Les assises se tiennent les 23 et 24 Octobre prochain au club presse de la Suisse à Genève, à l’initiative des membres de l’association « Utopie Nord – Sud » et de quelques partenaires
Il sera principalement question, selon les organisateurs de faire un état des lieux de la situation publique sur le Tchad. Mais plus encore de Partager entre différents acteurs, les spécificités liées à la situation sociale, sécuritaire et politique marquée par des tensions et, enfin élaborer les propositions.
Pour parvenir à des résultats probants, les organisateurs, notamment les Hommes des médias venus du Tchad, vont apporter leur contribution, dans le cadre des ateliers aux thématiques diverses :
Promouvoir la stabilité et la sécurité
Il s’agit d’un processus qui se maintient par le moyen d’assurer aux populations un minimum de bien – être social, économique et, politique tout en améliorant le contrôle de leur vie. La stratégie principale est de renforcer et d’entretenir la cohésion sociale. Quels sont les éléments qui paraissent réalisables ? Et, qu’est ce qui constitue une entrave ?
S’organiser pour éviter une nouvelle escalade de la violence
Le contexte actuel de crise, notamment les tensions militaires aux frontières, les contestations internes, la rupture de dialogue politique, les grèves à répétition constituent un problème majeur de bonne gouvernance. Ce contexte participe à l’augmentation de la violence, il est donc essentiel de trouver des stratégies de prévention et d’intervention efficaces.
L’Association Utopie Nord – Sud, concepteur de ces assises, croit savoir que face au durcissement du gouvernement tchadien actuel et, tenant compte des conditions de vie des populations, il est important d’émettre des propositions afin d’inverser la tendance, des idées également pour atteindre cet objectif.
Imaginer une collaboration étroite pour maintenir et développer le vivre ensemble
La mise en place de la cohésion sociale notamment le bouleversement des strates des couches socio communautaires et le harcèlement moral, politique et religieux constituent un problème de vivre ensemble au Tchad. Ils participent de la mauvaise gestion de la cohésion sociale. L’une des stratégies est de renforcer l’action socio communautaire. En d’autres termes, éviter les replis au sein des communautés.
Dialoguer pour envisager une transition sans effusion de sang
Les migrations des jeunes qui alimentent les poches de rebellions sont renforcées par la situation économique, politique et les tensions inter ethniques. Le processus de la démocratisation en cours montre combien il est difficile pour un tchadien d’observer un recul par rapport au repli identitaire.
Certaines de problématiques exposées au sein de chacun de ces ateliers vont se greffer à bien d’autres axes de réflexion, à l’instar de
- l’Actualité Politique et Développement de l’Insécurité
– L’Action de la France au Tchad : Exemples d’interventions et explications des instruments et stratégies utilisés.
Nicole Ricci Minyem