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Nicole Ricci Minyem

Nicole Ricci Minyem

Telle est la quintessence de la déclaration faite ce 20 Décembre par Gaston Eloundou Essomba - ministre de l’Eau et de l'(Énergie qui a visité le chantier de construction de ce projet, en compagnie des responsables techniques et directeurs généraux de Edc, Sonatrel, Arsel, Nhpc et et Eneo. 

 

Le projet de construction qui a débuté le 1er février 2019, avec un effectif permanent de 3176 personnels, doit être livré en 2024. Selon les prévisions faites par les spécialistes, le barrage de Nachtigal devrait fournir 420 Mw d'électricité, soit les 30% de la consommation de tout le Cameroun, avec une valeur ajoutée sur stabilisation de la fourniture en énergie électrique, la réalisation de l'interconnexion entre les réseaux Nord et Sud, et l'industrialisation du pays.

 

Du point de vue du patron de l'Énergie au Cameroun, “ Le taux global de réalisation est aujourd’hui à 52% et par lot, nous nous réjouissons de voir que les travaux du lit de transmission de transport de cet énergie vers Yaoundé sont achevés, le poste est avancé à peu près à 65%; Le lot Génie Civil quant à lui est à 52%, le lot électro-mécanique est à 48%”.  

 

Un retard de plusieurs mois enregistré

 

Gaston Eloundou Essomba - ministre de l’Eau et de l'Énergie: “Nous accusons un petit retard qui est de l’ordre de 8 à 9 mois dû essentiellement à l’impact de la pandémie à Coronavirus, aux problèmes de transports maritime au niveau international; Mais nous avons demandé à l'entreprise de faire des efforts, pour respecter le nouveau calendrier…”.   

 

Parlant justement de ce nouveau calendrier 

 

Gaston Eloundou Essomba - ministre de l’Eau et de l'Énergie:" La première machine devrait être mise en production en Juillet 2023 et la 7ème et dernière machine en Juillet 2024. En termes d’impact, c’est le plus grand ouvrage que le Cameroun est entrain de construire, parce qu’il va faire un productible de 420 mégawatts, il vient stabiliser la production de l’énergie électrique, parce qu’aujourd’hui, le déséquilibre est important”.

 

Pour le tissu industriel, la demande est sans cesse croissante; beaucoup d’industries auto produisent. Nous venons d’évaluer pratiquement à 450 mégawatts le volume d’énergie que ces dernières auto produisent à partir des sources combustibles du diésel; 

 

Cela coûte, trois quatre fois plus cher que l’hydroélectrique qui viendrait d’un barrage comme celui de Nachtigal donc, pour la compétitivité de notre tissu industriel, cet ouvrage est d’une très grande valeur ajoutée”. 

 

Lancement d’une centrale solaire modulaire, mobile de 30  mégawatts

 

Gaston Eloundou Essomba - ministre de l’Eau et de l’Energie: “ 15 seront à Guider et les 15 autres seront installés à Maroua. Cette Centrale vient atténuer l’impact négatif de ces changements climatiques qui impactent sur l'hydraulicité du bassin du Niger”.   


Nicole Ricci Minyem  

Tel est le point de vue donné ce Mardi par l’Honorable Cabral Libii qui, l’on se souvient n’avait pu s’exprimer sur cette question lors de la dernière Session Ordinaire, la parole lui ayant été refusée 

 

L’intégralité de sa déclaration 

 

“J'ai plusieurs fois été saisi sur cette question depuis la fin de la session budgétaire. Je n'ai pas réagi simplement parce que j'y voyais davantage une surenchère qu'une profonde inquiétude. Mais le temps passant, j'en vois qui sont vraiment confus.

La vérité est que la loi de finances de 2022 a fait ce qu'on pourrait appeler codification à droit constant. Elle a mis dans un article, des dispositions anciennes mais  jusqu'ici éparses.

En simple, si une association ne réalise aucun profit (pas d'activité lucrative ou bancaire, c'est-à-dire ne génère pas de profits dans ses activités), il ne lui sera pas appliqué d'impôt sur la consommation et sur le revenu comme redevable légal ou réel.

