Alors que les clairons de la catastrophe annoncée par ceux qui décidément ne veulent pas que la grande messe du football Africain se déroule au Cameroun rentre dans le régistre des faits divers, la Confédération Camerounaise de Football publie le prix des billets d’accès au stade.
La compétition, convient - il de le rappeler va se dérouler du 9 Janvier au 6 Février 2022. Le public est dès lors convié à assister à des rencontres de haute gamme qui vont se jouer dans six stades, répartis dans cinq villes: Stade Omnisports du Complexe sportif d’Olembe - Le Stade Omnisports de Mfandena - Le Stade Omnisports du Complexe sportif de Japoma - Limbe Omnisports Stadium - Stade Omnisports de Bafoussam Kouekong - Stade Omnisports de Roumdé Adia.
Deux conditions doivent au préalable être remplies: Avoir son pass sanitaire qui prouve qu’on n’est pas atteint par le Covid 19 et disposer des moyens qui donnent accès au stade. Pour chaque spectateur, les fonds vont de 3000 à 20000 FCFA.
Les équipes sont réparties dans six groupes pour six stades dont quatre flambants neufs.
Le Cameroun qui accueille la compétition, est logé dans le Groupe A avec le Burkina Faso - l’Ethiopie - le Cap - Vert et va évoluer au Stade Omnisports du Complexe sportif d’Olembe. Les équipes du Groupe B, dont le Sénégal - le Zimbabwe - la Guinée - le Malawi prendront leur quartier à Bafoussam; Celles du Groupe C avec le Maroc - le Ghana - Les Comores - le Gabon vont elles aussi jouer à Yaoundé, mais plutôt au Stade Ahmadou-Ahidjo.
Les équipes du Groupe D, à l’instar du Nigéria - de l’Egypte - du Soudan - de Guinée Bissau sont affectées au Stade Roumdé Adjia à Garoua.
Au complexe sportif du Stade Omnisports de Japoma, c’est le Groupe E avec les équipes comme l’Algérie - la Sierra Léone - la Guinée Equatoriale - la Côte d’Ivoire et enfin le Groupe F constitué de la Tunisie - du Mali - de la Mauritanie et enfin de la Gambie est envoyé au Limbe Omnisport Stadium.
Nicole Ricci Minyem
Telle est la quintessence de l’information donnée ce Samedi par le Capitaine de Vaisseau Atonfack Guemo - Chef de Division Communication - Mindef
“ Le malheur des uns fait le bonheur des autres. C’est un adage populaire qui le dit, et il convient de lui donner raison. En effet, il y’a qu’à voir l’agitation frénétique et compulsionnelle, la hargne névrotique avec laquelle le Cameroun est voué aux gémonies par certains, depuis que ce pays connaît des déboires à sa sécurité.
À peine si les atrocités perpétrées par les terroristes ne sont pas ouvertement jugées dignes de célébration. Au rang des ennemis avérés du Cameroun qui agissent sous fausse bannière humanitaire, l’on compte bon nombre d’organisations prétendument non gouvernementales.
Signalons d’emblée que la désignation Ong n’est ni une garantie d’indépendance, ni un label d’impartialité, encore moins un gage de désintéressement au plan pécuniaire.
Avec une régularité de métronome, c’est à tour de rôle que ces présomptueux parangons de la bien - pensance droit de l’hommiste se relaient,pour asséner des coups que chacun d’eux espèrent qu’ils seront fatal au Cameroun.
Dans un macabre déferlement de mensonges, ces usurpateurs de la qualité d’Ongs lancent de véritables appels au meurtre. Naturellement, les personnels de nos Forces de Défense et de Sécurité sont leur cible de choix.
Lorsqu’ils ne sont pas accusés de faire un usage excessif de la force, pour avoir employé un bulldozer dans le but de dégager les barricades, et refermer les tranchées creusées par les bandes armées à plusieurs endroits sur les routes, nos militaires, nos gendarmes, nos policiers se voient reprocher tantôt l’incendie des édifices, tantôt les enlèvements d’enfants, sans parler des massacres à répétition “ des personnes présentant des déficiences intellectuelles, psychosociales ou physiques”. Excusez du peu!
Les dernières offensives diffamatoires en date, qui ne sont certainement pas les dernières de la série, semblent démontrer que bien malgré eux, nos détracteurs seraient à court d’imagination.
