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Cette commission a huit jours pour rendre sa copie.

 

L’information a été révélée hier 27 février 2020 par Adolphe Lele Lafrique le gouverneur du Nord-Ouest. C’était au cours de la cérémonie de distribution des produits de première  nécessité à 200 familles déplacées en majorité de Ngarbuh. Les résultats de la commission créée sont attendus dans huit jours. Le patron de cette région anglophone en proie à la crise sociopolitique a laissé entendre que le Président Paul Biya veut connaître les auteurs des tueries de civils dans la localité de Ngarbuh, département de Donga-Mantung. 

A titre de rappel, le meurtre des populations civiles dans la localité de Ngarbuh a eu lieu le 14 février 2020. Les images relatives à ce meurtre qui ont circulé sur la toile, ont montré des corps de personnes calcinées totalement. Aujourd’hui, où les voix se sont levées pour condamner cette exaction, deux choses font l’objet de querelles entre le gouvernement et les organisations non gouvernementales, une certaine frange de la presse; la société civile. Il y a le nombre de personnes qui ont été tuées. 

Mise au point : Le Cameroun recadre Human Rights Watch

 

Pour ce qui est du nombre de morts, la position du gouvernement est qu’on a enregistré cinq individus tués. LeJeune Mbella Mbella le Ministre des Relations extérieures l’a redit lundi dernier, devant le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies. Il a indiqué qu’il y a eu une femme et quatre enfants décédés en raison d’un incendie provoqué par des échanges de tirs entre les forces de l’ordre et des groupes rebelles. «Certains organes ont, sans la moindre investigation fait allégation du massacre de 22 personnes, y compris des femmes, et de 14 enfants perpétré par les forces de défense et de sécurité», a déclaré le Minrex.

Mgr Samuel Kleda en célébrant la messe en hommage des tués de Ngarbuh, s’est offusqué de la guerre en cours concernant le nombre exact de personnes massacrées. Il a indiqué qu’une seule mort est grave. «Plusieurs personnes ont été tuées, mais, les gens font des discours sur le nombre de morts et chacun avance ses chiffres. Pourtant, ce n’est pas là le problème. Même s’il y a un seul mort, c’est quelque chose d’extrêmement grave, parce que la vie est sacrée», a déclaré l’archevêque de Douala.

L’autre point qui créé la discorde porte sur les auteurs de ces meurtres. Car si le gouvernement pointe un doigt accusateur en direction des séparatistes, des Ong comme Human rigth wacth indexent l’armée.

 

Liliane N. 

 
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Dans une correspondance rédigée il y a quelques heures le ministre délégué auprès du ministre de la Justice Garde des Sceaux assène quelques vérités au président français après sa malheureuse sortie

 

« Cher Monsieur Macron,

Je vous ai entendu récemment affirmer que dans les pays où les élections transparentes ne sont pas organisées, vous soutenez les ONG et la société civile. Vous avez ensuite laissé entendre que le président camerounais SE Monsieur Paul Biya, n’aurait pas été élu dans le cadre d’une élection transparente. Cela est archi faux et je l’ai expliqué dans mon livre intitulé De la démocratie récréative.

Je suis la preuve vivante de ce que tout ce que vous avez dit là est faux. Avant, moi aussi je tombais dans ce piège de la désinformation qui laisse croire que les élections en Afrique seraient une mascarade tant qu’elles ne sont pas validées par les offices occidentales.

Depuis j’ai compris comment fonctionne le monde et le Grand Capital pour déstabiliser les pays africains dans des conflits post électoraux qu’ils organisent dans le cadre du chaos-business au détriment des peuples et des États moins puissants. J’ai bien compris que les entrepreneurs du chaos-business alimentent les révolutions pour faire disparaître les États afin de s’accaparer de leurs ressources du sol et du sous-sol.

 

J’ai compris que les guerres hybrides qui se mènent par procuration par les africains interposés contre d’autres africains souverainistes visent essentiellement à remettre l’Afrique comme elle était au moment du partage au congrès de Berlin en 1884, c’est à dire une terre sans maître où les puissances pouvaient venir exploiter voire piller les innombrables richesses sans être inquiétées.

Il s’agit essentiellement pour ces nouveaux conquérants du monde de couper les têtes dirigeantes des pays africains et sud américains pour pouvoir disposer librement des pays ainsi laissés sans dirigeants. La Libye est un exemple qui parle tout seul. La Yougoslavie a déjà disparu de la carte géographique du monde. Le Soudan divisé paie le prix de la démocrature occidentale.

Le Mali aussi dont le Nord reste sous occupation. L’Irak ne se relèvera pas se sitôt. La République Centrafricaine est un État sous perfusion depuis qu’on a déposé le” dictateur Bokassa”, la RDC, vaste pays africain, vit dans des remous sociopolitique depuis que Mobutu a quitté le pouvoir.

