Pendant trois jours, ils ont mené des réflexions sur leurs attributs, de même que sur leurs responsabilités qui les incombent au sein des Collectivités Territoriales Décentralisées, en posant un certain nombre de problématiques:
La Maîtrise du code général des collectivités - Des questionnement sur le profil réel du secrétaire général des Ctds; Le Statut des personnels communaux; Les moyens de travail qui doivent être mis à sa disposition;
Sur ses capacités et ses qualités de manager; Des questionnements sur la relation entre le secrétaire général et l’exécutif municipal qui, dans la quasi majorité des cas, est constitué d’hommes venus de divers partis politiques.
À ces sujets, les participants aux Premières Journées Professionnelles - Territoires et Métiers, consacrées aux métiers territoriaux, aux métiers municipaux; aux fonctions locales ont aussi discuté sur les thématiques telles que: Les Objectifs du Développement Durable au Cameroun - L’Hygiène et Salubrité; L'État Civil; L’Animation et la Coordination des services communaux…
Satisfaction générale
Au terme de trois jours d'intenses activités, nombreux sont les secrétaires généraux des Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) du Cameroun qui ont exprimé leur satisfécit, “ Une belle initiative, qui mérite d'être pérennisée et étendue aux autres services stratégiques des CTD, que sont les receveurs municipaux et les services techniques”.
En rappel, il s’agit d’une initiative du Programme National de Formation et de Métier de la Ville et plus précisément de Léonard Emmanuel Bomba - Secrétaire Général et Coordonnateur dudit programme qui promet que les recommandations qui ont été formulées seront, dans un plus ou moins court délai pris en compte, arguant que certains sont d’ailleurs intégré dans un processus dont la mise en oeuvre ne saurait tarder.
Par ailleurs, cet organisme est placé sous la tutelle du secrétariat général du ministère de l’Habitat et du Développement Urbain.
Nicole Ricci Minyem
Le thème qui va conduire les travaux prévus ce lundi au sein de la Chambre Basse du Parlement Camerounais est le suivant:
“Contribution du sport et de la culture dans la préservation d’une paix durable en période de crise et de pandémie ( Covid - 19): Les femmes parlementaires en première ligne “.
Au delà de ce dernier, les autres thématiques qui vont émailler cette journée de réflexion sont: - Restriction des libertés et préservation des vies et de la paix en période de crise et de pandémie Covid - 19 - La contribution du sport et de la culture dans la Préservation d’une paix durable en période de crise et de pandémie ( Covid 19) - Sport, Résilience et Paix en période de Pandémie Covid 19 - Diversité culturelle pour une paix Durable en Période de Crise et de Pandémie Covid 19 - Contribution de l’Eglise pour le Respect des Mesures Barrières édictées par les Pouvoirs Publics en Période de Pandémie Covid 19.
Chacun sera présenté par des intervenants triées sur le volet, à l’instar du professeur Joseph Vincent Ntuda Ebode; Emmanuel Ndjeanti Ndebi - Membre de la Voie au Cameroun ; le professeur Narcisse Mouelle Kombi - ministre des Sports et de l’Education Physique; Pierre Ismaël Bidoung Kpwatt - ministre des Arts et de la Culture.
Chacune de ces interventions sera faite à la fin de la cérémonie protocolaire, ponctuée par des allocutions, comme celle de l’honorable Awudu Mbaya Cyprian - membre de l’Association Internationale des Parlementaires pour la Paix et Ambassadeur de la Paix, ou encore celui de l’honorable Emabot Brigitte - présidente de ladite association.
La palabre parlementaire de ce 22 novembre est un appel à une solidarité agissante, en cette période de pandémie en utilisant le sport et la culture comme vecteurs de développement.
Un appel lancinant à l’endroit des femmes élues dans les deux Chambres du Parlement Camerounais afin qu’elles investissent et travaillent pour l’amélioration des conditions de vie de leurs concitoyens. Ne dit - on pas qu’il ne peut y avoir de développement sans paix?
Nicole Ricci Minyem
N.R.M
Dans un communiqué de presse envoyé vendredi dans la soirée, l’Assistance publique des Hôpitaux de Marseille (AP-HM) annonce avoir pris « l’initiative d’une enquête interne », après la publication par Mediapart d’un article explosif pour Didier Raoult.
Les faits rapportés, s’ils étaient avérés, vont constituer des dysfonctionnements graves.
