Cette opération de fouille vise à mettre la main sur des armes à feu, des armes blanches et des explosifs en circulation dans la capitale.
La Délégation régionale à la sûreté nationale vient de sortir un message radio/porté, qui parle d’une opération de fouille. Cette opération doit avoir lieu dans la ville de Yaoundé. Elle est initiée du fait de l’explosion de deux engins explosifs improvisés survenue dans la capitale, dans la nuit du 20 au 21 juin 2020.
La Délégation régionale à la sûreté nationale recommande de procéder à la fouille des taxis et autres véhicules de jour comme de nuit. Les fouilles seront faites sur les chauffeurs et les passagers des taxis. Il est demandé de passer aussi au peigne fin, les malles arrières, les boîtes à gants, les sacs à main, les sacs à dos, les dessous sièges.
Les objets à rechercher sont les armes à feu, les armes blanches, les explosifs. Il est question de mettre aussi la main sur les stupéfiants. Toutefois, le message radio/porté précise que les fouilles demandées se fassent sans tracasseries.
Liliane N.
Depuis quelques temps, on assiste dans les quartiers de Yaoundé et Douala à un nouveau système de facturation mis en place par la société de distribution de l’électricité. Une méthode qui est très proche de l’arnaque. Et les voix des camerounais se lèvent pour dénoncer cet état de chose.
C’est devenu une habitude pour les clients ENEO de ne pas recevoir leurs factures à la fin du mois. Et à leur grande surprise, ils voient juste des agents ENEO qui montent sur les poteaux pour couper l'électricité dans les foyers. Et même quand la facture arrive, le plus souvent le montant est tellement exorbitant qu’on a du mal à croire que cela corresponde à la consommation du ménage. Effectivement, de plus en plus les chiffres de ENEO ne correspondent plus aux consommations réelles des ménages.
Depuis plusieurs années maintenant, ENEO a beaucoup de mal à assurer la collecte des index sur les compteurs dans les ménages. Malgré les multiples sous-traitances, l’entreprise n’arrive pas à atteindre ses objectifs. De plus, elle subit des pressions pour faire le maximum de bénéfices financiers. Il faut trouver des stratégies pour spolier au maximum les abonnés. Officiellement, il s’agit d’une mesure de limitation dans le cadre de la lutte contre la COVID 19.
En effet, explique un cadre de cette entreprise, « dans l'optique de limiter les descentes des équipes chez les clients, comme mesure de prévention du Covid-19, Eneo expérimente depuis quelques mois une nouvelle approche de facturation. Il s’agit d’un système de relève des index à une fréquence d’un mois sur deux ou trois.
Ainsi, en attendant sa prochaine relève, le client est toujours facturé mensuellement, sur la base d'une consommation estimée. Le principe de l’estimation est d’imputer au client une consommation plus ou moins égale à la moyenne de ses trois dernières consommations. En temps normal, la consommation du client sera sensiblement la même d’un mois à l’autre ». Ce qui n’est pas complètement exacte.
Ce qu’il faut dire c’est que la technique d’estimation laisse libre cours aux services d’ENEO d’imaginer un index et de vous l’imputer. Votre facture viendra avec des montants qui n’ont rien à voir avec votre consommation réelle. Et quand l’estimation veut se rapprocher de la réalité, elle considérera toujours l’index le plus élevé de vos trois mois de consommation.
Malgré les assurances que veulent donner les agents d’ENEO, il n’y a rien de convaincant. Pour se prémunir d’éventuelles erreurs, le procédé permet des réparations automatiques. « Il peut arriver qu’un changement dans les habitudes de gestion de son électricité génère un écart à la baisse ou à la hausse sur la consommation réelle. Cet écart n’étant pas visible quand il est estimé, la situation s’équilibre au moment où le client sera à nouveau facturé avec l’index effectivement lu. En fonction de la nature de l’écart, l’on se retrouve avec une facture soit plus élevée, soit moins élevée que d’habitude.
D’où l’impression de sous-facturation ou de surfacturation, selon le cas. Mais, l’équilibre est immédiatement rétabli dès que l’index est effectivement lu. En tout état de cause, les principes de facturation doivent être respectés. À savoir que les consommations facturées doivent être justes », explique un cadre d’ENEO.
Pour justifier leur arnaque, ils disent qu’ « En France, par exemple, la lecture des index des consommateurs se fait une fois tous les six mois ». Mais ce qu’ils ne disent pas, c’est qu’en France, il n’y a pas de système d’imagination de la consommation des abonnés. Quand ils parlent de réajustement lors du relevé au troisième mois ce n’est pas exacte puisque le 3e mois vous payez simplement le montant de l’index de ce mois, s’appuyant sur des déductions du dernier mois de relèvement, ou alors si le client est malchanceux, il va payer en un mois la consommation de trois mois alors qu’il avait déjà payé les deux mois intermédiaires. Une véritable arnaque.
