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Dans une récente publication sur son compte Facebook, le 1er Vice-Président du MRC a choisi de partager une pensée honorable pour son frère d’arme et amis politique, Serge Branko NANA, injustement incarcéré dans le pénitencier de Mfou en compagnie d’autres militants du parti de la renaissance.

 

Un vibrant témoignage au courage d’un acteur politique de premier rang au sein de cette formation politique plutôt en perte de vitesse. Depuis sa cellule de la prison de kondengui, Mamadou MOTA célèbre un homme, un citoyen et un patriote comme il y en a de plus en plus au Cameroun, Serge Branko NANA. « Alors que j'entrais dans les cellules du SED, je te vis assis à même le sol avec Babila Venant, souffrant dans ma chair parce-que j'avais une double fracture consécutive à une réaction barbare d'une milice sauvage bien entraînée à ôter la vie, qu'à la protéger, pas pour un quelconque intérêt national mais plutôt pour la gloire d'un maître qui ne se soucie même pas d'eux. Je me souviens des mots que je t'ai dits alors qu'ils me conduisaient dans une cellule sombre où je devrais passer des jours seuls :  Courage Nana

Aujourd'hui encore, un an après je le redis, courage, ce n'est pas assez pour te faire plier. Celui qui emprisonne injustement est lui-même prisonnier des désirs inhumains.

À Mfou où on pensait t'avoir condamné à mort car, tout leur système croyait mettre nos vies en péril en nous maintenant en prison en période de Covid 19, ils ont oublié que tu es une graine. On n'enterre pas une graine pour la tuer, elle germera à la saison favorable. Tu es cette graine de la Renaissance dans le sol de Mfou, l'hivernage est un fait naturel et tu germeras à la bonne saison.

Autant ils sont fiers de faire souffrir, autant nous sommes fiers de résister, car le plus important c'est ce qui est à venir, l'avènement d'une démocratie réelle pour notre frères et sœurs et une paix durable dans le NOSO.

Quand les serres de la prison coincent et endolorissent ta chaire, serre les dents. Tu es mon frère et le Cameroun c'est nous, pas ces vieillards marchant tous comme des enchaînés qui se croient immortels. Le Cameroun c'est moi, le Cameroun c'est toi, le Cameroun c'est elle, lui, c'est nous, c'est vous, c'est eux, c'est l'ensemble que nous formons. Battons-nous pour la justice et la démocratie, continue de te battre mon frère Nana, notre leitmotiv est universel. »

 

 

Stéphane NZESSEU

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Invité d'équinoxe TV ce dimanche, le Pr Charly Gabriel Mbock retraçait les entraves qui ont jalonné la rédaction du livre dont Paul Biya était l'auteur "Pour le libéralisme communautaire". A ce sujet, le Professeur fait savoir que le colloque devant déclencher la mise en œuvre de ce livre a été bloqué entre autre du fait des désaccords des autres intellectuels du parti unique quant à la communication qu'il avait préparée sur la question du "Multipartisme politique".

 

 

Ce dimanche sur le plateau de l'émission "La vérité en face", le Pr Charly Gabriel Mbock donne des détails sur les coulisses de la rédaction du livre programme qui a pensé le Cameroun moderne. Un ouvrage pertinent qui n'a malheureusement jamais été mis en application. D'ailleurs répondant à une question du journaliste sur l'évaluation qu'il fait de cet ouvrage aujourd'hui, le Pr Charly Gabriel Mbock dira que la mise en œuvre du programme indiqué dans ce livre est de 0%. Il est nul.

 

L'upeciste Charly Gabriel Mbock fait l'annonce de ce que l'un des blocages du colloque devant déclencher la mise en œuvre des pensées édictées dans le livre "Pour le libéralisme communautaire", était les désaccords sur sa communication à propos du pluralisme communautaire. Et c'est l'occasion pour lui de préciser la distinction fondamentale entre les deux concepts politiques.

