Portant la voie du Peuple Camerounais, Cavaye Yéguié Djibril a dit son courroux de voir l’Institution du pays traîné dans la boue, par une minorité d’individus aux desseins inavoués
C’est dans la même logique que s’est inscrit plus tard, au cours d’une conférence de presse, les membres du Réseau des parlementaires, Diaspora – Coopération Décentralisée et Transfrontalière.
Une similitude dans les mots pour décrier un comportement qui vise à ternir l’image d’une Nation et mettre à mal, la cohésion sociale qui, malgré les soubresauts ; se construit au quotidien :
Honorable Louis Henri Ngantcha – président du RepCod : « Nous suivons avec consternation, les appels à manifestation de certains compatriotes de la diaspora qui menace de s’attaquer à la personne du Chef de l’Etat et de perturber son séjour à Genève en Suisse ;
Aucun responsable, digne de ce nom, ne peut cautionner de tels agissements qui naturellement ternissent l’image de notre pays et ne servent pas les intérêts de notre diaspora elle – même ;
Il est tout de même important de signaler qu’il s’agit d’une très infirme minorité de notre diaspora ; il ne faudrait donc pas assimiler toute la diaspora Camerounaise, à ces actes répréhensibles, qui sont au demeurant, à mettre pour l’essentiel sur le compte de l’agitation et de la surenchère… ».
L’agressivité de ces individus depuis bientôt trois ans, est d’autant plus incompréhensible que les doléances de la diaspora responsable, celle qui veut bâtir le Cameroun, a été prise en compte, à travers la création réseau des parlementaires de la diaspora.
Sa mission principale, selon l’honorable Louis Henri Ngantcha – président du RepCod est d’ : « Accompagner le Gouvernement dans l’identification et la résolution des problèmes cruciaux de nos compatriotes de la diaspora… ».
« Les problèmes du Cameroun se résolvent au Cameroun et par les Camerounais »
Une réalité que peinent à intégrer tous ceux qui se sont donnés rendez – vous ce Samedi à Genève. Les mêmes qui vont de pays en pays, cassant les ambassades ; interdisant l’accès des représentations diplomatiques aux Camerounais qui y vont pour quérir tel ou tel autre service ; violentant toux ceux qui ne partagent pas leur volonté de mettre le Cameroun à feu et à sang dans l’optique d’installer au pouvoir, l’individu qui, de leur point de vue est digne d’accéder à la magistrature suprême.
Ils refusent dans leur prétention d’assimiler le fait qu’ils ne sont mandatés par aucun Camerounais et que ceux – ci sont prêts à défendre avec la dernière énergie, ce Vert – Rouge – Jaune qui leur est cher, de même que celui qui, pour l’heure, incarne cette Institution.
Nicole Ricci Minyem
Les manifestants rassemblés à la Place de la République à Paris en France le 3 juillet 2021 ont dénoncé la mal gouvernance au Cameroun.
Selon certaines de nos sources faisant allusion à la police française, le samedi 3 juillet 2021, il y a eu environ 1000 personnes à la Place de la République à Paris, en France. Elles ont répondu à l’appel à manifestation contre le pouvoir de Yaoundé, lancé par certains camerounais hostiles au régime.
Certains manifestants arboraient des tee-shirts avec le message: «l'alternance c'est Kamto» « Free Ambazonia ». Sur d'autres polos, on pouvait lire «Cameroon we can», «les Justicières», «Cameroon Stop Repression», etc... D’autres avaient le drapeau du Cameroun et des pancartes où l’on pouvait lire «oui au changement », «Kamto ou rien», «non au tripatouillage des urnes» etc.
«Nous avons montré au monde l’importance des Camerounais de la diaspora qui veulent un changement...Aujourd’hui commence l’étape supérieure de cette lutte et, tous les Camerounais mobilisés, nous jurons à protester pacifiquement jusqu’à l'obtention du changement», a déclaré une manifestante à Camer be.
Selon nos sources, la manifestation s’est déroulée de 13h à 18h. Elle a connu la participation du rappeur Valsero, Cyrille Kemmegne ancien journaliste de la CRTV, Pierre Ngaetan Ngankam militant du MRC, l'artiste Willy De Paris, Wilfried Siewé, Kamoua la Panthère, Bouba Dalil, Djimeli Djiff, Justine Boukam, Kate D'Argone, La Twins, sans oublier Wilfried Ekanga etc
Les manifestants de samedi dernier ont indiqué qu’ils dénoncent les violations des droits humains au Cameroun, les massacres dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, les détournements liés à la gestion des fonds Covid-19 et de la Can 2022. Ils réclament aussi un processus électoral normalisé.
Liliane N.
Certains camerounais vivant en France ne sont pas convaincus du bien-fondé, des nouvelles manifestations initiées par Maurice Kamto.
Les nouvelles marches de Maurice Kamto n’ont pas reçu l’onction de tous les camerounais qui composent la diaspora qui vit en France. Il y en a qui n’adhèrent pas à ce projet d’appeler au départ du Président de la République, au motif de ce qu’il a convoqué les collèges électoraux qui doivent élire les conseillers régionaux le 6 décembre 2020.
