substances toxiques sur le marché national, signé le 29 janvier 2019, par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique.

 

Dans le but d’appliquer la mesure du ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique (Minmidt), rendant d’application obligatoire les normes camerounaises dans la filière textile, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana a annoncé aux acteurs de la filière qu’une équipe de contrôle sera bientôt déployée sur le marché national. C’était au cours d’une réunion d’imprégnation et de sensibilisation organisée à leur attention, la semaine dernière, au sein de son département ministériel, rapporte le journal Eco Matin.

Lors de cette réunion, le ministre du Commerce a fait savoir que « nous sommes dans un processus partenarial, il ne fallait pas que vous soyez surpris que les gens débouchent chez vous et viennent vous contrôler sans que vous n’ayez été tenus informés. J’ai donc pris le bon soin de vous convier à cette réunion pour vous informer que nous allons nous déployer sur le terrain ».

En effet, apprend-on, l’arrêté signé par le Minmidt rend d’application obligatoire les normes camerounaises du textile. Elaborées conformément aux procédures ISO/CEI, celles-ci interdisent certains produits chimiques dans la fabrication des produits textiles (Pagne et linge), notamment les « colorants azoïques, formaldéhyde, alkyl phénol (ethoxylate de nonyphénol, nonyphénol 1), phtalates, métaux lourds (plomb et nickel) », et donc la vente ou la distribution quelconque des produits issus de ceux-ci sur l’étendue du territoire national.

« C’est inévitable. Maintenant elle va se faire. En matière de normes, tant qu’une norme n’est pas rendue d’application obligatoire, elle est facultative par définition. Mais si elle est d’application obligatoire, personne ne peut s’y opposer », a indiqué Luc Magloire Mbarga Atangana.

Toutefois, avant cette mise en application sans appel, un calendrier des descentes sur le terrain établi par l’Agence des normes et de la qualité (Anor) en collaboration avec le ministère du Commerce, sera communiqué aux acteurs de la filière dans les prochains jours au cours d’une conférence de presse, a précisé le directeur de l’Anor.

Pour être en règle, les opérateurs importateurs ou producteurs locaux de produits textiles sont tenus de disposer d’un certificat de conformité à la norme, avant toute mise en circulation et distribution de leurs produits sur le territoire national. Les vendeurs au détail des produits soumis aux normes doivent obligatoirement obtenir copies de ces certificats de conformité auprès de leur fournisseur avant toute distribution, sous peine de sanctions.

Eco Matin rappelle que cette mesure vise non seulement à encourager la production locale, mais aussi à « protéger les Camerounais et l’environnement » qui sont menacés par l’utilisation des couches de bébé, serviettes et pagnes par exemple, souvent faits à base de textiles jugés non convenables à notre écologie.

À titre d’illustration, le président directeur général de l’interprofession Coton textile confection cuir, Edouard Ebah Abada, a évoqué au cours de la réunion, la présence de produits textiles non adaptés pour les milieux chauds comme le Cameroun, car ayant un faible pourcentage de coton (25% seulement) contre un fort pourcentage de tissus à base de fibre de pétrole.

 

Otric N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01