Le professeur des universités est certain, l’affectation dont il vient de faire l’objet vers l’université de N’Gaoundéré n’est ni plus ni moins qu’une affectation disciplinaire. Mais au lieu de pleurnicher sur son sort, Messanga Nyamding affirme que cette situation l’arme de plus de courage. Ce d’autant plus qu’il n’a rien à se reprocher.
Pour le Pr Charlemagne Messanga Nyamding, il est tout simplement victime de ceux qui veulent détruire l’image du Chef de l’Etat et porter atteinte à la stabilité politique du Cameroun. Et il sait très bien qui sont ces personnes. Pour lui, ce sont les qui « ont pillé, sodomisé au quotidien la morale populaire, détruit les projets présidentiels, confisqué le bien-être social, hypothéqué l’avenir des camerounais pour le seul confort de leur petite personne ». Ce sont « des bureaucrates déshumanisés, colériques, impulsifs, injustes, rancuniers et carnassiers ». Messanga Namding affirme sans ambages que ce gens sont des « compatriotes au caractère vulnérable qui plongent dans l’invective, le mensonge, la calomnie, la moquerie, le dénigrement, la haine, la sorcellerie, la jalousie ou le règlement de compte pour se faire reconnaître et sortir de leur stress et de leur torpeur. » Il n’a pas besoin de nous faire un dessin plus exhaustif de ceux qui lui en veulent. Le descriptif est suffisamment éloquent.
« Alors, je vous le confirme, j’irai prendre service à l’Université de Ngaoundéré dans les prochains jours, à l’effet de me rendre à l’Annexe de Garoua »
Seulement, l’homme politique qui se défini comme le soutien indéfectible du Chef de l’Etat, un Biyaiste jusqu’au bout des ongles, se dit toujours prêt pour le combat. Il ne baissera jamais les bras. « Il n’y a pas de quoi pleurnicher lorsqu’on a rien à se reprocher : surtout lorsque certains entremêlent les opinions politiques aux affaires académiques ». Plus encore, maintenant que tout le monde est au fait de ce qu’il existe selon lui une véritable horde de fauves qui veulent détruire le pouvoir de Pau BIYA, il est temps d’entrevoir une nouvelle administration camerounaise faites de nouveaux hommes. « Cette mission par moment difficile mais exaltante nous a enfin permis d’apporter la preuve à ceux qui doutaient du moins de l’influence des collaborateurs que notre administration a fort besoin, des hommes politiques accomplis aux affaires » Fait savoir le prof.
« Ces attitudes peuvent se comprendre, car eux aussi sont frustrés. Par contre leur décharge sur des innocents est inacceptable. »
Et c’est peut-être vrai. On pourrait comprendre que ces gens aussi sont en attente depuis des lustres de l’occasion ultime o ils pourront eux aussi prendre place dans le grand fauteuil d’Etoudi. Ils ont accumulé suffisamment d’argent et de pouvoir. Il ne reste plus que cette haute strate pour couronner leur parcours politique. Or, ne pouvant s’en prendre directement au grand patron, ils font ce qu’ils peuvent pour que les meilleurs soutiens de celui-ci soient fragilisés. Et c’est l’occasion pour Messanga Nyamding de rappeler qu’il restera téméraire. « En tout homme politique et universitaire, je suis sans reproche car mon ÉDUCATION FAMILIALE, ma Foi, mon Initiation au Commandement Traditionnel sont en moi une Force Spirituelle et des Valeurs que nul ne peut ébranler.
Faites-moi confiance que l’on m’aime ou pas, je subis les influences qui sont en moi une Puissance immatérielle que j’ai héritée de mon charismatique Grand-Père Sa Majesté Fon NYAMNDING NTONGO BITÕN BI MBÈRE NSONG YOHMI. »
Stéphane NZESSEU
Au regard des multiples réactions suscitées d’abord par l’ « éviction » du « Biyaiste » de l’Institut des Relations Internationales du Cameroun, puis par son affectation dans le chef lieu de la Région du Nord, nombreux sont ceux qui se sont lancés dans des analyses que, le Cadre en service au ministère de la Communication considère comme un « amalgame saupoudré de toute son abjection ».
