Une réunion a rassemblé autour de la table, ce jeudi 22 août 2019, au ministère du commerce, les différents acteurs de la filière « RIZ » au Cameroun. Une rencontre qui, selon Bernard Njonga, n’a en rien permis d’avancer dans la problématique de la production en quantité et en qualité du riz pour les camerounais.
Pour le Président de l’ACDIC, au ministère du commerce « on veut noyer le poisson ». Le riz est devenu depuis plusieurs années une denrée alimentaire incontournable pour les foyers camerounais. Les chiffres disponibles parlent de plus de 800 000 tonnes de riz importés chaque année. A raison de plus de 150 milliards de FCFA par an. Une denrée dont les records de consommation sont enregistrés dans les principales villes de Yaoundé et Douala.
Pour Bernard Njonga cette réunion devait permettre de répondre à trois questions importantes. Mais ça n’a pas été le cas :
« 1. Devons-nous continuer d’importer toujours et toujours plus de riz d‘années en années pour nous nourrir ?
2. Est-ce que la Semry avec ses équipements, son personnel, ses frais et son mode de fonctionnement actuels, est la meilleure solution pour résoudre le problème de production du riz au Cameroun ?
3. Est-ce que les producteurs, en l’état actuel et le mode d’accompagnement dont ils bénéficient ou pas, sont à même de répondre aux besoins de consommation du riz au Cameroun ? »
Au chapitre des résolutions de cette réunion d’hier au ministère du commerce, le directeur de la Semry est revenu sur les annonces qu’il avait faites à l’époque de la dénonciation de Bernard Njonga. Pour lui, ce fut « une autre manifestation d’irresponsabilité des responsables qui abordent le sujet avec une légèreté déconcertante. » Il renchérit en disant : « Tenez les résolutions étonnantes de cette importante réunion de ce jour au Mincommerce :
Manifestement, le secteur de la production du riz est un secteur porteur au Cameroun. Seulement, les responsables de ce secteur ne semblent pas se diriger vers une résolution définitive du problème.
Stéphane NZESSEU
Selon le ministère du Commerce (Mincommerce), 50 produits seront bientôt interdits d’importation au Cameroun dont les peintures, les cosmétiques, les produits agro-alimentaires…
Le ministère du Commerce (Mincommerce) informe que 50 produits pourraient bientôt être suspendus d’importation au Cameroun. Sans préciser les détails ni les délais d’implémentation de cette mesure à venir, le Mincommerce indique néanmoins que pas moins de 12 filières sont concernées, du fait du caractère excédentaire de la production locale. Il s’agit des filières des peintures, de la métallurgie, de la cimenterie, des emballages industriels, des cosmétiques, de l’agro-alimentaire, des huiles végétales, des dérivés d’huile de palme et industrie brassicole… rapporte notre confrère Investir au Cameroun.
Dans le même temps, indique le même site, le ministère des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze, annonce la mise en place des instruments fiscaux appropriés pour favoriser la production locale et freiner les importations « non indispensables ». Et pour cause, ces importations détériorent la balance de paiements du pays.
Selon l’Institut national de la statistique (INS), le Cameroun a importé pour 3 405,2 milliards FCFA en 2018 en hausse de 11,5 % par rapport à l’année 2017. Ce montant représente plus de la moitié du budget du Cameroun en 2019 (5212 milliards de FCFA).
Relevons ici que, les importations du Cameroun proviennent d’environ 189 pays, dont les dix premiers en fournissent plus de la moitié (58,2 %). La Chine occupe la première place avec 18,5 %. Elle est suivie par la France (8,3 %) ; le Nigeria (5,6 %) et les Pays-Bas (4,8 %).
Le Cameroun importe prioritairement de la Chine des machines et appareils électriques (20 %) ; des machines et appareils mécaniques (12,8 %) ; des ouvrages en fonte, fer ou acier (6,8 %), etc.
Les importations d’origine française sont constituées essentiellement de produits pharmaceutiques (12,6 %) ; de machines et appareils mécaniques (10,4 %) ; de machines et appareils électriques (8,7 %).
On espère juste que cette décision mise sur le papier ne restera pas sur le papier et sera implémenté cette fois-ci sur le terrain.
