Il s’agit des sciences, technologie et innovation, des domaines qui ont toujours été considérées par le Système des Nations Unies, comme un moteur d’accélération à l’atteinte des objectifs de l’agenda 2030 et par conséquent, un outil essentiel pour le développement des pays.
Des spécialités posées comme jalon décennal de l’agenda 2063 de l’Union Africaine, qui vont permettre de répondre à la forte demande des Etats membres africains tout en facilitant la transition de ce continent vers une économie basée sur la connaissance, tout en valorisant les femmes.
Et pour atteindre les objectifs escomptés, un atelier de deux jours a été organisé à l’hôtel Mont Febe de Yaoundé, en présence des fonctionnaires de haut niveau, cadres au sein des ministères chargés des sciences, de la technologie et de l’innovation, de l’Enseignement supérieur et du genre (Angola, Burundi, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, République Centrafricaine, RDC, Sao Tomé et Principe, Tchad et bien sûr le Cameroun.
Il vise le renforcement des systèmes STI inclusifs et transformateurs de genre dans les pays d’Afrique Centrale, inscrit dans l’approche formation des formateurs.
Autres Objectifs
De manière spécifique, il a été question de renforcer les capacités des décideurs en matière de formulation et d’analyse de politiques effectives et inclusives en matière de sciences, de technologie et d’innovation.
De renforcer les capacités du personnel de l’Unesco en Afrique en matière d’utilisation et de mise en œuvre des méthodologies et des outils de l’Unesco, pour consolider les systèmes nationaux de lutte contre les STI inclusifs et transformateurs.
Des ambitions présentées de manière plus explicite par le représentant de la CEEAC, Ake Maxime : « l’objectif principal au niveau de l’Afrique Centrale c’est arriver à détruire les disparités, entre sciences, technologie et innovation par rapport aux quotas qui sont réservés aux hommes et à ceux qui sont réservés aux femmes. Il y’a une principale préoccupation, celle que nous ne disposons pas d’unités, pas de statistiques. Il faudrait qu’on ait un recours de plus en plus accru d’un système de statistique qui permettra d’avoir une traçabilité des effectifs et d’avoir des orientations par rapport à la prise de décisions. Il est aussi question de familiariser les séminaristes à la maîtrise des outils nécessaires à l’intégration des sciences, de la technologie et de l’innovation dans l’élaboration des politiques au niveau des Etats membres… ».
Lors de la cérémonie protocolaire présidée ce lundi, dans l’une des salles des conférences du Mont Febe hôtel par le professeur Taguem Fah Gilbert, Conseiller Technique n°2 au ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, il y’a eu trois allocutions, dont celle des représentants de la CEEAC et du Bureau régional multisectoriel de l’Unesco pour l’Afrique Centrale. Les participants ont en outre eu droit à un échantillon de la culture camerounaise avec entre autres, le passage du guéguégué international…
Nicole Ricci Minyem