Le chanteur camerounais vient de mettre sur le marché de la musique, un nouveau single qui s’en prend au gouvernement en place. Celui qui hier suppliait et demandait à pouvoir voir ses enfants grandir remet une couche.
« Francophones, deux fois présidents. Passez le pouvoir à un anglophone. » c’est par cette phrase que l’artiste engagé ouvre son nouveau single. Dans les vers suivants, Longue Longue rappelle qu’à « la présidence il y a un vieillard. » Il poursuit en dénonçant les différentes institutions où il y a des « vieux ».
Le Sénat, l’Assemblée nationale, le gouvernement et la présidence de la république. Une autre phrase qui interpelle « un pauvre qui vole pour celui qui l’a rendu pauvre ». Comme pour rappeler que nos responsables détournent de l’argent au profit des impérialistes qui nous ont amené dans cette situation de précarité. « Si on était bien au pays, est ce qu’on allait prendre la route de l’aventure. Ah Monsieur le Président ! » Dans cette logique, Simon Longue Longue fait savoir que c’est la mal gestion de notre pays qui amène les jeunes à se jeter dans l’’aventure et se faire traiter comme esclave en Lybie. L’exode vers les pays occidentaux est une réalité. Un phénomène qui vide le Cameroun de ses nombreuses ressources humaines.
Longue Longue parle des nominations à vie de certaines personnes à des fonctions de directeur. Mais aussi, ces ministres de la République qui partent et qui reviennent. Comme quoi, le pouvoir tourne au sein de quelques familles et autour de quelques amis. « Comment pouvez-vous nommer un individu à un poste pendant 25 ans, 30 ans ». « Et après quand ils vont voler vous allez leur envoyer l’épervier, qui les a nommés d’abord ? »
L’artiste décrit l’état réel de notre pays, comme ce peintre qui présente le tableau de la société telle qu’elle est. Seulement, on sait que ces dans les mêmes circonstances qu’il a été menacé il y a quelques jours. A l’époque, son passeport lui avait été retiré. On se souvient des larmes et des supplications de Djene Djento qui appelait l’épouse de Paul Biya à la rescousse. Il semblait que le musicien avait reçu des menaces de mort. On se demande s’il n’a pas retenu la leçon où alors il s’en-tête à poursuivre une activité d’opinion malgré les risques qu’il encourt. Ou alors, Simon Longue Longue est à la recherche d’un asile politique canadien comme il l’a souvent souhaité. La suite nous le dira.
Belka Tobi demande à Longue Longue de laisser la politique
Stéphane NZESSEU
Le Grand Maître de l’ordre de Malte est décédé ce mercredi 29 avril 2020 matin à Rome en Italie. Il était âgé de 76 ans. Il est mort de suite d’une maladie inconnue.
Sa dernière visite au Cameroun date du 17 juillet 2018, à la veille de l'élection présidentielle. On se souvient que Paul BIYA, à l’occasion, l'a élevé à la dignité de Grand-Croix de l’Ordre de la Valeur à Yaoundé. Fra’ Giacomo Dalla Torre del Tempio di Sanguinetto était un professeur de littérature et histoire de l'art, un chevalier profès de l'ordre souverain de Malte.
Élu le 29 avril 2017 comme lieutenant de Grand maître pour une durée d'un an en remplacement du grand maître Matthew Festing démis par le pape François, il est élu grand maître le 2 mai 2018 au cours du Conseil Complet d’État. Dalla Torre vient d'une vieille famille noble de Trévise et Rome, liée traditionnellement avec la papauté.
Son oncle, le journaliste Giuseppe Dalla Torre del Tiempio di Sanguinetto (1885-1967), était de 1920 à 1960 directeur de L'Osservatore Romano, son frère Giuseppe Dalla Torre del Tiempio di Sanguinetto est président de la cour de la Cité du Vatican et lieutenant général honoraire de l'ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem.
Au cours de ses années d'études, il a obtenu son diplôme en philosophie et en lettres classiques, est aussi diplômé en archéologie chrétienne et histoire de l'art de l'Université de Rome « La Sapienza ». Il est devenu bibliothécaire en chef et archiviste avant d'être directeur adjoint à la Bibliothèque de l'Université pontificale urbanienne, où il a enseigné le grec classique.
1985, Fra’ Giacomo Dalla Torre del Tempio di Sanguinetto devient membre de l'ordre souverain de Malte où il prononce ses vœux religieux en 1993 qui font de lui un chevalier profès. En 1999, il devient grand prieur de la province de Lombardie-Vénétie. En 2004, il est élu membre du Souverain Conseil en tant que Grand Commandeur.
Après la mort du grand maître Andrew Bertie, il est lieutenant du grand maître ad interim pendant un mois, en mars 2008, en attendant l'élection de Matthew Festing. De 2009 à 2017, il est grand prieur de l'ordre souverain de Malte pour Rome. Il est élu, le 29 avril 2017, une nouvelle fois, mais pour une durée d'un an, lieutenant du grand maître par le Souverain Conseil avec toutes les prérogatives du grand maître et prête serment le lendemain.