Ceci est vieux au Cameroun comme le Code Général des Impôts !

Beaucoup d'associations toutefois,  pratiquent des activités financières qui génèrent du profit. Et il a toujours été question au Cameroun de taxer non pas l'activité financière, mais le profit.

Une tontine traditionnelle où on cotise et emprunte de l'argent, est hors du champ d'imposition. Mais dès lors qu'on emprunte et on rembourse avec intérêt (comme à la banque), ou encore dès lors qu'on greffe des activités marchandes à l'association, n'est-il pas équitable de payer des impôts sur les intérêts encaissés comme  la banque (concurrente) le fait ou comme le font des opérateurs concurrents qui pratiquent les mêmes activités marchandes ?

Si une Organisation non Gouvernementale ayant  fait entrer des autobus au Cameroun en franchise de douane comme le prévoit la loi, change d'objet dans les faits et commencent à faire du transport payant avec ces autobus comme les autres taxis et cars, n'est-il pas équitable de taxer ce profit?

Le vrai débat doit porter sur les taux d'imposition spécifiques lorsque les profits réalisés sont en dessous du marché à cause du caractère associatif ou inclusif.

Vous me répondrez et à raison, que le vrai problème de l'impôt au Cameroun c'est sa destination. Tant que le citoyen aura la juste impression que les impôts enrichissent une poignée de personnes, les citoyens seront toujours rétifs à les payer…”.

 

N.R.M

Ils étaient spécialisés dans le braquage des églises et des établissements scolaires. Leur dernier coup remonte à la nuit du 24  au 25 septembre 2021.

 

Ce jour là, cagoulés et armés de  machettes, de couteaux et d’arrache clous, ils ont pris d’assaut l'église Presbytérienne Camerounaise de Messa 2 pour commettre leurs forfaits; Le film des événements est raconté par Moïse Emane Emane - Chef de la Division Régionale de la Police Judiciaire du Centre:

 

“ Six individus cagoulés, munis de machettes, de couteaux et autres objets contondants ont défoncé toutes les portes des appartements des pasteurs de la paroisse. Prise de panique, la femme de l’un des pasteurs est tombée du second étage et a été victime de plusieurs fractures…”.

 

En passant aux aveux, ces bandits de grands chemin ont confessé qu’ils en étaient à leur 10ème coup. Leurs zones de prédilection, les lieux de culte et les établissements scolaires; Lieux qu’ils choisissaient  et étudient  au préalable avant de passer à l’acte, en emportant des téléphones portables, des ordinateurs portables, de l'argent et autres biens de valeur. Et au-delà du préjudice moral qu’ils causent à leurs victimes, les biens arrachés s’élèvent pratiquement à 15 millions de Fcfa. 

 

Fort heureusement, les éléments de la Direction Régionale de la Police Judiciaire ont réussi à leur mettre la main dessus. 

 

Moïse Emane Emane - Chef de la Division Régionale de la Police Judiciaire du Centre: “ Nous avons pu rattraper le premier suspect au quartier Kondengui. Son exploitation nous a donc permis, en moins de 48 heures, d’interpeller ses cinq acolytes”. 

 

Âgés entre 27 et 42 ans, ces individus rattrapés au bout de deux mois de traque et qui feignent d’exercer les métiers de chauffeurs, ferrailleurs et commerçants, seront déférés au parquet du tribunal compétent, afin de répondre de leurs actes. 

 

La dextérité dont ont fait preuve les éléments de la Direction Régionale de la Police Judiciaire du Centre, dans le cadre de cette affaire et de plusieurs autres d’ailleurs, est un espoir certain pour tous ceux qui leur ont fait confiance, en se plaignant auprès d’eux des crimes dont ils sont victimes. 

 

Nicole Ricci Minyem 

Des expressions en vogue au cours d’une période que l’on a cru définitivement emportée dans l’effondrement des bases idéologiques de la guerre froide. 