« Censeurs autoproclamés et autres pourfendeurs du renouveau national en font désormais une véritable prise de guerre !
L'amalgame s'étale dans toute son abjection et l'empressement de brocarder le pouvoir de Yaoundé en rajoute à la confusion...
Comprenons-nous bien, les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l'extrême-Nord, à l'instar des sept autres régions du pays, sont consubstantielles au renouveau national !
Elles sont et demeurent au cœur du renouveau et de son très illustre promoteur !
Nul n’utilisera ces zones géographiques comme objet de manipulations politiciennes ou d'instrumentalisation de l'opinion.
Disons très simplement les choses, l'Etat recrute son personnel, toutes disciplines confondues (sans prendre des témoins dans l'opinion), les usages, la pratique et les mécanismes du service public l’attestent, le déploiement sur l'ensemble du territoire national des agents publics de tous ordres, est un principe administratif quasiment sacré.
Le chef qui nomme ou qui affecte, c'est aussi lui qui « relève des fonctions », re-nomme ou « réaffecte », etc.
Le reste du débat, dès lors, a un réel parfum d'intox, de mauvaise foi au diable, voire d'attaques politiciennes.
On se comprend ».
Les commentaires, analyses et ce « cafouillage » ne sont–il pas entretenus par les sorties du Professeur Charlemagne Messanga Nyamding lui-même ?
Depuis son passage au Secrétariat d’Etat à la Défense, le cadre du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, dans certains textes dont la rédaction lui est attribué, se dit victime d’un « acharnement »
Un exemple
« La situation est très grave en ce moment. Depuis mon audition au SED (Secrétariat d'Etat à la Défense) le 09 mars dernier, aucun jour ne passe sans que je ne reçoive des menaces de mort ou des intimidations administratives.
Cet acharnement doit s'arrêter car jusque là rien ne justifie une telle hostilité tourbillonnante vis-à-vis de moi. J'ai tout donné à mon pays et à mon parti le RDPC (Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais) allant même jusqu'à perdre une partie de ma vue, jusqu'à perdre mon meilleur ami Charles Ateba Eyene et bien d'autres choses sur le champs de bataille politique.
A l'heure où je vous écris ces quelques lignes, je vous confirme qu'ils n'ont qu'une seule intention, c'est de m'assassiner... J'ai vraiment l'impression de rêver face à cet acharnement. M'imposer ce qu'ils veulent faire là n'est pas humain ».
Nicole Ricci Minyem
Pour le membre titulaire du comité central du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (Rdpc), cette affaire peut provoquer un soulèvement au Cameroun. Messanga Nyamding pense que le nouveau prêt de 55 milliards de francs CFA est une insulte au peuple camerounais.
Pour le Pr Messanga Nyamding, enseignant à l’Institut de Recherches internationales du Cameroun (Iric), le nouveau à contracter par le Cameroun à hauteur de 55 milliards de francs CFA pour la finition du complexe sportif d’Olembe n’est pas à légitimer. « Ça fait trop de milliards pour continuer à rendre ce régime que moi je trouve crédible. Je pense qu’une enquête parlementaire serait mieux indiquée pour qu’on dise où vont les 55 milliards de FCFA et qu’est-ce qu’on a reçu avant », affirme l’homme politique sur le plateau de Droit de Réponse, ce dimanche 28 février 2021 sur Equinoxe Télévision.
Selon, ce cadre haut cadre du parti au pouvoir, une telle actualité peut entraîner le soulèvement de certains compatriotes mécontents. « Cette affaire peut entrainer un soulèvement. Vous ne réalisez pas ce qui peut arriver au Cameroun », s’inquiète-t-il. Messanga Nyamding demande par ailleurs aux militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) de Maurice Kamto, de ne pas faire une focalisation sur ce dossier. « Je demande à mes amis du Mrc de nous laisser régler ce problème. Si le Mrc entre dans cette affaire, ils vont encore politiser et on va encore dire que le Mrc veut le pouvoir. Laissons-nous, nous-mêmes nettoyer notre propre écurie. Que le Mrc nous laisse combattre nos voleurs », souligne-t-il.