L'élection intervient après une crise interne grave et une opposition prolongée entre l'Ordre et le Vatican, où le pape François a pris les devants en exigeant la démission de Matthew Festing et en éloignant le cardinal Raymond Burke. Le nouveau lieutenant doit remplir la tâche difficile de piloter l'Ordre dans une période de réforme, en coopération avec le substitut de la secrétairerie d'État, Mgr Giovanni Angelo Becciu.
Le 2 mai 2018, au cours du Conseil Complet d'État, il est élu 80e grand maître de l'ordre souverain militaire hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte, il prête serment le lendemain devant le représentant du pape Mgr Giovanni Angelo Becciu et le conseil complet d'État en l’église Sainte-Marie sur l’Aventin.
Stéphane NZESSEU
Le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi l’a dit et répété ce Mardi, au cours du point de presse organisé dans l’enceinte du département ministériel dont il a la charge : « Il n’y a jamais eu aucune volonté de travestir les faits ».
L’intégralité de sa déclaration
« En exécution des Très Hautes Instructions du Président de la République, Son Excellence Paul Biya, le Ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République a, par un Communiqué en date du 21 Avril 2020, rendu public le Rapport de la Commission d’Enquête Mixte mise sur pied le 17 février 2020, par le Ministre Délégué à la Présidence de la République chargé de la Défense, d’Ordre du Chef de l’Etat, Chef des Armées, avec pour missions de faire la lumière sur les événements tragiques survenus dans la localité de Ngarbuh, dans la nuit du 13 au 14 Février 2020, et d’établir les responsabilités des différents acteurs.
A peine les principales conclusions de l’Enquête prescrite par le Président de la République consécutivement à ces événements malheureux ont-elles été rendues publiques, que des voix se sont élevées ici et là, par médias et réseaux sociaux interposés, pour dénoncer ce qu’elles considèrent comme des mensonges proférés naguère par le Gouvernement au sujet desdits événements.
Pour ces pourfendeurs d’obédiences diverses et qui sont toujours les mêmes, les résultats de cette enquête viennent confondre le Gouvernement, dans une sorte de déni de vérité, eu-égard aux faits, tels qu’ils s’étaient déroulés.
Face à un tel amalgame voulu par ceux-là mêmes qui pensent en tirer un quelconque bénéfice, le Gouvernement de la République entend apporter les précisions et les éclairages suivants.
Au préalable, si nous convenons tous que dans toutes les démocraties, le devoir d’informer correspond au droit des peuples à l’information, il convient de souligner qu’à chaque fois que survient un événement d’importance et de portée nationale et qui retient l’attention de tous les Camerounais, c’est au Gouvernement qu’il incombe, en premier, et le plus promptement possible, la responsabilité de s’adresser à l’opinion nationale et internationale, pour lui donner l’essentiel des informations qu’elle est en droit d’attendre.
Autrement dit, il s’agit d’une obligation régalienne à laquelle aucun Gouvernement de saurait se soustraire sans faillir à ses engagements vis-à-vis du peuple souverain.
Pour ce faire, au Cameroun comme ailleurs sans doute, les informations sont recueillies auprès de sources qui bénéficient de la meilleure présomption de fiabilité, elles sont ensuite recoupées, avant d’être rendues publiques, afin de limiter autant que possible les marges d’erreurs susceptibles de les altérer. Ceci explique d’ailleurs pourquoi il peut s’écouler un certain temps entre la survenance de l’événement et la réaction du Gouvernement.
Ce fut le cas, s’agissant des événements de Ngarbuh. Les faits, comme vous le savez, se sont déroulés dans la nuit du 13 au 14 février 2020. La réaction du Gouvernement est intervenue quatre jours après, le temps nécessaire à la conduite des investigations que commandait la gravité des faits.
C’est dire, Mesdames, Messieurs, que lorsque le Gouvernement s’exprime sur des sujets brulants d’actualité, il le fait toujours de bonne foi, jamais dans le but de désinformer ou de travestir les faits, mais, bien au contraire, dans le souci de livrer au public, et en toute transparence, la bonne information.
Quant au fond du sujet, s’agissant des incidents de Ngarbuh, le Gouvernement a d’entrée de jeu tenu à rappeler le contexte dans lequel l’opération militaire avait été engagée.
Sur ce point, au demeurant, comme vous avez pu le constater, les vues du Gouvernement et celles de la Commission d’Enquête Mixte sont convergentes, en ce sens que le village de Ngarbuh était devenu un repère, une véritable base logistique de ravitaillement en armes, en munitions et en combustibles, des bandes armées sécessionnistes.
L’enquête révèle de surcroît que ces terroristes s’y livraient à de nombreuses exactions dirigées contre les populations civiles, telles que des vols de bétail, des viols et autres agressions, ce que le Gouvernement a également dit en son temps.