 

Je suis la preuve vivante que les élections sont libres et transparentes dans mon pays le Cameroun (certes les irrégularités constatées ici et là son congénitales à toutes élections), car, étant donné mon opposition première et farouche contre les dirigeants de mon pays, j’ai pu réussir à les gagner et à les perdre démocratiquement, en toute transparence avec le code électoral actuel qui n’est pas plus mauvais que les acteurs veulent le prétendre. Ce sont eux qui sont en cause, pas le code.

N’en déplaise aux théoriciens de la fiction de fraude. Le président de PCRN Cabral Libii aussi a gagné avec ce code, de même que le Maire Paul Eric Kingue, opposant radical s’il en est et ayant des raisons de se radicaliser, Directeur de Campagne du Professeur Maurice Kamto du MRC à la dernière élection présidentielle transparente, est sorti de prison à la suite de sa participation à des infractions réprimées, pour aller gagner dans les urnes plusieurs Mairies et des sièges à l’Assemblee Nationale.

 

Ne soyez point induis en erreur comme moi, hier, par les bonimenteurs du chaos qui n’ont dans la bouche que des mots aussi faux que fraude et aussi infâmes que génocide et tutti quanti.

Pendant longtemps, très longtemps, j’ai suivi ces sirènes de la surenchère politique et de la déstabilisation des pays africains, croyant que je me battais pour la souveraineté de notre pays. Je sais d’expérience, pour avoir été longtemps avec eux, que ces gens là préparent la révolution quand d’autres préparent les élections et qu’ils travaillent par procuration pour le Grand Capital International qui met à mal nos pays africains en général et particulièrement le Cameroun, pays convoité, situé au cœur du golfe de Guinée, véritable Jardin d’Eden.

Je suis convaincu que nos dirigeants africains mais surtout le président Paul Biya, qui est, dois-je le souligner, hors d’atteinte de toute pression, je suis persuadé donc qu’il est le meilleur garant, le meilleur protecteur et le meilleur bouclier de la souveraineté du Cameroun. Et ceci n’est pas baratin pour mon maintien en poste, ma conviction est le résultat de l’observation des enjeux géopolitiques mondiaux, au regard des efforts que fournit précisément le président Paul Biya pour se mettre au dessus de toute pression et protéger son pays des contrats léonins qui ont longtemps freiné notre décollage.

 

Votre peuple rencontre autant de difficultés que le nôtre et je dois même dire que les français souffrent plus que les africains, si j’en juge par la violence des Gilets Jaunes et la rudesse de l’opposition à laquelle vous faites face dans votre pays. Nos jeunes africains, par contre, ont à table leur plat bien remplis, pourvu qu’ils s’en donnent la peine, mais ils souffrent sérieusement, gravement même je dirais et uniquement de la maladie de la démocratie, ce virus inoculé à travers l’éducation coloniale et la religion coloniale pour les détourner des valeurs africaines qui ont fait de l’Afrique de jadis la première puissance du monde.

Ils n’ont plus dans le cerveau que des mots armés contre eux tels « démocratie, alternance, droit de l’homme, dictature » et que le dernier ferme la porte! Ils sont ainsi détournés du travail de la terre nourricière ancestrale pour s’agglutiner dans les villes et y conduire les taxis et les motocyclettes qui inondent nos Marchés à la place des vivres frais qu’ils pourraient cultiver comme leurs pères et transformer pour exporter chez vous.

Nos terres arables sont à leur disposition de même que tout l’or enfouis dans notre sous-sol qu’ils abandonnent pour venir en esclavage chez vous, appâtés par la fausse publicité que vous leur donnez chaque jour du mirage de votre richesse.

Nous avons le plus grand intérêt à accorder nos visions des lendemains dans le cadre de ces guerres dont souffrent aussi bien vos pays que les nôtres à cause du nouvel ordre mondial qui se met en place par des individus plus puissants que les États.

 

Mais dans tous les cas, il n’est pas de l’intérêt du peuple français que ses dirigeants nous traitent avec condescendance voire avec mépris car ce serait scier la branche sur laquelle votre peuple et votre pays sont assis.

Il ne fait l’ombre d’aucun doute que nous avons tout ce que vous n’avez pas et donc que nous sommes plus riches que vous. Il ne serait pas intelligent à mon avis de vouloir prendre par la force ce que vous pouvez obtenir dans un cadre contractuel équitable où chaque partie tire profit.

Vous savez par exemple que si nous sommes capables d’exploiter nous mêmes nos ressources du sous-sol et de les transformer dans le cadre de notre industrialisation, vous risquez de perdre le vaste marché de consommation de vos produits que constitue le milliard du peuple africain n’est-ce pas? Mais nous savons tous les deux que tous les efforts consentis pour empêcher l’industrialisation de l’Afrique sont vains et qu’il serait bénéfique aussi bien pour vous que pour nous, mais davantage pour vous, de régler la question de nos intérêts communs autour d’une table de négociation.

L’Afrique est généreuse par nature, et pardonne aussi, mais si elle a survécue à quatre siècles d’esclavage et de traite négrière, à près d’un siècle de la colonisation, c’est bien parce qu’elle est dotée d’une capacité de résistance et de résilience qui la met au-dessus de toute destruction. Nous avons apprivoisé l’art de renaître de nos cendres. C’est pourquoi je vous demande de prendre en considération mes recommandations pour réajuster la politique extérieure de la France dans l’intérêt bien compris de nos deux peuples… ».