Toutefois, cette énième série de calomnies arrive au moment où de plus en plus d’acteurs majeurs de l’opinion internationale se rallient aux positions du Cameroun, juste au moment où des signaux d’un prochain désamorçage des crispations se font de plus en plus perceptible, comme s’il fallait en remettre une, deux ou trois couches si nécessaires, pour torpiller cette initiative porteuse de tant d’espoirs. Est - ce un pur hasard? Allons donc savoir!
Toujours est - il qu’avec les développements présents et à venir de la situation sécuritaire, la plus grande vigilance est de mise, pour ne pas se laisser suspendre par les perfidies de l’ennemi qui va jouer son va - tout, furieux et désespéré de voir sa proie lui échapper. Car, armé de sa formidable résilience, fort de l’inébranlable”.
N.R.M
Du point de vue de Samuel Billong - président de cette formation politique, les Camerounais “ doivent œuvrer collectivement pour la fin de la guerre civile dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest…”.
Samuel Billong - président national du Mouvement Réformateur
“C’est avec beaucoup de tristesse et de regret que nous avons appris l’assassinat, le mercredi 24 novembre 2021, au Lycée bilingue d’Ekondo Titi de de trois élèves et d’une enseignante.
Un drame de plus en milieu scolaire qui rallonge la longue liste des horreurs dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest en proie à une guerre absurde qui oppose des groupes armés à l’armée nationale.
Le Mouvement Réformateur condamne fermement une telle barbarie et appelle une fois de plus à la fin de cette guerre inutile qui continue de faire des victimes aujourd’hui estimées à plusieurs milliers ; de nombreux déplacés qui vivent dans le désarroi et la douleur permanente depuis plus de quatre ans.
Le Mouvement Réformateur, en réitérant son appel à l’unité pour mettre un terme à la guerre dans les régions anglophones, relève pour le déplorer la grande indifférence dont fait preuve une partie de la société nationale, en particulier certains acteurs politiques qui s’illustrent par des actes de politique politicienne, au lieu de focaliser les efforts pour la résolution d’une crise qui déchire chaque jour un peu plus la Nation.
Querelles politiciennes au demeurant contre productives, dont la seule conséquence tangible est d’entretenir des tensions inutiles au sein de la Nation et d’accentuer la conflictualisation de la scène politique.
Le Mouvement Réformateur invite par conséquent les uns et les autres à un sursaut patriotique, pour mettre le Cameroun d’abord au centre des préoccupations, en œuvrant collectivement pour la fin de la guerre civile dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
La Nation dans son ensemble rendrait hommage aux élèves Emmanuel Orume, Joyceline Ikem, Emmanuel Kum et à l’enseignante Celestina Song en s’engageant véritablement pour la paix et la fin de la guerre dans les régions anglophones du pays. Puissent-ils reposer en paix.
Le Mouvement Réformateur présente ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes, ainsi qu’à la grande famille de l’Education nationale et souhaite prompte guérison aux nombreux blessés du drame d’Ekondo Titi”.
N.R.M
Le ministre de la Santé Publique a été interpellé par les représentants du Peuple sur les questions suivantes: Combien de types de vaccins existe t - il au Cameroun ? À quel taux ont -ils été acquis? Est ce que le Programme Elargi de Vaccination arrive à s’en sortir dans un contexte où le vaccin contre le Covid - 19 a pratiquement plombé toute la période de pré - campagne…?
La quintessence des réponses apportées par le ministre de la Santé Publique aux membres de la Chambre Basse du Parlement Camerounais:
"Nous leur avons dit qu’à ce moment au Cameroun, nous avons reçu un peu plus de deux millions cent quatre vingt onze mille doses de différents types de vaccins. En ce moment, nous attendons cent cinquante deux mille doses de Pfizer qui vont certainement arriver ce 29 Novembre 2021...”.
Les coûts:
“ Aujourd’hui, nous avons déboursé juste six millions de dollars plus un milliard cent quatre vingt douze mille francs Cfa pour ce qui est des coûts opérationnels transférés au Programme Elargi de Vaccination;
Ces six millions de dollars représentaient les 15% de notre fond de contrepartie, pour l’acquisition par l’Union Africaine de 5,3 millions de doses de Jonhson and Jonhson.
S’agissant du Programme Elargi de Vaccination, nous avons dit qu’il reste résilient et continue de s’occuper des autres aspects d’immunisation de nos enfants, de nos progénitures en contexte Covid - 19.
