25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Displaying items by tag: désarmement

La pose de la première pierre de cet édifice a été faite le  week-end dernier, par Faî Yengo Francis, coordonnateur national du Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration.

 

Le coût total de la construction du nouveau Centre est évalué à 1.5 milliard de FCFA et de l’avis des techniciens, il sera livré au plus tard dans neuf mois. De plus, l’on estime qu’il pourra accueillir plus de 300 personnes.

Au cours de la même cérémonie, qui a connu la présence de Bernard Okalia Bilaï, gouverneur de la région du Sud-Ouest, les spécialistes chargés de la construction du bâtiment ont présenté un projet qui sera bâti sur une superficie de 25 hectares.

Il sera entre autres composé des ateliers de formation en agriculture, élevage, couture, informatique… et aussi des dortoirs.

Dans son allocution de circonstance, le représentant régional du chef de l’Etat Camerounais n’a pas manqué de souligner qu’il s’agit d’un don de ce dernier, une énième invitation à l’endroit de tous ceux qui continuent de vivre dans la brousse, d’assassiner, kidnapper, poser des actes criminels à abandonner ce chemin, en déposant leurs armes.  

Combien restent-ils dans les brousses ?

La question se pose avec acuité aujourd’hui, d’autant plus que nombreux sont les reportages, réalisés au cours des derniers mois, qui donnent à penser que ceux qui s’adonnent aux actions criminelles viennent des autres parties du Cameroun. Ils s’organisent en bandes, se rendent dans les régions du Nord et du Sud Ouest, accomplissent leurs sales besognes et repartent chez eux. Certainement dans le vain espoir de prouver que tout ce qui a été entrepris jusqu’à ce jour par le président de la République et son gouvernement n’a strictement servi à rien.

Il serait bien évidement hasardeux d’affirmer qu’il n’existe plus aucun ambazonien dans les brousses mais, on les voit beaucoup plus dans des actes de revendication, dans les Centres qu’ils ont accepté d’intégrer, afin que les promesses qui leurs ont été faites soient respectées.

En rappel, le CNDDR a été créé en 2018 par le président de la République, Paul Biya. Le Centre de Tiko vient s’ajouter à ceux de Buea, Bamenda et Maroua qui, en novembre 2020, comptaient 500 ex-combattants de boko haram et anciens membres de milices séparatistes en cours de réinsertion.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Défense

Ouverts le 12 Novembre dernier, députés et sénateurs ont planché sur huit projets de Loi soumis à leur examen par le Gouvernement, au nombre desquels, celui portant Loi de Finances de la République du Cameroun pour l’exercice 2020.

 

Estimé à 4 951 Milliards 700 millions de Francs CFA, le Projet de Budget de l’Etat, tel que proposé dans la future Loi de Finances, a finalement reçu le quitus des élus de la Nation, en attendant sa promulgation par le Président de la République.

Quelques innovations contenues dans cette  future Loi.

Elles visent essentiellement à encourager la production ainsi que la consommation locale ainsi que l’amélioration des conditions de vie des populations. Cavaye Yéguié Djibril, dans son discours de clôture, a parlé « de la Couverture Santé Universelle ainsi que de la création attendue de 550.000 emplois. De nouveaux emplois qui constituent à mon sens, une inestimable bouffée d’oxygène, pour nos jeunes diplômés… ».

Le président de l’Assemblée nationale a aussi relevé ce qui, selon lui représente les actions prioritaires du gouvernement pour le prochain exercice budgétaire. Il s’agit notamment de :

- La poursuite de la mise en œuvre des Grands projets structurants ;

- La poursuite du processus de décentralisation ;

- La consolidation de l’opérationnalisation du Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration (CNDDR) ;

- La préparation du Chan 2020 et de la Can Total 2021. "Nous souhaitons que les travaux en cours s’accélèrent et soient livrés dans les délais requis. Un autre glissement de date serait de trop", a-t-il indiqué.