Danielle Ngono Efondo
C’est un autre coup que vient de frapper la Brigade nationale des contrôles et de la répression des fraudes du Ministère de Commerce (Mincommerce). Le 18 juillet dernier, cette brigade a démantelé à Kye-Ossi, une commune du département de la Vallée du Ntem, dans la région du Sud, située à la frontière Cameroun - Guinée-Equatoriale, un important réseau d'importation d'huiles végétales de contrebande non enrichies à la vitamine A. Sur hautes instructions du Ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, cette opération coup de poing menée par Barbara Elemva Amana, Chef de la Brigade nationale des contrôles et de la répression des fraudes du Mincommerce, a aussi permis de saisir des whiskys sans vignettes, plusieurs autres denrées alimentaires et des tôles de contrebande. En attendant de traduire les contrevenants devant la Justice, de nombreuses boutiques ont été mises sous scellées, a expliqué cette brigade.
Toujours dans le cadre de la lutte contre le commerce illicite, cette brigade a également saisi à Douala, dans la région du Littoral, près de 500 sacs de riz avariés. Cette cargaison a été découverte au quartier Akwa, dans l’arrondissement de Douala 1er, lors d’un contrôle de routine, par la police qui a alerté la brigade nationale des contrôles et de la répression des fraudes du Mincommerce. 150 sacs étaient en cours d’acheminement sur la marché local, tandis qu’environ 300 étaient stockés dans un magasin situé à Banamoussadi dans l’arrondissement de Douala 5e qui a été scellé. Ces produits ont présentés jeudi dernier au public de la capitale économique.
Depuis quelques mois déjà, plusieurs opérations de la brigade nationale des contrôles et de la répression des fraudes du Mincommerce ont permis de démanteler plusieurs réseaux des produits frauduleusement mis sur le marché camerounais. Ces produits frauduleux touchent plusieurs filières, mais principalement la filière agro-alimentaire. Le 16 juin dernier, la brigade nationale de contrôle et de répression des fraudes du ministère du Commerce, avait saisi près de 350 cartons des produits Guinness et Heineken, importés dans des conditions douteuses d'un pays voisin, dans une maison située au quartier Cité Verte à Yaoundé.
Marie MGUE
Le phénomène des produits contrefaits ou issus de la contrebande fait beaucoup de dégâts à l’économie nationale. La Chambre de commerce de l'industrie, des mines et de l'artisanat du Cameroun dans un rapport publié le 29 août 2014, parle de 255 milliards de FCFA que le pays a enregistré comme perte. C’est dire que la lutte engagée pour mettre fin audit phénomène est importante.
Tout récemment un importateur exclusif d'une marque de téléphone a interpellé les autorités notamment celles du Ministère du Commerce (Mincommerce). Ce dernier s'est plaint de la prolifération de ladite marque dans les espaces commerciaux. Tenant compte de ladite plainte, une équipe d'inspection du Mincommerce a effectué une descente sur le terrain. La descente a permis de découvrir une centaine d'appareils mobiles sur les présentoirs des boutiques visitées. Les appareils ont été emportés pour vérification de leur authenticité. L'équipe d'inspection a même pu relever que certaines boutiques affichent illégalement le logo des marques dont elles ne sont pas dépositaires.
Le Cameroun ne fait pas seulement face au problème des fausses marques qui mettent en mal le secteur de la téléphonie mobile et des appareils électroniques. Il faut ajouter audit problème, la fraude, la contrebande et la contrefaçon qui perturbent les autres secteurs comme la minoterie, de la savonnerie, l'huilerie, le matériel de construction, les boissons, les produits de beauté, la maroquinerie, les médicaments. Difficile de trouver un secteur qui n’est pas affecté.
En 2016, le Ministère des Mines, de l'industrie et du développement technologique a évalué les pertes à 300 milliards de francs par an. Il n’y a pas que les caisses de l'Etat qui subissent des répercussions de ces fausses marques, les industries locales aussi paient les pots cassés. La conséquence c’est que l'innovation, l'efficacité et la recherche de l'excellence sont mises en mal.
Liliane N.
En dépit de la présence du communiqué de presse de Luc Magloire Mbarga Atangana le Ministre du Commerce, fixant la nouvelle grille tarifaire des produits de consommation, les commerçants de la ville de Douala continuent de fonctionner avec leurs propres prix. Disant ainsi être à la quête du gain qu’ils n’ont pas avec la grille tarifaire du Ministère du Commerce. Il est à préciser que les produits de première nécessité concernés dans ladite grille sont le riz et le poisson importé. Le cri des ménagères restent alors toujours perceptible. Car c’est parfois le panier à moitié vide qu’elle sont contraintes de rentrer chez elles.