Les efforts du Gouvernement sont densifiés dans le cadre de l’intensification de la vaccination; Nous constatons d’ailleurs, parlant du Covid 19 que les Camerounais adhèrent de plus en plus à la vaccination, parce que les informations qui nous sont remontées aujourd’hui parlent de 5.4% du taux de la population ayant déjà reçu une première dose;
Et environ 4.1% sont ceux qui ont été complètement vaccinés. Il y’a donc comme un espoir que le vaccin puisse susciter plus d’intérêts, étant donné que nous avons d’autres inquiétudes qui nous viennent d'ailleurs.
L’épidémie est entrain de remonter que ce soit en Afrique, ou encore en Occident, il est donc bon que nous Camerounais, continuons à nous mobiliser afin de barrer complètement la route à ce virus”.
Nicole Ricci Minyem
Après ce crime policier, l’alerte a été lancée par Mandela Center International qui jouit d’un statut spécial auprès des Nations Unies mais aussi par de nombreux Camerounais, qui sont fatigués de vivre ces exactions commises par certains individus tout simplement parce qu’ils arborent une tenue militaire, policière ou de la gendarmerie.
Voici la quintessence du rapport rendu public par l’Ong Mandela Center International
“Qu’en fin de matinée de ce 24 novembre 2021, a eu lieu au laboratoire de l’hôpital Laquintinie de Douala, l’autopsie médicolégale du corps du jeune Nzimou Bertin, décédé aux premières heures du 18 novembre dernier des suites de graves actes de torture dans les locaux du Commissariat de la sécurité publique du 9e arrondissement de la ville de Douala.
Que cette autopsie fait suite au procès-verbal de réquisition à expert du Chef de Division Régionale de la Police Judiciaire du Littoral, à Douala, en date du 23 novembre 2021 ;
Que cette opération pour faire parler le corps sur les derniers instants de vie s’est déroulée en présence effective du médecin désigné par le ministère public camerounais et du médecin légiste désigné par Mandela Center International avec le concours de la famille du défunt ;
Qu’en attendant le procès-verbal de l’autopsie qui sera adressé à qui de droit, dans les prochains jours, Mandela Center International se félicite vivement du bon déroulement, dans l’esprit du contradictoire, dans le respect des procédures requises en la matière, de l’autopsie médicolégale et des premières conclusions ;
Qu’en dehors de l’enquête criminelle ouverte par la police camerounaise, Mandela Center International a diligenté une plainte avec constitution de partie civile auprès du président du Tribunal de Grande Instance du Wouri, à Douala, en plus d’une requête urgente adressé à Monsieur Martin Mbarga Nguele, Délégué Général à la Sureté Nationale, en vue des lourdes sanctions contre tous les auteurs et complices ;
Que Mandela Center International tient à rassurer tous les ayants droit de la victime, toute l’opinion nationale et internationale, que tout est mis en œuvre pour que toute la lumière soit faite dans cette affaire, que les auteurs soient sévèrement punis conformément à la Loi camerounaise et aux instruments juridiques internationaux et que les veuves et les orphelins abandonnés soient indemnisés à la hauteur du préjudice subi par l’Etat du Cameroun ;
Mandela Center International avisera en temps opportun sur la suite à donner à cette affaire qui ne saurait rester impunie…”.
N.R.M
De son point de vue, une telle action, suivie par le départ volontaire des membres du Gouvernement, des élus locaux et autres responsables à tous les échelons sera le déclencheur d’un “ dialogue inclusif”
“ Je lance un appel solennel au Premier Ministre, Chief Joseph Dion Ngute, qui a donné des signes de son désir de trouver une solution sérieuse à ce conflit, aux membres du gouvernement anglophones, aux députés, sénateurs, au président de la commission sur le bilinguisme et le multiculturalisme et ses membres anglophones;
Au coordonnateur de mission DDR, aux conseillers régionaux originaires des deux régions anglophones, de quelque bord politique qu’ils soient, à créer un électrochoc en démissionnant collectivement de leurs fonctions pour sauver des vies et amener à un véritable dialogue inclusif et sincère…
De sa sorte, ils s’institueront comme de vrais leaders pour les populations dont ils sont les élites et dont ils prétendent être les représentants. Les populations martyrisées, la Nation camerounaise et l’histoire leur en seront reconnaissants…”.
Une sortie qui suscite comme d’habitude quelques interrogations:
Lorsque toutes ces personnes auront démissionné afin de “ sauver des vies et amener à un véritable dialogue inclusif et sincère…”, qui sera en face des ambazoniens et autres terroristes pour mener ledit dialogue?
