Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a rendu publique l'Évaluation du financement de développement (EFD) au Cameroun. Il en ressort que l'efficacité de certaines chambres consulaires notamment, celles de commerce et de l'Agriculture n'est pas à la hauteur des attentes.
Il ne fait l'ombre d'aucun doute, la Chambre de commerce, de l'industrie, des mines et de l'artisanat du Cameroun(Ccima) et la Chambre de l'Agriculture, de l'élevage et des forêts du Cameroun (Caefc), jouent un rôle indéniable pour la bonne marche de l'économie nationale. D'une part, elles servent de courroie de transmission entre les milieux d'affaires privés et les pouvoirs publics. D'autre part, elles jouent le rôle de consultation et de représentation dans leurs domaines de compétences.
Toutefois, dans son AFD-Cameroun rendue publique récemment, le Pnud constate,"la portée et l'audience de la Ccima et de la Caefc restent limitées du fait qu'elles sont des organismes publics, ce qui ne leur permet pas d'être reconnues comme structures partenaires par les opérateurs économiques, d'autant plus qu'il existe d'autres regroupements d'affaires qui semblent assumer les missions, tels que le Groupement inter-patronal (Gicam) crée en 1957".
Face à cette réalité, le Pnud recommande au Cameroun, une véritable mutation des chambres consulaires. Il est recherché, qu'elles deviennent des structures paritaires par les opérateurs économiques. "Des réflexions devraient être ouvertes pour évaluer les coûts et les bénéfices d'un changement de statut de ces organismes publics à des organismes privés", indique le Programme des Nations unies pour le développement.
Innocent D H