Stéphane NZESSEU
Les deux élèves du Lycée de Nkol-Eton avaient en leur possession, une importante quantité de cannabis. C’est la gendarmerie nationale qui vient de révéler cette
Deux élèves inscrits au Lycée de Nkol-Eton de Yaoundé ont été arrêtés par les éléments de la Brigade de gendarmerie de Nlongkak. Ces élèves avaient une quantité affaire. L’arrestation des deux élèves a eu lieu le 4 juin dernier. En ce moment, il y a une enquête qui est faite pour démanteler tout le réseau. Les élèves en question faisaient la classe de Lower sixth.
Il faut préciser que ce n’est pas la première fois qu’une affaire de stupéfiants liée aux élèves ses passe au Lycée de Nkol-Eton. En 2019, précisément au mois de novembre, il y a eu pareille histoire. Un élève qui livrait la drogue aux autres enfants de cet établissement scolaire public, avait été arrêté. Il faisait ce trafic avec la complicité des agents de sécurité.
En 2016, un enseignant avait surpris des élèves de ce Lycée en train de consommer le chanvre indien. Les élèves en question avaient un âge compris entre 16 et 19 ans. Ils se ravitaillaient auprès d’un repris de justice, toujours avec la complicité des agents de sécurité. A cette époque, un enseignant de mathématique avait déclaré ne pas disposer d’une ressource humaine importante pour effectuer des contrôles. Il affirmait qu’il avait pris l’habitude de voir ses enfants prendre ces stupéfiants.
Liliane N.
Dans la capitale du Cameroun, des internats et établissements scolaires qui hébergent des élèves s’arriment à la lutte contre la Covid-19. Ils viennent de renvoyer leurs locataires en famille. Cas pratique, le Collège La Retraite de Yaoundé où il règne le 08 juin dernier un air de vacance.
L’internat du collège Stoll d’Akono logé au sein du Collège La retraite a fermé ses portes. C’est la résultante d’une décision signée par l’archevêque métropolitain de Yaoundé, Mgr Jean Mbarga dans le cadre de la croisade contre la pandémie de Covid-19.
Selon les explications du principal de l’école, père Clément Nkodo Manga, « on a accueilli les élèves qui auraient un parent à Yaoundé. On les encadre et ils ne payent absolument rien. Par ailleurs, dans l’archidiocèse, nous avons un petit séminaire et comme tous sont internes, nous les avons délogés d’Akono pour les recaser au collège Mgr Jean Zoa ».
Pour cette fin d’année scolaire, l’établissement accueille une quarantaine d’élèves admis en classes d’examen faisant un effectif total de 1 500 candidats aux examens officiels, gonflant ainsi les chiffres dans les salles de classe. Le nombre de 24 élèves au maximum par salle de classe devient difficile à respecter dans un tel contexte.
« On ne pouvait pas uniquement avoir 24 élèves dans de grandes salles. Nous avons adressé une lettre officielle à qui de droit afin de lui faire comprendre qu’avec l’arrivée de nouveaux élèves nous mettrons 24 à 40 par classe la plus grande avec 46 enfants », précise en outre le principal.
Scénario presque similaire se laisse découvrir au Collège François-Xavier Vogt qui accueille dans son établissement les pensionnaires du Collège Saint Joseph de Messa Mvele. A en croire les éclairages du père Nkodo Manga, les élèves de nationalité étrangères (gabonaise et centrafricaine) qui n’ont pas pu rallier leurs différentes familles suivent normalement les cours dans ces internats sous un encadrement rigoureux.
Innocent D H
Le Centre d’importation et de production de tests de Yaoundé a été créé avec l’appui de la Corée du Sud.
Depuis le 05 juin 2020, le Centre d’importation et de production de tests de Yaoundé fonctionne. Il a été inauguré par le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé, en présence de BOK Kyeol Phyou, l’Ambassadeur de la Corée du Sud au Cameroun. Le Centre est appelé Mediline médical. Il naît d’un accord passé entre notre pays et la Corée du Sud. On comprend ainsi le fait qu’il s’est associé avec l’entreprise coréenne SD Biosensor. Cette association vise à apporter des réponses concrètes à des pandémies comme celle du Coronavirus. SD Biosensor est connu dans le monde pour être leader dans le diagnostic in vitro et la production des tests.