 

Il faut avouer que la mondialisation alors émergente avait un temps laissé entrevoir la possibilité d’un rééquilibrage des relations entre les pays développés du Nord qui dictaient les termes des échanges, et les pays moins nantis du Sud considérés comme étant de simples réserves de matières premières. 

 

Mais pour avoir jamais existé, le nouveau monde tant espéré ne l’aura été que le temps d’un rêve vite évanoui avec la résurgence d’anciens réflexes de domination et d’accaparement, piliers sur lesquels se seront bâties richesses, puissances et notoriétés. 

 

L’on comprend dès lors qu’il ait paru suicidaire aux maîtres d’hier de renoncer aux privilèges conférés par une position avantageuse. 

 

La brutalité des secousses sociopolitiques et sécuritaires ressenties sous nos latitudes est en effet le contrecoup du sursaut de l’Occident, désormais résolu à reconstituer son empire de jadis sur lequel le soleil ne se couchait jamais. 

 

Et pour avoir eu le tort de prétendre à l’émancipation, en prenant des voies autres que celles tracées pour notre bien par d’anciennes suzerainetés, il convient pour nous de nous préparer à affronter les pires persécutions, et aucune ne nous sera épargnée. 

 

Machine militaires, appareils judiciaires, conglomérats des affaires, système financier, lobbies de pression et sphère médiatique sont quelques-uns des moyens mis en œuvre par les nostalgiques d’un passé colonial désormais réémergent. 

 

À la différence que le missionnaire et le commerçant étrangers auront été remplacés par le fondamentaliste et le séparatiste de couleur locale, l’un et l’autre se passant pour dépositaires et perpétuateurs de cultures héritées de la colonisation. 

 

Ici se trouve la racine de nos malheurs, pendant que se révèle le secret du repli stratégique opéré par les puissances dominantes d’hier.Avant de partir, elles se seront assurées de laisser derrière elles des mentalités obséquieuses qui à force d’endoctrinement, auront perdu jusqu’à l’idée d’une personnalité qui leur soit propre. Ne parlons même pas du vol des intelligences pudiquement appelé fuite des cerveaux. 

 

Toujours est-il que les racines ancestrales sont coupées, les histoires séculaires effacées le tout au profit de vaines et dégradantes allégeances à des lignées occidentales ou orientales. 

 

Un regard sur les mobiles allégués des actuelles conflictualités dans nos pays, permet de se rendre compte de l’absence d’endogénéité, autant dans les récriminations que dans les solutions proposées par les instigateurs de la fracturation de nos sociétés et de nos États. 

 

La porte est ainsi comme qui dirait ouverte à toutes les fenêtres, c'est-à-dire à toutes les intrusions. Du pain béni pour les compétiteurs majeurs de la scène mondiale, qui ne se privent guère d’accuser, d’imputer, de sanctionner et d’intervenir, dans le seul but de retrouver leur chasse gardée. 

 

Mais l’erreur stratégique qu’ils ont commise tout ce temps, c’est de nous avoir enseigné leur manière à eux de lier le bois au bois.À nous de savoir l’intégrer dans nos propres ressorts culturels pour nous éviter de devenir des victimes consentantes du renouveau colonial”.

 

N.R.M

Un sacre obtenu à l’issue des travaux de la 39ème Session du Conseil d’Administration de cette Institution panafricaine basée à Lomé au Togo principalement tournée vers la construction et la modernisation des villes et territoires 

 

Le mandat du ministre de l’Habitat et du Développement Urbain est de un an. L’Ecole Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme (Emau) est une institution multinationale constituée de 14 Etats africains et son Directeur Général est le malien Moussa Dembélé. 

Accompagné d’une importante délégation, il a fait le déplacement pour le Cameroun en fin de semaine afin de remettre ses attributs à l’heureuse élue, ( cachets, livres d’or et tous les autres documents) dont la nouvelle Pca aura besoin, durant son mandat.