 

N.R.M

 
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Ils sont descendus dans la rue ce mardi 25 février 2020.

 

Le message qu’ils ont voulu transmettre est clair. Les jeunes de la région du Nord ne sont pas prêts à céder à la pression. Qu’importe le côté où elle vient. Ils ont tenu à indiquer qu’ils apportent leur soutien au Président de la République. C’est en somme le résumé des messages qu’ils avaient inscrits sur les pancartes qu’ils ont brandi tout au long de leur marche. 

Pour comprendre le sens de cette marche, il convient de rappeler que le 22 février 2020, à Paris à l’ouverture du salon de l’agriculture, Emmanuel Macron a fait des déclarations portant entre autres sur la libération de Maurice Kamto et la crise sociopolitique qui sévit encore dans les deux régions anglophones du pays à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. 

A titre de rappel, il a déclaré lorsqu’il s’adressait à l’activiste Calibri Calibro : « J'ai mis la pression sur Paul Biya pour qu'il traite le sujet de la zone anglophone et ses opposants. Je lui avais dit que je ne voulais pas le recevoir à Lyon Tant que Maurice KAMTO n'était pas libéré. Et il a été libéré parce qu'on a mis la pression. Et là, la situation est en train de se re-dégrader. Je vais appeler la semaine prochaine le Président Biya et là, on mettra le maximum de pression pour que cette situation cesse. Je suis totalement au courant et totalement impliqué sur les violences faites aux Cameroun et qui sont intolérables. Je fais le maximum ».

Du fait donc de ces propos, depuis hier 24 février 2020, une manifestation a été organisée à Yaoundé devant l’Ambassade de France au Cameroun. Il y a eu une autre ce matin à Douala devant le consulat de France et celle que les jeunes de la région du Nord ont tenue.

 

Liliane N. 

 
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Depuis les premières heures de ce lundi matin, un groupuscule de camerounais ont pris d’assaut l’entrée des services de l’ambassade de France à Yaoundé. Ils disent venir manifester pour la non-ingérence et pour le respect des institutions et de celui qui les incarne.

 

Quartier Olezoa ce lundi matin, les populations de la zone sont réveillées par un immense vacarme. Des cris, des chants accompagnés par une fanfare. C’est alors qu’on aperçoit une centaine de jeune citoyens arrivant en cortège du carrefour de la station-service d’Olezoa en allant vers l’ambassade du Cameroun. Très rapidement on se rend compte qu’il s’agit d’une manifestation publique à la faveur du Président Paul BIYA. Ses effigies sont presque partout. Les jeunes dont la grande majorité ressemblent à des enfants de la rue (vêtements débraillés, la mine et l’apparence bohème, à peine chaussé…). Ceux-ci clament, « Paul BIYA, notre président ». Le cortège avance vers l’entrée de l’ambassade et se stationne.

A notre grande surprise, il n’y a aucune interpellation policière. Pas d’escouade de police dans les parages. Mais quelques agents qui règlent la circulation et facilite visiblement la progression des marcheurs. Nous allons apprendre quelques minutes plus tard qu’il n’y a pas eu besoin de déclaration de manifestation publique. Et cela se comprend ; Pour une manifestation à la première heure du lundi matin, aucun service administratif n’était déjà ouvert pour enregistrer – examiner puis délivrer un récépissé de déclaration de manifestation publique.

Une fois, devant l’ambassade, ces marcheurs du lundi matin vont entonner l’hymne national du Cameroun et se fendre en déclarations à l’endroit de la République française. On entendra dire « le Cameroun n’est pas un quartier de la France ». Mais aussi, les banderoles à la gloire de l’armée camerounaise, célébrant son professionnalisme, sa loyauté et son intégrité ; des banderoles au contenu subversif du genre « Grand pays, pourquoi portes-tu atteinte à mon futur en permettant le financement du terrorisme dans mon pays. » Une accusation à peine voilée à l’endroit de la France et de ses dirigeants. Selon les marcheurs de ce matin, la France financerait le terrorisme au Cameroun.

Nous avons pu joindre un employé de l’ambassade qui nous a rassuré que les services se passaient plutôt bien. Et qu’il n’y avait pas à se déranger. D'un autre côté, nous nous interrogeons sur le bien-fondé d’une telle marche un lundi matin. Il apparaît donc clairement que les hommes et femmes qui y sont venus n’ont pas d’emploi. Et les enfants qu’on a pu y voir ne sont pas scolarisés. Toutes choses qui renforceraient l’idée d’une orchestration de personnalités proche du pouvoir tapis dans l’ombre qui essayeraient de passer un message subliminal à Mr Macron.

 

Les excuses ou le rappel et la fermeture de tout ce qui est français au Cameroun

«  Nous ne sommes plus à l’époque coloniale, pour que Macron ait la prétention de parler de pression exercer sur le Père de la Nation Camerounaise », laisse entendre Oswald D, qui ne parvient pas à contenir sa colère.