Un tour fait dans les poissonneries de la ville de Douala, on note des hausses des prix sur les aliments suscités. Au lieudit Ndokoti, par exemple, dans une de ces poissonneries, le kilogramme du Maquereau 20+ se vend à 1100 Fcfa. Soit 100 Fcfa de plus rapport au prix fixé par le Ministère du Commerce. « Lorsqu’on achète le carton à 21 000 Fcfa pour vendre le kilogramme à 1000 Fcfa, comme indique le communiqué de presse, nous vendons à perte. En vendant le kilogramme à 1100 Fcfa, nous avons un bénéfice de 1000 Fcfa par carton écoulé », justifie un agent des lieux.
La situation est quasi pareille pour le riz. Le kilogramme est vendu soit à 500 Fcfa soit à 600 Fcfa dans de nombreuses échoppes de Douala. « Le sac de riz thaïlandais de 50 Kg coûte désormais 20 000 Fcfa. Pourtant, il était vendu à 16 000 Fcfa deux mois plus tôt. En achetant à ce prix, je ne peux pas vendre le kilogramme à moins de 500 Fcfa. Sinon je vais perdre. Pour vendre comme demande le Ministre, il faut que les prix baissent dans les points d’approvisionnement », affirme une commerçante.
Toutefois, il convient de noter que la nouvelle grille tarifaire qui a été arrêtée par le Ministère du Commerce est issue des concertations les opérateurs des filières riz et poisson importés. Et Luc Magloire Mbarga Atangana avait appelé ces derniers au respect de leur engagement.
Liliane N.
Et, c’est la salle des conférences de La Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Élevage et des Forêts du Cameroun de même que l’esplanade de cet organisme, qui vont servir de cadre à la première partie à la Foire Transfrontalière de la Cemac qui a pour thème : "Faciliter les Echanges pour l’Intégration Régionale et le Développement Durable en Afrique".
Programme
Afin d’apporter leur pierre à la construction des objectifs du développement durable ainsi qu’à la déconflictualisation entre les pays, le réseau des Femmes Actives de la Cemac, en partenariat avec le ministère du Commerce, celui des Petites et Moyennes Entreprises, l’Union Européenne, Onu Femmes et bien d’autres, ont entre autres prévu, des conférences débats qui portent sur l’Intégration Sous Régionale :
- Facilitation des échanges d’intégration régionale en Afrique Centrale
- Trade – Helpdesk : Comment exporter dans l’Union Européenne ?
Des sociétés parapubliques comme la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) et le Fonds Spécial d’Equipement et d’Intervention Intercommunale, conviées à cet évènement, ont entretenu les participants sur les concepts tels que : « Assurance volontaire » et « Les besoins en financement des communes frontalières ».
Pendant soixante douze heures, ceux qui vont faire le déplacement de la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Élevage et des Forêts du Cameroun auront l’opportunité d’échanger, après la présentation des sous thèmes comme : "L’Autonomisation économique des Femmes – Femmes entrepreneures vecteurs d’intégration économique – Atelier multi – acteur sur la déconfitualisation des crises en Afrique Centrale…".
Et de découvrir le savoir faire des hommes et femmes de ce continent, à travers des expositions ventes, des ateliers de formation, des soirées gastronomiques, des animations culturelles…
En rappel, la Foire Transfrontalière de la Cemac est une foire multisectorielle qui donne l’opportunité de partager le savoir-faire, de nouer des partenariats et, de visiter de multiples expositions – ventes, avec la participation des acteurs de développement de tous les pays d’Afrique Centrale, les Administrations, les Chambres consulaires, les Organisations internationales, les Chancelleries, les Institutions de recherche, les Grandes écoles, les ONG, les Opérateurs économiques, les PME/PMI, les Artisans et femmes rurales.
Le rendez vous de Yaoundé sera suivi, du 25 Juin au 06 Juillet prochain par celui de Kye–Ossi, ville frontière entre le Cameroun, le Gabon et la Guinée Equatoriale. A cette occasion, les organisatrices promettent des visites vers ces autres pays.