Une occasion pour lui de dire sa satisfaction ainsi que celle de ses pairs mais aussi de remercier le Président de la République pour sa  contribution à la diplomatie gagnante entre Etat Africain:  

Moussa Dembélé, directeur Général de l’Emau: “Nous sommes venus transmettre à madame le ministre de l’Habitat et du Développement Urbain du Cameroun, la décision qui a été prise à la fin des travaux de la 39ème Session de l’Emau.

Elle a été nommée au poste de Présidente du Conseil d’Administration de l’Ecole Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme.

Nous avons également saisi cette occasion pour remercier et féliciter le Chef de l’Etat Camerounais, son Excellence Paul Biya, pour tous les efforts consentis au cours de l’année qui s’achève, pour la paiement d’une somme conséquente et qui nous a permis de fonctionner en toute quiétude. C’est l’Afrique à travers sa diplomatie qui gagne…”.

C’est la salle des conférences du ministère de l’Habitat et du Développement Rural qui a abrité la cérémonie de consécration de la nouvelle Présidente du Conseil d’Administration de (l’Emau) et, le Cameroun a saisi cette occasion pour éponger la totalité de ses arriérés qui s'élevaient à plus 930 millions de Fcfa. 

 

La nouvelle promue n’a pas manqué elle non plus, de dire sa joie d’avoir été choisie pour ce poste, mais bien plus encore:

Célestine Ketcha Courtès : “C’est un sentiment de joie, mais surtout de reconnaissance à nos pères des 14 pays membres de l’Emau qui ont eu confiance à notre pays, pour présider pendant un an au conseil d’administration de cette prestigieuse institution, à l’heure où il est question  d’organiser les villes africaines pour l’atteinte de Objectifs de Développement Durables…”

Les grands chantiers qui l’attendent

Le membre du Gouvernement Camerounais pense dans un premier temps, rendre visible l’Ecole Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme; C’est de renforcer la capacité de cette Institution Régionale à former nos jeunes, pas seulement les architectes car, avec la démographie croissante, il faut organiser les villes;

Donc la gestion urbaine a sa place dans la recherche de l’atteinte des ODD, les urbanistes ont toutes leurs places auprès des maires, auprès des communes parce qu’avec l’avènement de la Décentralisation, le développement national partira des territoires…”. 

En rappel, depuis la création de l’Ecole Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme en 1975, au terme d’une résolution du Sommet des Chefs d’Etat  de l'Organisation Commune Africaine et Malgache (Ocam), c’est la toute première fois que le Cameroun occupe un poste de haut niveau.

Ses principales fonctions

Moussa Dembélé : “Comme vous le savez certainement, nous formons les urbanistes, les architectes et des gestionnaires urbains. Nous nous attelons à former les jeunes, pour que les villes soient vivables et reflètent les modèles de développement”.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Tel est le titre donné par les individus qui, du point de vue de nombreux Camerounais “ financent” la crise sécuritaire qui sévit   dans les Régions Anglophones.

L’intégralité de de la lettre adressée à la Caf, Fifa et Total 

 

“ la brigade anti sardinard tient à informer l’opinion Nationale et Internationale qu’elle s’oppose à la tenue de la Coupe d’Afrique des Nations qui aura lieu du 9 Janvier au 6 Février 2022, pour cause de guerre et instabilité socio - politique au Cameroun.

 

En effet, depuis Novembre 2016 se déroule au Cameroun une guerre orchestrée par le gouvernement du Cameroun contre sa propre population. Cette guerre unilatéralement déclarée contre la population anglophone du Cameroun a déjà coûté la vie à près de 15 000 personnes. 

 

Depuis bientôt un mois, il y’a eu une escalade inquiétante dudit conflit avec des engins explosifs non identifiés déposés dans des écoles et universités, les marchés, véhicules et places publiques.

A  l’heure où nous écrivons cette lettre, les ambazoniens menacent de s’en prendre aux équipes Nationales de tunisie, Mauritanie, Gambie et Mali qui joueront dans le groupe F à Limbé dans le Sud Ouest du Cameroun.