Indiquons que le Président de la Commission ad hoc en charge des infrastructures au Ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep) a donné les explications sur le sujet mercredi, dernier sur le Poste national de la Cameroon Radio Television (Crtv). « Ce qui se passe, c’est que juste après le retrait de la Can 2019 au Cameroun, la société Piccini décide d’arrêter les travaux. Magil, qui vient d’achever les travaux sur le stade de la réunification à Douala, propose alors avec le soutien du gouvernement canadien d’aider le gouvernement dans l’achèvement du complexe d’Olembe. Magil décide d’achever toutes les composantes du complexe dans les limites de l’enveloppe restante du marché d’origine de Piccini, soit 50 milliards de FCFA, ce qui équivaut à un financement non mobilisé du premier marché plus 5 milliards de coûts supplémentaires. Les 50 milliards ne sont donc pas un projet de détournement de milliards, encore moins de surfacturation. Standard Chartered Bank s’est rendu compte que les procédures d’attribution du contrat à Magil étaient assez régulières, tant au regard des lois nationales qu’internationales. Elle a donc décidé de poursuivre les négociations avec le gouvernement camerounais », a expliqué Cyrille Ntolo.
Innocent D H
Le biyayiste Charlemagne Messanga Nyamding trouve que l’Honorable Jean Michel Nintcheu est un vrai opposant.
On sait qu’avant que Ferdinand Ngoh Ngoh le Ministre d’Etat Secrétaire général à la Présidence de la République commande un audit des fonds alloués à la lutte contre le Coronavirus, l’Honorable Jean Michel Nintcheu du Social democratic front (SDF) avait déjà lancé des accusations de détournement contre le Ministère de la Santé. Invité du débat dominical d’Equinoxe Tv du 27 décembre 2020, Charlemagne Messanga Nyamding a indiqué que ce dernier est dans son rôle. Il a raison de demander à ce qu’on enquête sur les fonds suscités. Il a d’ailleurs précisé que dans les Etats modernes, le premier contre-pouvoir est le Parlement.
«L’Honorable Nintcheu est dans son rôle..Il a raison de demander une enquête parlementaire», a déclaré l’enseignant à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC). Le Pr Messanga Nyamding a rappelé au passage que c’est le SDF, parti politique du Député Jean-Michel Nintcheu, qui était à l’origine de la révélation du scandale de corruption baptisé «Mounchipougate». Tout naturellement, il a salué l’attitude de l’Honorable Nintcheu qui se trouve être à l’origine de plusieurs enquêtes sur la gestion des fonds Covid-19. «C’est ce type d’opposant que nous voulons. Des gens qui construisent idéologiquement et dans la République leurs revendications», a-t-il déclaré.
Certains camerounais comme Justin Roger Noah du Mouvement pour la renaissance du Cameroun ayant indiqué leur réticence par rapport à l’audit commandé, le Pr Messanga Nyamding a affirmé qu’il comprend leur position.
«Je pense qu’ils ont raison de douter. Nous avons des instruments nationaux de lutte contre la corruption. Je vois la CONAC, l’ANIF, les structures interministérielles de lutte contre la corruption, le CONSUPE. Mais il faut mettre un bémol. C’est vrai que la peur du gendarme est le commencement de la sagesse, le CONSUPE et la CONAC sont des services rattachés à la présidence de la République. Si vous faites un bon bilan, si vous comptez le nombre de personnes qui sortent de la Présidence de la République et qui sont aujourd’hui en prison, les Camerounais ont raison de dire: «nous sommes devenus Saint Thomas, il faut voir pour croire», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Ce dimanche 13 décembre 2020, le membre titulaire du comité central du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (Rdpc), était invité à l’émission « Droit de réponse » sur les antennes de Equinoxe Tv. Au sujet de la libération de Maurice Kamto, le Pr Messanga Nyamding met en garde le président national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Rdpc) sur d’éventuels comportements visant à défier l’autorité de l’Etat.