« Mais il s’agit même de quelle histoire ? Macron pense qu’ils peuvent faire du Cameroun, ce qu’ils ont fait en Libye et en Côte d’Ivoire, parce qu’ils veulent installer à la tête de ce pays, un prédateur qui est incapable d’affronter les autres partis politiques par les urnes ? Nous ne permettrons pas que cela arrive chez nous, jamais de la vie et nous allons le démontrer par tous les moyens… ».

 

Une sortie gouvernementale qui n’apaise pas

Le Jeune homme, étudiant en Master II à l’Université de Yaoundé II à Soa pense que « la sortie du ministre de la Communication ce Dimanche est juste une affaire diplomatique. Je crois humblement que le fait d’avoir mis l’accent sur cet activiste ne saurait laver l’affront dont nous avons été victime. Que Macron présente ses excuses aux Camerounais ou alors comme le disait ma sœur tout à l’heure, qu’il ferme son ambassade et fais rentrer les français chez eux…Voilà un pays qui finance le terrorisme dans un Etat et ne le cache pas et vous voulez que nous laissons passer cela, ce n’est pas possible… ».

 

Ce n’est pas ainsi que le pouvoir se prend au Cameroun

On aurait beau calmer les battements de son cœur, faire comme si de rien n’était et accepter les raisons données par ceux qui affirment que c’est la jeunesse du président Emmanuel Macron qui l’a amené à adopter cette attitude incorrecte. De tenir ces propos qui frisent le mépris vis-à-vis de son homologue Camerounais.

On peut se dire que le gouvernement avec à sa tête le Chef de l’Etat va agir en son temps et répondre à la mesure de l’humiliation subit par la Nation toute entière. Mais que non. Ça ne passe pas et face à cette condescendance, ce mépris, cette prétention, cette attitude paternaliste, ce complexe de supériorité, il est important que ceux qui se présentent comme des partenaires du Cameroun quelque soit le domaine, restent à leur place.

Qu’ils ne pensent pas que comme cela s’est fait ailleurs, ils vont imposer dans cette        Afrique en miniature, une personne de leur choix, qui viendra légitimer l’homosexualité, la décadence morale, au-delà de ce qui se vit actuellement. Un individu qui va leur permettre de spolier allègrement nos richesses et leur permettre de s’en mettre plein les poches.

Omar Bongo, de regrettée mémoire avait dit et, il est important que le président français se le mette dans le crâne : La France n’est strictement rien sans l’Afrique…Alors, il est invité à revoir sa position parce que des partenaires, le Cameroun en a à profusion et chez les Bantoue, un Chef mérite du respect et n’importe qui ne peut se mettre sur la place publique et dire que ses décisions sont le fruit d’une quelconque « Pression ».

Emmanuel Macron, il faut arrêter ça et au plus vite…

 

Stéphane NZESSEU

 

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Après avoir été choqué par les propos du président français qui pour des raisons qui lui sont propres s’est cru revenu à l’époque coloniale, le Peuple Camerounais dans son ensemble exige des excuses diplomatiques et publiques selon Engelbert Mfomo, président de ce mouvement Patriotique et légalisé de la société civile.

 

« Excellente Monsieur le Président de la République française,

Vous êtes le  Président de la République de France et bénéficiez à  ce titre, de la légitimité, l'autorité et la compétence à vous conférées par le peuple français, procureur souverain de votre pouvoir. 

Nous pouvons ainsi comprendre votre volonté à vous justifier devant celui-ci. À cette promptitude, nous disons chapeau !

Le Collectif Républicain des Combats Patriotiques "Breaking News", a tenu à s'adresser à vous subséquemment à votre conversation improvisée en des circonstances hâtives avec un quidam se revendiquant activiste politique camerounais. Vous avez tenu des propos délicats et sensibles vis-à-vis d'un autre chef d'État, S.E. Paul Biya en occurrence, en réponse à l'individu ci-dessus référencé. 

Conscient que les traités et partenariats protéiformes qui lient les États obligent leurs représentations diplomatiques respectives à échanger sur des sujets de politique interne, ainsi le droit de regard s'impose sans enfreindre la non-ingérence et la souveraineté des peuples qui chapeaute les relations de coopération entre les États. Inutile donc de vous rappeler que c'est du peuple Français et non celui Camerounais, que vous tenez la légitimité, l'autorité  et la compétence du temps d'un mandat, et que c'est à lui que vous avez le devoir, voire l'obligation de rendre des comptes et non à un Camerounais lambda, fût-il activiste politique. Strictement rien ne vous a obligé à répondre à ce quidam sans légitime ni qualité. 

Il nous semble aussi, sauf erreur de notre part, que les détails d'une conversation diplomatique au sujet de la politique interne de votre homologue sont sensibles compte tenu de l'adversité permanente du landerneau politique. Souvenez-vous de votre agacement vis-à-vis des tweets du Président Donald Trump au sujet des gilets jaunes ayant fait intervenir votre Ministre Jean-Yves Le Drian.