Par ailleurs, la détérioration du climat socio - économique actuel du Cameroun est une poudrière latente qui n’attend qu’une étincelle pour exploser.

En fait la mort d’une vingtaine de personnes dans les conflits intercommunautaires dans l’Extrême Nord du Cameroun n’augure aucun espoir et en fait n’est que l’une des multiples fissurations de cette crise - là.

La Coupe d’Afrique des Nations est supposée être une célébration du football entre plusieurs nations. Comment donc expliquer que l’édition 2021 se joue dans un pays en guerre? 

 

La brigade antisardinard appelle la Confédération Africaine de Football (CAF), la Fédération Internationale de football et Association ( FIFA) ET Total Energie de prendre leurs responsabilités en main et d’empêcher que ce tournoi ait lieu.

Le monde a en face de lui, un gouvernement irresponsable qui essaie de puiser dans le prestige international que confère l’organisation d’un pareil tournoi pour continuer à s’accrocher au pouvoir”. 

Dans le cadre de leur campagne, les ambazoniens ont fait de l’éducation un champ de bataille et du point de vue de Ilaria Allegrozzi - chercheuse senior à Human Rights Watch sur l’Afrique de l’Ouest et le Cameroun, ces individus sont convaincus que “ Le gouvernement central tente de marginaliser et d’assimiler leur système éducatif anglophone…”; 

C’est l’une des principales raisons pour laquelle “ils ont pris les écoles pour cible. Ils tuent, kidnappent, agressent et menacent des élèves, des enseignants et d’autres professionnels de l’éducation qui ne se plient pas aux exigences du boycott scolaire qu’ils ont imposé”. 

Dans son récent rapport, Human Rights Watch relève que “Dans les régions anglophones, des écoles ont été contraintes de fermer, des milliers d’enseignants ont abandonné leur travail ou se sont enfuis, et des centaines d’élèves ont été enlevés. 

Ces attaques ont traumatisé les enseignants et les élèves, intimidé les parents pour qu’ils déscolarisent leurs enfants et privé environ 700 000 élèves d’une éducation”.

La chercheuse senior à Human Rights Watch sur l’Afrique de l’Ouest et le Cameroun relate des échanges qu’elle aurait eu avec quelques enseignants, qui lui ont entre autres fait savoir que: “ Leur culture, leur langue et leur identité ont été assimilées dans le système francophone…C’est un problème récurrent qui remonte à l’indépendance”. 

Les personnes interviewées, dans leur quasi majorité semblent s’accorder sur le fait que “tous les habitants, y compris les enseignants, devraient avoir le droit d’exprimer leurs griefs de manière pacifique, et que la réponse brutale du gouvernement était injustifiée”. 

Ce qu’elles n’approuvent pas en revanche ce sont les attaques des terroristes contre le corps enseignant et les élèves: “C’est déplorable de voir les amba boys agir de la sorte. J’ai honte. Je ne comprends pas comment on peut s’attaquer à des enfants pour atteindre des objectifs politiques”. 

Avec la fuite des familles des zones rurales vers la relative sécurité urbaine à Buea, l’effectif au sein des établissements scolaires dans la capitale - chef lieu de la Région du Sud Ouest doublent. 

Au regard de ce qui précède, le rapport de Hrw renseigne que: “L’enseignement devient de plus en plus difficile, marqué par la pénurie d’enseignants, de bureaux et de matériel pédagogique. Il est arrivé que six élèves soient obligés de partager le même petit banc”. 

Des enfants traumatisés 

En se basant sur les témoignages recueillis, le document informe que: “Certains élèves sont tellement traumatisés qu’ils fondent en larmes dès qu’un enseignant élève la voix. Beaucoup ne savent pas où sont leurs parents, ni même s’ils sont encore en vie, alors qu’ils ont eux-mêmes survécu aux attaques des soldats ou des combattants séparatistes contre leurs villages…

Au nombre de ces derniers, se comptent en dizaines de milliers, 

“ Les enfants qui ont fui dans la brousse, où ils se sont réfugiés pendant des semaines, voire des mois. L’on craint que la plupart de ces enfants ne mettent beaucoup de temps à se reconstruire, surtout ceux dont les parents ont été tués sous leurs yeux… 

Ces scènes horribles sont gravées dans leur esprit. Il faut écouter leurs douleurs et être compréhensif, même si leur comportement est parfois problématique”. 