Sur le plateau de Droit de réponse ce dimanche à Equinoxe Tv, le Pr Messanga Nyamding lance : « Je vous met en garde. Si vous recommencez, tant pis pour vous ! Si Kamto recommence, il part en prison ». Une mise en garde qui s’apparente ainsi à un coup de gueule en destination du Pr Maurice Kamto, le leader du MRC.
Pierre Emmanuel Binyam, qui représentait le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun à Droit de réponse, a soutenu pour sa part : « Au Rdpc, vous avez dit que nous sommes des talibans. Oui nous sommes des talibans parce que nous sommes dans la résistance ».
De son côté, Me Lavoisier Tsapi, représentant du Social democratic front (Sdf) a dit à Messanga Nyamding sans contours ni détours que le parti de la balance se réveille enfin de son sommeil profond. « Monsieur Messanga Nyamding, le Sdf s’est réveillé vous allez dorénavant avoir face à vous plusieurs fronts », a-t-il expliqué. Le Parti du chairman Ni John Fru Ndi qui était d’ailleurs réuni ce samedi, 12 décembre 2020 dans le cadre d’un conclave de son comité exécutif. Une occasion de jeter les jalons d’une nouvelle feuille de route de cette formation politique de l'opposition.
Innocent D H
Le militant engagé du Rassemblement démocratique du peuple camerounais Messanga Nyamding dit être solidaire des chefs traditionnels de la région de l’Ouest qui viennent de faire une déclaration en rapport avec les sujets brulants du pays.
Le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding s’est exprimé ce matin de vendredi 27 novembre 2020 sur Radio Balafon. Il a parlé de la récente déclaration des chefs traditionnels de l’Ouest. De son passage dans cette radio privée, on retient que, les autorités traditionnelles de l’Ouest ont demandé au Pr Maurice Kamto de reconnaître Paul Biya comme le Président de la République du Cameroun.
«Les chefs de l’Ouest ont demandé à Maurice Kamto de reconnaitre Paul Biya, comme Président de la République du Cameroun. Paul Biya, c’est le chef. Je vous rappelle que lorsqu’il arrive au pouvoir on l’avait proclamé partout chef des chefs. Les gens doivent aussi regarder Paul Biya sur le plan traditionnel. Je ne sais pas si nous aurons encore un président avec tous les pouvoirs comme Paul Biya», a déclaré le Pr Messanga Nyamding.
Sur l’objet de la déclaration des chefs traditionnels qui dans leur document de 6 pages, indiquaient que l’option militaire à montrer ses limites dans la résolution de la crise qui sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest du Cameroun, le Pr Messanga Nymading se montre solidaire.
«Les chefs sont la dimension sacrée du pouvoir. Les chefs sont dans leur rôle. Je suis le chef du centre administratif de Yabassi village. Ma chefferie est la chefferie la plus peuplée du département du Nkam. A ce titre, je ne peux qu’être solidaire aux chefs traditionnels de l’Ouest Cameroun, à qui je rends souvent visite. Ils ont les mêmes soucis que nous, à savoir, la paix. Nous sommes d’abord ce qu’on appelle les gardiens de la tradition. A ce titre, les chefs de l’Ouest sont dans leur rôle», a affirmé Messanga Nyamding.
Il faut noter que les chefs traditionnels de la région de l’Ouest ont demandé au parlement d’introduire le dossier du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à l’ordre du jour.
Liliane N.
Selon le Pr. Messanga Nyamding, l’Union des populations du Cameroun (UPC) ne devrait plus exister dans la mesure où, il a atteint son double objectif à savoir : l’indépendance du Cameroun et sa réunification. En outre, l’homme politique s’engage à barrer la voie de la victoire au PCRN pour l’élection du 09 février prochain.