Le multiculturalisme, c'est juste la multiplication numérique de formation politique. Ici on décompte plusieurs partis politiques, mais tous chantent la même chanson. Tous sont conduits par la même idéologie et la même pensée politique. Or lorsque l'on parle de pluralisme politique, il est question d'avoir certes plusieurs partis politiques, mais des partis qui ont une véritable différence de point de vue. De sorte que le parti "A" dit des choses contraires à ce que pense le parti "B". Et les deux partis s'écoutent en acceptant leurs différences. Et c'est dans un tel contexte qu'on peut valablement parler de démocratie. Par ailleurs, le Pr Charly Gabriel Mbock précise que c'est le pluralisme politique qui est le vrai socle d'une réelle alternance politique.

 

A cette époque, ils étaient nombreux qui ne voulaient pas qu'il y ait des discours différents à celui tenu par le chef de l'État. Et c'est ce qu'on a observé par la suite. Lorsque le multipartisme est proclamé, on observe la création de plusieurs partis politiques qui pour la plupart chantent une seule chanson. Celle du pouvoir en place. Avec la conséquence d'une paralysie de l'alternance politique au Cameroun.

 

Stéphane NZESSEU

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Entre arrestation de Maurice Kamto et des militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, convocation du Grand dialogue national et arrêt des poursuites ordonné par Paul Biya, plusieurs événements historiques ont marqué l’année 2019.

C’est au tout début de l‘année 2019, que les événements dans le secteur de la politique ont eu lieu. Au mois de janvier, il y a eu les marches dites blanches organisées par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), parti politique de Maurice Kamto. Ces marches, s’inscrivaient dans le cadre du Plan national de résistance de cette formation politique. Le Mrc continuait de contester les résultats de l’élection présidentielle de 2018. A cette revendication, il s’est ajouté les questions liées au retrait de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019 au Cameroun et la crise dans les régions anglophones : Nord-Ouest et Sud-Ouest.

Kamto et ses militants arrêtés

A la suite des premières marches du Mrc, Maurice Kamto, ses plus proches collaborateurs, des militants et sympathisants de la formation politique ont été interpellés à Douala, Yaoundé, Bafoussam. Le 27 janvier 2019, le président national du Mrc est entré à la prison de Kondengui. Il y était avec les grandes figures de son parti à savoir Alain Fogue Tedom, Me Michelle Ndoki et pour ce qui concerne les alliés, Christian Penda Ekoka, Albert Dzongang, l’artiste Valsero et Paul Eric Kingue. C’est au tout début du mois d’octobre 2019, qu’ils ont bénéficié d’un arrêt de poursuites ordonné par Paul Biya le Président de la République. Cependant tous les militants du Mrc n’ont pas été remis en liberté. Une poignée reste incarcérée. Parmi ladite poignée, il y a Mamadou Mota le 2e vice-président du parti. Avec des camardes du parti, il demeure en prison pour des faits en rapport avec la mutinerie survenue à Kondengui le 22 juillet dernier.

Le Grand dialogue national

On ne saurait parler des temps forts de l’année 2019, sans toutefois faire mention du Grand dialogue national. L'événement tant demandé pour la résolution de la crise anglophone. Convoqué par le Chef de l’Etat, il s’est tenu du 30 septembre au 4 octobre 2019. Il a été initié pour répondre aux critiques faite de la gestion de la crise anglophone. Les participants de ces assises ont été appelés à réfléchir sur les mesures à prendre pour résoudre principalement la crise susmentionnée et qui se déroule dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. On retient parmi les recommandations qui y sont sorties : la demande d’un statut spécial à accorder aux régions suscitées. Ladite recommandation a été légiférée à la session extraordinaire du Parlement. Elle est contenue dans la loi portant Code général des collectivités.

Les élections législatives et municipales

On retient par ailleurs que c’est en 2019, que le Président de la République a convoqué le corps électoral pour le 9 février 2020. A cette date, les camerounais iront dans les urnes pour élire leurs députés et leurs conseillers municipaux. Cependant certaines formations politiques ont décidé d’opter pour un boycott. Parmi lesdites formations, il y a le Mrc, le Cameroon people’s party d’Edith kah Walla. La crise anglophone est le motif partagé par ces partis pour ne pas aller aux élections locales. Parlant justement de la crise anglophone, il convient de noter que 333 personnes détenues dans le cadre de cette même crise ont bénéficié d’un arrêt de poursuites.