S’agissant des infrastructures en général, les routes en particulier, il y a lieu de constater que, l’Etat dépense des sommes colossales pour leur réalisation

D’autres projets de Loi ont été soumis à l’attention des parlementaires, notamment celui modifiant et complétant certaines dispositions du Code Pénal et le projet portant Promotion des Langues Officielles au Cameroun.  Et, pour Cavaye Yéguié Djibril, « au moment où les dérives tribales et des discours haineux se font de plus en plus entendre, les modifications intervenues dans le Code Pénal sonnent comme une nécessité… Il s’agit là, de protéger l’Unité du Cameroun, l’intégration des populations qui sont appelées à vivre ensemble et dans l’harmonie. L’infraction intitulée « outrage à la tribu » est donc la bienvenue afin de réprimer désormais, les comportements tribalistes et les discours haineux… ».

Il poursuit en ces termes : « Quant au deuxième projet de loi, il vient renforcer le caractère bilingue du Cameroun et son multiculturalisme. La pratique du français ou de l’anglais a vécu. Voici venue l’heure de  la pratique du français et de l’anglais. L’Assemblée Nationale constitue à cet effet un modèle, une référence, j’allais dire, un exemple à suivre car, rien ne se dit ici en français et qui ne saurait se dire en anglais… ».

Lire aussi : Session Extraordinaire : L’Assemblée Nationale se réunit le 13 décembre prochain

 

Fin de la 9ème législature

Apres six années de fonctionnement, cette session est la dernière du mandat des députés inauguré en 2013. En présentant le bilan, le président de la chambre basse a affirmé que « malgré les contingences, je puis dire qu’ensemble, nous avons mené le bon combat. Le combat pour le développement et la prospérité du Cameroun, pour la préservation de la paix, de la stabilité et de l’intégrité territoriale. Bref, le combat pour un Cameroun meilleur que nous appelons de tous nos vœux, un Cameroun en marche vers son émergence… ».

En clôturant son propos, Cavaye Yeguié Djibril a lancé un appel à tous les électeurs et, à l’endroit de ceux qui ont choisi la déstabilisation comme arguments « politiques » que : « Le pouvoir à quelque niveau que ce soit, se conquiert dans les urnes et non pas dans la rue. Quand on est camerounais, c’est au Cameroun que l’on s’exprime sur les affaires du Cameroun et non pas en battant le pavé en territoire étranger. Brigade de ceci ou de cela, en tout cas, un bon « anti-sardinard » est celui qui a le courage de rentrer au pays, de venir dans un débat contradictoire, confronter ses idées à celles des autres compatriotes. Un bon « anti-sardinard » est celui-là qui accepte de venir apporter sa pierre à l’édification du Cameroun qu’il dit tant aimer. Aller s’agiter en territoire étranger n’est en réalité que la manifestation de la faiblesse et de la lâcheté de ces instigateurs de mauvais aloi… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Institutionnel

Il y en a 122 dans le centre de Mora à l’Extrême-Nord, 60 dans celui de Bamenda dans le Nord-Ouest et 70 à Buea dans la région du Sud-Ouest.

 

Donnant un point de presse samedi dernier, Francis Faï Yengo le Coordonnateur du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (Cnddr) a fait le point sur les activités de la structure dont il a la charge. Il a révélé qu’à l’heure actuelle, l’ensemble des centres de désarmement, de démobilisation et de réintégration abrite 252 ex-combattants de la Nation. A en croire celui-ci, ces derniers bénéficient depuis leur arrivée dans lesdits centres, d’un suivi sans couac. Ils y trouvent la sécurité dont ils ont besoin.

