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Celle qui annule l’ensemble du processus électoral organisé à la Fecafoot en 2018 !

La formule exécutoire apposée sur le dispositif de ladite sentence est la suivante : « En conséquence le Président de la République du Cameroun Mande et Ordonne à tous les Huissiers d’Exécution sur ce requis de mettre ce jugement à Exécution aux Procureurs Généraux et aux Procureurs près les Tribunaux de Première Instance d’y tenir la main à tout Commandants et Officiers de la Force Publique de Prêter main Forte lorsqu’ils en Seront Légalement Requis ».

D’autres précisions sont données sur la Grosse

« Vu la requête qui précède, ensemble la sentence du Tribunal Arbitral du Sport As Olympique de Meiganga et Cst C/ Fecafoot du 15 Janvier 2021, ainsi que les dispositions légales applicables, notamment l’Acte uniforme Ohada relatif au droit de l’arbitrage, l’Article 11 de la Loi du 19 Avril 2007 instituant le juge du contentieux de l’exécution et l’Article 97 de la Loi du 11 Juillet 2018 portant organisation et promotion des activités physiques et sportives du Cameroun.

Constatant qu’aucune disposition de la sentence entreprise n’est contraire à l’ordre public Camerounais.

Constatant également que la sentence produite remplit tous les critères d’authenticité et ne fait l’objet de contestation d’aucune partie.

Autorisons notre greffier en chef d’avoir à apposer la formule exécutoire sur la sentence du Tribunal Arbitral du Sport As Olympique de Meiganga et Cst C/ Fecafoot du 15 Janvier 2021, rendue par le Tribunal Arbitral de Sport de Lausanne… ».

 

Cette décision va t-elle annuler celles qui ont été prises par la Fédération Internationale de Football qui soutient l’équipe de Mbombo Njoya ?   

Par ailleurs, quelle sera l’attitude du ministre de l’Administration Territoriale Paul Atanga Nji qui, le 25 Février dernier, avait invité les gouverneurs, les préfets et les sous-préfets à considérer Seïdou Mbombo Njoya, comme seul et unique responsable devant conduire les activités de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), jusqu’à l’élection d’un nouvel exécutif à la tête de cette structure.

Il avait en outre insisté sur le fait que les autorités administratives « ne doivent tolérer aucune entrave à cette directive, d’où qu’elle vienne, quel que soit le rang social des contrevenants... », faisant ainsi référence à l’équipe conduite par le Sénateur Albert Mbida – président du Comité Exécutif Provisoire de la Fecafoot.

La position de la justice Camerounaise semble plaire à Abdouraman Hamadou Babba qui, depuis des années, mène le même combat : Installer à la tête de l’instance faîtière du football Camerounais, l’équipe de 2018.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

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Cependant, le Tribunal arbitral du sport reconnaît que Ahmad Ahmad l’ancien président de la Confédération africaine de football a enfreint les règles en matière de « distribution de cadeaux et détournement de fonds ».

Saisi par le malgache Ahmad Ahmad après sa suspension par la FIFA à la tête de la Confédération africaine de football (CAF), le Tribunal arbitral du sport (TAS) a choisi de ramener à 2 ans, la sanction prononcée par l’instance faîtière du football mondial. Récapitulatif donc, au lieu de 5 années, le malgache se tiendra de toute activité sportive durant deux ans. Aussi, dans la décision rendue ce lundi 8 mars 2021, le TAS a indiqué que le désormais ancien président de la CAF, a enfreint les règles en matière de « distribution de cadeaux et détournement de fonds ». Aussi, il doit payer une amende de de 50 000 francs suisses, soit un peu plus de 53 000 dollars.

A titre de rappel, c’est le 23 novembre 2020 que la FIFA a suspendu pour 5 années le malgache Ahmad Ahmad. La Commission éthique de la FIFA qui a pris cette décision, l’a trouvé coupable d’avoir enfreint divers codes d’éthique, notamment les articles 15 (Devoir de loyauté), 20 (Acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages) et 25 (Abus de pouvoir) de l’édition 2020 du Code d’éthique de la FIFA, ainsi que l’article 28 (Détournement de fonds) de son édition 2018.