Réaménagement ministériel    

C’est aussi en 2019 et précisément le 4 janvier 2019, que le Chef de l’Etat a réaménagé son gouvernement. Pour les sorties les plus marquantes, il y a eu Philemon Yang qui a laissé son siège à Joseph Dion Ngute le Premier ministre. Pour ce qui est des entrées, on a noté celle de Jean De Dieu Momo, l’actuel Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice, garde des sceaux.

 

Liliane N.

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Selon le Pr. Messanga Nyamding, l’Union des populations du Cameroun (UPC) ne devrait plus exister dans la mesure où, il a atteint son double objectif à savoir : l’indépendance du Cameroun et sa réunification. En outre, l’homme politique s’engage à barrer la voie de la victoire au PCRN pour l’élection du 09 février prochain. 

 

Le Pr. invite les militants de l’UPC à rejoindre le Rdpc pour faire bloc dans le cadre des élections locales du 09 février 2020. Messanga Nyamding était invité sur une station de radio à Yaoundé ce week-end. Pour l’homme politique, ce parti ne devrait plus exister car ayant atteint ses deux objectifs à savoir : l’indépendance du Cameroun et sa réunification. Il lance d’ailleurs, « comme vous êtes des éternels bébés venez au RDPC, nous allons vous donner le biberon ». 

Le cas de Cabral Libii 

Cabral Libii, le président du PCRN est également pris pour cible par Messanga Nyamding. L’enseignant de diplomatie à l’Institut des relations internationales du Cameroun(IRIC), n’est manifestement pas content de l’instruction du Parti camerounais pour la réconciliation dans son Nkam Natal. Il rappelle que, le leader nationaliste Um Nyobe, le père fondateur de l’UPC avait été assassiné par les « nordistes ». Nyamding voit donc mal « comment Cabral Libii qui, lui-même originaire de ce département, peut-il avoir l’outrecuidance, de se liguer avec les fossoyeurs de l’UPC qui, de surcroît, ont mis à mort son leader ? ».

L’homme politique dit non au PCRN

C’est un engagement solennel que prend l’enseignant, celui de faire une tournée de sensibilisation dans les différentes circonscriptions de ce département. Finalité de sa démarche, décourager les populations à ne pas voter en faveur du parti de Cabral Libii lors du double scrutin de 2020. 

 

Innocent D H

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Une fois de plus, les dirigeants du « Parti historique » ont démontré qu’ils ne sont pas dignes de l’héritage dont ils se prévalent. Alors que le double scrutin de Février 2020 se profile à l’horizon, ceux qui prétendent être les dépositaires de l’idéologie défendue par Ruben Um Nyobe, Ernest Ouandje, Félix Moumié etc ont, de part leur comportement, souillé la mémoire de leurs illustres devanciers.   

 

La lecture de Serge Aimé Bikoi, Journaliste    

 

« L'Union des Populations du Cameroun (Upc) a, à nouveau, ravivé ses querelles intestines cette semaine. En l'espace de trois jours, trois communiqués de presse ont été rendus publics par trois figures, toutes membres de l'Upc. Pierre Baleguel Nkot a, le week-end dernier, à l'issue de la réunion du bureau du comité directeur, tenue à Boumyebel, le 22 décembre 2019, décidé du boycott des élections législatives et municipales du 9 février 2020 si les listes de l'Upc ne sont pas réhabilitées. Cette décision n'a pas rencontré l'assentiment de Habiba Issa et de Robert Bapooh Lipot, qui ont, tour à tour, battu en brèche les résolutions de la réunion du comité directeur.

 

Le parti historique n'a pas encore fini de dérouler le scénario de la conflictualisation des rapports de pouvoir entre ses leaders. Depuis des décennies, le parti de Um Nyobe a servi à l'opinion publique nationale et internationale le factionnalisme à travers la construction des clans d'acteurs qui se prévalent toujours d'être le porte-parole du parti. Après la mort d'Augustin Fréderic Kodock, ancien Secrétaire général de l'Upc, bien d'acteurs s'étaient positionné pour continuer l'œuvre de l'âme immortelle du peuple camerounais. Mais malheureusement, tous étaient, viscéralement, opposés.