Sur l’importance de ce Centre, il faut noter qu’il va servir dans la gestion des installations sanitaires, l’importation et la distribution des produits pharmaceutiques. Selon Sunguk Yoon le Cordonnateur du projet, le Centre d’importation et de production de tests de Yaoundé a déjà quelques faits d’âmes palpables à l’aéroport international de Nsimalen et à l’aéroport de Douala.
Présente à la cérémonie d’inauguration, S.E BOK Kyeol Phyou l’Ambassadeur de la Corée du Sud au Cameroun satisfaite par l’apport de son pays dans la lutte contre le Coronavirus chez nous, a indiqué au passage que chez elle, la pandémie a été très vite contenue. Et cela a été possible grâce à la mise en place des tests de dépistage rapides et massifs. Elle a souligné que toutes les personnes qui présentaient des symptômes du Coronavirus ont été dépistés. Ce qui a permis de détecter à temps les personnes atteintes par la maladie et freiner la chaîne de propagation de la Covid-19.
Au cours de la cérémonie d’inauguration du Centre d’importation et de production de tests de Yaoundé, la presse a appris qu’un autre a été créé aussi dans la ville de Douala, dans le but d’assurer la chaîne de distribution optimale. Il va être soutenu par un logiciel qui vise à garantir la gestion, le suivi et la traçabilité des produits.
Liliane N.
« Comment il a pu me faire ça? De toutes les filles sur cette terre, c’est ma nièce qu’il a vu pour enceinter? Mon mari a fait de moi la risée de toute ma famille ».
Ce sont les cris de lamentation qui sortent depuis quelques heures, du domicile conjugual d’Emilienne T, alors que le patron des lieux a sembla avoir déserté les lieux. En fait, personne ne l’a vu depuis Jeudi soir, lorsque le scandale a éclaté.
Les faits
« Mon grand frère m’a confié sa fille aînée depuis l’âge de 8 ans, je suis comme une mère pour ma nièce, elle a le même âge que ma 2ème fille, elles ont toutes les deux à peine 17 ans.
J’apprends qu’elle est enceinte et de qui ? Mon mari... madame jusqu’à présent je n’arrive pas à le croire ! Comment il a pu, elle est sa fille, il l’a carrément élevée en plus elle est mineure, 17 ans. Je refuse même d’imaginer que ma fille a fait ça avec mon mari.
Mon problème madame, la grossesse est trop avancée impossible de faire quoi que ce soit, et ma famille est très remontée contre moi, toute la grande famille ne parle que de cette histoire et certains membres de la famille suggèrent à mon grand frère de porter plainte contre mon mari pour détournement de mineur où je ne sais même plus où mettre la tête.
Je suis perdue, et isolée car ma famille me reproche d’avoir laissé mon mari enceinter ma fille et comme si ça ne suffisait pas j’apprends qu’il a un enfant de 3 ans dehors avec notre ancienne gouvernante… ».
Un scandale qui met en exergue une pratique qui semble courante dans de nombreux foyers
Impossible d’écouter Emilienne sans ressentir sa douleur. Les cris de détresse d’une jeune dame qui a pris soin d’élever sa fille et son mari, le papa de l’enfant a décidé d’en faire sa coépouse.
Elle est exposée à tous les propos aujourd’hui, surtout les plus discourtois, huée par tous, elle ne sait plus à quel saint se vouer : « Que vais-je devenir ? Que dois-je faire ? Sortir de mon foyer et le laisser à ma fille ? Jeter ma fille hors de sa maison ?
Il suffit de se rendre dans les tribunaux pour se rendre compte que ce phénomène est très courant dans les grandes métropoles Camerounaises. Certains hommes ne prennent plus la peine d’aller « faire leurs bêtises en dehors des domiciles conjugaux ».
La pédophilie familiale est celle qui est la plus soumise devant les tribunaux et, les coupables, loin de se sentir honteux trouvent le moyen de narguer ceux qui leurs disent qu’ils agissent en marge de la loi.
Le cas d’Emilienne T. apparaît simplement comme un fait divers et pourtant, le mal est profond et la Société comme toujours a trouvé la coupable : la Femme, l’Epouse, la Fille.
Nicole Ricci Minyem
Le ministre camerounais des Finances (Minfi) a sollicité le dépistage du siège de la direction générale des Douanes (DGD) à Yaoundé, ainsi que des secteurs des douanes du Littoral I et II à Douala. Louis-Paul Motaze craint que la Covid-19 affecte les recettes de l’administration douanière.