Dans cet article, Mediapart révèle en effet que, lors d’auditions sur leurs conditions de travail réalisées en octobre, menées par l’université d’Aix-Marseille, l’Inserm et l’AP-HM, des équipes du directeur de l’IHU affirment avoir assisté à la falsification des résultats scientifiques visant à démontrer l’efficacité de l’hydroxychloroquine sur le Covid-19.
Ces mêmes personnes dénoncent par ailleurs un climat de travail délétère, fait de pressions et d’intimidations. Selon l’assistance publique, “L’ouverture d’une enquête interne par l’AP-HM a pour but de confirmer le cas échéant la véracité des faits rapportés par la presse”.
Pour Didier Raoult “ On fait le procès de la réussite”
Tels sont les mots prononcés par l’infectiologue marseillais âgé de 69 ans, alors qu’il était devant les membres de la chambre disciplinaire de l’Ordre des médecins de Nouvelle-Aquitaine, qui a examiné deux plaintes lors d’une audience dépaysée loin de Marseille.
La décision finale sera connue le 3 Décembre 2021
Nos confrères de la presse française écrivent que: L’avenir de Didier Raoult va se jouer en partie le 3 décembre prochain. C’est à cette date que le directeur de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection (IHU) de Marseille connaîtra les éventuelles sanctions à son encontre, après avoir fait face ce vendredi à la justice de ses pairs qui l’accusaient devant une chambre disciplinaire à Bordeaux d’avoir enfreint plusieurs articles du Code de déontologie médicale en promouvant l’hydroxychloroquine contre le Covid - 19”.
N.R.M
Les activités ont été relancées de ce côté avec l’installation il y’a quelques jours des membres du Comité départemental provisoire du Mbam-et-Inoubou avec comme mot d’ordre “ la Construction d’une nouvelle gouvernance participative et réformatrice au Cameroun pour gagner la lutte contre la misère et les idées de division de nos populations pour des raisons politiciennes.
Un point sur lequel Samuel BILLONG - Président National du Mouvement Réformateur, s’est longuement appesanti, après un bref retour sur les activités que ses camarades et lui ont mené depuis son retour de l’Afrique de l’Ouest.
Pour Samuel Billong, le Mbam-et-Inoubou est un “carrefour où se rencontrent forcément les peuples venus de tous les coins du pays. A Bafia et dans tout le Mbam-et-Inoubou, il y a plusieurs communautés, notamment les Bafia, les Yambassa, les Yambetta, les Banen, les Nyokon. Ainsi que les Anglophones, les Tikar Haoussas, les Etons, les Foulbés, les Bétis, les Bamilékés, les Bassas et les Sawas.
C’est un rappel de nos ambitions à la fois d’unité, de liberté et de modernité. Le Cameroun que nous voulons bâtir est un Cameroun uni avec une citoyenneté qui transcende les clivages régionaux, ethno-linguistiques, socio-professionnels, religieux et générationnels tel qu’énoncé dans le préambule de notre charte.
Une république dans laquelle chaque citoyen, maître de son destin est libre d’aller, de venir et de s’installer partout sur le territoire national…”.
Le message de Bafia et du Mbam-et-Inoubou, au-delà des réformateurs, s'adresse à toute la Nation.
C’est important pour le président du Mouvement Réformateur particulièrement au moment où, dit - il, “Les idées extrémistes, les idées d’extrême-droite gagnent du terrain dans notre pays. Au moment où les uns flirtent avec des idées d’épuration ethnique et les autres organisent des assises communautaristes en république en se partageant bien les rôles…”.
Les questions foncières
“Au Mouvement Réformateur, nous entendons aussi les cris des enfants qui font face aux conflits fonciers partout dans le pays, dans nos villes et villages et parfois entre les unités administratives comme le cas de superposition de titres fonciers entre le Nkam et le Wouri autour du PK 27…
mais ces cris sont ceux des enfants abandonnés par une gouvernance qui ne se soucie pas du bien-être des enfants de ce pays, qui ne construit pas les logements, qui a abandonné plus de 75% des de nos concitoyens dans le chômage ou l’extrême précarité, qui favorise le développement anarchique de nos villes et qui a déserté les villages…
Nous disons au Mouvement Réformateur que c’est inapproprié et inconséquent d’aborder les problèmes d’aménagements urbains ou territoriaux, des problèmes qui relèvent de la mauvaise gouvernance ou des comportements répréhensibles de certains agents de l’Etat sous le prisme du tribalisme ou du communautarisme…”.