 

Feu Pierre Sende, Robert Bapooh Lipot, Basile Louka, Félix Zogning, Bernard Ouandji, feu Adolphe Papi Ndoumbe, Jean Bahebeck avaient, chaque fois, affiché une division manifeste au point où le ministre de l'Administration territoriale (Minat) de l'époque, René Emmanuel Sadi, avait réuni cinq leaders de factions dissidentes. Histoire de ne pas participer au double scrutin législatif et municipale du 30 avril 2013 en rangs dispersés.

 

A la faveur de l'agrégation de ces ailes différentes upécistes, le parti historique s'était présenté à cette élection avec des listes consensuelles. L'union faisant la force, l'Upc a, au terme de cette échéance électorale, remporté 3 sièges de députés, 7 mairies et près de 200 conseillers municipaux sur l'étendue du triangle national. Au lendemain du déroulement de ce double scrutin, il était question, pour le parti historique, d'organiser un congrès ordinaire en 2015.

 

Question d'élire le bureau du comité directeur et d'aplanir toutes les divergences entre les acteurs. C'est au cours de ces assises que Bapooh Lipot avait joué aux abonnés absents de manière délibérée puisqu’il y était, dûment, convié. Pourtant, les quatre autres factions avaient participé et avaient, en dépit de certaines turbulences, élu Victor Onana président national du parti et Basile Louka, Secrétaire général.

 

Quelques années plus tard, il y a eu d'autres cas de scission animés et perpétués par d'autres figures à l'interne. Toute chose ayant entraîné le clash entre Onana et Louka pour des problèmes de gestion des ressources pécuniaires du parti. A l'époque, le président du bureau du comité directeur avait suspendu le patron administratif, B. Louka, le Secrétaire national à la communication, Charlie Gabriel Mbock, et son adjoint, Jean Marie Nouga, à cause des fautes gestion de la manne financière du parti. En 2017, des assises du congrès ordinaire de l'Upc s'étaient tenues à Yaoundé et avaient été sanctionnées par l'élection de Habiba Issa, présidente nationale, et Pierre Baleguel Nkot, Sg.

 

Malgré tout, l'actuel ministre de l'Administration territoriale (Minat) s'est permis, à l'approche de la présidentielle du 7 octobre 2018, de désigner Bapooh Lipot Sg. Pourtant, au plan juridique, aucun individu-fût-il membre du gouvernement- n'a le droit de s'immiscer dans les affaires internes au parti ce d'autant plus que c'est une association privée. C'est donc une imposture juridique que de coopter un individu comme mandataire d'une formation politique donnée. Chose curieuse après la présidentielle, le Minat a réhabilité Baleguel Nkot. Occasion, pour certains analystes, de se poser la question savoir ce qui justifie les décisions et les contre-décisions du Minat.

 

Au bout du compte, Baleguel Nkot et Bapooh Lipot ont présenté des listes concurrentes pour le double scrutin législatif et municipal du 9 février 2020. Mais ces listes ont été rejetées par Elecam. Lors du contentieux pré-électoral, cinq listes du parti historique ont été retenues, dont quatre déposées par Baleguel à Wouri-Est, dans la haute Sanaga, dans le Mfoundi et dans la Sanaga Maritime. Seule une liste de Bapooh a été retenue dans le Wouri-Sud.

 

Jusque-là, il apparaît que la liste du Sg nommé et celles listes du Sg élu ont été acceptées après examen des recours au conseil constitutionnel et dans les tribunaux administratifs des régions camerounaises. Tout compte fait, à certains moments, l'administration joue un rôle positif, en rassemblant les factions dissonantes; et à d'autres moments, cette administration joue un rôle négatif, en cooptant et en désignant un individu, qui sème le jeu trouble aux dépens du parti. L'administration est, décidément, un caillou dans la chaussure de l'Upc… ».