Ahmad Ahmad avait pour sa part, choisi de déposer son dossier de candidature pour briguer un deuxième mandat à la tête de la CAF, pensant qu’avec l’action intentée au niveau du TAS, il aura gain de cause.

Liliane N.   

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Le Tribunal arbitral du Sport affirme avoir pris en considération le courrier du 26 février 2021 de la FIFA qui reconnaît Seidou Mbombo Njoya comme représentant légitime de la Fédération Camerounaise de Football.

C’en est fini pour le Sénateur Albert Mbida qui a été porté à la tête du comité exécutif transitoire de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), par d’anciens membres de l’assemblée générale de 2012 qui contestent le leadership de Seidou Mbombo Njoya. Après la FIFA de Gianni Infantino, le Tribunal arbitral du sport (TAS) vient de reconnaître Seidou Mbombo Njoya comme le représentant légitime de la FECAFOOT.

Parmi les éléments qui ont pesé pour que le TAS tranche en faveur du désormais président par intérim de la Fédération, figure le courrier du 26 février 2021. Il convient de rappeler que par voie de correspondance précisément le 16 février dernier, le TAS avait appelé la FIFA à statuer sur le véritable représentant de la FECAFOOT. Surtout qu’il y avait sur la table de ce Tribunal, un appel déposé le 17 novembre 2020 par la Ligue de Football Professionnel du Cameroun (LFPC) contre la FECAFOOT et deux conseils, chacun ayant reçu mandat de la faction qui l’a engagé, se sont prévalus du droit de défendre la Fédération dans cette affaire.

Le courrier du 26 février 2021 de la FIFA a donc donné sa position sur qui est reconnu comme représentant légitime de la Fédération. La FIFA est restée aux côtés de Seidou Mbombo Njoya qu’elle avait décidé de nommer comme président par intérim de la FECAFOOT quand le TAS a choisi d’annuler son élection à la veille du Championnat d’Afrique des Nations.

Liliane N.

 

 

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mercredi, 17 février 2021 12:36

Crise à la Fecafoot : le TAS interpelle la FIFA

Le Tribunal arbitral du sport appelle la FIFA à statuer sur le véritable représentant de la Fédération Camerounaise de Football.

 

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) souhaite savoir qui de Seidou Mbombo Njoya ou d’Albert Mbida est le représentant légitime de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT). Il convient de préciser que la FIFA de Gianni Infantino avait décidé de maintenir Seidou Mbombo Njoya et son équipe à la tête de la FECAFOOT jusqu’aux prochaines élections de la Fédération. Il se trouve qu’en date du 15 janvier 2021 soit un jour avant le début du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), le TAS a rendu une décision qui annule l’élection de Seidou à la tête de la CAF.

Alors que la FIFA a choisi de maintenir Seidou Mbombo Njoya, lors d’une assemblée générale extraordinaire tenue par visioconférence le 02 février 2021, les anciens membres se revendiquant de l’assemblée de 2012 ont porté le Pr Albert Mbida, à la tête d’un comité exécutif transitoire de la FECAFOOT.

Le TAS a donc besoin d’y voir clair. Il a de ce fait adressé une correspondance à Fatma Samoura la Secrétaire générale de la FIFA ce mardi 16 février 2021. Surtout qu’il y a un appel déposé le 17 novembre 2020 par la Ligue de Football Professionnel du Cameroun (LFPC) contre la Fédération Camerounaise de Football et deux conseils, chacun ayant reçu mandat de la faction qui l’a engagé, se sont prévalus du droit de défendre la FECAFOOT dans cette affaire.

« Au nom de l’arbitre unique (…), au vu de cette situation confuse, et des positions contradictoires des représentants de l’intimée, j’invite la FIFA, d’ici au 26 février 2021, à apporter au Greffe du TAS toute précision quant à la situation au sein de la FECAFOOT et de ses représentants élus compte tenu de l’assemblée générale extraordinaire qui s’est tenue le 2 février 2021 », peut-on lire dans la correspondance adressée à Delphine Deschenaux-Rochat, conseillère auprès du TAS, à la Secrétaire générale de la FIFA.

Fecafoot : Seize membres dont Seidou Mbombo Njoya ont été provisoirement suspendus par le Comité Exécutif

 

Liliane N.

 

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Le leader du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale après avoir annoncé sa volonté d’assurer la présidence de la normalisation dans la maison du football Camerounais, est revenu sur les textes qui ont fondé la décision prise par le Tribunal Arbitral du Sport.