Par ailleurs, il convient de rappeler que c’est en réponse à l’appel des populations de la localité de Ngarbuh, alors littéralement prises en otage par les bandes armées, que les Forces de Défense ont entrepris d’effectuer une descente sur le terrain, au cours de laquelle des combats ont eu lieu, engendrant des morts dont celle de cinq terroristes sécessionnistes.
Là encore, la Commission d’Enquête Mixte ne dit pas le contraire de ce qu’affirmait le Gouvernement le 18 février 2020, à savoir, pour l’essentiel, que «les bandes armées qui sévissaient dans cette zone semant la terreur et la désolation auprès des populations, ont trouvé refuge dans un hameau périphérique dénommé Ngarbuh, pour y installer leur base arrière, et réorganiser le racket des usagers, en perpétrant des exactions innommables sur l’axe menant à Ntumbaw.
De même, et à aucun moment, le Gouvernement n’a occulté le fait qu’il y ait eu des morts parmi les civils. Situation grave, affligeante et déplorable pour laquelle le Gouvernement, par ma voix, a transmis aux familles endeuillées les condoléances du Président de la République, Son Excellence Paul Biya.
Seuls leur nombre exact et la responsabilité des auteurs de ces pertes en vies humaines ont été dissimulés à dessein par les éléments de nos Forces de Défense et de Sécurité engagés dans l’opération, pris de panique.
Une autre vérité qui n’a pas été démentie par la Commission d’Enquête Mixte et qui doit aussi être dite, c’est celle selon laquelle le détachement des militaires et des gendarmes dépêchés à Ngarbuh, n’avait pas pour objet d’exterminer des civils ou d’incendier des habitations. En d’autres termes, il ne s’agissait point d’une opération de combat, mais bien d’une mission de reconnaissance dont l’essence hélas a été faussée.
Le rappel de tout ce que je viens de dire indique à suffisance qu’il n’a jamais été dans l’intention du Gouvernement de travestir les faits, en même temps qu’il en atteste la bonne foi : le Communiqué du Ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République est d’ailleurs sans équivoque à ce sujet, lorsqu’il affirme que, Revenu à Ntumbaw, le Sergent Baba Guida, qui a conduit l’opération, a adressé à sa hiérarchie, un compte rendu volontairement biaisé. Compte rendu sur lequel le Gouvernement a initialement fondé sa Communication.
La bonne foi du Gouvernement, un Gouvernement qui est et demeure, il faut le dire, une seule et même entité, est d’autant plus incontestable que, nonobstant les premières informations rendues publiques sur l’incident de Ngarbuh, le CHEF DE L’ETAT a prescrit une enquête approfondie, dont à priori les résultats étaient susceptibles d’infirmer ou de confirmer les faits en notre possession.
Et par-delà les différences ou convergences que peut révéler l’analyse des diverses communications, l’important est sans doute que les conclusions de l’Enquête établissent plus clairement la responsabilité de certains éléments de l’armée dans l’incident de Ngarbuh et précisent les circonstances dans lesquelles cet incident s’est produit.
Qui plus est, par-dessus tout, le plus important est incontestablement la décision du Président de la République d’ajouter foi aux conclusions de l’enquête indépendante qu’il a prescrite, d’en prendre acte et d’en tirer toutes les conséquences qui s’imposent.
Nous sommes donc tout à fait fondés à nous féliciter de ce que la communauté internationale et la communauté nationale à l’unanimité, aient salué chaleureusement cet acte éminemment louable qui honore le Président de la République, ignorant au passage les petits commentaires tendancieux, incongrus et inopportuns de certains concitoyens, qui n’ont à l’évidence qu’une connaissance très limitée du fonctionnement de nos institutions, et qui, d’ores et déjà, sans scrupule et sans vergogne, exultent, jubilent à l’idée de voir plusieurs têtes tomber.
Oui, le plus important disons-nous, c’est de louer, d’exalter, de magnifier l’acte du Président de la République, qui est sans conteste, un exemple de courage politique, celui d’un Président de la République conséquent, fidèle à ses principes et à ses engagements, soucieux de construire et de préserver l’image d’une Armée camerounaise forte, responsable et exemplaire.
L’acte présidentiel, administre également, une fois de plus, la preuve que le Cameroun est un Etat de droit, où tous les citoyens sont égaux devant la loi. A cet égard, les personnes mises en cause seront traduites devant les juridictions compétentes.
De même, elles bénéficient de la présomption d’innocence comme c’est le cas pour tout justiciable jusqu’à la preuve de leurs culpabilités respectives.
Quant à nos Forces de Défense et de Sécurité, elles méritent les encouragements de la Nation tout entière, pour la mission de retour à la vie normale qu’elles mènent, dans des conditions particulièrement difficiles, face aux bandes armées terroristes et sécessionnistes, dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Le peuple camerounais doit demeurer conscient de la délicatesse de cette mission, qui vise à préserver l’intégrité territoriale de notre pays et à permettre à nos populations de vivre en toute sécurité, de vaquer sereinement à leurs occupations et de jouir pleinement de leurs biens.