Lire aussi : Révélations de Macron : Paul BIYA a libéré KAMTO pour obtenir le droit de venir à Lyon

 

Mais, que notre illustre  Chef de l'Etat n'intervienne peut-être pas pour des raisons de banalisation des sujets de second plan malgré l'indélicatesse des propos, nous peuple camerounais souverain n'en resterons pas muet du fait de la fierté de nôtre souveraineté qui justifie le présent pamphlet. 

M. Macron, les français n'ont pas élu un gamin prétentieux et irrévérencieux à la tête de leur État. Que nenni. Ils ont cru élire un politicien supposé accompli. Cela dit, nombre de vos sorties intempestives remettent en question votre maturité et vôtre accomplissement politique. Il nous souvient de vôtre sortie au sujet des Coassa-coassa, ces navires honteux qui ramenaient en leur temps des esclaves noirs, vous ayant obligé à présenter des excuses publiques. Pour ne citer que cette ridicule indécence de votre part.

Compte tenu des terribles désillusions de vos prises de parole hâtives et spontanées, la maturité corticale et politique impose une certaine retenue afin d'éviter un grotesque embarras. Le silence est un paradigme de communication politique utilisé par les hommes politiques accomplis.  Contrairement au politiquement correct recherché qui, malheureusement ne garantira jamais l'unanimité du fait du contraste permanent et perpétuel du milieu politique.

 

Nous sommes mal placés pour vous rappeler qu'en politique "il n'y a ni anges ni démons", tout est question d'intérêts singuliers tapis sous divers filiations politiques. Par conséquent, l'unanimité est un vain mot en politique, y compris dans la vie en général. Nous sommes navrés de vous informer que votre sortie nourrit la division de nos peuples et renforce l'idée selon laquelle la France est un poison pour la liberté des peuples africains. 

Vous êtes allés trop loin Monsieur le Président ! et nous refusons de croire à ce politologue français qui s'indignait de ce que "la France a mis un gamin à l'Élysée et qu'elle le regrettera". Nous vous exhortons à suivre les thuriféraires de la France-Afrique exsangue économique dans leur subtilité vis-à-vis d'eux-mêmes et vis-à-vis des peuples "amis". 

Pour avoir offensé le peuple Camerounais et son illustre Président de la République Chef de l'État que nous aimons tant, le Collectif "Breaking News", mouvement patriotique de la société civile, vous somme de présenter des excuses publiques au peuple Camerounais tout entier, ainsi qu'à votre homologue, votre père, votre aîné politique, le Président Paul Biya. Nous y attachons du prix !!!

Excellence Monsieur le Président de la République Française, votre jeunesse et votre immaturité ne doivent en aucun cas constituer des facteurs gênants pour les peuples amis. Bonne compréhension » !

 

N.R.M

 

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Dans une sortie attribuée au ministre de la Communication – porte parole du gouvernement, il apparaît que les torts sont uniquement attribués à l’activiste calibri calibro alors que face aux propos d’Emmanuel Macron, on ne lit strictement rien

 

« Le Gouvernement camerounais a pris connaissance du contenu d’une vidéo mise en circulation dans les médias sociaux, le 22 février 2020, dans laquelle un individu se présentant comme étant un activiste originaire du Cameroun, interpelle bruyamment le Président de la République Française, Emmanuel MACRON, lors de l’inauguration du Salon International de l’Agriculture à Paris.

Le Gouvernement condamne sans réserve l’acte de ce quidam qui se revendique de l’appartenance à un peuple dont on connait la fierté et la dignité, et qui a cru devoir interpeller le Chef de l’Etat d’un Pays avec lequel le Cameroun entretient des relations d’amitié et de coopération anciennes, étroites et mutuellement bénéfiques, et qui ont toujours été fondées sur les principes sacrés de la souveraineté des Etats et du respect mutuel.

 

En fustigeant ce comportement insensé et irresponsable, le Gouvernement de la République rejette catégoriquement les contrevérités proférées par ce prétendu activiste, notamment que : « le Président camerounais commet un génocide au Cameroun ; tous les autres camerounais au même titre que lui, sont des hommes morts ou susceptibles d’être tués par le Président BIYA ; la plupart des pays africains à l’instar du Cameroun, sont gouvernés par des dictateurs ; dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, il y a déjà eu 12 000 morts.

L’intéressé affirme en outre que 22 villageois ont été tués dans la Région du Nord-Ouest, par l’armée camerounaise », une information démentie et qui a du reste fait l’objet de clarifications précises de la part du Gouvernement.

Enfin, cet individu se permet de demander au Président français, « de faire pression sur le Président camerounais, en vue de la libération de certains camerounais qu’il dit être des prisonniers politiques du Régime du Président BIYA », insinuant ainsi une certaine inféodation, qui ne saurait pour autant exister entre Etats souverains. Car, il convient de le dire sans ambages : accéder à  des sollicitations émanant d’amis anciens et sûrs n’est nullement céder à des pressions.