 

 

N.R.M

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A peine les travaux étaient-ils ouverts ce mercredi, à la Permanence de la maison du parti à Sangmélima et, devant la commission départementale de pré-sélection des candidatures des présidents de base, que les jeunes ont donné le ton   

 

Dans un brouhaha indescriptible, ils n’ont eu de cesse de rappeler au maire sortant et à ceux qui sont dans la liste qu’il a composée que leur temps est révolu. Selon ces militants de base, c’est depuis douze ans qu’un petit groupe de personnes s’en met pleins les poches, sans tenir compte de ceux qui leur ont apporté le soutien dont ils avaient besoin, à un moment donné.

 

Ma coupe est pleine : « Ils vont passer au vote ici. Nous en avons marre de ces gens, qui ne sont des élites que de nom. Nous n’allons plus nous laisser faire et, on va leur montrer ici que c’est le bas peuple qui décide… ».

 

Aucun consensus n’a été trouvé durant la nuit et, André Noël Essian entend – on dire veut imposer ses conditions aux autres cinq candidats déclarés puisque ceux qui constituent sa liste l’ont adoubé. Il revendique quinze conseillers municipaux, contre dix que lui propose le consensus.

 

Mais, que nenni. Les autres n’entendent pas se laisser marcher dessus et, face à l’obstination de la population, le maire sortant a abandonné la salle sans pour autant changer d’avis. Il ne veut ni consensus, ni vote.

 

Aux premières heures de ce Jeudi, c’est la reprise des travaux mais, cette fois, c’est une résidence privée qui va servir de cadre et, l’entrée est filtrée. Il n’est pas question d’accorder la plus petite attention aux empêcheurs de tourner en rond.

 

Face à ce qu’ils considèrent comme une énième humiliation, les jeunes du parti des flammes ont choisi de faire un sitting, parce que désormais, rien ne leur sera plus jamais imposé : « Nous sommes fatigués de vivre dans cette misère. Cet homme n’a jamais aidé personne. On le considère pourtant comme l’une des personnes ressources. Nous n’en voulons plus. Il peut se contenter de ce qu’il a volé pendant qu’il était maire, ou comme président de section et tous les autres postes dont il s’est accaparé, comme s’il est seul à Sangmélima.  Nous n’allons plus lui donner la moindre chance de recommencer… ».

 

« Toutes les usines que les privés ont voulu implanter dans ce département, aucune ne fonctionne. Les jeunes déposent les projets qui n’aboutissent jamais. Nous sommes obligés de conduire les motos ou alors, de faire le commerce de la friperie. Les autres nous considèrent comme des ratés, des jeunes hommes et femmes qui ne réfléchissent pas. Il nous faut de nouveaux visages à la mairie de Sangmélima et, nous allons les avoir. Le Chef de l’Etat doit être informé de ce que nous, les jeunes ici dans ce département, nous voulons et, plus jamais, il ne nous sera imposé quelqu’un qui se contente de manger et, ne permet même pas que les miettes tombent pour que les autres puissent en bénéficier…Nous irons jusqu’au bout ».

 

Le combat risque rude au regard de ce qui se passe, depuis la convocation du corps électoral. Les jeunes n’entendent plus jouer le rôle de faire valoir. Ils sont conscients que leur avenir est entre leurs mains et, désormais, rien ne sera plus comme avant…

 

 

Nicole Ricci Minyem

               

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Le Tribunal de Grande instance du Mfoundi à Yaoundé,  a renvoyé jeudi dernier, le procès de Mamadou Mota au 28 novembre 2019.

Le premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) Mamadou Mota,  sera encore au Tribunal de Grande instance du Mfoundi à Yaoundé,  le 28 novembre prochain. Ce nouveau report a été prononcé au cours de l’audience de jeudi  20 novembre 2019.  Le Tribunal  devait, à cette séance,   se prononcer sur la demande de remise en liberté immédiate (habeas Corpus) de cet homme politique. Mais quelques minutes ont suffi aux juges, pour reporté l’affaire dans une semaine.  Le tribunal  a demandé au plaignant, d’apporter des pièces complémentaires dans son  dossier, entre autres,   le  certificat d’appel, les décisions rendues dans d'autres juridictions.