Si les établissements scolaires sont sécurisés grâce à la présence des Forces de Défense et de Sécurité, le chemin de l’école en revanche, est loin d’être sûr: “Les ambazoniens rôdent aux abords de la ville et la plupart des élèves ne portent plus leur uniforme scolaire sur le chemin de l’école. 

Beaucoup d’entre eux laissent même leurs livres et leurs cahiers derrière eux, ou les cachent dans des sacs à provisions de peur d’être repérés et arrêtés – ou même enlevés – par des terroristes, comme c’est arrivé à de nombreux enfants scolarisés depuis le début de la crise”.

Une expérience vécue et racontée par une enseignante  

“Ils ont débarqué de nulle part. C’était un jeudi, trois jours après qu’on ait demandé à quelques enseignants de venir à l’école pour rattraper quelques heures de cours. 

Ils sont arrivés en moto; Ils étaient trois, mal vêtus et armés de fusils et de machettes. Ils sont entrés de force chez moi et m’ont avertie de ne plus jamais enseigner le lundi. 

Puis, sans doute pour illustrer leur avertissement, ils ont tiré sur mes chats devant mes enfants. Mes enfants criaient, c’était effrayant. Je n’ai jamais réussi à me débarrasser du souvenir des voix des intrus et j'ai demandé à l’école de ne plus jamais faire appel à moi un lundi”. 

Nicole Ricci Minyem

En plus de soutenir matériellement et financièrement les ambazoniens et autres groupes terroristes qui sévissent dans les Régions du Nord et du Sud Ouest, ceux qui, pour des raisons obscures sont déterminés à mettre le Cameroun à feu et à sang, ont adressé une lettre aux officiels de la Confédération Africaine de Football. 

 

Affiliés dans un cercle vicieux, dans lequel ils prônent les meurtres, les assassinats et autres brutalités contre les Camerounais qui, dans leur quasi majorité ne partagent pas leurs points de vue, ces individus qui, depuis des lustres, n’ont eu de cesse d’accumuler de retentissantes défaites, déclarent qu’ils vont, cette fois s’en prendre aux équipes nationales de la Tunisie, de la Mauritanie, de la Gambie et du Mali dont les rencontres, dans un premier temps, vont se jouer au stade de Limbé.

 

Quelques bribes de leur lettre 

 

“ Au moment de la rédaction, les ambassadeurs menacent d’attaquer les équipes nationales de Tunisie, de Mauritanie, de Gambie et du Mali qui joueront dans le groupe F à Limbé, dans le Sud Ouest du Cameroun…

 

La brigade anti sardinard convoque la Confédération Africaine de Football, l'International, la Fédération des associations de football et Total Energies prennent leurs responsabilités et empêchent le tournoi d’avoir lieu…

 

Le monde est confronté à un gouvernement irresponsable qui essaie de profiter du prestige international créé par l’organisation d’un tel tournoi pour maintenir le pouvoir”. 

 

La compétition va se dérouler du 9 Janvier au - Février 2022, en terre Camerounaise.

 

N.R.M

Ou alors d’un TDR anti - génétique négatif de moins de 24 heures en plus des preuves qu’ils sont bel et bien vaccinés. Telle est la quintessence du communiqué conjoint signé ce Jeudi par le ministère du Sport et de l’Education Civique, la Fédération Camerounaise de Football et la Confédération Camerounaise de Football.

Autres éléments 

 

“ Le football organisé est un levier important d’intégration, de paix et d’unité entre les peuples. Il est aussi un catalyseur d’espoir, un vecteur de valeurs communes et un porteur de joie de vivre qui transcende les difficultés et les différences.

