Dans le document déposé ce Lundi auprès des services du Commandant de la Brigade de Recherche de Bonanjo, le plaignant apporte les précisions qui sous-tendent sa démarche
“Dans le cadre d’une affaire de mœurs impliquant Christelle Mirabelle Lingom, elle a déposé dans vos services, une plainte m’accusant entre autres des infractions d’injure et de diffamation sur sa personne, et de partages de publications relatives à une prétendue collecte de fonds visant à lui venir en aide.
A la suite d’une confrontation judiciaire entre les différents mis en causes dans cette affaire et dame Mirabelle. Il a été établi, preuves à l'appui, que les accusations portées en mon endroit étaient infondées, car à aucun moment, je ne l’avais cité nommément dans mes publications. Elle l’a d’ailleurs reconnu devant les enquêteurs en charge de ladite affaire.
Il convient de préciser que bien avant votre saisine, la concernée a multiplié des sorties sur les médias et réseaux sociaux pour porter ses accusations contre ma personne.
De telles accusations ont constitué une atteinte grave à mon honorabilité et m’ont presque valu des sanctions disciplinaires au sein de ma formation politique qu’est le PCRN.
Afin de ne plus cautionner pareilles attitudes, et de me restaurer dans mon honneur, je m’en réfère à vous pour obtenir réparation du préjudice moral dont j’ai été victime, et vous prie de donner à cette plainte, la suite légale qu’elle comporte…”.
Dans la suite de cette plainte, Fritz Frantz Messey donne d’autres détails sur sa page Facebook
“ Ella a reconnu devant les enquêteurs et ses avocats s’être trompé sur mon compte et ce après de longues heures d’audition jeudi dernier, où les enquêteurs lui ont démontré que nulle part, ils ne trouvaient un élément de ma culpabilité.
Elle a également reconnu ne nous avoir jamais accusé de viol et s’esr même offusqué de certains chefs d’accusation contenus dans la plainte.
Par la suite, elle s’est fondue en excuse devant moi en présence des enquêteurs, j’aurai pu d’ailleurs laissé tomber mais face à la détermination de ses avocats ( membres du mrc) à traîner mes camarades en justice, je suis également obligé de traîner cette jeune femme devant les tribunaux…
Désormais blanchi de cette affaire, je porte également plainte tout en rappelant qu’une procédure contre certains membres du Mrc qui m’ont diffamé dans cette affaire est en cours”.
Face à cette “ bataille de chiffonniers, l’on a bien envie de poser la question de savoir à qui profite le “crime”? Qu’est ce qui peut expliquer que la politique au Cameroun, depuis la dernière élection présidentielle organisée en 2018, ne soit plus une simple confrontation d’idées mais plutôt un espace où des attaques sournoises sont dirigées contre ceux qui ont une approche différente?
Nicole Ricci Minyem