La démission de ces différentes personnalités va -t -elle amener les individus qui financent cette guerre d’arrêter avec leurs sombres desseins?
Le départ volontaire de ces élites va - t -il inciter les populations à dénoncer les membres de leurs familles qui couvrent ces terroristes lorsqu’il faut tuer les soldats?
Après l’assassinat du gendarme Mvogo, combien d’autres crimes ont - ils été commis de ce côté sans qu’on ne voit le tollé général causé après la regrettable perte de la petite fille qui était malheureusement décédée après le coup de feu tiré par le jeune soldat?
Et en fait, comment peut - on rester à Yaoundé et rédiger les communiqués alors qu’en tant que leader politique “ très aimé” par le “peuple”, on peut facilement se rendre sur le terrain des opérations et amener les terroristes à déposer les armes?
Les responsabilités doivent être clairement établies afin que tous ceux qui bénéficient d’une manière ou d’une autre de cette situation insécure assument et payent, en fonction des Lois en vigueur au Cameroun.
Nicole Ricci Minyem
Tel est le thème retenu cette année, pour commémorer la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes car, les statistiques sont claires: Près d’une femme sur trois a subi des mauvais traitements au cours de sa vie.
Pour le Système des Nations Unies,
“En période de crise, les chiffres augmentent, comme on a pu le constater pendant la pandémie de Covid -19 et les récents conflits, crises humanitaires et catastrophes climatiques.
Un nouveau rapport d’ONU Femmes, basé sur des données provenant de 13 pays depuis l’apparition de la pandémie, montre que deux femmes sur trois ont déclaré qu’elles, ou une femme qu’elles connaissaient, avaient subi une forme de violence et qu’elles étaient plus susceptibles de faire face à l’insécurité alimentaire. Seulement une femme sur dix a indiqué que les survivantes s’adresseraient à la police pour obtenir de l’aide.
Bien qu’elle soit omniprésente, la violence basée sur le genre n’est pas inévitable. Elle peut et doit être évitée. Pour mettre fin à cette violence, il faut commencer par accorder foi aux récits des survivantes, adopter des approches globales et inclusives s’attaquant aux causes profondes, transformer les normes sociales préjudiciables et autonomiser les femmes et les filles.
Avec des services essentiels axés sur les survivantes dans les domaines de la police, de la justice, de la santé et des services sociaux, ainsi qu’un financement suffisant pour le programme des droits des femmes, nous pouvons mettre fin à la violence basée sur le genre.
L'ONU promeut cette Journée avec le thème « Oranger le monde : mettre fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes ! ». Comme chaque année, l'orange sera la couleur choisie pour représenter un avenir meilleur sans violence contre les femmes et les filles. #Orangezlemonde !
Pourquoi devons-nous mettre fin à la violence contre les femmes et les filles ?
Aujourd’hui, la violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violations des droits humains les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde.
Elle demeure également l'une des moins signalées en raison de l'impunité, du silence, de la stigmatisation et du sentiment de honte qui l'entourent.
La violence à l'égard des femmes s'entend comme englobant, sans y être limitée, les formes de violences physiques, sexuelles et psychologiques, telles que :
la violence d'un partenaire intime (coups, violences psychologiques, viol conjugal, féminicide) ;
la violence sexuelle et le harcèlement (viol, actes sexuels forcés, avances sexuelles non désirées, abus sexuels sur enfants, mariage forcé, harcèlement dans la rue, harcèlement criminel, cyber-harcèlement) ;
le trafic d'êtres humains (esclavage, exploitation sexuelle) ;
la mutilation génitale féminine ;
le mariage précoce.
La Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1993, définit la violence à l'égard des femmes comme tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée.
Les conséquences néfastes de la violence à l'égard des femmes sur le plan psychologique, sexuel et génésique affectent les femmes à tous les stades de leur vie.
Par exemple, les désavantages éducatifs précoces constituent non seulement le principal obstacle à la scolarisation universelle et au droit à l'éducation des filles, mais ils sont également responsables de la limitation de l'accès à l'enseignement supérieur et se traduisent par des opportunités limitées pour les femmes sur le marché du travail.