Il faut aussi rappeler que
Lors des causeries participatives organisées à ces occasions, les militants et sympathisants du Mouvement Réformateur échangent à propos des moyens de communication mis en place afin de mieux vendre leur offre politique. Il s’agit entre autre du site internet www.mr-cameroun.org et autres plateformes cybernétiques, de la brochure intitulée « Connaître le Mouvement Réformateur », du livre sorti en 2009 sous le titre « Mouvement Réformateur, Discours pour un sursaut démocratique », du bulletin d’information le Réformateur et plus récemment de leur Manifeste.
N.R.M
C’est sous ce thème que l’on commémore ce Samedi, la 67ème édition de la journée sus - citée ainsi que le 75ème anniversaire du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance.
À cette occasion, le Cameroun, à l’instar de tous les autres pays dans le monde, se rappellent que la Charte Africaine des Droits et du Bien être de l’Enfant énonce que: “ L’enfant, compte tenu des besoins liés à son développement physique et mental, a besoin de soins particuliers pour son développement corporel, physique, moral et social et qu’il a besoin d’une protection légale dans des conditions de liberté, de dignité et de sécurité”.
De plus, tout en gardant à l'esprit le thème de réflexion choisi cette année, tous les Etats sont invités, à travers les collectivités territoriales, à “S’illuminer en bleu, couleur de paix, afin de porter des messages en faveur de l’enfance, de collecter des fonds pour les plus vulnérables d’entre eux et de sensibiliser le grand public à cette cause”...
Constat
En 2020, l’Organisation des Nations Unies renseigne qu’il y’a eu:
26425 cas de violations à l'encontre des enfants dans les situations de conflits, soit 72 survenant chaque jour; 120 millions d'enfants qui vivent dans les rues du monde; Que le nombre d’enfants soumis au travail précoce est d’environ 160 millions dans le monde et, ce chiffre a augmenté de 8,3 millions en 2021…
Cas du Cameroun
Dans la déclaration faite à l’occasion de cette journée, la Commission des Droits de l’Homme au Cameroun se dit préoccupée par le fait qu’:
Environ 1 million d’enfants ont besoin d’être protégés contre les violences - Au moins 150 mille enfants ont été déplacés à cause des conflits - Environ 441 enfants sans abri, vivant dans les rues des centres villes de Yaoundé; Douala; Buea; Ngaoundéré; Maroua; Bafoussam ont été enregistré en 2019 - 3 millions de jeunes filles sont sous - scolarisées et déscolarisées, principalement dans les trois Régions Septentrionales - 90% de violences sensuelles exercées sur les enfants des deux sexes et en bas âge sont commises dans le cercle familial ou amical…”.
Par conséquent,
La Commission des Droits de l’Homme au Cameroun monte au créneau, afin de rappeler aux Institutions qu’il est primordial pour elles de respecter les Clauses et Conventions Internationales signées, mais aussi qu’il est de leur devoir de tout mettre en oeuvre afin d’assurer l'Éducation, la Santé, l’Information et mêms des cadres de Loisirs à ceux là qui sont considérés comme “ Fer de lance de la Nation”.
Les Institutions Camerounaises, rappellent cet Organisme, ont en outre l’obligation de promouvoir, de protéger et de garantir tous les Droits des Enfants, de manière de leur assurer un épanouissement harmonieux dans la société.
Nicole Ricci Minyem
Le géant pharmaceutique américain Novavax a déposé ce mercredi une demande d’autorisation «de mise sur le marché conditionnelle» de son vaccin anti-Covid dans l’Union européenne.
L’Agence européenne des médicaments ( Ema) a précisé dans la foulée qu’un avis pourrait être émis en « quelques semaines ».
En janvier dernier, les essais cliniques du vaccin contre le Covid-19 en deux doses de Novavax avaient montré une efficacité de 89,3 %, selon l’entreprise de biotechnologie américaine dans un communiqué affichant les résultats des essais de phase 3.
« NVX-CoV 2373 a le potentiel pour jouer un rôle important dans la résolution de cette crise sanitaire publique mondiale », avait alors affirmé le PDG de l’entreprise Stanley Erck.