 

Ainsi, malgré le défi supplémentaire que constitue cette pandémie, la  Coupe d’Afrique des Nations doit maintenant se jouer…Son organisation doit évidemment éviter que cette compétition constitue en soi une mise en danger supplémentaire tant de la population résidant au Cameroun que des participants et spectateurs venus d’ailleurs…

 

La Can peut et doit favoriser l’adhésion rigoureuse des participants et sympathisants à l’ensemble des mesures barrières connues et développées à ce jour pour lutter contre lesdits virus: le lavage et la désinfection des mains, la distanciation physique, le port correct du masque et la vaccination”.

 

Par conséquent, 

 

“ Les supporters ne pourront accéder aux stades dans lesquels se joueront les matches de la Can 2021 que s’ils sont entièrement vaccinés et présentent un test PCR négatif de moins de 72 heures ou d’un TDR anti - génétique négatif de moins de 24 heures.  

 

Les autorités sanitaires compétentes prendront toutes les mesures nécessaires pour faciliter la vaccination et la réalisation des tests Covid - 19 sur l’ensemble des sites de la compétition.

Par ailleurs, pour un souci d’objectivité et de neutralité et en vue de garantir les mesures de confiance de part et d’autre, la Confédération Africaine de Football va faire appel à un laboratoire indépendant internationalement reconnu pour tester les joueurs des équipes nationales qualifiées et leur encadrement”.


Nicole Ricci Minyem  

 

Une situation qui prévaut depuis l’avènement du covid - 19 et dans le rapport mondial 2021 sur la tuberculose de cet organisme, ces décès n’ont pas été aussi importants depuis un peu plus de dix ans.   

 

Ce rapport confirme nos craintes selon lesquelles la perturbation des services de santé essentiels due à la pandémie ne commence à réduire à néant des années de progrès accomplis dans la lutte contre la tuberculose”, a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. 

 

D’après son analyse, “Ces nouvelles sont très préoccupantes et doivent servir de signal d’alarme au monde face au besoin urgent d’investissements et d’innovation pour combler les lacunes en matière de diagnostic, de traitement et de soins pour les millions de personnes touchées par cette maladie ancienne qui est toutefois évitable et traitable”. 

 

Les services de lutte contre la tuberculose figurent parmi de nombreux autres services, ayant subi des perturbations du fait de la pandémie de Covid -19 en 2020, mais l’impact sur les efforts de lutte contre la tuberculose a été particulièrement grave. 

 

Par exemple, environ 1,5 million de personnes sont mortes de la tuberculose en 2020 (dont 214 000 parmi les VIH-positifs)...

 

Du fait des difficultés rencontrées dans la prestation de services essentiels de lutte contre la tuberculose et d’accès à ceux-ci, de nombreuses personnes atteintes de la maladie n’ont pas été diagnostiquées en 2020. 

 

Le nombre de personnes nouvellement diagnostiquées et les cas notifiés aux gouvernements nationaux ont connu une baisse, passant de 7,1 millions en 2019 à 5,8 millions en 2020. 

 

Selon les estimations de l’OMS, environ 4,1 millions de personnes souffrent actuellement de tuberculose mais n’ont pas été diagnostiquées ou n’ont pas été officiellement notifiées aux autorités nationales. Ce chiffre est en hausse par rapport aux 2,9 millions de cas signalés en 2019. 

 

Les pays qui ont le plus contribué à la réduction mondiale des notifications de cas de tuberculose entre 2019 et 2020 sont l’Inde (41 %), l’Indonésie (14 %), les Philippines (12 %) et la Chine (8 %). Ces pays et 12 autres ont représenté 93 % de la baisse mondiale totale des notifications. 

 

On a également constaté une réduction de la fourniture de traitement de prévention contre la tuberculose. Quelque 2,8 millions de personnes y ont eu accès en 2020, soit une réduction de 21 % depuis 2019. En outre, le nombre de personnes traitées contre la tuberculose pharmacorésistante a diminué de 15 %, passant de 177 000 en 2019 à 150 000 en 2020, ce qui équivaut à seulement environ 1 personne qui en a besoin sur 3.