 

« Je viens de lire attentivement les 52 pages de la sentence arbitrale du TAS du 15 janvier 2021, sur l'affaire qui oppose la Fecafoot à 66 clubs de football et 8 personnes physiques, membres de l'Assemblée Générale de la Fecafoot.

Ce document est, à n'en point douter, un régal juridique. Les arguments (moyens) des parties sont brillamment passés au crible du droit par le trio de la formation arbitrale et la validation ou l'invalidation qui s'en suit est inattaquable.

Ainsi, la conclusion qui annule les Statuts et les élections qui ont été organisées sur la base de ceux-ci, est merveilleusement construite. Elle est libellée comme suit au paragraphe 6 de la décision proprement dite (ce qu'on appelle dispositif en droit):

« Annule la décision portant proclamation des résultats des élections aux postes de Président et membres du comité exécutif de la Fecafoot, communiquée le 12 décembre 2018 ».

Parvenu à cette conclusion, le TAS se retrouvait toutefois dans une impasse dont la sortie passait par 2 options :

- Soit il demandait à la FIFA de prendre immédiatement des mesures transitoires (genre 3ème normalisation);

- Soit il accédait à la demande des 66 clubs qui ont sollicité la reconduction de l'exécutif de la Fecafoot de 2009.

A cette dernière demande le TAS a décidé ceci au paragraphe 7 du dispositif:

« Rejette la demande tendant à la réintégration dans ses fonctions du comité exécutif élu le 24 mai 2019 ».

Ainsi, la décision proprement dite (le dispositif en annexe), ne tranche pas la question de la continuité du service à la Fecafoot.

On fait donc comment ? Le TAS a répondu!

Le paragraphe 325 de l'exposé des motifs (la partie argumentative de la décision) formule une solution ambiguë :

« La formation considère - sans préjudice de toute éventuelle décision que prendrait la FIFA à cet égard - que la mise en œuvre du principe de continuité de service implique, dans le cas d'espèce, qu'il appartient aux organes actuellement en place de finaliser dans de meilleurs délais le processus d'adoption des statuts et des textes réglementaires nécessaires, dans le respect des statuts 2012, puis d'organiser sur cette base, de nouvelles élections ».

La position du TAS ici est des plus controversée.

Aucune logique juridique ne commande qu'on demande à des organes, dont on vient d'annuler les textes qui ont servi de base à leur élection, de continuer à assumer quelque fonction que ce soit.

L'accessoire suivant le principal, et me fondant sur la brillante démonstration faite par le TAS lui-même, l'annulation des Statuts, entraine nullité de tout ce qui en a dérivé, et donc du comité exécutif en fonction.

Celui-ci, depuis le 15 janvier 2021 est donc réputé n'avoir jamais existé. On ne peut donc pas lui demander, même de façon allusion ou suggestive comme l'a fait le TAS, de finaliser quoi que ce soit, ou d'organiser quelqu'élection que ce soit.

Si on peut comprendre l'invocation par le TAS d'une jurisprudence du Tribunal Fédéral Suisse sur laquelle il se fonde pour justifier qu'il ne réintègre pas une instance qui a cessé de fonctionner depuis plus de 11 ans (comité exécutif de 2009), en revanche on ne peut du point de vue juridique, lui concéder dans une même décision, d'autoriser la continuité d'exercice des organes dont il annule l'existence pour cause de vice de fond. Ça fait tout simplement désordre. Et à ce niveau là, un désordre n'est pas fortuit...

La seule issue pour sortir du désordre juridique que veut créer le TAS, c'est une mesure transitoire de la FIFA.

Contrairement aux apparences, Infantino n'est peut-être pas au Cameroun pour le CHAN... ».

 

N.R.M

 
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Ahmad Ahmad le désormais ex-président de la Confédération africaine de football indique qu’il y a eu des irrégularités dans la procédure ayant abouti à sa suspension.

Comme nous le disions dans l’une de nos publications, Ahmad Ahmad avait la possibilité de faire recours au tribunal Arbitral du Sport (TAS), pour l’annulation de la décision prise par la Commission éthique de la FIFA, qui l’a suspendu pour une durée de 5 années. Il a décidé de le faire. Et son équipe a rendu public un communiqué de presse parvenu à notre rédaction.

