Tel est le thème central du séminaire – atelier organisé il y a quelques jours par le Mouvement Réformateur dans le cadre de la relance de ses activités ainsi que la formation de ses militants.
Dans le premier atelier, le président Samuel Bilong, ont tenu à ce que les participants s’approprient l’historique – l’Organisation – le positionnement idéologique – les objectifs à moyen terme et la ligne éthique des communicateurs du Mouvement Réformateur légalisé en 2007.
Dans le second, les adhérents ont été initiés aux outils de communication : Site Internet – Bulletin d’informations – Présence dans les réseaux sociaux – Rapport aux médias mais aussi à la Technique de rédaction d’un article de presse.
Les raisons d’un tel choix
Selon Samuel Billong « Au-delà du fait que la Communication officielle est aujourd’hui caractérisée par le manque de transparence, le refus de la contradiction sur le fond de l’instrumentalisation des communautés et de la vassalisation des citoyens, elle est également embrigadée par une propagande quasi permanente et la manipulation, sans aucune dimension de responsabilité citoyenne ou républicaine… ».
En prononçant son discours, le président du Mouvement Réformateur a déploré le fait que les Camerounais se trouvent confrontés à « Ces organisations et citoyens, constamment dans l’affront, l’invective, voire la révolution face aux institutions. Tout y passe, sans aucune retenue, il n’ya plus de place pour le respect, y compris le respect de la vie intime voire de la vie tout simplement. Tout se passe comme si, les seules réponses possibles à l’absence de transparence et au refus de la contradiction sont la terreur, l’irrévérence et l’inélégance… ».
La touche personnelle du « Mouvement Réformateur »
Dans cet environnement de permanente confrontation, Samuel Billong et ses camarades à travers leur devise : « Unité – Liberté – Modernité », ambitionnent d’être « Le rocher qui protège le peuple des affres de la division et de la guerre. La voie du dialogue franc et sincère entre tous les Camerounais… ».
Programme à plus ou moins long terme
La rencontre qui a eu pour cadre le siège du parti au quartier – Emombo à Yaoundé, a par ailleurs été le lieu pour les responsables et les militants de cette formation politique de faire d’autres projections vers l’avenir.
Il s’agit entre autres de « la finalisation de l’implantation dans les 58 départements du pays et dans la diaspora.
Samuel Billong – président du Mouvement Réformateur a aussi profité de cette occasion, afin d’exprimer sa solidarité à tous ceux qui sont atteints par le Covid–19, ainsi qu’aux populations du Noso, du Septentrion, de Ngarbuh…
Activité politique : Le Mouvement Réformateur signe son retour sur la scène publique
Nicole Ricci Minyem
Les nouveaux jalons ont été jetés Samedi dernier au cours d’une réunion organisée par les membres du Bureau Politique de ce parti en son siège sis à Emombo – Yaoundé
Dès l’entame de la rencontre, le Secrétaire Général après un état de lieu, a évoqué la mise en place d’une stratégie de communication avec l’organisation dans les tous prochains jours, d’un séminaire.
Juste après, les responsables vont travailler à l’implémentation des fédérations du parti dans les 58 départements, de même qu’au niveau de la diaspora d’ici la fin de l’année en cours.
Prenant la parole à son tour, Samuel Bilong – président du Mouvement Réformateur a fait un constat amer de la situation socio économique – sanitaire et sécuritaire qui prévaut actuellement sur l’ensemble du triangle national.
Il a entre autres déploré la situation difficile que traverse le pays, caractérisé par « l’extrême pauvreté des populations, les menaces graves au projet de construction national causées par les détournements de fonds publics, la bureaucratie du système gouvernant et l’exacerbation des ambitions égoïstes des élites… ».
Samuel Bilong a regretté « la conflictualisation des processus électoraux par le refus obstiné du régime RDPC de procéder à une réforme consensuelle du code électoral, l’instrumentalisation de la justice, l’atteinte aux libertés individuelles et collectives avec des emprisonnements injustifiées des personnalités politiques et médiatiques ».
La guerre civile dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, la difficulté pour les ménages d’assurer les besoins de base du fait de la cherté de la vie, la grande pauvreté que subissent les populations de la région de l’Extrême Nord sous la menace des incursions quasi – quotidienne de boko haram sans oublier la gestion chaotique de la pandémie du coronavirus faute d’un leadership assumé ont précédé les discussions entre les participants à cette réunion.
Ces dernières ont permis à tous de se prononcer sur certains points jugés essentiels, à l’instar de :
La pandémie du Covid 19 et la riposte gouvernementale
Les résultats obtenus selon eux, jusqu’à ce jour sont la conséquence d’une stratégie gouvernementale qui a laissé passer le pays à la phase de la contamination communautaire, en faisant preuve de laxisme à plus d’un niveau. Ce dernier, estime les responsables du Mouvement Réformateur est par ailleurs perceptible sur « la levée des mesures de riposte au Covid 19 ». Ces derniers regrettent le « refus du Gouvernement à prendre des mesures efficaces de soutien aux ménages et aux entreprises face aux conséquences du Covid 19.
La polémique relative à l’absence du Chef de l’Etat de la scène publique…
La guerre civile dans les régions du Nord et du Sud ouest
Sur ce point en particulier, le Mouvement Réformateur propose un plan de paix basé sur un référendum local d’autodétermination des populations de ces deux régions…
Nicole Ricci Minyem