A en croire le  premier vice-président de ce parti d’opposition camerounais, présidé par  Maurice Kamto, ce procès est   une  « manœuvre »  du pouvoir,   dans   le but  de  l'écarter des prochaines élections  législatives et municipales, prévues en février 2020,  dans sa région natale, l’Extrême-Nord.  Mamadou Mota a été arrêté le 1er juin 2019 à Yaoundé,  dans le cadre de la marche pacifique initiée par son parti avec certains militants. Cet opposant politique   a également  écopé de   deux ans de prison dans une autre affaire en  fin septembre  2019 pour « Rébellion en groupe ».  Il était poursuivi  par le tribunal de première instance d’Ekounou, à Yaoundé pour son implication  dans la mutinerie intervenue  à la prison centrale de Yaoundé le 22 juillet dernier.  De nombreux détenus de la crise anglophone avaient manifesté ce jour là,  à l’intérieur du pénitencier de Yaoundé,  pour exiger l’amélioration de leurs conditions de détention et leur jugement.

 

Marie Mgue

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Ce fervent militant du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(MRC), fraîchement sorti de prison à la faveur de la décision du Président Paul Biya, exprime déjà ses ambitions politiques. Célestin Djamen, a annoncé sur Equinoxe TV, son vœu de conquérir la mairie de Douala 5ème lors des prochaines élections municipales.

 

Invité à l’émission de Equinoxe télévision intitulée « La vérité en face », Célestin Djamen a fait savoir : « Je serai candidat à la mairie de Douala 5ème (…). Je pense qu’il y a un challenge énorme à relever dans cet arrondissement qui est la première commune du Cameroun. Il est temps aujourd’hui, de relever ce défi, parce que pour le MRC, l’on doit ouvrir la possibilité de voir que les Camerounais peuvent mener la politique autrement ».

A titre de rappel, Célestin Djamen, militant du Mrc, parti de Maurice Kamto a recouvré la liberté la semaine dernière à la faveur de la décision du Chef de l’Etat Paul Biya prononçant l’arrêt des poursuites judiciaires en instance contre certains militants et responsables du parti. Djamen aura passé, avec d’autres militants et responsables du MRC, 9 mois en prison.

La mairie Douala 5ème qui est l’objet de la convoitise du militant MRC, est dirigée par Gustave Ebanda, militant du RDPC.  Se prononçant sur la situation actuelle de cette municipalité, Célestin Djamen trouve qu’elle a du mal à bien fonctionner. D’ailleurs, il déplore cette réalité : « pour ceux qui connaissent Douala 5ème, la mairie n’a pas de siège. Ce siège est en chantier depuis mathusalem ; il n’y a pratiquement pas de salle de fêtes, les hôpitaux sont inexistants, et les routes sont dans une insalubrité inacceptable ».

 

Innocent D H

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C’est dans un post sur sa page Facebook que le Ministre délégué auprès du ministre de la défense, Jean de Dieu Momo a déclaré ses biens et menacé de dénoncer « ses confrères » qui lui proposent de faire des affaires.

Pour éviter de se retrouver en disgrâce comme certains ministres qui subissent les affres de l’opération épervier en ce moment, le ministre délégué auprès du ministre de la Justice, Jean De Dieu Momo, a déclaré dans une sortie sur Facebook le 12 mars, avoir plusieurs voitures, des maisons à Douala, à Dschang etc.

