Les activités ont été relancées de ce côté avec l’installation il y’a quelques jours des membres du Comité départemental provisoire du Mbam-et-Inoubou avec comme mot d’ordre “ la Construction d’une nouvelle gouvernance participative et réformatrice au Cameroun pour gagner la lutte contre la misère et les idées de division de nos populations pour des raisons politiciennes.
Un point sur lequel Samuel BILLONG - Président National du Mouvement Réformateur, s’est longuement appesanti, après un bref retour sur les activités que ses camarades et lui ont mené depuis son retour de l’Afrique de l’Ouest.
Pour Samuel Billong, le Mbam-et-Inoubou est un “carrefour où se rencontrent forcément les peuples venus de tous les coins du pays. A Bafia et dans tout le Mbam-et-Inoubou, il y a plusieurs communautés, notamment les Bafia, les Yambassa, les Yambetta, les Banen, les Nyokon. Ainsi que les Anglophones, les Tikar Haoussas, les Etons, les Foulbés, les Bétis, les Bamilékés, les Bassas et les Sawas.
C’est un rappel de nos ambitions à la fois d’unité, de liberté et de modernité. Le Cameroun que nous voulons bâtir est un Cameroun uni avec une citoyenneté qui transcende les clivages régionaux, ethno-linguistiques, socio-professionnels, religieux et générationnels tel qu’énoncé dans le préambule de notre charte.
Une république dans laquelle chaque citoyen, maître de son destin est libre d’aller, de venir et de s’installer partout sur le territoire national…”.
Le message de Bafia et du Mbam-et-Inoubou, au-delà des réformateurs, s'adresse à toute la Nation.
C’est important pour le président du Mouvement Réformateur particulièrement au moment où, dit - il, “Les idées extrémistes, les idées d’extrême-droite gagnent du terrain dans notre pays. Au moment où les uns flirtent avec des idées d’épuration ethnique et les autres organisent des assises communautaristes en république en se partageant bien les rôles…”.
Les questions foncières
“Au Mouvement Réformateur, nous entendons aussi les cris des enfants qui font face aux conflits fonciers partout dans le pays, dans nos villes et villages et parfois entre les unités administratives comme le cas de superposition de titres fonciers entre le Nkam et le Wouri autour du PK 27…
mais ces cris sont ceux des enfants abandonnés par une gouvernance qui ne se soucie pas du bien-être des enfants de ce pays, qui ne construit pas les logements, qui a abandonné plus de 75% des de nos concitoyens dans le chômage ou l’extrême précarité, qui favorise le développement anarchique de nos villes et qui a déserté les villages…
Nous disons au Mouvement Réformateur que c’est inapproprié et inconséquent d’aborder les problèmes d’aménagements urbains ou territoriaux, des problèmes qui relèvent de la mauvaise gouvernance ou des comportements répréhensibles de certains agents de l’Etat sous le prisme du tribalisme ou du communautarisme…”.
Il faut aussi rappeler que
Lors des causeries participatives organisées à ces occasions, les militants et sympathisants du Mouvement Réformateur échangent à propos des moyens de communication mis en place afin de mieux vendre leur offre politique. Il s’agit entre autre du site internet www.mr-cameroun.org et autres plateformes cybernétiques, de la brochure intitulée « Connaître le Mouvement Réformateur », du livre sorti en 2009 sous le titre « Mouvement Réformateur, Discours pour un sursaut démocratique », du bulletin d’information le Réformateur et plus récemment de leur Manifeste.
N.R.M