Il y a quelques jours, c’est l’une des ambulances de cet organisme qui a été prise pour cible par ces bandits de grand chemin alors que la voiture médicale avait été mise en route afin de répondre à un appel d’urgence à Muyuka.
Terrés dans des coins obscurs qu’ils contrôlent de manière sporadique, ces individus sans foi ni loi, ont envoyé une salve de tirs sur l’ambulance, blessant au passage l’infirmier qui était à bord dont la vie, fort heureusement n’est pas en danger.
Médecins sans Frontières condamne
Dans un communiqué rendu public quelques temps après l’agression, les responsables de cet organisme ont rédigé un communiqué, en rappelant quelques règles que tous les protagonistes, en temps de guerre, ont le devoir de respecter.
La quintessence de ce qui apparaît dans le document sus cité :
« Médecins sans frontières condamne cette attaque contre notre collègue et une ambulance clairement identifiée. Les structures médicales, y compris les ambulances, ne sont pas des cibles…
Suite à cette attaque, une deuxième ambulance a été envoyée pour récupérer le patient qui est dans un état critique et qui reçoit maintenant des soins médicaux. Notre collègue reçoit également des soins médicaux et se remet actuellement de ses blessures…
Les équipes médicales de Médecins Sans Frontières répondent aux effets graves et persistants de la crise dans le nord-ouest et le sud-ouest du Cameroun depuis 2018. Nos équipes apportent une aide humanitaire médicale neutre et impartiale grâce à nos ambulances d'urgence ainsi que des soins de niveau secondaire et un modèle décentralisé de soins communautaires ».
Mettre les entrepreneurs de guerre face à leurs responsabilités
Les crimes commis par les ambazoniens, contre les civils, les infrastructures sanitaires et médicales sont légions depuis le début de cette « guerre » qu’ils entretiennent pour des raisons qui aujourd’hui, se révèlent de plus en plus obscures.
Malheureusement, ils savent pouvoir compter sur certains organismes, qui rédigent les rapports en leur faveur, leur donnant ainsi une autorité à laquelle ils n’ont assurément pas droit.
Il y a quelques jours encore, Médecins sans Frontières a été abondamment cité par Human Rights Watch, dans un rapport qui tendait à jeter l’opprobre sur l’Armée Camerounaise, alors que cette dernière, (cela est visible de tous), travaille à rétablir et maintenir un climat de confiance entre les populations, longtemps meurtries par des crimes dont elles ont été victimes et les Forces de Défense et de Sécurité.
Certainement, grâce à la dextérité dont ils savent faire preuve lorsqu’ils accusent et condamnent les Soldats Camerounais, Médecins sans Frontières et tous les autres, grâce à leurs drones, vont aider à la capture des ambazoniens qui ont tiré sur leur ambulance, afin que ceux-ci répondent de leurs crimes devant la justice.
Nicole Ricci Minyem