C’est du reste le lieu de redire que l’Armée camerounaise n’est ni celle d’une Région, d’une tribu ou d’un parti politique.
Elle a vocation à assurer la défense de la Nation tout entière et de tous les Camerounais respectueux des institutions, sans discrimination.
Aussi, les bavures que peuvent commettre, par moments et selon les circonstances, quelques éléments de cette Armée, ne sauraient en aucun cas déteindre sur l’image de nos Forces de Défense et de Sécurité, qui ont su se distinguer tant au Cameroun qu’en Afrique et dans le monde, par leur professionnalisme, leur discipline et leur attachement constant aux valeurs et institutions républicaines.
C’est pourquoi le Gouvernement ne cessera de dénoncer l’acharnement et la stigmatisation dont font montre certains, notamment des ONG, contre les Forces Armées Camerounaises dont la qualité le sérieux et le sens de l’honneur sont reconnus et exaltés sur nombre de théâtres d’opérations à travers le monde.
Ce qu’il est en fait difficile de comprendre et d’accepter, c’est cette condamnation sélective des exactions perpétrées sur les différentes zones de conflits, en ce sens que celles attribuées aux Forces Nationales sont dramatisées et amplifiées, cependant que celles commises par les bandes armées terroristes et sécessionnistes sont minorées voire occultées purement et simplement, dans un mutisme étonnant des organisations dites des droits de l’Homme.
Une telle attitude est à tout le moins porteuse de suspicion.
Les ONG, de notre point de vue, peuvent ambitionner d’être une force morale, mais elles n’ont pas, pour cela, vocation à jeter de l’huile sur le feu.
Aussi, le Gouvernement camerounais exhorte-t-il les partenaires bilatéraux et multilatéraux ainsi que les ONG en particulier, à se garder de toute instrumentalisation par la propagande trompeuse des véritables promoteurs de la violence au Cameroun qui, tapis à l’étranger, œuvrent pernicieusement et obstinément à la déstabilisation de notre pays.
En tout état de cause, le Gouvernement s’attachera à continuer d’informer l’opinion nationale et internationale sur les faits majeurs d’actualité, avec la même constance et la même exigence de rigueur et de transparence chaque fois que cela s’avèrera nécessaire.
Quant à la situation dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest dont le Chef de l’Etat vient de lancer le programme de reconstruction, le Gouvernement par ma voix, exhorte les populations de ces deux Régions, à continuer d’apporter leur soutien aux autorités locales, ainsi qu’à nos Forces de Défense et de Sécurité, dans le combat qu’elles mènent pour le retour à la paix dans cette partie de notre pays ».
N.R.M
De sources médiatiques, le Fonds monétaire international(FMI) veut accorder 110 milliards de FCFA au Cameroun en guise d'appui à la lutte contre le coronavirus. L'institution financière constate que le pays de Paul Biya souhaite plutôt avoir une somme un peu plus élevée, ce qui aurait conduit à ce nouveau renvoi.
Le dossier du Cameroun qui ne sera pas finalement examiné ce 28 avril 2020, a été introduit dans l'agenda du Conseil d'administration (CA)de l'institution de Breton Woods depuis le 16 avril dernier. Selon les informations publiées par nos confrères d'investir au Cameroun, les 4 pays qui ont manifesté de l'intérêt en Afrique centrale notamment, le Gabon (88,2 milliards de FCFA) et le Tchad (69 milliards de FCFA), ont vu leurs dossiers validés par le CA, respectivement les 09 et 14 avril 2020.
Cependant pour le cas du Cameroun, l'examen de son dossier qui était d'abord envisagé le 22 avril dernier puis reprogrammé le 28 du même mois vient d'être reporté à nouveau. "Le dossier du Cameroun n'est toujours pas prêt. Au sein des ministères des Finances et de l'Economie, en charge de ce dossier, on admet que le dossier rencontre des défis. Au FMI, on renseigne que le dossier à examiner par le Conseil d'administration intègre le plan de riposte économique et financier du pays. A l'analyse, le retard pourrait se situer à ce niveau", confie une source citée par investir au Cameroun.
D'autres sources font savoir que, les négociations s'embourberaient sur le montant à accorder au Cameroun. Le FMI, "a accepté" de mettre à la disposition du Cameroun un appui de 110 milliards de FCFA, apprend-on.
Répercussions du Covid-19 : Le FMI n’exclut pas l’annulation d’une partie de la dette africaine
Innocent D H
Elles ont écrit un mémorandum, dans lequel, elles mentionnent clairement le reproche fait au régime.