A l'époque, la bonne nouvelle avait été contrebalancée par l’annonce conjointe que le vaccin était bien moins efficace face au variant identifié en premier en Afrique du Sud (60 %), que les scientifiques considèrent comme plus contagieux.
L’entreprise s’était alors lancée immédiatement dans le développement d’un nouveau vaccin ciblant ce variant, précise le communiqué.
A l’inverse des vaccins de Pfizer et Moderna qui utilisent la technologie de l’ARN messager, l’injection du vaccin de Novavax comprend des fragments de coronavirus qui permettent de provoquer une réponse immunitaire du corps humain.
En août dernier, Bruxelles avait annoncé un contrat d’achat anticipé de vaccins avec Novavax. Le 4 août, la Commission européenne avait annoncé avoir conclu un contrat avec la société pharmaceutique américaine Novarax pour l’achat anticipé de 200 millions de doses de son vaccin, une fois qu’il aura été approuvé par l'EMA.
Dans le cadre de ce contra, les Etats membres devaient pouvoir acheter jusqu’à 100 millions de doses du vaccin Novavax, avec une option pour 100 millions de doses supplémentaires au cours des années 2021, 2022 et 2023, une fois qu’il aura été examiné et approuvé par l’EMA comme étant sûr et efficace.
Les États membres pourront également faire don de vaccins à des pays à revenu faible ou intermédiaire ou les rediriger vers d’autres pays européens.
N.R.M
C’est désormais l’Administration qui se déplace vers les usagers, les agents de l'Etat et autres personnels de l’Etat, à l’instar des contractuels recrutés par décision ( les 25 milles jeunes) et les fonctionnaires qui, pour leur part, sont recrutés après avoir réussi à un concours.
Dans cette nouvelle dynamique, Joseph Le, chef de ce département ministériel parle des huit nouveaux services qui sont disponibles en ligne, des innovations qui vont désormais éviter les tracas à tous ceux qui travaillent à l’intérieur du pays. Des mesures qui rentrent dans le cadre de la dématérialisation et la simplification des procédures à l'endroit des usagers.
Les huit services
La signature des attestations de présentation de l’original du diplôme
Auparavant, seuls les gouverneurs et les préfets avaient le droit d’apposer leur signature sur ces documents; Dorénavant, les sous - préfet peuvent eux aussi le faire.
La certification des actes de carrière, tels que l'intégration, l'avancement, le reclassement…
Tout se gère désormais au niveau régional auprès des délégués régionaux du ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative.
Les renseignements disponibles sur un site
Il s’agit de: www.minfopra.gov.cm. Les usagers peuvent consulter la liste des concours et s’inscrire en ligne.
Les épreuves orales des concours administratifs se passent désormais en visioconférence
Le candidat et le jury sont d’un côté comme de l’autre d’un écran
Les conseils de discipline se font désormais dans les Régions
Via les conseils régionaux de discipline. C’est la même chose pour les renseignements des dossiers Sigipes ou encore pour les dépôts et retraits des actes administratifs, tel que: Avancement - Reclassement - Signature de contrat - Arrêté de mise en stage - Autorisation de concourir...Tout cela est disponible au niveau des délégations régionales du Minfopra.
Disponibilité d’un numéro vert
Le 1522 est le call center pour d’autres renseignements, des plaintes, et c’est supposément le ministre en personne, Joseph Le qui est au bout du fil.
Les renseignements à travers les réseaux sociaux
Comme Facebook ( Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative 237) - Twitter - Youtube...
Les bulletins de solde
Auparavant, il fallait se rendre auprès des individus qui se baladent aux alentours du ministère des Finances pour avoir ce document. Aujourd’hui, on peut l’avoir gratuitement à travers la plateforme: e bulletin.minfi.cm.
Nicole Ricci Minyem
Il s’agit des projets de Loi modifiant certaines dispositions de la loi n°90/053 du 19 décembre 1990 relatif à la liberté d’association, défendu par le ministre de l’Administration Territoriale et celui régissant les organisations interprofessionnelles au Cameroun, défendu par le ministre de l’Agriculture et de l’Administration Rurale.
A la question de savoir ce qui change fondamentalement dans le projet de Loi défendu ce jour devant les membres de la Commission des Lois Constitutionnelles présidée par l’honorable Zondol Hersesse, Paul Atanga Nji a affirmé que:
“ Nous avons la Loi de 1990, c’est la Loi fondatrice des Associations; Cependant, chaque organisation ou chaque association a ses spécificités, l’Etat doit donc tenir compte de ces différences.