 

Toutes ces récriminations pernicieuses et qui procèdent d’une désinformation patente et nocive, sont autant d’inepties et d’inventions fantasmagoriques qui ne correspondent en rien à la véracité des faits.

C’est le lieu de déplorer voire de stigmatiser ces tendances observées ces derniers temps et qui sont le fait de certains compatriotes qui croient devoir transposer et étaler sur la scène internationale, les problèmes concernant en priorité les Camerounais, et qui, quoi que l’on dise ou que l’on fasse, ne trouveront des solutions pérennes et pertinentes qu’entre les Camerounais eux-mêmes.

En d’autres termes, celles et ceux de nos concitoyens qui croient de la sorte dénigrer le Cameroun, et donc, attenter aux institutions de la République et à celui qui les incarne avec bonheur depuis plusieurs décennies, doivent savoir qu’au bout du compte, c’est sur eux mêmes qu’ils jettent l’anathème, tant il est vrai que tout camerounais vivant à l’étranger donne à voir, peu ou prou, une image du Cameroun.

C’est pourquoi le Gouvernement en appelle une fois de plus, au patriotisme, au civisme et au sens des responsabilités des Camerounaises et des Camerounais de l’intérieur, et davantage encore de l’extérieur, afin qu’ils œuvrent, autant que faire se peut, à la sauvegarde des intérêts, de l’image et de l’honorabilité du Cameroun.

Au demeurant, le Gouvernement les exhorte à prendre exemple sur les citoyens de leurs pays de résidence, en proie eux-aussi à des problèmes, mais qu’ils n’évoquent jamais ailleurs que chez eux, en raison de leur dignité et de leur fierté nationales.

 

S’agissant de la situation décrite avec légèreté par l’activiste présumé, qui a imputé des actes de génocide au PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU CAMEROUN, il y a lieu de rappeler que les mesures qui ont été prises par le CHEF DE L’ETAT, pour faire face aux diverses menaces auxquelles notre pays est  confronté ces dernières années, qu’il s’agisse de la lutte contre boko haram, des dispositions prises pour minorer les répercussions au Cameroun de la crise en République Centrafricaine, ou de l’envoi dans les deux Régions du Nord-Ouest et du Sud - Ouest, des Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité, ont toutes eu pour finalité, de préserver l’intégrité territoriale du Cameroun, la paix ainsi que la sécurité des personnes et des biens.

Ce sont donc, à tout le moins, des mesures légales et légitimes, auxquelles aucun Gouvernement digne de ce nom ne peut se dérober. De même, en ce qui concerne le regrettable incident survenu à Ngarbuh, évoqué par l’activiste camerounais, le Gouvernement de la République a dûment restitué les faits relatifs à cette affaire, et réaffirme ici, s’il en est encore besoin, qu’il n’y a pas eu vingt-deux villageois, dont quatorze enfants, tués par les Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité, le 15 Février 2020 à Ngarbuh, dans l’Arrondissement de NDU,  Département du Donga-Mantung, dans la Région du Nord-Ouest.

Par ailleurs, et une fois de plus, le Gouvernement réaffirme que nos Forces de Défense et de Sécurité accomplissent les missions qui leur sont assignées sur tous les fronts, et en particulier dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, avec mesure et professionnalisme, et ce, dans le strict respect des droits humains.

A contrario, le Gouvernement tient à rappeler que les nombreuses abominations ainsi que les horreurs insoutenables commises dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, depuis le déclenchement de la crise dans ces deux Régions, qu’il s’agisse des destructions d’infrastructures socio-économiques ou d’assassinats d’une indicible cruauté, sont indiscutablement le fait des rebelles sécessionnistes sans foi ni loi et complètement déshumanisés.

 

Le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, dont l’humanisme et l’humanité sont connus de tous, n’a jamais ordonné à son armée, le massacre des populations civiles, tout comme il n’a jamais hésité à prescrire des sanctions, à chaque fois que des dérives avérées et imputées à quiconque dans l’armée, ont été portées à sa connaissance.

Aussi, le Gouvernement de la République invite-t-il, une fois de plus, les pays amis et les partenaires du Cameroun, si tel est leur volonté, à aider le Cameroun à faire face, ou à trouver des solutions pertinentes et définitives, aux problèmes auxquels il est aujourd’hui confronté.

De surcroît, le Gouvernement demande instamment aux pays amis et à tous les partenaires du Cameroun, de ne point accorder du crédit à des activistes, des aventuriers ou des forcenés manipulés et instrumentalisés, avides de notoriété, et dont les menées ne visent qu’à nuire à l’image du Cameroun, à la stabilité de nos institutions, à la paix et la cohésion nationales, au risque d’être piégés et de faire preuve d’une candeur voire d’une inimitié susceptibles de porter préjudice aux bonnes relations du Cameroun  avec ces pays et partenaires, et auxquelles le Cameroun attache du prix.

Enfin, le Gouvernement tient à réaffirmer que le Cameroun est ouvert aux avis de toutes sortes, aux suggestions qui se veulent constructives, y compris celles des pays amis et des partenaires qui coopèrent avec lui dans tous les domaines.