Honoré Bitnkeu le chef d’antenne de la Plateforme «Citoyen Modèle Diaspora Modèle Cameroun» zone Europe, a laissé pour sa part, il ne s’agit que d’une distraction. Et de ce fait, il a recommandé aux camerounais de France de ne pas se lancer dans ces nouvelles manifestations de Maurice Kamto ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018. «Nous ne nous laisserons pas distraire par des obscurantistes. Nos familles sont au Cameroun. Ne l’oublions jamais», a-t-il déclaré dans les colonnes du journal Le Messager paru en kiosque ce 22 septembre 2020.
Il faut rappeler qu’au pays, de nombreuses voix se sont élevées pour protester contre ces nouvelles manifestations de Maurice Kamto. Dans certaines villes comme Douala, des autorités traditionnelles ont fermement refusé ces appels au soulèvement populaire. Les chefs traditionnels Sawa du Wouri dans une déclaration parvenue à notre rédaction, ont refusé que Douala soit pris comme une cible devant abriter ces marches du 22 septembre surtout en ce temps de pandémie du Coronavirus.
«Les autorités traditionnelles Sawa du Wouri tous degrés confondus appellent avec force et vigueur, les populations, toutes les populations de cette cité séculairement hospitalière, chaleureusement fière de son exubérante et multiforme diversité, à opposer un refus net et catégorique à tout appel, d’où qu’il vienne de la marche programmée le 22 septembre 2020», ont-il écrit.
Liliane N.
Ils l’on réitéré quelques jours après le discours dans lequel le Président de la République invitait les fils et filles du Cameroun, à s’asseoir ensembles pour ramener la paix dans ce pays et le reconstruire.
« Nous, Camerounais vivant en Belgique, membres du Collectif des citoyens engagés de notre territoire de résidence,
Avons suivi avec intérêt, enthousiasme et admiration le discours prononcé par S.E. Paul BIYA, Président de la République du Cameroun, le soir du 10 septembre 2019, au sujet de la situation qui prévaut dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de notre pays le Cameroun, berceau de nos ancêtres.
Notons avec grande satisfaction que l’intervention du Président de la République, agissant comme père de la nation, a comblé les attentes et aspirations profondes des Camerounais, attachés à la paix, à la cohésion nationale, et déterminés à l’accompagner dans la lutte contre la pauvreté.
Notons également que cette adresse du Président de la République a connu un accueil chaleureux et positif de la part des amis du Cameroun, des partenaires bilatéraux et multilatéraux, qui ont salué la sagesse du Président de la République, la pertinence de ses propos et la justesse des mesures préconisées.
Nous nous réjouissons à notre tour de la décision du Président de la République de lancer un dialogue national, sous la houlette du Premier Ministre, qui impliquera toutes les composantes de la nation.
Nous nous réjouissons particulièrement de la décision de prendre en compte la diaspora responsable dans ce processus, et de l’associer, comme cela a toujours été le cas par le passé, à cette phase importante du renforcement du vivre ensemble dans notre pays.
Au regard de ce qui précède, et prenant en compte l’ensemble des actions précédentes du Président de la République en vue de mettre fin à la crise qui sévit dans les Régions ci-dessus mentionnées, et de ses inlassables efforts pour faire de notre pays un havre de paix et de prospérité, où toutes les communautés vivent ensemble,
Nous lui adressons cette sincère et vibrante motion de soutien.
Nous nous engageons à le soutenir dans tous ces chantiers, en particulier dans la conduite de ce dialogue, en jouant notre rôle de diaspora responsable, vecteur de développement, acteurs du vivre ensemble.
Nous exhortons nos compatriotes établis en Belgique à soutenir cette initiative, à se démarquer des actions négatives qui mettent à mal l’unité nationale, et de s’inscrire résolument, sans réserve, dans une démarche de retour à la paix dans les régions concernées.
Nous nous engageons solennellement à jouer un rôle actif dans ce sens, de manière inclusive et désintéressée, en rapport avec tous les autres groupes ou organisations poursuivant les mêmes objectifs. /-
L’actualité autour de la crise anglophone a été marquée ces derniers jours par la visite, de Joseph Dion Ngute qui parcourt les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en sa qualité de chef de gouvernement mais aussi d’émissaire du Chef de l’Etat. Joseph Dion Ngute dans cette tournée qui se poursuit ce jour au Sud-Ouest, appelle au dialogue tout en indiquant que la sécession n’est pas à l’ordre du jour.
Appelé à s’exprimer sur le point du dialogue fortement voulu par le gouvernement, trois années après le début de la crise socio-politique qui sévit dans les régions anglophones, Elie Smith le Coordonnateur de la Conférence générale des anglophones indique qu’il n’est jamais tard. Pour lui, le dialogue reste et demeure une bonne chose qu’importe le moment où il doit se faire. Ce qui pour lui peut poser problème, ce sont les conditions qui encadrent ledit dialogue. Pour lui, ces conditions ne doivent pas être une opération de charme.