Bien que la violence sexiste puisse toucher n'importe qui, n'importe où, certaines caractéristiques des femmes, telles que leurs préférences sexuelles, la présence d’un handicap ou leur origine ethnique, ainsi que certains facteurs contextuels, par exemple les crises humanitaires, dont les situations de conflit et d’après-conflit, peuvent accroître la vulnérabilité des femmes face à la violence.
La violence à l’égard des femmes continue d’être un obstacle à la réalisation de l’égalité, au développement, à la paix et à la réalisation des droits fondamentaux des femmes et des filles. Au total, la promesse des objectifs de développement durable (ODD) - ne laisser personne de côté - ne peut être remplie sans mettre fin à la violence à l'égard des femmes et des filles.
N.R.M
C’était au cours d’une réunion d’information et d’échanges avec les membres de la Commission nationale de la production et du commerce.
Au sortir de cette rencontre, le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique livre la quintessence de ces échanges:
“Nous venons d’avoir un échange très enrichissant avec les parlementaires au sujet du Cadre Normatif Réglementaire dans notre pays, en relation avec l’environnement économique , les perspectives de l’apport de la Norme et Qualité, éléments essentiels si l’on veut impulser le développement de notre industrie.
Cet entretien nous a donc permis de faire le tour de l’état de la normalisation, tant au niveau national qu’international et de comprendre la contribution des Normes et Qualités aussi bien pour le développement de l’industrie locale que pour la protection du consommateur.
Durant notre exposé, nous avons établi l’importance de la Norme, dans le cadre de la compétitivité des entreprises locales, à travers la protection du tissu industriel national; nous avons en outre éclairé les Députés, par rapport au Programme de mise en conformité des marchandises importées, il faut se souvenir qu’ils sont généralisées à tous les produits au Cameroun.
Une occasion de dire à nos élus que notre pays dispose désormais de normes nationales, même s’il y’a une panoplie de leur équivalence sur le plan international, qui vont intégrer le processus de garantie de la conformité des produits qui seront désormais importés…”.
Répondant aux questions des Hommes des médias, le membre du Gouvernement a ajouté ceci:
“Nous avons par ailleurs parlé de l’apport de la Norme et des Qualités dans la protection des consommateurs. Vous savez, un produit, pour être sainement consommé doit être de bonne qualité et, il est du devoir de l’Etat, à travers son instrument principal, l’Agence des Normes et de la Qualité de veiller à ce que les produits qui sont mis sur le marché soient de bonne qualité. La sécurité sanitaire des consommateurs en dépend. Le respect de l’environnement en dépend également”.
Nicole Ricci Minyem
Selon des sources parlementaires et gouvernementales, Olivier Véran devrait annoncer jeudi après-midi lors de sa conférence de presse,l’élargissement du rappel vaccinal à tous les Français adultes.
Cette décision visant à faire face à la flambée de l’épidémie de Covid-19 pourrait être appliquée dès les prochaines semaines.
Actuellement, les plus de 65 ans peuvent la recevoir, ainsi que les personnes à risque et les soignants. Les plus de 50 ans y auront accès à partir du 1er décembre et la Haute autorité de santé a recommandé vendredi dernier de l’élargir aussi aux plus de 40 ans.
Selon deux sources parlementaires, le Premier ministre Jean Castex, qui recevait mercredi soir les responsables des groupes parlementaires, a indiqué que l’exécutif allait proposer de ramener le délai d’écart entre le dernier vaccin et la dose de rappel de six à cinq mois.
“On a les doses. Mais cela nécessite de réarmer les centres de vaccination, de sensibiliser médecins de ville et pharmaciens pour qu’ils vaccinent », explique une source gouvernementale.
N.R.M
Le Chef de Département d'Histoire de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l'Université de Yaoundé 1 a, sur sa page facebook, dit ce qu’il pense de cet ouvrage qui fait grand bruit actuellement et qui suscite de nombreux débats, selon qu’on éprouve de la sympathie ou de l’antipathie pour le président du Pcrn, auteur du “ Fédéralisme Communautaire”
« L'ouvrage est écrit d'une plume alerte, avec un style dynamique et aérien. L'auteur aborde ses problématiques - il y en a plusieurs - d'un ton docte. Serti de références, il va généralement les rechercher plus chez les modernes que chez les classiques. L'auteur, on le sent, veut se donner un relent révolutionnaire qu'il n'a guère et que son texte n'affiche pas.
Qu'est-ce qui, dans cet ouvrage, a si fait peur à Maître Charles Tchoungang qu'il ait tout de suite fait appel à la Gestapo ?