Lorsque nous traitons par exemple avec l’Organisation Interprofessionnelle, nous ne pouvons pas avoir le même regard, la même approche que si nous devons traiter un dossier qui intéresse une association culturelle.
En ce moment là, il y’a réajustement de l’Article 5 afin que ceux qui sont dans cette organisation interprofessionnelle puissent fonctionner en tenant compte de leurs réalités et de leurs spécificités.
Ce qu’il faut donc retenir en définitive c’est que nous tenons compte des réalités mentionnées plus haut mais aussi de l’évolution des temps.
Chaque fois que le besoin se fait sentir, nous nous attelons à évoluer dans le sens de la Liberté, en réajustant nos Lois pour tenir compte des paramètres qui n’étaient pas pris en compte dans les années 90”.
C’est à ce même exercice qu’a été soumis Mbairobé Gabriel - ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, questionné sur l’essence réelle de la Loi régissant les organisations interprofessionnelles au Cameroun:
“ Nous venons de défendre un Projet de Loi qui crée un cadre légal pour l’organisation, le fonctionnement et la création des inter - profession dans le secteur productifs au Cameroun.
Ce secteur fait face à des problèmes de restructuration, d’équité dans le partage des richesses et celui de régulation, en terme de traitement, en terme de promotion des produits et même en terme des répartitions des quotas.
Ce projet de Loi vient, non seulement mettre de l’ordre dans le secteur productif mais crée de la valeur ajoutée parce qu’il va permettre que tous les acteurs de la filière, tous les maillons de la filière ensemble pour créer une activité contractuelle, c’est à dire chaque fois qu’il y’a un produit, il faudrait qu’il y’ait en face un marché;
Ensuite créer un cadre de concertation qui permette de prendre en compte tous les acteurs de la filière, de manière équitable. C’est la raison pour laquelle ce projet de Loi a consacré le principe de l’unanimité, le principe de la représentativité, le principe de la parité etc”.
Nicole Ricci Minyem
Ils dénoncent entre autres les violations des droits de l’homme dans les procédures judiciaires ouvertes contre leurs clients devant le tribunal militaire de Yaoundé.
L’annonce faite le 15 Novembre dernier et rapportée par de nombreux médias nationaux renseigne que Me Amungwa Tanyi - chargé de la Communication du collectif d’avocats du prétendu président de la république fictive de l’ambazonie et de ses compères, décrit et dénonce “ la violation des Droits fondamentaux de leurs clients par les autorités judiciaires…”.
Leur décision a donc été prise à la fin de l’audience qui s’est déroulée ce même 15 Novembre devant les locaux du Tribunal militaire de Yaoundé car, des huits détenus attendus devant la barre et poursuivis pour leur implication dans la crise sécuritaire qui sévit dans les Régions dites anglophones, ( Nord Ouest et Sud Ouest), seuls cinq se sont présentés.
L’homme de Loi ajoute que le 13 Octobre 2021, “Trois de leurs clients ont nuitamment été conduits dans les locaux du Service Central des recherches judiciaires au service d’Etat à la défense…
Ils n’ont dès lors pas été extraits de leurs cellules pour participer à l’audience alors qu’ils sont détenus sans titre signé par une autorité, ceci en toute violation des règles en matière de défense…
Nos clients sont en prison depuis 2018 et n’ont toujours pas été jugés. Ils ont été placés en détention provisoire par le commissaire du gouvernement…
Nous ne comprenons pas comment les gens qui sont en prison peuvent être déportés et qu’on les prive de leur droit d’être jugés…”.
Ultimatum
Le collectif des avocats de Sissiku Ayuk Tabe et Cie exigent que “les trois prisonniers soient ramenés à la maison d’arrêt de Kondengui par les responsables du Sed”. Ils ajoutent ceci:
“ Nous avons saisi le procureur de la République près la Cour d’Appel du Centre pour le tenir informé de cette situation mais jusqu’à date, rien n’a été fait; Nos clients sont accusés de financer le “ général no pity” pendant qu’ils sont en prison;
Comment les gens qui sont en détention et qui n’arrivent pas à manger peuvent financer le terrorisme”?
Nicole Ricci Minyem