Pour autant, le Gouvernement souhaite que ceux-ci aient l’humilité et l’amabilité de reconnaître que, plus et mieux que quiconque,  nous sommes soucieux de l’avenir de notre pays, que nous recherchons et savons ce qui est bon pour le Cameroun, et que le peuple camerounais, à l’instar de tous les peuples du monde, entend demeurer maître de son destin ».

 

N.R.M

 

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C’est la révélation forte faite ce samedi au Salon de l’agriculture à Paris. Interpellé par l’activiste camerounais et fondateur de la BAS (Brigade Anti Sardinards), Calibri Calibro, le Président Français, Emmanuel Macron a démonté les arguments propagandistes du parti au pouvoir qui laissait croire que la libération de Kamto était une démarche conciliante dans le processus du Dialogue National.

 

Finalement, Paul BIYA n’a pas libéré les opposants politiques de gaieté de cœur, encore moins dans le but de créer un climat d’apaisement politique au Cameroun à l’heure du Grand Dialogue National. Au contraire, ce serait une autre démarche égoïste du tenant du pouvoir central de Yaoundé. Les propos d’Emmanuel Macron sont sans équivoques :

« J’ai mis la pression sur Mr Paul BIYA pour qu’il traite de la question de crise anglophone et de ses opposants. J’avais dit, que je ne veux pas qu’on se voie à Lyon tant que Kamto n’est pas libéré. Il a été libéré parce que je lui ai mis la pression. Et là la situation est en train de se redégrader. Je vais appeler la semaine prochaine le Président BIYA et on mettra le maximum de pression pour que cette situation cesse. Je suis totalement au courant et totalement impliqué sur les situations qui se passent au Cameroun et qui sont intolérables. » Comme quoi, le Chef de l’Etat camerounais semblait plus préoccupé par son désir de faire un tour à Lyon. Et on peut comprendre pourquoi il n’a pas lui-même pris part aux activités liés au Grand Dialogue National.

Dans a foulée le Président français précise le rôle de son pays dans l’accompagnement des processus démocratiques au Cameroun et en Afrique. « La France est dans un rôle très compliqué en Afrique. Nous sommes un Etat de Droit et nous défendons l’Etat de droit partout. Mais quand en Afrique nous disons qu’un dirigeant n’est pas démocratiquement élu, les africains disent de quoi venez-vous mêler, vous n’avez pas à nous faire la leçon. (…) Pour le Président BIYA je lui ai dit il doit rouvrir le jeu, il doit décentraliser, il doit libérer les opposants politiques, il doit faire respecter l’Etat de droit. Ce n’est pas la France qui peut faire de la démocratie au Cameroun à la place des camerounaises et des camerounais. »

Avant de laisser partir Emmanuel Macron, Calibri Calibro a énoncé les noms d’autres opposants politiques encore en prison au Cameroun. Et le Chef de l’Etat français a sur le champs pris demandé que lui soient transmis les noms de ceux-ci. Les prochains jours vont davantage nous renseigner sur les rapports entre Macron et Paul BIYA.

Lire aussi : Déstabilisation du Cameroun : Le gouvernement demande à ses partenaires de ne pas donner du crédit aux activistes

 

Stéphane NZESSEU

 

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A travers le déblocage de cette somme, le Cameroun vole au secours de ses ressortissants confinés à Wuhan en province chinoise de Hubei, épicentre de l’épidémie de coronavirus. L’information est contenue dans un communiqué du ministre des Relations extérieures (Minrex) publiée ce 20 février.   

 

Le communiqué du Minrex indique, face à la détresse à la détresse des Camerounais et des conditions de vie difficiles dans les zones placées en quarantaine en Chine, le Chef de l’Etat, Paul Biya, a en première mesure, instruit le ministre des Finances de mettre à la disposition de l’ambassade du Cameroun à Pékin, en procédure d’urgence, la somme de 50 millions de FCFA pour porter assistance à ces citoyens.

Sur les 300 ressortissants camerounais résidant dans la province de Hubei, ce sont 200 qui sont en ce moment confinés dans la ville en quarantaine de Wuhan, à en croire les chiffres issus du recensement effectué par l’ambassade du Cameroun en Chine. Le communiqué précise que ces ressortissants camerounais sont actuellement sains et saufs. 

Pour le ministre délégué des Relations extérieurs, Félix Mbayu, « le Gouvernement de la République du Cameroun continue de suivre de près l’évolution de cette épidémie, de concert avec les autorités chinoises et ne manquera pas d’informer l’opinion nationale de toute autre initiative subséquente visant à apporter du réconfort à nos compatriotes », déclare-t-il. 

A titre informatif, selon des chiffres officiels, l’épidémie de coronavirus qui sévit dans l’empire du milieu et qui se propage dans d’autres régions du monde, depuis son déclenchement a déjà fait près de 2.000 morts et plus de 72.438 cas d’infections. L’instruction présidentielle permettra donc d’aider les Camerounais résidant en Chine de mieux faire face à cette épidémie dont la vitesse de propagation reste inquiétante. 