Dans ledit communiqué de presse, on retrouve des éléments qui seront avancés par le malgache Ahmad Ahmad devant le TAS, pour avoir gain de cause. L’équipe du désormais ancien président de la Confédération africaine de football (CAF) évoque par exemple, le fait que la FIFA ait fait appel au cabinet d’audit PWC pour investiguer l’instance faîtière du football africain, alors que celui-ci travaillait toujours pour la CAF. Ce qui a donné lieu à un conflit d’intérêt et un problème de manque d’impartialité.

«De plus des rumeurs permanentes concernant une possible implication de la FIFA dans le travail de la Commission d’éthique ont constamment résonné dans la presse européenne et africaine. Des fuites d’information relatives à la procédure en cours – pourtant censée être strictement confidentielle – et systématiquement défavorables au président Ahmad, ont été rendues publiques par voie de presse, empêchant de fait, la tenue d’un travail d’enquête serein. Même l‘audition du président Ahmad auquel a été notamment refusé le droit de présenter une partie de ses témoins, lors d’une audience menée au pas de charge, ne s’est pas tenue selon les standards habituels», peut-on lire dans le communiqué de presse rédigé par l’équipe d’Ahmad Ahmad.

Pour ces irrégularités sus rapportées, Ahmad Ahmad va saisir le TAS, parce que trouvant aussi choquante et incompréhensible sa suspension décidée par la FIFA. Le recours au TAS sera également assorti «d’une demande d’effet suspensif, afin de ne pas aggraver le préjudice subi par le président Ahmad, et lui permettre de mener une campagne en vue de sa réélection à la présidence de la CAF», précise son équipe.

Liliane N.    

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La Fédération camerounaise de football déclare prendre acte de la réhabilitation de la Ligue professionnelle de football du Cameroun, dont l’une des tâches portait sur l’organisation des championnats Elite One et Two.

 

Que va-t-il se passer avec les championnats Elite One et Two dont l’organisation avait été retirée à la Ligue professionnelle de football du Cameroun (Lfpc) par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). On sait qu’en suspendant la Lfpc, la Fecafoot de Seidou Mbombo Njoya a mis en place un Comité Technique à qui, il a donné la charge d’organiser les championnats Elite One et Elite Two. Il se trouve que ce Comité connaissait déjà des avancées dans les préparatifs des compétitions pour la saison 2020-2021. Et il était prévu que cette saison débute le 26 septembre 2020.

Aujourd’hui donc, où la Lfpc a été réhabilitée par le Tribunal arbitral du sport (Tas), un suspense plane sur l’avenir des championnats. Dans tous les cas, la Fecafoot compte s’en remettre à ses instances pour déterminer les suites à donner aux différents championnats. De plus, en considérant le verdict de la Tas, toutes les activités organisées par le Comité technique transitoire sont nulles et de nul effet depuis le 18 octobre 2020. Cela signifie-t-il donc qu’en conséquence, le Cameroun aura passé une saison blanche depuis cette date. Quid du titre de champion de PWD de Bamenda ?

Il faut rappeler que c’est hier 14 septembre 2020, que le Tas a rendu son verdict sept mois après sa saisie par la Lfpc refusant sa suspension prononcée par la Fecafoot. L’instance faîtière du football camerounais avait accusé la Ligue dirigée par le Général Pierre Semengue de «violation grave et réitérée de ses obligations». Le Tas a déclaré illégale la suspension de la Ligue et a demandé à la Fecafoot de lui verser un peu plus de 3 millions FCFA, « à titre de contributions à ses frais de procédure et d’avocat ».

Affaire Fecafoot Vs Lfpc : Le Tribunal arbitral du Sport donne gain de cause au Général Pierre Semengue   

 

Liliane N.

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Absent des programmes de compétitions majeures depuis les Mondiaux de Londres (2017), le 50 km marche pourrait-il revenir en force pour les JO Tokyo 2020? C'est ce que six athlètes, dont la championne du monde de la discipline Inès Henriques, espèrent en ayant saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) en avril dernier. Un recours qui vise la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) et le Comité international olympique (CIO).