Trois régions du septentrion s'apprêtent à abandonner le Président de la République. Elles ont formé un collectif composé de leurs ressortissants. Et elles ont ainsi formé la "Ligue du Grand Nord". Elles reprochent entre autres au régime de Paul Biya, la marginalisation de leurs localités. Elles s'insurgent par exemple sur le plan politique, contre le fait que Yaoundé ne désigne chaque année, "aux hautes fonctions managériales ces élites non représentatives de la base". Au niveau de l'armée, elles notent que dans l'armée, la gendarmerie et la police, les ressortissants du Grand Nord ne sont représentés qu'à hauteur de 2%. Pour ce qui est des assises du Grand dialogue national, elles observent que leurs souffrances n'ont pas été évoquées. Pourtant leurs régions connaissent les exactions de la secte Boko Haram, le phénomène de kidnapping avec demande de rançon. Le mémorandum en question a été publié dans l’édition de ce 28 avril 2020, du quotidien Le Jour.
Nous vous proposons ci-dessous, l'une des parties de ce mémorandum :
La base et l'élite qui absolvent leurs divergences séculaires pour se parler les yeux dans les yeux, sans langue de bois, c'est suffisamment rare pour être souligné au Cameroun. Que s’est-il donc passé pour que les filles et fils du Septentrion daignent enfin s’asseoir autour d’une même table ? La magie s'est produite non pas une fois mais deux fois. La première, c’était fin février 2020 dans la métropole régionale du Nord, Garoua. La seconde rencontre s’est tenue à Yaoundé, le 28 mars dernier. Elle a regroupé le ban et l’arrière ban politiques, économiques, administratifs, universitaires et estudiantins du Septentrion camerounais. Certains anciens ministres, sénateurs, députés, enseignants d'universités, opérateurs économiques, étudiants du Grand Nord, ont tu leurs divergences idéologiques, religieuses et régionales pour s’épancher sur l’avenir de ce « grand marginalisé » du Renouveau qu’est le Grand Nord.
Au regard de la mobilisation et de l’envie de se construire un destin commun, on ne peut s’empêcher de penser à ces quelques mots de l’écrivain brésilien, Paulo Coelho dans « L’Alchimiste » qui disait « Quand on veut une chose, tout l'Univers conspire à nous permettre de réaliser notre rêve ». Ce rêve éveillé est à mettre au crédit d’un ancien haut cadre de la République qui a réussi à fédérer les forces vives du Septentrion. La première rencontre de Garoua a scellé des retrouvailles inédites sans toutefois dégager un consensus. La diversité sociale des participants et la variété des sujets abordés n'ont pas permis de circonscrire les priorités du Septentrion ainsi que la démarche politique à adopter. Une équipe restreinte composée de 2 anciens ministres, 5 parlementaires, 3 enseignants et 2 étudiants, a été chargée d'élaborer pour la réunion de Yaoundé les axes d'un décollage politique, économique et social du Grand Nord.
LA CONCERTATION DE YAOUNDÉ
Ce groupe de réflexion que les participants à la rencontre de Garoua ont appelé « LA LIGUE DU GRAND NORD » (LGN), en référence à la LIGUE DU NORD (parti politique italien créé par Umberto Bossi, dirigé depuis 2017 par Matteo Salvini), n’a vraiment pas chômé les quatre semaines précédant la seconde concertation du 28 mars 2020. La LGN a consulté tout azimut, échangé autant avec la base qu’avec l’élite et dressé un tableau synoptique des maux et ressentiments du Grand Nord. Et enfin, elle a exploré les pistes d’un changement profond et durable. Dans une sorte de mémo, la LIGUE égrène ces actes manqués et promesses non tenues du système.
Sur le plan politique, la LIGUE indique que du fait de la faible légitimité de la plupart des élites dans leurs régions, la fracture générationnelle ne cesse de s’élargir. Les autorités de Yaoundé se complaisent pourtant à désigner année après année aux hautes fonctions managériales ces élites non représentatives de la base.
Elle trouve inique la répartition des députés en fonction du nombre d’habitants par département. Incompréhensible donc que les départements du Mayo-Banyo, du Mayo-Tsanaga, du Mayo-Louti, du Logone et Chari, du Diamaré, de la Bénoué, de la Vina pour ne citer que ceux-là, ont chacun un nombre d'habitants au moins supérieur à toute la région du Sud, mais curieusement, aucun de ces départements n’a plus de 5 représentants à l’Assemblée Nationale contre 11 pour la région Sud. Dans le Mayo-Rey, un parti politique ayant obtenu plus de 36 000 voix lors des législatives de février 2020, n’a pu avoir de député alors que dans la région du Sud, la majorité des députés ont été élu avec moins de 10 000 voix.