Nicole Ricci Minyem
C’est la salle des conférences du ministère du Commerce qui a servi de cadre de concertation, entre la plateforme des organisations professionnelles des transports routiers, le ministre du Commerce, le ministre des Transports et le ministre délégué de ce département ministériel, le ministre du Travail et de la Sécurité Sociale et son secrétaire, le directeur général de la CSPH.
Les échanges ont entre autres porté sur la situation tragique de ce secteur d’activités, marqué par le récent incendie de la Sonara à Limbé, de même que par les avancées enregistrées par le gouvernement, par rapport à certaines recommandations, issues de la concertation de janvier 2019.
Le Consensus
Les accords ont été trouvés entre les différentes parties, portant sur la nécessité d’une stricte application des textes en vigueur en matière de transports routiers, ainsi que l’implication effective de l’ensemble des départements ministériels intéressés par les questions soulevées au cours des échanges.
Lorsque le préalable a été posé, les participants à cette réunion ont abordé de manière précise, les différentes doléances, objet de la grève annoncée.
- Suppression de la taxe à l’essieu demandée par la plateforme : le gouvernement prend note de la préoccupation des syndicats de voir cette taxe supprimée et, s’engage à faire examiner cette question lors des conférences budgétaires en préparation.
- Élaboration d’un contrat type de transport des produits pétroliers : le gouvernement intègre la préoccupation des syndicats de transports de voir l’activité de transport des produits pétroliers régie par un contrat type et, s’engage à faire aboutir ce processus, en relation avec l’ensemble des opérations du secteur d’ici la fin de l’année en cours.
- Tracasseries routières : le gouvernement s’engage, dans un délai de trente jours à trouver des solutions idoines aux préoccupations soulevées. Des concertations spécifiques seront organisées à cet effet avec l’ensemble des parties prenantes.
- Suppression du transport pour compte propre : les syndicats prennent acte de la transmission à la hiérarchie du projet de texte élaboré de manière consensuelle avec le gouvernement et émettent le vœu de le voir aboutir dans les meilleurs délais.
- Mise en application de la lettre de voiture obligatoire - LVO) : les syndicalistes souhaitent voir aboutir le projet sur lequel ils ont travaillé avec le gouvernement. De son côté, ce dernier s’engage à prendre les dispositions nécessaires pour faire aboutir ce projet dans les meilleurs délais.
- Suppression des frais d’escorte des camions en direction de la République Centrafricaine : Etant entendu que ce problème concerne un pays voisin, le gouvernement s’engage à prendre des dispositions appropriées pour qu’il soit examiné et résolu…
Nicole Ricci Minyem
D’après plusieurs sources, les équipes de la brigade nationale de contrôle et de répression des fraudes du ministère du Commerce ont saisi d’importants stocks de produits redatés qui appartiendraient au promoteur du supermarché Fontana à Yaoundé.
En effet, une cargaison de produits alimentaires aux dates de péremption frauduleusement prorogée ont été saisie. La découverte a permis de tomber sur des cargaisons entières de chocolats pour pâtisserie, des huiles végétales, des bonbons pour enfants et même des couches jetables pour bébés, dont les dates de péremption ont été habilement modifiées. Ces produits devaient se retrouver sur le marché en vente libre, n’eut été la dénonciation d’un informateur ayant permis d’alerter les autorités.
Selon Cameroon Tribune, c’est le promoteur des supermarchés FONTANA qui serait à la tête de ce vaste réseau de contrefaçon. « Après une enquête minutieuse et bien ficelée, nos informateurs nous ont révélé que l’homme d’affaires pratique cette sale besogne sur les produits de première nécessité depuis belle lurette » a affirmé un cadre du ministère du commerce.
D’après le site internet Actu Cameroun, l’équipe de la Brigade de Contrôle et de Répression des Fraudes du Mincommerce, conduite par le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana est descendue sur les lieux et à découvert l’outil qui sert à falsifier les dates de fabrication et de péremption des produits. En outre, cette équipe a découvert que les hors la loi fabriquaient aussi des faux whiskies et champagnes. Pour le Ministre du Commerce, le présumé auteur encore introuvable fera l’objet de poursuites judiciaires.
Relevons que ce n’est pas la première fois qu’on assiste à une contrefaçon des produits alimentaires. On trouve beaucoup d’autres produits contrefaits sur le marché, ce qui appelle à la vigilance de tout un chacun.