 

« Aucune date d'audience n'a encore été fixée pour cette affaire », a déclaré le tribunal suprême en matière de sport, qui siège à Lausanne. Contactée par l'AFP ce vendredi, la Fédération Internationale d’athlétisme (l'IAAF), a précisé que l'inscription de cette épreuve au programme des JO de Tokyo « avait été demandée l'an passé mais le Comité international olympique (CIO) a répondu que c'était trop tard pour Tokyo ».

 

Il est à rappeler que, le 50 km marche féminin n'est inscrit au programme des compétitions majeures que depuis les Mondiaux de Londres en 2017. Le 15 janvier 2017, Inès Henrique, âgée de 37 ans, devient la 1re femme de l'histoire à détenir le record du monde du 50 km marche en réalisant 4 h 08 min 26 s. La distance, longtemps réservée uniquement aux hommes en compétition est désormais ouverte aux féminines. Elle est alignée sur cette épreuve pour les Championnats du monde de Londres.

 

Le 13 août 2017, elle devient la première femme de l'histoire championne du monde du 50 km marche à l'occasion des championnats du monde de Londres, en battant son propre record du monde avec le temps de 4h 05min 56s. Elle remporte donc son premier titre international majeur à 37 ans et devance sur le podium les Chinoises Yin Hang (4h 08min 58s) et Yang Shuqing (4h 20min 49s).

 

Le 05 mai, la Chinoise Liang Rui améliore son record du monde lors des championnats du monde par équipes de marche 2018 en 4 h 04 min 36 s. Le 07 août 2018, aux championnats d'Europe de Berlin, elle devient également la première femme de l'histoire à remporter le titre européen sur le 50 km marche. Elle s'impose en 4h 9min 21s, sous 33°C, et s'octroie logiquement le record des championnats.

 

Danielle Ngono Efondo

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Vendredi 12 avril en Egypte, au pied des pyramides de Gizeh, la planète foot a découvert la composition des poules de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations Egypte 2019. Le Cameroun y était représenté par le président de la fédération camerounaise de football. C’est avec l’inquiétude dans les entrailles que la délégation du Cameroun vivait ces instants de tirage au sort.

 

La présence du Cameroun à la phase finale de la CAN est incertaine. En effet, suite à la décision de la Confédération Africaine de Football (CAF) de retirer l’organisation de l’édition 2019 au pays des Lions Indomptables, les Iles Comores ont saisi la balle au bond pour demander la disqualification du Cameroun de la phase finale. Le fait est qu’en vertu des dispositions des textes de la CAF, le Cameroun aurait dû être sanctionné du fait de son incapacité démontrée à ne pas organiser l’édition 2019. La procédure suit son cours devant le Tribunal Arbitral des Sports de Lausanne. Qu’adviendrait-il si les Iles Comores avaient raison devant le TAS ?

 

Les textes qui organisent la compétition de la CAN ne sont pas très précis sur la question de savoir le traitement réservé à une équipe disqualifiée après le tirage au sort. Nous avons trouvé un soupçon de référence juridique dans le chapitre 35 des textes de la CAN. Il est précisément dit dans l’Article 82 : « Si, pour n’importe quelle raison, une équipe se retire de la compétition ou ne se présente pas à un match, ou refuse de jouer ou quitte le terrain avant la fin réglementaire du match sans l’autorisation de l’arbitre, elle sera considérée perdante et sera définitivement éliminée de la compétition en cours. Il en est de même pour les équipes préalablement disqualifiées par décision de la CAF. »

 

Il est dit ici qu’un pays disqualifié par la CAF sera considéré comme ayant perdu tous ses matches. En d’autres termes, si le TAS donnait raison aux Iles Comores, il faudrait alors que la CAF entérine la décision du TAS pour que le mécanisme d’expulsion du Cameroun de la compétition soit mis en place. Mais la question qui demeure est celle de savoir si la CAF s’empressera de virer la Cameroun de la compétition. Le Cameroun tenant du titre et grand atout marketing pour le succès commercial de la CAN.

 

Si le Cameroun est reconnu avoir perdu tous ses matches au finish, les Iles Comores rejoindront la Mauritanie, Madagascar et le Burundi dans le lot des novices de la compétition.