Les investissements mondiaux destinés à la lutte contre la tuberculose diminuent 

Le financement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, qui représentent 98 % des cas notifiés de tuberculose, reste un défi. Sur le financement total disponible en 2020, 81 % provenaient de sources nationales, les pays du groupe BRICS (Brésil, Fédération de Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) représentant 65 % du financement national total. 

Le plus grand donateur bilatéral est le Gouvernement des États-Unis d’Amérique. Le Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme est le plus grand donateur international. 

Le rapport note une baisse des dépenses mondiales consacrées aux services de diagnostic, de traitement et de prévention de la tuberculose, lesquelles sont passées de 5,8 milliards à 5,3 milliards de dollars des États-Unis, soit moins de la moitié de la cible mondiale de financement complet de la riposte à la tuberculose dont le montant a été fixé à 13 milliards dollars des États-Unis par an d’ici 2022. 

Parallèlement, si des progrès ont été constatés dans la mise au point de nouveaux outils de diagnostic, de médicaments et de vaccins contre la tuberculose, ceux-ci sont entravés par le niveau global des investissements dans la recherche-développement, dont le montant s’élève à 0,9 milliard des États-Unis en 2019, soit un chiffre qui est loin d’atteindre la cible mondiale fixée à 2 milliards de dollars des États-Unis par an.

La réalisation des cibles mondiales de lutte contre la tuberculose n’est pas sur la bonne voie 

L’inversion des progrès accomplis signifie que la réalisation des cibles fixées en matière de lutte contre la tuberculose enregistre un retard et semble de plus en plus hors de portée, toutefois certains succès ont été constatés. À l’échelle mondiale, la réduction du nombre de décès dus à la tuberculose entre 2015 et 2020 représentait seulement 9,2 %, soit environ un quart du jalon fixé à 35 % pour 2020… 

Toutefois, la Région européenne de l’OMS a dépassé le jalon pour 2020, avec une réduction de 25 %. Cela s’explique principalement par les baisses enregistrées en Fédération de Russie, où l’incidence a diminué de 6 % par an entre 2010 et 2020. 

La Région africaine de l’OMS s’est rapprochée de ce jalon, enregistrant une baisse de 19 %, ce qui reflète des réductions impressionnantes de 4 %à 10 % par an en Afrique du Sud et dans plusieurs autres pays d’Afrique australe, après un pic de l’épidémie de VIH et de l’élargissement de la prévention et de la prise en charge de la tuberculose et du VIH. 

“Il ne nous reste plus qu’un an pour atteindre les cibles historiques de 2022 en matière de lutte contre la tuberculose auxquelles se sont engagés les chefs d’État lors de la Première Réunion de haut niveau des Nations Unies sur la tuberculose. Le rapport fournit des informations importantes et rappelle aux pays qu’ils doivent accélérer d’urgence leurs interventions contre la tuberculose et sauver des vies”, a déclaré la Dre Tereza Kasaeva, Directrice du Programme mondial de lutte contre la tuberculose de l’OMS. 

“Ces efforts seront cruciaux notamment dans le cadre des préparatifs de la Deuxième Réunion de haut niveau des Nations Unies sur la tuberculose prévue en 2023”. 

Le rapport appelle les pays à mettre en place des mesures urgentes pour rétablir l’accès aux services essentiels de lutte contre la tuberculose. 

Il appelle en outre à doubler les investissements dans la recherche et l’innovation en matière de tuberculose ainsi qu’à une action concertée dans l’ensemble du secteur de la santé et d’autres secteurs pour s’attaquer aux déterminants sociaux, environnementaux et économiques de la tuberculose et à ses conséquences. 

Le nouveau rapport présente des données sur les tendances de la maladie ainsi que la riposte à l’épidémie dans 197 pays et régions, dont 182 des 194 États Membres de l’OMS.

N.R.M

 

 

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01