La discriminante est plus flagrante encore dans l’Armée, la Gendarmerie et la Police, où le nombre des appelés connaît une réduction drastique et programmée depuis les événements de 1984. Dans ces trois corps, les ressortissants du Grand Nord sont moins de 2%. La LIGUE est très amère quand elle évoque le Grand Dialogue National, initiative du Chef de l’Etat, et donc les débats ont délibérément éludé les souffrances des populations de l’Extrême-Nord, de l'Adamaoua et du Nord, meurtries par les assauts répétés et mortels de la secte Boko Haram, les prises d'otages avec demande de rançons. Situations qui affectent la quasi-totalité des activités génératrices de revenus, assignant ces populations à une paupérisation sans issue.
Elle s’étrangle face au cas, deux poids, deux mesures que vivent les prisonniers de l’Opération Epervier originaires du Septentrion. L’ex Directeur Général de la Crtv, Amadou Vamoulké, très malade, abandonné à lui-même sans suivi médical, n’a pu bénéficier de la « magnanimité » du Chef de l’État comme l’ont été, l’Homme d’Affaires, originaire de l’Ouest, Yves Michel Fotso (évacué au Maroc), I ’ex-Premier ministre, originaire du Sud-Ouest, Inoni Ephraïm (évacué en Allemagne) ou encore l’ex-ministre des Finances, originaire de la région du Centre, Essimi Menyé (évacué en France). Les condamnations aux mépris du Code Pénal camerounais et des dépositions des témoins, de l’ex-Secrétaire général de la Présidence de la République, Marafa Hamidou Yaya et de l’ex-Directeur général de la Sodecoton, Iya Mohamed relèvent d’une situation kafkaïenne.
LE PLUS GRAND DÉSERT MÉDICAL DU CAMEROUN
La Ligue fustige la confusion savamment entretenue par le pouvoir en place sur l’homonomie des noms à consonance sahélienne, pour nommer des ressortissants des autres régions au détriment des ceux du Septentrion. L’ambassadeur du Cameroun à N’Djamena, Mohamadou Tanimou (originaire du Sud- Ebolowa), le Directeur général adjoint du Port Autonome de Kribi, Harouna Bako (originaire du Centre, Nanga-Eboko), le Général de Division, Baba Souley (originaire du Centre –Yaoundé, quartier Briqueterie) … Sont pris pour des ressortissants du Grand Nord, alors qu’ils ne le sont pas.
Dans le domaine de la Santé, la LIGUE déplore le désert médical dans lequel est confiné depuis des lustres le Grand Nord. Aucun hôpital de référence dans les trois régions réunies alors que la seule région du Sud compte deux hôpitaux de référence (les hôpitaux de Sangmelima et d’Ebolowa). Incroyable mais vrai qu’en cette période incertaine où sévit le Coronavirus, tout le Septentrion ne dispose d’aucun lit de réanimation et de respirateur. Autre black-out, les médecins spécialistes. Pas de gynécologue, de néphrologue, de cardiologue, de diabétologue, de virologue, de neurologue, d’urologue encore moins de médecin réanimateur dans tout le Septentrion.
La Ligue est révulsée lorsqu’elle note l’état actuel des infrastructures routières. Insupportable d’assister au fil des années à la dégradation accélérée de la mythique nationale 1 qui relie Ngaoundéré à Kousseri. Elle s’étonne que le Génie militaire ait reçu neuf milliards de Francs CFA pour la réfection de l’axe routier Maroua Kousseri, avec au final une route toujours impraticable, obligeant la Banque Mondiale a résilié le contrat. Lequel axe a fait l’objet d’une attribution de gré à gré au profit des sociétés écrans dont les véritables actionnaires seraient des membres du gouvernement. Les liaisons aériennes en direction de Ngaoundéré, de Garoua et Maroua sont supprimées contribuant à isoler de plus en plus le Grand Nord du reste du Cameroun. La liaison ferroviaire, qui relie Yaoundé à Ngaoundéré, jadis appelée la Gazelle du Nord, est assurée désormais par des trains poubelles chancelantes. A ces exemples concrets, la LIGUE rappelle les maux séculaires que sont le sous-développement, l’analphabétisme, le délit de faciès…
Liliane N.
Des informations puisées à bonnes sources, 04 milliards de FCFA sont déjà disponibles dans le Fonds spécial de solidarité nationale crée par le Chef de l'Etat, Paul Biya, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Une somme qui n'inclue pas les contributions attendues des institutions financières internationales, apprend-on.
Les Camerounais continuent de mobiliser leurs énergies pour vaincre le coronavirus. Les données en provenance des autorités administratives en charge de la gestion du Fonds de solidarité national ne sont certes pas encore rendues publiques, cependant, le round-up fait par le journal Ecomatin sur les contributions récoltées permet de découvrir qu'au moins 04 milliards de FCFA sont déjà disponibles dans le cadre de la riposte contre le Covid-19.
Conformément à l'annonce faite par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute, le 31 mars dernier, les appuis et dons y afférents sont encadrés par le Fonds spécial de solidarité nationale pour la lutte contre le Covid-19.