Danielle Ngono Efondo
En regardant de plus près les méfaits des importations frauduleuses des produits cosmétiques au Cameroun, il a été noté que 75% du marché local est sous le contrôle des importateurs. 25% du même marché, se partagent entre les producteurs locaux. Il a été noté aussi que les activités de ces producteurs locaux sont en mal à cause de la concurrence déloyale causée par la contrebande, la contrefaçon et d’autres types de fraude.
Luc Magloire Mbarga Atangana le Ministre du Commerce (Mincommerce) le 30 avril 2019 a visité les entreprises Lana Bio-Cosmetics et Biopharma. Le Mincommerce a pu être édifié sur les difficultés des deux entreprises, l’impact négatif de l’importation frauduleuse de produits cosmétiques sur l’industrie locale. Les opérateurs locaux ont évoqué la présence des crèmes de visage ou des laits corporels sous-déclarés en douane, des lotions capillaires et autres produits qui entrent au pays par la contrebande. Outre cela, il y a le fait qu’une fois, que ces produits entrent au pays, ils sont commercialisés à des prix bien plus bas que ceux locaux. Il y a également le fait que certains marchés à l’extérieur restent toujours inaccessibles au Made in Cameroon, filière cosmétique.
Les opérateurs locaux ne sont pas les seuls touchés par ce problème. Même l’Etat en souffre. Au cours de la présentation faite dans les locaux de Biopharma, on a appris que le Trésor public perd chaque année quelque 100 milliards de FCFA, à cause de la contrebande et de la contrefaçon.
Le Mincommerce accompagné des responsables des administrations telles que celles de l’économie, des mines et développement technologique, Anor a pris un certain nombre de résolutions avec les opérateurs locaux. L’une d’entre elles c’est de traquer les fraudeurs. L’autre c’est espérer un assainissement rapide du secteur cosmétique, spécialement du segment « import », ce qui aura un effet positif sur ce plan de l’activité industrielle nationale.
Liliane N.
C’est en sa qualité de Ministre du Commerce (Mincommerce), que Luc Magloire Mbarga Atangana a pris part à la cérémonie d’inauguration de l’usine de transformation de Cacao de Kekem. Cette usine est logée dans le département du Haut-Nkam dans la région de l’Ouest. Ladite cérémonie d’inauguration a eu lieu le samedi 27 avril 2019. Le Mincommerce qui n’a pas caché son admiration pour cette infrastructure, face à la presse, n’a pas non plus manqué de préciser son impact sur le développement de la filière cacao au Cameroun.
«C’est un véritable joyau que nous voyons là, qui va impulser la production, la transformation et la commercialisation des produits fabriqués de bout en bout sur place au Cameroun. Une politique que le gouvernement, sous la coordination du Chef de l’Etat, impulse, encourage et soutient avec fermeté, pour que le Cameroun puisse se développer. Ce cas devrait en inspirer et aboutir à la concrétisation de multiples autres. Pour moi, c’est une aubaine. C’est une aubaine en termes d’accroissements de la production, mais également de remontées sensibles des cours et de valorisation sensible de notre fève. C’est vraiment très bien pour notre pays», a déclaré Luc Magloire Mbarga Atangana.
D’autres personnalités ont pris part à la cérémonie de samedi notamment Joseph Dion Ngute le Premier Ministre qui a inauguré l’usine. Dans le discours circonstanciel qu’il a prononcé ce jour-là, Joseph Dion Ngute a rappelé que ce projet s’inscrit dans la vision stratégique du Président de la République Paul Biya. Ladite vision étant de conduire le Cameroun vers l’émergence à l’horizon 2035. Il a par ailleurs rappelé que le Chef de l’Etat dans son discours du 31 décembre 2018, en parlant du Plan directeur d’industrialisation avait déclaré ce qui suit : « il conviendra de l’appliquer en priorité, à la transformation de nos matières premières agricoles, afin de gagner en valeur ajoutée et de réduire les importations de biens et service ».
Pour Joseph Dion Ngute, l’usine de transformation de Cacao de Kekem est une fierté nationale. « C’est en reconnaissance de ce qui a été fait ici à Kekem, par Neo Industry SA, que le Chef de l’Etat m’a envoyé pour témoigner de sa satisfaction quant à l’ambition de cette société de hisser le Cameroun, en matière de broyage des fèves de cacao dans les rangs des premiers mondiaux », ajoute-t-il.
Liliane N.