« La première chose qu’on donne à ces enfants dans les centres Ddr (Désarmement, de démobilisation et de réintégration Ndlr) c’est la sécurité. Parce qu’il faut dire que ces enfants ne viennent pas massivement parce qu’ils ont peur, aussi bien de leurs amis restés en brousse que des forces de sécurité avec qui ils ont eu des accrochages pendant plusieurs mois, et même de leurs familles parce qu’ils y ont créé beaucoup de problèmes. Mais il s’agit ici de l’Etat, les Forces de défense leur assurent la sécurité dans les centres. La deuxième chose qu’on leur offre c’est les petites activités génératrices de revenus. Dans les centres Ddr, ils pratiquent l’agriculture, l’élevage et bien d’autres petits métiers. Parce que, quand les conditions sécuritaires seront à nouveau réunies, ils n’auront pas à recommencer à zéro », explique Francis Faï Yengo.

Toutefois, un an après la création des centres Ddr, Francis Faï Yengo note que les camerounais qui ont pris les armes contre leur propre pays ne recevaient pas de menace, le nombre ci-haut cité sera revue à la hausse.

« Nous avons reçu le tout premier ex-combattant le 28 janvier 2019. Le rythme de leur sortie de la brousse, il faut le dire, est un peu lent parce que leurs camarades qui y sont restés constituent une menace pour eux. Par ailleurs, leurs commanditaires depuis l’étranger, qui sont passés maîtres dans l’art de l’intoxication, disent à ces enfants que s’ils viennent dans les centres ils seront neutralisés ou emprisonnés. Ils ne connaissent rien de la réalité sur le terrain, ils ne subissent pas ce que ces enfants subissent dans les brousses », indique Francis Faï Yengo.

 

Liliane N. 

 

Published in Défense

C’est une information rendue publique par Francis Fai Yengo, le coordonnateur du Comité national de désarmement, démobilisation et réintégration.

 

Francis Fai Yengo salue la convocation du grand dialogue national qui vise à résoudre la crise secouant le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du pays. En parlant de cette mesure prise par le Président de la République, le coordonnateur du Comité national de désarmement, démobilisation et réintégration en a profité pour indiquer que certains de ceux qui ont pris les armes pour combattre la nation, continuent d’accepter la main tendue du Chef de l’Etat. Cette main tendue dont parle Francis Fai Yengo est la création du Comité qu’il dirige. Ledit Comité a mis sur pied des centres devant accueillir les ex-combattants.

« Le Comité DDR a été créé pour résoudre un problème. Les ex-combattants commencent à se rendre. Dans nos centres, ils sont près de 300 déjà. Mais il y a des rumeurs, des forces négatives qui continuent de dissuader les combattants parce qu'ils doutent de la sincérité de la main tendue du Chef de l'Etat. Ils pensent que ces anciens combattants pourraient faire l'objet des arrestations. Il n'en est rien. La main tendue du Chef de l'Etat est sincère et irrévocable», explique Francis Fai Yengo.

Rappelons que dans le cadre de ses attributions, le coordonnateur du Comité national de désarmement, démobilisation et réintégration lors d’une de ses tournées dans la région de l’Extrême-Nord, avait demandé aux repentis d'inviter les autres combattants de la nation à quitter le maquis.

Lire aussi : Immersion dans le Centre de DDR de Buea qui accueille 50 retournés volontaires

« Ce ne sont pas des prisonniers. Ce sont des ex-combattants. L’Etat a pris des mesures pour les réinsérer dans la société. Donc je ne pense pas qu’on puisse parler de prisonniers. Mais je voudrais vous dire que ces enfants ont besoin d’être sécurisés. Nous connaissons d’où ils viennent, nous ne connaissons pas l’état d’esprit de ceux qu’ils ont laissés. Je crois qu’il est de notre responsabilité de sécuriser ces enfants parce que nous ne savons pas ce qui peut leur arriver si on les laisse dans la nature », avait-il déclaré.

 

Liliane N.

 

Published in Défense

Depuis le 22 décembre 2018, le nombre de rapatriés augmente de jour en jour.