Le 29 mai dernier, le Minfi a saisi son collègue du ministère de la Santé publique aux fins d’une campagne de dépistage systématique des personnels douaniers et de désinfection des locaux. En effet, Louis Paul Motaze justifie dans une correspondance, « depuis peu, d’inquiétants foyers de contamination ont été signalés au siège de la direction générale des douanes à Yaoundé et dans les deux secteurs des douanes du Littoral ».
En clair, le Minfi demande que soit dépisté le siège de la direction générale des Douanes (DGD) de Yaoundé et les secteurs des douanes du Littoral I et II à Douala. Il sollicite aussi, la désinfection des domiciles des personnels dont les tests se sont avérés positifs. « La paralysie de ces unités de coordination et de collecte des ressources budgétaires pourrait aggraver les déséquilibres multiformes déjà relevés aux niveaux économiques, financier et budgétaire », alerte Louis-Paul Motaze.
Précisons que la DGD est une administration qui contribue énormément dans la mobilisation des ressources budgétaires au Cameroun. En 2019 par exemple, elle a contribué à hauteur de 971,7 milliards de FCFA au budget de l’Etat.
Innocent D H
En plus du chômage technique, le Secrétariat à l’Education Catholique de Yaoundé a aussi décidé de diviser en deux le salaire du personnel enseignant.
Les conséquences de la pandémie du Coronavirus impactent négativement les différents secteurs d’activité dans notre pays. Le personnel enseignant de l’école privée catholique paie déjà les frais de cette pandémie. Du fait de la cessation des activités et de l’arrêt des cours, le Secrétariat à l’Education Catholique de Yaoundé (Sedy) a tenu une réunion de crise.
Au cours de cette réunion, le Sedy a décidé de mettre en chômage technique son personnel enseignant pour une période de quatre mois. Le salaire de ce personnel sera également réduit en deux du mois de mai à celui de septembre 2020. Ces deux décisions prises visent à réduire les charges de la direction, qui dit ne pouvoir pas tenir avec ce temps de crise.
Dans son édition parue en kiosque ce 29 mai 2020, le quotidien Le Messager rapporte que les deux décisions sus présentées du Sedy, déplaisent aux délégués du personnel. « Le chef du gouvernement avait rendu publique la suspension des cours le 17 mars 2020, alors que nous étions à une semaine du départ des congés du 2ème trimestre… Nous sommes payés à base des scolarités versées par les parents. Ces scolarités sont déjà perçues avant le 8 février 2020. Notre employeur ne doit pas nous imposé une assistance technique prétextant qu’il n’a pas d’argent, vraiment c’est malhonnête et même si c’est le cas qu’il paye au moins 75% et non la moitié », dénoncent-ils dans le quotidien Le Messager.
Malgré les discussions entre les deux parties, un terrain d’entente n’a pas été trouvé. Le Directeur des ressources humaines du Secrétariat à l’Education Catholique de Yaoundé affirme que le Sedy n’a pas la capacité de mobiliser 360 millions FCFA pour s’occuper de son personnel pendant la crise. «Si notre personnel ne nous comprend pas alors nous ne pouvons rien. La situation ne dépend pas de nous donc à ce niveau il n’y a pas débat. Pas de miracle», martèle Gaspard Omboro.
Toutefois, il a été arrêté ce qui suit dans le procès-verbal signé par les deux parties : « La mise en chômage de tout le personnel enseignant du mois de mai à septembre 2020; pendant le chômage technique, tout le personnel aura droit à une indemnité qui est égale à 50% du salaire net pour le mois de mai et 40% pour les mois de juin juillet août et septembre; tous les enseignant reprennent leur poste de travail dès la reprise des cours à partir du 5 octobre 2020 ».
Liliane N.
Le Président du MRC a fait une sortie ce mardi après-midi à Yaoundé pour rappeler combien il est contre e tribalisme et qu’il condamne avec la dernière énergie tous les actes de violence qu’on observe sur la scène politique en ce moment.
24 heures après que des camerounais se soient présentés à l’entrée de son domicile à Yaoundé, le Président du MRC Maurice Kamto a pris la parole pour rappeler ce qu’il a toujours eu à dire chaque fois qu’il est taxé de tribaliste. Le Professeur de Droit est clair, il n’est pas tribaliste. C’est étonnant que chaque jour on taxe quelqu’un de quelque chose qu’il n’est pas.
Le seul argument évoqué pour pointer Mr Kamto comme tribaliste reste son intervention devant le Conseil Constitutionnel où il faisait remarquer aux juges qu’il ne faudrait pas le condamner parce qu’il est « Bamiléké ». En affirmant à l’époque que personne n’a choisi de naître où il est né. Personne n’a choisi la famille dans laquelle il est venu au monde.