Rappelons que le Chef de l'Etat avait doté ce Fonds spécial d'un montant d'un milliard de FCFA, pour le soutien des opérations du plan de riposte contre la propagation de cette pandémie au Cameroun. Un compte a été ouvert au sein de BGFIBank pour recueillir les contributions financières. Ces contributions sont aussi faisables dans les dans les postes comptables des régions et des représentations diplomatiques, a fait savoir le ministre des Finances, Louis Paul Motaze.
Innocent D H
Le Conseil des camerounais de la diaspora envisage de tenir une importante protestation, sur toute l’étendue du territoire national.
C’est un ultimatum que le Conseil des camerounais de la diaspora (Ccd) donne au Président de la République. Il souhaite que Paul Biya fasse son traditionnel discours du 20 mai. Pour le Ccd, c’est la seule façon de prouver qu’il n’y a pas de vacance au sommet de l’Etat. Parce que depuis la survenue de la pandémie du Coronavirus, le Chef de l’Etat ne s’est pas adressé à la nation. Et le récent communiqué venu de la Présidence qui annule la célébration de la Fête de l’Unité, démontre que ce qui se dit depuis un certain temps, au sujet de la gouvernance du pays.
“Une note officielle émanant du Secrétariat Général de la Présidence de la République du Cameroun, signée en date du 22 avril 2020, est venue confirmer ce que le peuple meurtri du Cameroun, dans son immense majorité, redoutait déjà, à savoir une vacuité du pouvoir au sommet de l’État camerounais, du fait d’une absence prolongée et injustifiable du premier des Camerounais, pourtant supposé être auprès de son peuple, au moment même où celui-ci n’a jamais autant eu besoin de lui que pendant la propagation à grande vitesse du COVID-19, pour le rassurer face au péril national et mondial auquel est exposée la nation camerounaise tout entière”, peut-on lire dans le communiqué du Ccd.
Le Conseil des camerounais de la diaspora annonce dans ledit communiqué, la tenue d’un soulèvement protestataire, dans le cas où le Président de la République ne s’exprime pas, dans le cadre de la célébration du 20 mai. Pour lui, le silence de Paul Biya est devenu assourdissant. Et ledit silence selon lui, confirme la thèse de la vacance au sommet de l’Etat.
Cameroun : Les festivités publiques du 01er et du 20 Mai annulées
“Ce peuple désabusé et aujourd’hui fort éprouvé par la pandémie du COVID-19 attend impatiemment de voir son chef de facto à son chevet, sur le terrain d’abord, et ensuite à travers un discours à la nation dans les jours à venir. Faute de quoi dès le 19 mai 2020 à 21h, le peuple souverain du Cameroun constatera de lui-même la vacance du pouvoir. Il sera ipso facto contraint de se réapproprier son destin et sa souveraineté dans les rues des villes et villages de toutes les dix régions du Cameroun le 20 mai 2020 à 10h. Et l’histoire se chargerait donc désormais de retenir, une fois pour toutes, cette date comme étant celle de la libération totale et définitive du Cameroun. La communauté nationale et internationale est, de ce point de vue, prise à témoin !”, peut-on lire dans le communiqué de la Ccd.Prétendue vacance à la présidence : Fame Ndongo décrypte la démarche de Kamto
Prétendue vacance à la présidence : Fame Ndongo décrypte la démarche de Kamto
Liliane N.
Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun trouve que les résultats de cette enquête sont truffés de zones d’ombre.
La position de Maurice Kamto ne surprend pas l’opinion. Fervent opposant du régime Biya, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) affirme qu’il rejette les résultats de l’enquête sur le massacre des civils de Ngarbuh. Un communiqué rendu public hier 23 avril 2020, fait savoir que les conclusions de ladite enquête ont été rendues telles qu’elles, pour calmer la communauté internationale.
Pour Maurice Kamto, les résultats de cette enquête auraient pu être correctes si et seulement si, ils apportent des réponses aux questions ci-dessous, qu’il a rapporté dans son communiqué.
« Combien de personnes au total ont-elles été massacrées le 14 février 2020 ? Combien de maisons ont-elles été brûlées ? Qui sont ceux, dans l’armée, au sein des institutions de l’Etat, dans l’administration, au sein de la société civile, ont ordonné, supervisé, couvert et/ou tenté de manipuler l’opinion nationale et internationale ? Que sont devenues toutes les personnes arrêtées arbitrairement et torturées par les services au motif fallacieux qu’elles auraient collaboré avec les organisations de défense des droits de l’homme ayant dévoilé les crimes et l’implication de l’armée ? Qui finance et entretient les miliciens supplétifs enrôlés par le commando de Ngarbuh ? Qui a instrumentalisé la communauté Fulani et à quelles fins ? Qu’en est-il des autres cas de tuerie ou de massacres de civils dans les régions anglophones ? », a écrit le président du Mrc.
Pour Kamto, il y a donc besoin d’une ouverture d’une enquête internationale, qui doit porter sur les massacres des civils pas seulement de Ngarbuh, mais aussi dans la région de l’Extrême-Nord.