 

50 personnes, dont sept femmes, forment la colonie actuelle du Centre de Buea pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (DDR). Créés par décret présidentiel en 2018, les deux premiers combattants de retour ont déposé les armes et intégré le centre le 22 décembre 2018. Ils viennent du département du Ndian.

Depuis lors, leur nombre s'est accru de manière exponentielle avec l'arrivée récente de sept autres, le 17 septembre dernier, à la suite du discours du chef de l'État à la nation qui a institué un grand dialogue national.

C'est l'image du centre de Buea pour le DDR né de l'effort du gouvernement pour apaiser le bouleversement actuel qui déchire les deux régions anglophones du Cameroun depuis novembre 2016.

 

Mission, Contexte

Les groupes armés ont envahi les treize départements (sept dans le Nord-Ouest) et (six dans le Sud-Ouest). Surtout, la situation reste sombre avec l'imposition des villes mortes d'une semaine pendant lesquels des activités socio-économiques sont mises à mal. Les enseignants et les élèves sont pourchassés pour faire respecter les menaces de fermeture des écoles. Les conséquences sont considérables : des centaines de milliers de personnes fuient leurs maisons, les villages sont rasés et la vie devient insupportable.

Tout d'abord, les derniers stagiaires (rapatriés)

Le Centre régional de DDR de Buea fonctionne dans les locaux de l'Institut Borstal de Buea, qui est une institution de l'État qui s'acquitte de tâches similaires en matière de réinsertion pour le compte du Gouvernement sous la tutelle du Ministère des affaires sociales. Les deux (2) premiers stagiaires sont arrivés ici le 22 décembre 2018. Entre-temps, les derniers stagiaires, au nombre de sept, sont arrivés le 17 septembre 2019, après le discours du chef de l'État du 10 septembre 2019, instituant un grand dialogue national.

Capacité d'accueil

Le centre de Buea peut accueillir environ 120 stagiaires dans des conditions très décentes. Toutefois, ce chiffre peut atteindre 160. Mais en cas d'extrême nécessité, le centre peut accueillir quelque 200 personnes.

Activités

Comme dans la vie personnelle, la première chose est l'hygiène personnelle, un bain, une préparation normale pour commencer la journée. Mais officiellement, les activités de la journée commencent par une assemblée, le hissage du drapeau, le chant de l'hymne national, le petit-déjeuner et les cours qui portent sur l'éducation réelle, l'éducation civique et le réarmement moral. Les instructeurs sont des professionnels du ministère des Affaires sociales. Les cours théoriques se terminent à 11h et deux heures sont consacrées à des ateliers. Le temps de l'atelier est destiné à des leçons pratiques en conduite automobile, en élevage, en aviculture, en élevage de porcs et autres.

Perspectives

Le centre de Buea ne forme pas des fonctionnaires, mais des personnes à acquérir des compétences qui leur permettront de s'autonomiser. Selon Bernard Fonju, directeur du centre DDR de Buea, les activités du centre sont destinées à la réhabilitation et au développement personnel. Il dit que lorsque les stagiaires font de l'agriculture, ce n'est pas pour former des gens à aller au ministère de l'Agriculture et à chercher un emploi.

La formation au Centre est orientée vers l'acquisition de compétences qui peuvent permettre aux apprenants d'établir une ferme et d'exercer leurs activités personnelles rémunératrices dans la société. Ils conduisent parce que c'est un domaine où la demande est forte. On peut travailler comme chauffeur de taxi. Ils peuvent également travailler dans des agences de voyages. On peut être employé par une entreprise privée même par l'administration.

Exposition

Les visites sont généralement à sens unique, leurs proches et amis peuvent venir les voir. Des cas spécifiques de maladie peuvent être hospitalisés car le Centre n'a pas d'installations importantes et n'a pas la capacité de traiter toutes sortes de problèmes.

