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Interview : « Chaque camerounais, dans la place que Dieu lui a donné, doit jouer sa partition »

lundi, 20 mai 2019 12:51 Nicole Ricci Minyem

Stéphane Eyock est membre de la Société Civile et, passionné par l’agriculture. Depuis quelques années, il s’est installé dans la région de l’Est Cameroun. Une région qu’on dit attaqué par des terroristes.

 

 Alors que retentissent sur l’ensemble du triangle national, les cloches de la célébration de la fête de l’Unité Nationale, il a accepté de répondre aux questions de l’Agence Cameroun Presse.

 

-         Le Cameroun célèbre ce jour, la 47ème édition de la fête Nationale de l’Unité. D’après vous, peut–on parler d’Unité en cette année ?

Je tiens déjà à vous remercier de l’opportunité que j’ai de m’exprimer en ce jour solennel dans notre pays. Par rapport à votre question, je pense qu’au-delà de l’actualité ambiante, il est difficile de rester indifférent et de penser qu’il y’a unité, dès lors qu’une partie de la population, fut – elle minime parle de « sécession »

 

-         « Unité dans la diversité, atout majeur du peuple camerounais dans sa marche résolue vers l’émergence ». C’est le thème choisi pour commémorer la célébration de cette année. A quoi peut –il renvoyer d’après vous ?

Le Cameroun a toujours été reconnu et, à juste titre comme l’«Afrique en miniature »et, au vu de notre richesse culturelle, il est bon de voir dans cette grande  diversité, une richesse. Et, si unis nous sommes, cela devient un puissant levier pour affronter tous les défis et ainsi travailler tous ensembles pour le développement de notre pays.

 

-         Le Cameroun vit en ce moment, des problèmes d’ordre sécuritaire et la région de l’Est dans laquelle vous résidez est citée parmi celles qui sont touchées. Votre avis sur la question

Nous sommes en effet confrontés à des problèmes d’ordre sécuritaire au regard de notre proximité avec certains pays dont nous déplorons l’instabilité. Et, en dehors de la porosité des frontières, il y’a cette hospitalité qui est notre marque de fabrique. Ce qui favorise aisément l’installation de tous et, malheureusement aussi des hommes mal intentionnés. La situation peut dès lors devenir inquiétante mais, fort heureusement, les autorités veillent.

 

-         Peut – on affirmer que dans cette partie du Cameroun, les populations ne partagent pas le vivre ensemble ?

Comme je l’ai relevé plus haut, le Cameroun est un pays hospitalier et ici, plus qu’ailleurs, cela se vérifie. Toutes les tribus se côtoient et vivent en parfaite harmonie.  

 

-         Pensez vous que le fait d’accueillir les réfugiés peut favoriser et mettre à mal l’Unité du Cameroun, à travers sa diversité comme le révèle thème ?

Chaque fois que quelqu’un est dans le besoin, i faut lui venir en aide, sans tenir compte de sa région, de son pays d’origine. Ceux qui ont trouvé refuge ici n’ont pas toujours choisi de quitter leur pays aussi, devons nous les aider. Et, lorsqu’ils respectent les lois, cela ne saurait mettre à mal, à mon humble avis bien sûr, l’Unité de notre pays.

 

-         Nous ne pouvons parler de l’Unité sans évoquer les questions sécuritaires dans les régions du Nord et du Sud Ouest. Que pensez – vous de la démarche du gouvernement ? Je veux ici faire allusion à la descente du premier ministre dans cette zone ?

Vous savez, je ne m’intéresse pas véritablement à la politique. Toutefois, je suis sensible à ce que vivent nos frères et sœurs de ces régions. Et, toute initiative qui peut mettre fin à cette guerre est à saluer. Chaque vie est précieuse aux yeux de Dieu. Nous devons y veiller et la préserver.

 

-         Pensez vous que la descente de Joseph Dion Ngute était juste du folklore, comme l’ont souligné certains ?

Négatif. C’est déjà quelque chose et, il incombe à l’Etat de trouver de trouver une solution à cette crise, d’où la démarche du Premier ministre. Nous prions qu’il y’ait une bonne voie de sortie.

 

-         Certains acteurs de la scène politique camerounaise se proposent comme médiateurs pour trouver des solutions à cette crise. Quelles sont les propositions que vous pouvez leur faire ?

Je ne pense pas être à même de leur donner des idées car en se portant médiateur, ils ont une idée bien précise de ce qu’il faut faire pour que la paix revienne dans ces régions en crise. Mais, si chacun pouvait mettre l’Homme au centre de ses préoccupations, peu d’actions comme celles que nous déplorons se poseraient dans ce monde.

 

-         A l’Est, notamment à Dimako, vous faites face à quelques difficultés. Je pense aux coupures intempestives d’énergie électrique. Vouez vous vous prononcer sur la question ?

Je crois que depuis des années, il est de notoriété publique que la région de l’Est connait de grosses difficultés en ce qui concerne l’énergie. Chacun cherche à trouver des solutions et, nous espérons qu’avec le barrage de Lom Pangar, le problème sera complètement résolu.

 

-         Un message ? Et à qui ?

Qui n’aimerait pas vivre dans un pays de paix ? Si  cela devenait une réalité au Cameroun, ce serait déjà ça. A chacun de jouer sa partition, à la place que Dieu lui a donné et, tout ira pour le mieux.

 

Entretien réalisé par Nicole Ricci Minyem

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