 

Stéphane Nzesseu

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Après la super coupe de la finale de la confédération africaine de football à Doua, le président de la Confédération Africaine de Football a échangé avec nos confrères d’Afrique Média. Il donne les raisons pour lesquelles le Cameroun sera présent en Egypte, malgré la plainte déposée au TAS par les Comores.

 

Bonsoir président et merci de nous faire cet honneur

-         Bonsoir, au contraire, c’est moi qui vous remercie de sortir aussi de notre continent, pour assurer la couverture médiatique de nos événements. J’estime que ce sont des gestes louables de la part de votre média, personnellement, je suis très reconnaissant face à tous ces efforts qui sont les vôtres.

Cette finale qui a vu la victoire du Rajah de Casablanca, contre l’Espérance de Tunis, deux buts contre un est un moment important pour la Confédération Africaine de Football, on a vu une rencontre riche en couleurs, mais surtout, avec une ambiance très qatarie ?

-         Tout d’abord, je tiens à remercie nos frères, de la fédération de football de Qatar, qui dans le cadre de notre accord de partenariat a bien voulu mettre en œuvre, à travers cette super coupe. Cela cadre dans le prolongement des réformes que nous avons entreprises, depuis notre élection. Comme j’ai toujours annoncé, ça n’enchante pas beaucoup de gens, des réformes, surtout. Mais, nous y tenons, convaincus de la bonne démarche que nous avons entreprise, et que nous estimons profitable à long terme (nous sommes dans le sport, ce n’est pas aujourd'hui que nous pouvons espérer les résultats).  Mais, du moment qu’il y’a des indications, des signes très forts, dans l’organisation, ça nous encourage d’aller de l’avant.

Et la question que se pose tous les africains, pourquoi avoir choisi le Qatar, pour l’organisation de la finale de cette super coupe Egypte qui organise dans quelques mois, la Coupe d’Afrique des Nations, pouvait bien recevoir la compétition, cela lui aurait permis de jauger ses capacités ?

-         Vous savez que ce n’est pas nous, il faut qu’on soit honnête, qui avons entrepris ce mémorandum d’entente avec la fédération du Qatar, mais, nous estimons que c’est une bonne chose, que nos prédécesseurs ont mis en place, même si la mise en œuvre était restée théorique. Aujourd'hui, je remercie la partie qatarie, qui à travers nos discussions, ont accepté d’aller en profondeur et, de mettre en œuvre, ce partenariat. Pourquoi le Qatar, c’est parce qu’il y’a cet accord de partenariat et, parce qu’ils se sont manifestés aussi. En plus, il y’a une dividende, même si c’est infime pour le moment, mais qui augmente petit à petit, les ressources au sein de la Confédération.

Et justement, vous parlez d’un partenariat, entre la Confédération Africaine de Football et la fédération de football du qatarie, pouvez vous, en dire un peu plus, sur les termes de ces accords qui lient les deux instances ?

-         Déjà, il y’a une prise en charge de toute l’organisation, mais en plus, un cachet comme dans tous les événements, qu’ils versent directement à la Confédération. Malgré ce que vous entendez ici et là, depuis mon arrivée à la tête de la Confédération Africaine de Football, il y’a plusieurs réunions du comité exécutif, il y’a plusieurs réunions du comité d’urgence, àa démontre qu’il y’a une consultation permanente, entre le président et, le comité exécutif. On ne parle pas, des congrès qu’on a eu à organiser…C’est le statut de la Confédération, ce sont les obligations en tant que président, que je dois honorer.

Et, que prévoit ce nouveau partenariat, dans les tous prochains jours ?

-         Nous avons convenu déjà que les deux équipes techniques vont faire une évaluation. A partir de cette dernière, dans quels termes peut se poursuivre ce partenariat, lors des prochaines éditions. Les sportifs  du continent vont bénéficier d’un apport technique, échange en matière d’arbitrage, échange en matière de camp d’entrainement pour les jeunes ou même pour les équipes professionnelles. Vous allez entendre bientôt, il y’aura des équipes africaines, avant même le début de la CAN, qui vont aller au Qatar, pour se préparer.  En plus, quoi qu’on dise, il y’aura au moins cinq pays africains qui vont se prendre part à la Coupe du monde 2022 et, le fait de se familiariser avec la température, l’ambiance ce sera un plus pour nos équipes.

