Il s’est fondu parmi les élèves et a tenté d’enlever une enseignante, mais mal lui en a pris car les Forces de Défense et de Sécurité présentes sur les lieux ont mis fin à ses viletés.
Il aurait pu passer inaperçu, au regard de son jeune âge et bénéficier des enseignements dispensés par des professeurs, qui font fi des menaces des hordes de hors la loi, refusant d’entendre raison. Mais hélas !
L’individu qui a été appréhendé ce Mercredi, dans l’enceinte d’un établissement scolaire situé dans le chef lieu de la Région du Nord Ouest a été pris avec « élégance par les Forces de Défense et de Sécurité qui, rompu à la tâche, qui ont su flairer le piège ».
Des sources concordantes indiquent que « seuls les responsables de ce lycée ont été mis à contribution, afin de ne pas semer la panique parmi les apprenants ».
Refus de retenir les leçons
Quelques heures après le démantèlement de l’un des gangs les plus dangereux dans les régions du Nord et du Sud Ouest, certains hors la loi se croient plus malins que les soldats.
Ils refusent de prendre conscience que même les populations qui étaient traumatisées par eux, refusent de plus en plus d’arborer la casquette de victimes qu’on peut malmener à volonté, sans aucune autre réaction que la terreur.
Croyant aux amulettes et multiples gris gis que leurs remettent des charlatans, ils défient en permanence les autorités et, semblent avoir développé au cours des derniers mois, une inconscience incompréhensible.
Avoir l’ennemi à l’usure
C’est ainsi que l’on est tenté d’analyser ce qui se passe actuellement dans les régions dites anglophones. Une tournure qui a été rendue possible grâce à la collaboration Armée – Populations.
Une symbiose avec les résultats perceptibles de ces derniers mois. Les enfants qui reprennent le chemin de l’école, la vie qui reprend dans les villages et autres campements, la reprise en main des édifices publics et privés qui servaient de base arrière aux ambazoniens…
D’ailleurs, ceux-ci ont pris conscience de ces réalités. Malheureusement, pris dans une sphère utopique par ceux qui, tapis lâchement dans certains pays à l’étranger les financent, ils pensent changer la donne et s’essayent à des actes comme ceux de ce Jour.
Aujourd’hui plus que par le passé, il est évident que la récréation est terminée. Ils seront traqués jusqu’à leur dernier retranchement et leurs ailes seront coupées car, nul ne peut prétendre diviser ce pays, considéré comme l’Afrique en miniature et qui a vu couler le sang de ses enfants, sur toute l’étendue du territoire.
Nicole Ricci Minyem