 « Mettons nous d’accord. Je ne suis pas venu sur la terre pour construire les gratte-ciel. Je l’aurais fais quand je gagnais 20000 dollars USA au Tribunal des Nations Unies. Soit dix millions de francs CFA par mois. Je ne suis pas non plus un Business Man quoique je vendais à la boutique de mon père à l’âge de dix ans. J’ai déjà mes maisons a Douala et a Dschang pour abriter ma famille. Une maison de fonction à Yaoundé et plusieurs voitures. Sans doute m’en faudra t-il une autre a Yaoundé maintenant que j’y travaille? Pardon ne me proposez pas toute sorte de business soit disant gagnant-gagnant. C’est vous qui envoyez les gens en prison. La prochaine fois je vous dénonce. »

Suite à cette déclarations, les internautes se posent beaucoup de questions. Comment peut-il en effet, après le tollé de ses précédentes déclarations continué à menacer ses confrères alors qu’il sait qu’il n’a aucun budget à gérer en tant que ministre délégué auprès du ministre de la défense ? Cette intervention ne voile t-il pas une volonté de trafic d’influence comme on en connait au Cameroun ? Parler de cette manière n’est-il pas pour Jean de Dieu Momo de montrer ou vanter l’importance de son nouvel emploi ?

Devant quelle commission ou alors sur la foi de qui et de quoi a-t-il fait cette déclaration ? En rappel, selon l’article 3 de la loi N 003/2006 du  25 avril 2006, cette obligation concerne l’ensemble du patrimoine, or, le ministre Momo a juste fait une déclaration sur ses biens immobiliers et ses voitures. Qu’en est-il de ses finances ? Voila une autre curiosité camerounaise.

Le ministre délégué à la justice, qui quelques jours avant son revirement pour la cause du président de la république, qui faisait montre d’une bonne connaissance des dérives de la justice camerounaise semble les ignorer dorénavant. Il est donc clair que Jean de Dieu Momo a voulu faire une nouvelle fois le buzz comme il en a l’habitude.

 

Danielle Ngono Efondo

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Certains acteurs politiques pensent qu’il est important de procéder à une révision des programmes scolaires pour réintroduire la notion du vivre ensemble.

Le problème du tribalisme touche aujourd’hui toutes les couches, toutes les classes même le corps des intellectuels n’est pas épargné. La question du tribalisme a pris une vitesse de croisière lors de la dernière élection présidentielle. Elle a même fait apparaître de nouveaux mots dans le parler des camerounais. «Sadinards» sont appelés ceux qui militent au sein du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). «Tontinards» sont appelés ceux qui sont dans le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). On en est même arrivé jusqu’au niveau de mettre en place une «brigade anti-sadinard». Des artistes ayant presté lors d’un concert organisé par le Rdpc ont été interdits de prestation par une certaine diaspora camerounaise. C’est dire que la question tribale a pris ces derniers mois au Cameroun des proportions qui inquiètent des observateurs. Sensibles à cela, les hommes politiques apportent des propositions pour remédier à la situation.

Jean Marie Abouna le membre du Comité central du Rdpc approché par le quotidien gouvernemental Cameroon tribune pour dire un mot sur le sujet, pense qu’il faut revoir les programmes scolaires. «Nous devons faire un consensus national autour de ce sujet qui nous interpelle tous, quel que soit notre position dans la société. Je note avec une certaine amertume la montée des actes de tribalisme dans notre beau pays, perpétrés par certains compatriotes qui, pour des raisons obscures, prônent et tiennent des discours haineux en faisant l’apologie du tribalisme.

Il serait important d’abord pour les pouvoirs publics de ne pas laisser internet fonctionner chez nous comme une zone de non droit…Il faudrait également sur le plan pédagogique, réintroduire dans les programmes scolaires, les cours de vivre ensemble dans notre diversité culturelle pour plus d’égalité, de tolérance et d’acceptation, en assumant chacun sa tribalité pour une éducation plus fraternelle», ajoute-t-il.

Franck Essi le Secrétaire général du Cameroon people’s party pense qu’il faut sensibiliser les proches. «Il nous appartient de mettre un terme à ces discours qui pourraient détruire notre pays et provoquer des crises encore plus graves que celles auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui. Nous proposons quelques pistes de solution. Ne pas employer et encore moins diffuser des discours de haine. Débattre sur des idées et des opinions, l’appartenance ethnique n’étant jamais un argument politique valable. Adopter la non-violence comme mode d’expression et d’action. Eduquer et informer ceux qui nous entourent», ajoute-t-il.

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01