 

Innocent D H

 

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Selon des informations non officielles, celui qui a longtemps été considéré comme le premier adjoint de Field Marshall a pris la décision de déposer les armes,  de se donner une chance de reprendre sa vie en main et de bénéficier des projets de réinsertion mis en place par le gouvernement Camerounais

 

Il est présenté comme un jeune homme âgé de 31 ans, originaire de d’un village appelé Njenawung dans la partie anglophone du Cameroun. Il serait allé retrouver les éléments du Bataillon d’Intervention Rapide du secteur Alou. Après avoir été accueilli, les mêmes sources indiquent qu’il a accepté d’accompagner les Forces de Défense et de Sécurité afin de récupérer son matériel de combat dissimulé au niveau du Cetic d’Alou.

 

Aurait – il répondu à ce énième appel du Chef de l’Etat Camerounais ou était – il motivé par d’autres raisons ?

Peut être que  oui : Car, on se souvient que le 10 Février dernier, Paul Biya, d’adressant à ses jeunes compatriotes, avait dit ceci : « Je saisis également l’occasion de cette Fête de la Jeunesse pour, une fois de plus, lancer un appel à nos jeunes compatriotes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ceux qui se sont laissé enrôler dans des bandes armées et qui continuent d’entretenir un climat d’insécurité dans ces deux régions doivent déposer les armes, à l’exemple de ceux, nombreux, qui l’ont déjà fait et qui vivent tranquillement au sein de nos communautés. Je continue de les exhorter à sortir de la brousse et à retrouver leurs autres jeunes concitoyens qui mènent une vie normale au sein de la société… ».

Peut être aussi que non : Parce qu’après l’arrestation de la concubine de Fields Marschall au mois de Janvier dernier,  grâce à la collaboration des populations qui n’ont eu de cesse depuis quelques mois, de crier leur ras le bol, Kingsly Atabongafac a eu peur des répercussions s’il s’entêtait à semer la mort et la terreur dans les familles.

Quelque soient les raisons qui l’ont amené à déposer les armes, il va comme tous ceux qui l’ont fait avant lui et qui le feront après, très certainement bénéficier de l’un des nombreux programmes mis en place par le gouvernement Camerounais. A l’instar du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration. Une structure sociale qui va lui permettre de choisir une autre voie que celle des enlèvements, des assassinats et tout ce qui va avec.

Un choix qui va peut être lui apporter le pardon de ses victimes et lui ouvrir les portes d’un avenir plus porteur de positivité.

 

N.R.M

 

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Le 10 février dernier, le Chef de l’Etat Son Excellence Paul Biya s’est adressé à la jeunesse en mettant un point d’honneur sur l’urgence d’éradiquer la violence en milieu scolaire. Au lendemain de ce discours retentissant, enseignants et leaders religieux dans la région du Nord s’engagent à accompagner le Président de la République dans la lutte. 

 

Depuis un certain temps, la violence tend à devenir un effet de mode dans nos établissements scolaire. Face à la recrudescence du phénomène, les hommes de Dieu et les enseignants militent en faveur de la mutualisation des efforts dans l’éducation des élèves. 

C’est du moins ce que pense, Dany Ngomé, responsable d’un établissement d’enseignement secondaire à Garoua qui déclare, « nous devons savoir que tout enseignant est un parent. Quand l’enfant vient à l’école le matin il doit savoir ne se reste que dire bonjour à son enseignant et à ses camarades comme il le fait chaque jour avec ses parents à la maison, ça c’est la moindre des choses que les parents doivent apprendre à leurs progénitures. A l’école ce sera la continuité, et les enseignants n’auront pas trop de problèmes ». 

Les enseignants estiment qu’au lendemain de l’adresse du Chef de l’Etat à la jeunesse, des réformes importantes dans la pédagogie doivent être entreprises pour mieux faire face à la violence en milieu scolaire. 

« Je pense qu’il faut revenir aux temps anciens et les élèves doivent savoir qu’il est normal que les enseignants se donnent la peine de leur enseigner des leçons de morale pour qu’ils deviennent des hommes intègres dans la vie », ajoute Dany Ngomé. 

« Les actions que nous menons au quotidien dans les établissements scolaires reposent plus sur la sensibilisation dans les salles de classe à travers des thèmes qui fustigent les comportements déviants et les troubles de personnalité », suggère pour sa part, Madame Daïrou, conseillère d’orientation au lycée bilingue de Koléré pour sa part souligne, 

De son côté l’Abbé Alexandre Kono, professeur d’instruction morale et religieuse au Collège Sainte Thérèse de Garoua, épouse la position de la Conférence nationale épiscopale favorable à l’instauration de la religion et de la morale comme discipline à part entière dans les établissements scolaires.

 « Le contenu étant déjà d’encourager les élèves à mettre Dieu au Centre de leur vie. De la 6ème en Tle, il faut des programmes spécifiques pour que l’enfant ayant fait tout ce parcours ait une base en morale et en connaissance religieuse pour que les élèves soient moins violents et moins délinquants », propose l’Abbé Alexandre Kono. 

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01