Liliane N.
Le décret présidentiel du 15 avril 2020 portant commutation et remise des peines vient d'avoir un effet immédiat à la prison centrale de Garoua. Ces détenus bénéficient ainsi de l'indulgence présidentielle, ce qui démontre ainsi la ferme volonté du Président Paul Biya de lutter contre la propagation du Covid-19 dans les prisons au Cameroun.
Parmi les 24 détenus de la prison centrale de Garoua qui viennent de retrouver la liberté, il y a 3 femmes, 17 mineurs et 4 condamnés du tribunal militaire. Cette libération participe de l'application immédiate du décret présidentiel du 15 avril 2020, fait savoir le représentant de madame le procureur près la Cour d'Appel du Nord, Henri Noël Moukory.
"Le travail s'est fait en commission et nous avons étudié les dossiers cas par cas. Nous allons encore éplucher et étudier les dossiers des autres cas avec un plus d'assurance que nous aurons un peu plus de 650 détenus qui pourront bénéficier de remise des peines", explique Honore Mengue Me Mfen Debalzac, régisseur de la prison centrale de Garoua qui a invité ces désormais ex prisonniers au respect des lois de la République.
En recevant leur attestation de remise de peines, les bénéficiaires de cette grâce présidentielle ne dissimulent pas leur joie. Et c'est le cas de Yasmine Hamidou qui confie, "je vais aller continuer de tenir mon salon de coiffure comme avant. Je ne peux plus commettre des erreurs car la prison donne la leçon. Je remercie le Chef de l'Etat".
Est aussi annoncée, la libération de plus de 650 autres détenus dans les prisons de Guider, Tcholliré et Poli.
Il faut situer ce geste d'indulgence du chef de l'Etat, Paul Biya dans le sillage de la lutte contre la propagation du Covid-19 et de son souci permanent d'éviter la surpopulation en milieu carcéral au Cameroun.
Remise et Commutation de peines : 608 prisonniers libérés hier à Douala
Innocent D H
Elle a été faite ce mercredi par le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi dans la salle des conférences du département ministériel dont il a la charge.
« Le Gouvernement de la République a pris connaissance d’un texte en circulation dans les réseaux sociaux, indexant de façon outrancière, l’Ambassadeur de France au Cameroun, Son Excellence Christophe Guilhou, à la suite de l’audience que lui a accordée le Président de la République, son Excellence Paul Biya, en date du 16 avril 2020, au Palais de l’Unité.
Ce texte est adressé au Président de la République française par quelques groupuscules de la diaspora camerounaise, lesquels lui demandent de relever de ses fonctions l’Ambassadeur de France, sous le prétexte fallacieux d’une ingérence dans les affaires internes du Cameroun.
Déniant la réalité de l’audience présidentielle, ces individus prétendent en effet et en substance, que l’Ambassadeur de France s’est prêté à un montage audiovisuel visant à démontrer à l’opinion publique nationale et internationale, que le Cameroun est plutôt bien gouverné avec des institutions républicaines qui fonctionnent normalement et sous le remarquable leadership du Président de la République, son Excellence Paul Biya.
Le Gouvernement est pour le moins outré de ces comportements irresponsables et irrévérencieux de concitoyens incorrigibles qui se permettent de prendre à partie un Ambassadeur d’un pays ami en plein exercice de ses fonctions, et qui, de ce fait, doit bénéficier de tous les égards dus à sa qualité de représentant légal et légitime.
Faut-il encore dire à ces concitoyens que leurs agissements irréfléchis ne les honorent nullement, et que, s’agissant de l’audience mise en cause, l’Ambassadeur de France au Cameroun a bel et bien été reçu en le 16 avril 2020 au Palais de l’Unité, tant et si bien que l’idée d’une soi-disant mise en scène ne peut relever que de l’affabulation et du fantasme.
A la sortie de cette audience, l’Ambassadeur de France a souligné l’excellence des relations entre la France et le Cameroun et réitéré
l’engagement de la France à soutenir notre pays dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Prévention et de Riposte contre la pandémie du COVID-19.
Le Gouvernement de la République réfute donc catégoriquement les allégations ubuesques de groupuscules dévoyés et dénonce sans réserve les nombreuses menaces proférées sans aucune raison, via les réseaux sociaux, contre l’Ambassadeur de France.
De même, il met en garde ces groupuscules, du reste récidivistes, contre tout acte susceptible de porter atteinte, sous quelque forme que ce soit, à ce plénipotentiaire digne de respect, ou d’entraver l’accomplissement heureux de sa haute mission au Cameroun.
Au demeurant, le Gouvernement entend prendre toutes les mesures qui s’imposent, pour préserver la sécurité des membres du corps diplomatique accrédité au Cameroun, et ce, dans le strict respect des conventions internationales auxquelles le Cameroun est partie ». /.
N.R.M