Il est républicain, dans les canons de notre pacte commun. C'est quoi au fond, le fédéralisme communautaire de Cabral Libii? D'abord une nécessité : ce qui existe aujourd'hui, tout comme ce qui a jadis été sont des échecs. Il faut les réformer.
Je trouve cette conclusion un peu hâtive. Il y a une forte nostalgie du fédéralisme originel. Ce n'est, après tout, que le corps dirigeant qui en a voulu l'abrogation.
Dans son contexte, peut-on dire qu'il ait fait ce qu'il fallait pour le succès ? Et même la décentralisation actuelle, peut-on honnêtement la dire vraiment appliquée ? Et en ce cas, a-t-elle effectivement échoué ?
En tout cas, Cabral n'en débat pas. Partant du constat d'échec dont il situe l'inéluctabilité logique, il repose de nouvelles bases à notre régionalisation. Nous avons dix régions. Il en propose trente. Comment les découpe-t-il : sur un contrat affinitaire. Ça part d'un hiatus que nous pouvons tous observer.
Le colon, hier, a découpé nos territoires sur des bases plutôt socialement aléatoires. Des tribus furent écartelées entre divisions ; quand ce ne fut pas entre pays. Cabral propose de rétablir une forme de justice administrative : chacun se remet dans sa famille. (Il en cite quelques exemples). Ça sonne séduisant. Sauf qu'il n'en donne pas clairement le modus operandi.
Les spécialistes en sciences sociales qui ont entendu son titre l'ont tout de suite mis en garde : l'ethnie, c'est explosif. À manipuler avec extrême prudence.
Si prudentes ont été toutes les administrations successives qui les ont managées qu'elles ne leur ont jamais laissé la possibilité de s'exprimer. Parce que sinon... Ce qu'il faut en savoir est que l'ethnie est affamée.
L'Honorable Libii le sait-il ? Je n'ai pas tout lu le livre. Je vous le dirai après. En tout cas, il veut la réveiller. Au stade où j'ai lu, je n'ai pas bien perçu s'il entend la consulter.
Mais déjà, rien que ce début de programme exige un carcan d'une grande force. Le fédéralisme de Cabral Libii ne peut être conceptuellement pour un État autre qu'unitaire. Et même, unitaire et fort.
À la page où je suis, ces deux notions sont littéralement agressives : l'État et la tribalité. Remarquez bien : cette tribalité, ce n'est pas lui, l'Honorable, qui l'a fabriquée. Il se borne à la constater. Et se réécrire de la voir aussi mal utilisée. Si je le comprends bien - ce n'est pas très clair au début, mais peut-être que par la suite, ça gagnera en clarté - la tribalité, il veut en faire un moteur...
L'essence du fédéralisme est la mise en commun. Et un leitmotiv revient dans le cabralisme : la libération des énergies. Ce concept, il le prend toujours au pluriel. Jamais au singulier. J'ai encore regardé dans ma dédicace, écrite de sa plume ferme. Ça traduit une perception idéographique. Pas l'énergie. Jamais l'énergie. Toujours les énergies.
Quand des énergies sont libérées, comment les canaliser ?
Généralement, quand on met en commun, c'est pour produire une chose unique. Le mot même l'indique. Par quelle aberration logique peut-on parvenir à produire l'unicité fédératrice dans la pluralité ethniciste ?
Ce qui est frappant et idéologiquement novateur dans la pensée cabraliste est que c'est su. Et même, c'est voulu. C'est même ça le cabralisme... Enfin, je crois...
J'ai arrêté ma lecture à ce stade en me demandant si, ce jeune leader, je ne l'ai pas mésestimé. C'est vraiment nouveau, ce qu'il propose. Possible ? Faisable ? Je ne sais pas. Nouveau ?
Oui. Certainement. Irréaliste ? Non. Du tout. C'est même ce qui m'intrigue chez ce cadet. Il a l'art de savoir construire avec du matériau de récupération. Il n'invente rien. Il recycle.
Vous rappelez-vous de son idée d'onze millions d'inscrits ? C'était déjà l'entreprise de recyclage du bétail électoral négligé de cette jeunesse inculte et bavarde que des charlatans comme Maurice Kamto manipulent. Il semble avoir remis ça. Avec de vieilles conceptions usées, abusées, violées, voilées, entamées... Notre tribalité : il fallait y penser !
Trop fort, le petit. Je vais continuer à le lire…Je bois du petit lait...».
N.R.M