Des parents et des amis viennent rendre visite aux stagiaires, entre autres parce que lorsqu'ils retournent dans leur société, ils peuvent témoigner que les rapatriés sont vivants et non maltraités ; on s'occupe bien d'eux. Lorsque les gens entrent, il y a des fiches de renseignements personnels dans lesquelles ils fournissent le nom de leurs amis proches. Donc, quand ces amis proches se présentent, ils ont le droit de leur rendre visite.

Il y a une fiche de renseignements personnels qui est établie au niveau des services de sécurité afin que les gens ne viennent pas faire du mal aux stagiaires. Ces données permettent de vérifier qui est qui. Les contacts avec leurs proches et leurs amis proches permettent aux gens de confirmer que le gouvernement ne les a pas emmenés en prison, qu'ils n'ont pas disparu et qu'ils sont bien pris en charge, ce qui est assez rassurant pour dire à ceux qui sont encore dans les buissons que si vous décidez de déposer vos armes, vous n'avez rien à craindre.

Difficultés

C'est un défi majeur que de pouvoir leur assurer un suivi médical adéquat. C'est aussi un défi en termes de capacité à maintenir la discipline, à les rassembler pour comprendre et se concentrer sur les mêmes objectifs. Ils n'ont pas le même niveau d'éducation, mais ils doivent suivre une formation. Tous ces défis sont inhérents.

 

Otric N.

 

Published in Défense

Le Coordonnateur du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réinsertion vient de faire une descente dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun.

 

Faï Yengo Francis le Coordonnateur du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (CDDR) des ex-combattants de la nation a effectué la semaine dernière, une visite dans la ville de Maroua en compagnie des responsables du système des Nations unies. Ils se sont rendus dans le Mayo-sava. Ici il a été constaté qu’il y a une légère hausse du nombre des ex-combattants de la secte terroriste Boko Haram. On est passé de 105 enregistrés en décembre dernier à 117 aujourd’hui. Le Coordonnateur du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réinsertion a donc demandé à ces ex-combattants d’appeler leurs frères qui ont encore du mal à quitter le maquis.

 

Faï Yengo Francis avec les partenaires internationaux a également été dans la localité de Madjoura, dans laquelle il est prévu la construction d’un centre qui va abriter les repentis de Boko Haram. « Nous sommes venus écouter et voir. Nous sommes prêts à accompagner le gouvernement camerounais. Nous n’allons pas nous arrêter sur les vaines paroles car il faut que dans les prochains jours, l’on voit véritablement notre contribution », a déclaré Boubakar Saïbou le représentant de l’Organisation internationale des migrations au Cameroun. Lors de cette visite, le Coordonnateur du Comité suscité a remercié le haut commandement à travers le général Bouba Dobekréo de la Force multinationale mixte, pour l’encadrement des repentis. Il a remis à celui-ci, un appui financier, question de lui alléger cette tâche, qu’il mène auprès des repentis.

 

Rappelons qu’en sa qualité de Coordonnateur du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des ex-combattants de la nation, Faï Yengo avait indiqué que les repentis de Boko Haram ont absolument besoin d’être sécuriser. «Ce ne sont pas des prisonniers. Ce sont des ex-combattants. L’Etat a pris des mesures pour les réinsérer dans la société. Donc je ne pense pas qu’on puisse parler de prisonniers. Mais je voudrais vous dire que ces enfants ont besoin d’être sécurisés. Nous connaissons d’où ils viennent, nous ne connaissons pas l’état d’esprit de ceux qu’ils ont laissés. Je crois qu’il est de notre responsabilité de sécuriser ces enfants parce que nous ne savons pas ce qui peut leur arriver si on les laisse dans la nature », avait-il expliqué.

 

Liliane N.

 

Published in Politique

Depuis le 30 novembre 2018, le Comité national de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (CNDDR) peine à convaincre les combattants séparatistes à déposer les armes.

