Un résultat que le gouvernement obtient après près de dix heures d’échanges le 09 Juin dernier.
C’est la salle des conférences du ministère du Commerce qui a servi de cadre de concertation, entre la plateforme des organisations professionnelles des transports routiers, le ministre du Commerce, le ministre des Transports et le ministre délégué de ce département ministériel, le ministre du Travail et de la Sécurité Sociale et son secrétaire, le directeur général de la CSPH.
Les échanges ont entre autres porté sur la situation tragique de ce secteur d’activités, marqué par le récent incendie de la Sonara à Limbé, de même que par les avancées enregistrées par le gouvernement, par rapport à certaines recommandations, issues de la concertation de janvier 2019.
Le Consensus
Les accords ont été trouvés entre les différentes parties, portant sur la nécessité d’une stricte application des textes en vigueur en matière de transports routiers, ainsi que l’implication effective de l’ensemble des départements ministériels intéressés par les questions soulevées au cours des échanges.
Lorsque le préalable a été posé, les participants à cette réunion ont abordé de manière précise, les différentes doléances, objet de la grève annoncée.
- Suppression de la taxe à l’essieu demandée par la plateforme : le gouvernement prend note de la préoccupation des syndicats de voir cette taxe supprimée et, s’engage à faire examiner cette question lors des conférences budgétaires en préparation.
- Élaboration d’un contrat type de transport des produits pétroliers : le gouvernement intègre la préoccupation des syndicats de transports de voir l’activité de transport des produits pétroliers régie par un contrat type et, s’engage à faire aboutir ce processus, en relation avec l’ensemble des opérations du secteur d’ici la fin de l’année en cours.
- Tracasseries routières : le gouvernement s’engage, dans un délai de trente jours à trouver des solutions idoines aux préoccupations soulevées. Des concertations spécifiques seront organisées à cet effet avec l’ensemble des parties prenantes.
- Suppression du transport pour compte propre : les syndicats prennent acte de la transmission à la hiérarchie du projet de texte élaboré de manière consensuelle avec le gouvernement et émettent le vœu de le voir aboutir dans les meilleurs délais.
- Mise en application de la lettre de voiture obligatoire - LVO) : les syndicalistes souhaitent voir aboutir le projet sur lequel ils ont travaillé avec le gouvernement. De son côté, ce dernier s’engage à prendre les dispositions nécessaires pour faire aboutir ce projet dans les meilleurs délais.
- Suppression des frais d’escorte des camions en direction de la République Centrafricaine : Etant entendu que ce problème concerne un pays voisin, le gouvernement s’engage à prendre des dispositions appropriées pour qu’il soit examiné et résolu…
Nicole Ricci Minyem