Dans l’interview accordée donc à notre confrère Mutations numéro 4854, Elie Smith énumère les conditions qu’il faut respecter parmi lesquelles, impliquer les indépendantistes de la diaspora. «La première c’est qu’il ne faut pas qu’il y ait des pré-conditions. Tout doit être mis sur la table et tout doit être débattu. Il ne doit pas avoir de sujet tabou. Au sein de la Conférence générale des anglophones, nous pensons que pour qu’un dialogue soit vrai, il faut l’honnêteté, la sincérité, la justice et le pardon. Il faut libérer toutes les personnes incarcérées dans diverses prisons dans le cadre de cette crise.
Beaucoup d’entre eux sont en prison parce qu’ils sont en désaccord avec quelques élites pour avoir évoqué l’idée du fédéralisme comme solution de sortie de crise. On doit également prendre langue avec toutes les composantes nationalistes indépendantistes anglophones à travers le monde. Si on ne peut pas le faire, ce dialogue ne peut pas résoudre le problème. C’est que nous pensons, ce qui n’est pas forcément le cas pour le gouvernement. Troisièmement, depuis le début de cette crise, toutes les organisations internationales se proposent comme les médiateurs de sortie de crise. C’est pourquoi je précise que ce dialogue doit se tenir entre nous les camerounais uniquement parce que le linge sale se lave en famille», déclare-t-il.
Liliane N.
Le Forum Economique et Entrepreneurial des Femmes Africaines et de la Diaspora (FEEFAD) qui va se tenir pour la première fois en Afrique, est devenu depuis quelques années, le rendez vous incontournable des femmes africaines et de la diaspora.
L’objectif principal de cette rencontre est de mettre côte à côte, des entrepreneures, porteuses de projet, les cadres institutionnels et autres investisseurs afin qu’elles puissent ensembles échanger, apprendre et entreprendre avec d’autres femmes, actrices incontournables du développement de l'Afrique.
Cet évènement est Co - organisé par l'Organisation des Femmes Africaines de la Diaspora - le Forum des Organisations de Solidarité Internationale et E.CAM aura au programme des Ateliers, Conférences et Networking aux thématiques diverses :
Atelier 1 : Le Financement (L’Afrique, continent où les femmes créent le plus au monde !) Axes de réflexion : Les femmes remboursent mieux les prêts que les hommes, cependant, leurs difficultés à accéder aux crédits perdurent - Améliorer les rapports entre les femmes entrepreneures et les établissements financiers pour l’accès de plus de femmes aux crédits comment s’y prendre ?
Atelier 2 : Le Développement (De l’informel à la Bourse : pourquoi pas nous ? Passer de l’informel au formel pérenne, que faudrait-il aux femmes ? Comment s’organiser ?).
Atelier 3 : L’Agriculture (Les femmes africaines produisent 90% des denrées alimentaires. Mais à peine 10% d’entre elles sont propriétaires de leurs terres et moins de 10% sont dans le secteur de la distribution. Les nouveaux défis du secteur : une meilleure intégration des femmes sur toute la chaîne des valeurs. Quel rôle pourrait jouer la diaspora ?).
Dans la rubrique Conférence, les participantes vont se pencher sur des questions telles que :
L’Egalité des chances dans les affaires : Peut-on parler du soutien des grands groupes et des pouvoirs publics à l’entrepreneuriat féminin en Afrique ? L’accès des entreprises portées par les femmes aux marchés publics et privés : comment la RSE et la RSO intègrent cet enjeu ?
La Diaspora – 6ème Région d’Afrique : Les femmes de la diaspora, une autre force pour l’Afrique, transfèrent autant d’argent que les hommes (voire plus), et regorgent de compétences - Comment intègre-t-on les femmes cette région d’Afrique dans les stratégies et politiques de la dynamisation de l’entrepreneuriat féminin en Afrique ? (Pays, Sous-région, Continent)
Le Monde avec les Femmes : Repensons aux nouvelles relations économiques Afrique/Europe avec les femmes : A peine 10% des femmes africaines sont la distribution des denrées alimentaires alors qu’elles représentent 90% dans la production, 4% des femmes entrepreneures françaises prospectent en Afrique. Les APE, la BPI, AFD, les Chambres de commerce, etc. Quelles mesures incitatives pour encourager les entreprises des femmes à l’export ?
Vers un Financement au Féminin ? L’Afrique perd chaque année 6% de son PIB à cause des inégalités entre les femmes et les hommes (PNUD), soit 95 milliards de dollars. Une femme a 60% moins de chance qu’un homme de trouver les financements…Une banque de femmes et/ou un fonds dédié aux besoins des femmes entrepreneurs aideraient-ils à réduire ces inégalités et donc cette perte ? Quelles différences avec les organismes financiers classiques ?
Nicole Ricci Minyem