 

 

Très peu de redditions ont été observées près de cinq (05) mois après la création du Comité national de désarmement. En mettant sur pied le Comité de désarmement (CNDDR) le 30 novembre 2018, le président Paul Biya souhaitait déclencher une étape supérieure dans la lutte pour la sécurité du Cameroun. Une main tendue aux combattants séparatistes qui tardent à saisir cette opportunité de sortie de crise et poursuivent leur lutte sur le terrain semant terreur et désolation. "J’ai perdu des membres de ma famille, des amis, des frères. Des familles qui n'ont plus de maison, qui vivent dans la peur, qui sont frustrées. Même moi je ne sais pas si je vais vivre. Mais je demande la paix, je ne veux plus de tout ça... Voilà mon mari qu'on a tué, qui va s'occuper de ses enfants ?", raconte Tibah kennedia, en larmes.

Le CNDDR avait pour mission de désarmer  et d'accueillir les ex-combattants de Boko Haram mais davantage des zones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, de collecter et de stocker les armes et munitions. Mais en cinq (05) mois d'existence, le Comité s'est véritablement déployé sur le terrain. Même si ce déploiement reste très limité du fait des combats qui sont très rudes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

"En quelques mois vous ne pouvez pas résoudre les problèmes qui durent depuis 2016. Il faut d'abord asseoir les mécanismes pour que l'officieux puisse faire le travail et que l'officiel ne vienne se déclarer que, quand le processus a commencé à éclore. Et puis avec ce genre de processus, dites-vous bien qu'il n'est pas bon de faire du bruit ", explique Roland Ntsa, expert en questions de sécurité.

Rappelons que le 31 décembre 2018, lors de son adresse à la Nation, le Chef de l’Etat camerounais avait indiqué que la situation n'a que trop duré. "Si l'appel à déposer les armes que j'ai lancé reste sans réponse, les forces de défense et de sécurité recevront les instructions de les neutraliser. Je suis bien conscient de la désolation que ces insurgés infligent aux populations de ces régions. Cette situation ne peut plus durer", dixit le président Paul Biya.

Malgré les assurances données par Gabsa Nyagha Sixtus, le directeur des opérations du CNDDR dans le Nord-Ouest, qui se satisfait de quelques 21 combattants enregistrés jusqu'ici, il faut dire que la récolte est bien maigre. Les séparatistes ne sont pas prêts à déposer les armes.

 

Stéphanse Nzesseu

Published in Politique

Le sujet était au menu d’une audience jeudi dernier aux services du Premier ministre. Le directeur adjoint du bureau chargé du désarmement, Ivor Richard Fung, a évalué avec Joseph Dion Ngute, la mise en œuvre de la Déclaration de Yaoundé sur le contrôle de l’utilisation des armes légères.

 

L’échange a été particulièrement long jeudi dernier entre le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute et le Dr Ivor Richard Fung, le directeur adjoint du bureau chargé du désarmement auprès des Nations unies. Environ une heure. Ce qui traduit sans doute l’intérêt des sujets abordés.

« Nous avons échangé sur la présidence du Cameroun qui a été élu à l’issue de la première Conférence des Etats-parties à la Convention de Kinshasa sur le contrôle des armes légères et de petit calibre en Afrique centrale », a indiqué l’hôte du chef du gouvernement.

Sujet sensible, s’il en est, car les travaux tenus à Yaoundé du 11 au 13 juin 2018 à l’issue desquels notre pays a été désigné pour mener la bataille contre la circulation de ces engins qui sèment la mort ont été formels: ce sont 10 millions d’armes légères qui circulent dans la sous-région.

Une arme légère, par opposition à une arme lourde, est une arme qui peut être transportée et utilisée par un seul individu, sans que l'utilisation d'un support, tel un trépied, soit indispensable. Appartiennent à cette catégorie notamment les armes individuelles comme les pistolets, les pistolets-mitrailleurs, les fusils (fusils à pompe, d'assaut, de précision…) et les mitrailleuses légères.