Parlons maintenant, président des éliminatoires de la CAN qui se joue en Egypte, ces dernières qui ont vu la qualification de toutes les équipes qui étaient attendues. C’est dans ce cadre qu’il y’a une plainte qui a été déposée contre la Confédération Africaine de Football par les Comores, qui demande que le Cameroun ne puisse pas prendre part à la compétition. Comment est ce que ça va se passer ?

-         Tout d’abord, je tiens à féliciter les vingt quatre équipes qui se sont qualifiées, ça démontre une fois de plus  ce changement majeur que nous avons apporté, c'est-à-dire l’augmentation du nombre d’équipes qui participent à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations.  C’est un indicateur et, un signal fort que nous sommes dans le droit chemin, pour réaliser ce défi très important qui est l’organisation de la CAN, déjà en 2019, à 24 équipes.

 Je tiens surtout à remercier nos Chefs d’Etat africain, dont le Président Paul Biya, du Cameroun le Président Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire et le Président Alpha Conde de Guinée, qui par solidarité et, par une haute compréhension de la réalité africaine, ont accepté la proposition de la Confédération Africaine de Football, de décaler par rapport à la préparation, les CAN. Et, en même temps, je remercie le Président de l’Egypte qui a accepté ce challenge, parce que c’en est un en cinq mois, d’accepter d’accueillir la Coupe d’Afrique des Nations. Et, j’espère par son engagement personnel, que ce sera une très belle fête, du football africain.

Quant à votre question, vous savez ça me fait rire, quelquefois, parce que ça ne fait que renforcer ma foi. Vous savez que je suis quelqu'un de très croyant, j’ai ma religion et, il ne faut pas trop parler, sans savoir exactement ce qui vous attend. J’ai toujours adopté cette attitude parce que certains de vos confrères, pour diverses raisons, qui nous incriminent maladroitement, ils ne voient même pas encore l’issue de notre démarche, qu’ils nous accusent, qui disent tous les maux du monde, contre la CAF. Je remercie le bon Dieu, parce qu’ils ne sont pas arrivés à leur fin, jusqu'à ce jour. Que c’est toujours la vérité et la sincérité qui gagnent.

Aujourd'hui, est ce que ce pays qui a fait trop de tapage, va continuer avec le TAS ? Ils sont derniers, dans le groupe, peut être qu’ils vont travailler, dépenser pour le Malawi maintenant. Il faut qu’ils changent un peu leur discours, parce qu’ils sont 4ème aujourd’hui. Même s’ils estiment que le Cameroun ne mérite pas.

Le Cameroun vient de démontrer sur le tapis, sur la pelouse, que c’est une très grande nation de football, qui mérite sa qualification à la Coupe d’Afrique des Nations. Tout doit au préalable se jouer d’abord sur le terrain. Quant à la victoire sur le papier, il faut vraiment des irrégularités, bien précises, pour qu’on puisse prendre en compte. Je n’ai rien dit mais, c’est clair, le règlement. L’article 92, de nos règlements de compétition, est très clair. S’il y’a un retrait ou, s’il y’a désistement. Juridiquement, ce n’est pas le cas. C’est la CAF, qui a décidé de reporter, de faire ce glissement, par conséquent, le Cameroun n’est pas frappé par cet article qu’ils veulent utiliser. Et, faute de textes bien clairs là-dessus, c’est le comité exécutif qui prend la décision.

Nous, nous avons pris la décision que ce groupe, auquel appartient le Cameroun, a deux qualifiés et, le groupe où est inclus l’Egypte, pays organisateur, n’a qu’un seul qualifié. Et, c’est la Tunisie qui l’est, dans ce groupe là. Et, dans le groupe où il y’a le Cameroun, le Maroc, le Malawi  et les Comores, il y’a deux qualifiés dont le Cameroun et le Maroc qui sont les deux premiers de la poule.

Comment ne pas être aujourd'hui, bien motivé d’aller de l’avant, si on voit déjà ces pays émergents dans le cadre du football, ce qui peut être différent, si l’on parle d’économie. On verra aussi, pendant la phase finale, comment ils vont tous réagir, face aux géants du football africain, qui sont pour la plupart qualifiés aujourd'hui, sauf le Burkina Faso, finalement.

 

Entretien retranscrit par Nicole Ricci Minyem

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Sunday, 05 June 2022 11:01