Le Pr. invite les militants de l’UPC à rejoindre le Rdpc pour faire bloc dans le cadre des élections locales du 09 février 2020. Messanga Nyamding était invité sur une station de radio à Yaoundé ce week-end. Pour l’homme politique, ce parti ne devrait plus exister car ayant atteint ses deux objectifs à savoir : l’indépendance du Cameroun et sa réunification. Il lance d’ailleurs, « comme vous êtes des éternels bébés venez au RDPC, nous allons vous donner le biberon ».
Le cas de Cabral Libii
Cabral Libii, le président du PCRN est également pris pour cible par Messanga Nyamding. L’enseignant de diplomatie à l’Institut des relations internationales du Cameroun(IRIC), n’est manifestement pas content de l’instruction du Parti camerounais pour la réconciliation dans son Nkam Natal. Il rappelle que, le leader nationaliste Um Nyobe, le père fondateur de l’UPC avait été assassiné par les « nordistes ». Nyamding voit donc mal « comment Cabral Libii qui, lui-même originaire de ce département, peut-il avoir l’outrecuidance, de se liguer avec les fossoyeurs de l’UPC qui, de surcroît, ont mis à mort son leader ? ».
L’homme politique dit non au PCRN
C’est un engagement solennel que prend l’enseignant, celui de faire une tournée de sensibilisation dans les différentes circonscriptions de ce département. Finalité de sa démarche, décourager les populations à ne pas voter en faveur du parti de Cabral Libii lors du double scrutin de 2020.
Innocent D H
Le Pr. Messanga Nyamding pense que les « bandits » qui sont entrés dans le parti de la flamme ardente font des efforts pour nuire les véritables militants du parti.
Le Pr déjoue toute confusion en clarifiant ses propos. Invité à l’émission Droit de réponse sur les antennes d’Equinoxe télévision, il a tenu à préciser qu’il ne dit pas que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) est une formation politique qui regroupe en son sein des bandits. Mais, il fait savoir que des bandits ont intégré les rangs du parti. Messanga Nyamding affirme : « les bandits sont dedans (…). Les bandits veulent tuer les militants du Rdpc (…). Les vrais militants du parti sont humbles, sont ouverts ».
L’argumentaire du Professeur
Le militant du Rdpc s’est lancé dans un développement argumentatif dans l’optique de justifier ses affirmations ci-haut rapportées. « En 92, le Chef de l’Etat a eu pratiquement 39%, alors que le président Fru Ndi son challenger a eu 36%. Je voudrai vous rappeler que lorsque vous avez eu la première élection législative pluraliste du 1er mars 92, c’est l’opposition qui l’a gagnée. Vous pouvez le constater parce que le Rdpc avait la majorité de 88% de députés. Mais aujourd’hui, lorsque j’ai vu le score du Chef de l’Etat, cinq ans après, de 36% pour Paul Biya et cinq ans après en 97, j’ai vu le score de mon champion Paul Biya à 80%. Je vous assure, j’ai dit aux camarades, ça y est le Rdpc est fini, parce que tous les voyous permettez-moi, ce n’est pas une injure et les bandits qui étaient de l’autre côté, qui ne croyaient pas au Rdpc, ont dit bon, on va les pénétrer, on va dedans », mentionne Messanga Nyamding.
Il poursuit ses propos en ajoutant, « en science politique (…) lorsque vous avez un chiffre qui monte à près de 80%, cela veut dire tout simplement que beaucoup de mécontents sont venus et c’est à partir de 97 que, ils ont neutralisé de l’intérieur le Rdpc, ont commencé à poser des actes illicites à l’effet de détruire notre action ».
S’agissant de la circulaire du président national du Rdpc Paul Biya pour les prochaines élections législatives et municipales, le Pr Messanga Nyamding estime que celles-ci ne sont pas suivies. Sur ce sujet, il déclare : « ils disent que le président ne comprend plus rien. Ils disent qu’il faut qu’ils se préparent à prendre le pouvoir ».
Innocent D H