Celles-ci sont des instruments de violence, d’instabilité et de déstabilisation socio-politique. « Nous avons échangé sur les différents mécanismes et activités qui doivent être mis en place pour soutenir la présidence du Cameroun qui doit durer deux ans », a poursuivi le Dr Fung. La rencontre, qui s’est tenue dans la capitale camerounaise l’année dernière, a abouti sur ce qu’il est désormais convenu d’appeler la « Déclaration de Yaoundé » sur le flux illicite des armes légères et de petit calibre.

Sur la base de celle-ci, le Cameroun est appelé à gérer, diriger et organiser toutes les conférences qui ont trait aux armes illicites. Pour le haut responsable onusien reçu hier par le Premier ministre, il était question, au cours de cet échange, de « voir comment le Cameroun peut continuer à montrer l’exemple dans la sous-région, surtout au moment où il assure la présidence de la mise en œuvre de la Convention de Kinshasa ».

La Convention, adoptée en avril 2010, a été ratifiée par le Cameroun en 2015. A cela, notre pays a ajouté de nombreux autres instruments internes pour lutter contre la circulation illicite des armes légères et de petit calibre.

Otric N.

Published in Défense

Un groupe de travail constitué des femmes issues des régions du Nord et du Sud-ouest, déterminées à faire revenir la paix dans ces deux régions, s’est entretenu avec Faï Yengo Francis, Coordonnateur du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration.

 

La mission actuelle de ce groupe de travail des femmes des régions du Nord et du Sud-ouest, est de rencontrer les autorités nationales et d’autres partenaires du Cameroun, afin de leurs proposer leur contribution et leur collaboration à toutes les initiatives visant à rétablir la paix dans ces régions nous rapporte Cameroon tribune.

Préoccupées par les conséquences désastreuses de la crise sociopolitique que traversent ces deux régions, ces femmes n’entendent ménager aucun effort pour y faire revenir le calme, la sécurité et la paix. Ladite rencontre s’est tenue le 15 mars dernier.

Après plus de 3 heures d’échanges avec Faï Yengo Francis, Esther Omam, Coordinatrice générale de ce Groupe de travail a déclaré à la presse : « Nous avons vu beaucoup de nos proches mourir, des enfants, des sœurs, nous avons vu tant de sang couler dans nos communautés. En tant que femmes, facteurs de paix et agents de développement, nous avons pensé qu'il était important de commencer à faire du lobbying et du plaidoyer à tous les niveaux, en rencontrant les principales parties prenantes, en essayant de tracer la voie à suivre, de déterminer les problèmes et de trouver des moyens de les atténuer. »

Avant de se rendre au CNDDR indique Cameroun Tribune, les femmes avaient au préalable lu le document relatif aux missions de l’institution et avaient des préoccupations à soulever.

« Tous ces efforts ne visent qu’à voir les différentes parties s’unir afin que nous puissions comme par le passé jouir de la paix dans nos communautés. Nous avons fait part de nos observations, et après avoir écouté, nous avons obtenu des éclaircissements », a renchéri Esther Omam.  Après la réunion, « Nous repartons dans notre groupe, nous rencontrerons les membres, leur présenterons le compte rendu de la réunion, analyserons et verrons ce qui doit être fait. » Parmi les propositions faites, le groupe de travail appelle à des entretiens en face à face et au dialogue.

« Nous croyons en l'écoute, au dialogue, en la discussion et l'action », a-t-elle ajouté. Nicoline Wazeh, l’une des membres du groupe de travail des femmes du Nord et du Sud-ouest, point focal à Yaoundé a dit avoir proposé à Fai Yengo Francis, dans le cadre de la mise en place des actions du CNDDR, d’inclure le Ministère de la promotion de la femme et de la famille.

Published in Société






Sunday, 05 June 2022 11:01