Une réaction en réponse aux accusations qui avaient déjà arrosées la campagne puis le vote et semblait rejaillir à la faveur du contentieux. Depuis cette prise de parole, où il est manifestement impossible d’entre voir des germes de tribalistes, ses accusateurs ont vites changer d’argumentaires
Cette fois, Maurice Kamto est tribaliste parce que certaines personnes qui se réclament de lui procèdent à quelques actes de vandalismes à l’étranger. En s’attaquant précisément aux ambassades du Cameroun dans les pays amis. A ce sujet, l’enseignant d’université s’est toujours désolidariser de ces casseurs et semeurs de troubles. Arguant qu’aucune action du MRC ou de ses militants n’est empreint de violence.
Mais quand on lui rétorque « ces personnes se réclament de vous », le professeur répond : « moi-même quand j’étais jeune étudiant, j’avais dans ma chambre une photo de Cheikh Anta Diop. Je l’admirais. Mais ce n’est pas pour autant qu’il était responsable de tout ce que je pouvais faire ».
Des arguments et bien d’autres présentés par le Président du MRC qui traduisent les ramifications manipulatrices qui veulent à tous les prix lui coller les faits poser par d’autres personnes qui sont pourtant identifiables et identifiés pour la plupart. Des hommes et femmes qui mènent leur combat pour un "Cameroun meilleur". Une volonté assimilable à celle du MRC et de plusieurs partis politiques mais cont les moyens mis en œuvre pour y parvenir diffèrent.
Stéphane NZESSEU
Il devient difficile de circuler dans a ville de Yaoundé, téléphone portable en main. Le risque de se faire « arracher » son téléphone est très accru. Que l’on soit en journée ou en début de soirée, il faut redoubler de vigilance.
Parmi les dernières personnes connues, victimes de ce phénomène au cours de ces trois derniers jours, le comédien et patriarche Oncle Otsama et le journalise de Vision 4, Xavier Pierre Essomba. Le premier a vu ses deux téléphones lui être spoliés au niveau de l’avenue Kennedy, alors que le deuxième s’est vu délester de son appareil portable en début de soirée alors qu’il attendait le taxi dans un coin de rue à Yaoundé. Comme eux de nombreux camerounais et étrangers subissent ce fléau chaque jour dans la ville de Yaoundé.
Le mode opératoire est aléatoire. Il est fonction des situations dans lesquels on se retrouve. L’une des méthodes connues, c’est le passager à bord d’un taxi. Alors que vous êtes assis sur le siège passager avant, la brise de la portière baisée, il est fortement déconseillé de manipuler son appareil. Pire si on se retrouve dans un embouteillage en zone urbaine.
Généralement, le voleur, observe nos gestes pendant un moment, envisage les voies de fuites qu’il peut avoir une fois le coup commis, et hop, d’un geste vif et rapide, vous voilà délesté de votre téléphone portable. Dans d’autres cas, il arrive que vous soyez en train de marcher dans une rue, téléphone en main ou en pleine manipulation et même des fois alors que vous passez un coup de fil, voilà un jeune homme qui surgit de nulle part et vous arrache votre appareil.
L’un des cas de figures les plus usité par ces brigands, c’est lorsqu’ils se mettent à moto pour commettre leur forfait. Ici, les lascars feignent de chercher des passagers à un arrêt taxi avec leur moto. Très souvent, il y a déjà sur la moto un autre complice qui va se charger de commettre le forfait. Alors qu’ils observent la file d’attente de ceux qui cherchent un taxi, ils repèrent principalement ceux qui tiennent leur appareil en main, mais aussi les femmes qui tiennes avec négligences leur sac à main. Une fois près de leur cible, le conducteur de moto accélère et son complice tend la main et arrache soit le téléphone ou le sac du pauvre citoyen.
Pourquoi cet attrait pour les téléphones portables ?
En réalité ce n’est pas le téléphone portable en lui-même qui intéresse ces bandits. Ils visent les comptes Orange Money et MTN Money que contiennent de plus en plus les téléphones de nos concitoyens. Une fois la manœuvre accomplie, ces voleurs se dirigent vers des hackers qui passent au travers des codes de sécurités pour déposséder les citoyens de leurs avoirs. Malgré les efforts de sécurisation que font les agences de transfert d’argent, il n’est pas facile de décourager ces hackers.
Aux citoyens, au-delà de la prudence que nous devons observer lorsque nous évoluons dans les rues de Yaoundé, il est également conseillé de ne pas conserver dans son téléphone des sommes importantes d’argent. De plus, il est conseillé d’utiliser des techniques modernes de conservation des données, notamment dans le cloud de son compte électronique. Prudence !!!
Stéphane NZESSEU