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Il est devenu quasiment impossible pour les populations de ne pas apprendre comme nouvelle venant de leurs connaissances qu’une personne a été victime d’un vol de moto.

 

Le constat est amer ces derniers temps dans la cité capitale de la région du Nord. Chaque jour suffit sa peine pour les propriétaires de moto. Selon Olivier Bouba, victime d’un récent cas de vol, « chaque semaine, on dénombre plus de dix motos dérobées par des bandits de grand chemin. Il utilise des armes, et autres moyens pour commettre leurs forfaits ».

Les engins à deux roues ciblées

Aucune distinction n’est faite par les malfrats. Toutes marques de motos sont sur leur viseur, que ce soit celles appartenant aux particuliers ou celles dont les conducteurs de motos taxis sont propriétaires. Les motos taxis sont néanmoins les plus touchés.

Olivier Bouba, victime dans la nuit du dimanche d’un cas de vol est un exemple vivant. Tout serait parti comme une anecdote jusqu'au moment où le pis est arrivé. Conducteur de moto taxi de son statut, il a reçu la sollicitation d’un usager qui lui aurait demandé de le transporter et de le laisser chez une copine au quartier Roumdé-Adjia. Arrivés à destination, il va sortir un faux-fuyant pour dire que sa copine n’est pas disponible et demande à Olivier de le laisser cette fois-ci au jardin public situé non loin des locaux de la Beac, représentation régionale du Nord. Alors qu’il était 22 heures, Olivier voulant partir « car il se faisait nuit » à en croire les confidences faites à nous. Le client va lui demander de l’attendre pour le ramener à la maison. Entre temps, il fait appeler un de ses éléments qui, très rapidement les retrouve avec un cocktail constitué « du Soya et du jus », entre autres. Dès que Olivier prendra quelques doses du jus, il entre tout de suite dans « un sommeil fou ».

C’est en ce moment que le client d’autrefois se transforme en voleur. Selon les informations reçues, les malfrats vont partir avec la moto. Par la suite Olivier sera transporté par des passants de toute urgence à l’hôpital régional de Garoua où des examens médicaux vont révéler que le jus aurait contenu des substances de drogue que le bandit avait pris le temps par l’intermédiaire de son acolyte de piéger dans le jus.

Le cas de Olivier n’est pas isolé. A Garoua, on ne peut plus passé une nuit sans apprendre que quelqu'un ait subi une agression et ait perdu sa moto, déplorent certaines personnes.

Pour l’heure, les populations recourent à un palliatif, celui de la justice populaire à chaque fois qu’elles ont à faire à un voleur de moto pris en flagrant délit. L’appel est ainsi lancé aux conducteurs de moto à être très vigilants quand ils roulent dans la nuit.

Innocent D.H

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Certains jeunes de cette partie du pays ont trouvé un trésor dans cette activité. Ils assurent la soudure de toute pièce d’engins, en caoutchouc, au grand bonheur des populations.

 

Un génie créateur dont fait montre ces jeunes, c’est que ceux-ci achètent les pièces des épaves de véhicules, de motos, ou des appareils électroménagers. Les soudeurs les stockent dans leurs ateliers. A l’aide des pièces collectées, ils rendent alors service à la clientèle pour tout besoin de dépannage. Les clients viennent de tous horizons pour solliciter le service des jeunes soudeurs. Le lieu le plus reconnu à Garoua pour la soudure en plastique est un atelier qui se trouve au lieu-dit Ancien cinéma le Ribadou. Cette activité permet aux jeunes qui la pratiquent d’être à l’abri du besoin faisant éloigner d’eux le spectre du chômage. Un système « D » donc, qui a véritablement le vent en poupe.

Comment se fait cette soudure d’un autre genre

Nous nous sommes approché de Saliou pour en savoir plus. Lui, il utilise le feu, le couteau et le fer pour souder. Tous ces matériels constituent des outils principaux de son travail. Quand ont lui apporte par exemple le pare choc d’un véhicule présentant une fissure, il diagnostique d’abord le défaut, puis utilise le couteau et le fer bien chaud pour souder la pièce. Le feu est préalablement fait dans un foyer à charbon. Si la panne nécessite qu’il remplace la pièce défectueuse, il rentre dans l’arsenal de ses épaves et avec son ingéniosité finit par trouver une solution fiable.

Outre-les pares chocs, les jeunes soudeurs redonnent une seconde vie aux pares brises, aux « caisses » de véhicules ou de motos pour ne citer ceux-ci.

Cette activité nourrit-elle son homme ?

L’ensemble des jeunes abordés sont unanimes, un trésor est caché dans la soudure en plastique. Selon Saliou en l’occurrence : « Je gagne beaucoup de cette activité. Surtout qu’au départ j’était le seul à exercer ce travail dans la ville de Garoua. Mais aujourd'hui nous sommes nombreux. D'autres jeunes ont compris que cette activité donne suffisamment d’argents. Par jour je ne manque pas au moins vingt mille Francs Cfa de recettes. Dieu merci, je me suis marié avec les revenus de la soudure et j’ai construit une maison ».

En tant qu’activité du secteur informel, les praticiens déplorent néanmoins des difficultés liées notamment aux questions de taxes, et à la répression par les forces de sécurité qui, parfois considèrent l’activité comme étant illégale.

 

Innocent D.H

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Les autorités administratives ont procédé à la destruction de ces produits qui, par leur nature ne correspondent à aucune norme et par conséquent représente un danger pour les populations.

 

C’est un important stock de produits impropres à la consommation et de la contrebande qui vient d’être détruit à Garoua par les autorités administratives. Constitués de plus de 300 de sacs de farine de format de 50 kilogrammes, de boissons gazeuses, du tabac, du savon, du café entre autres, qui viennent d’être réduits en cendre. Compte tenu du non-respect des normes et qualités en matière de commerce, ces produits ont été saisi par les éléments de la brigade régionale de contrôle et de la répression de fraude de la délégation régionale du commerce pour le Nord.

Pour Monsieur Daïrou, Délégué régional du commerce pour le Nord, « cette opération rentre dans le cadre de la lutte que mène les pouvoirs publics contre la contrebande, la fraude et la contrefaçon. Elle se justifie par le fait depuis un certain temps, l’on assiste à une montée en puissance dans la région du Nord à des activités de vente des produits non homologué, compromettant ainsi la santé des pauvres populations ».

La destruction de ces produits de contrebande s’est déroulée en présence de Monsieur Boukar, représentant du Gouverneur de la région du Nord. Il a profité de la circonstance pour appeler les contrebandiers à renoncer à leur pratique malsaine. Ces contrebandiers ont été invités à s’arrimer à l’objectif de la protection de l’industrie au niveau local et de l’espace économique dans lequel ils opèrent.

L’on se rappelle, il y a de cela à peine deux semaines, des faux produits alimentaires ont été saisis par les éléments de la légion de gendarmerie du Nord. Ce qui avait permis dans la foulée d'interpeller le suspect qui serait spécialisé dans cette activité illicite depuis un certain temps. Les produits fabriqués, selon nos sources seraient fabriqués avec des substances chimiques nocives pour la santé humaine qui ne répondent à aucun contrôle de norme et de qualité au préalable. Même les conditions les plus élémentaires d’hygiène n’étaient pas assurées, selon les mêmes sources.

Ces actions de répression viennent donc indiquer désormais l’impérieuse nécessité de se mettre en ordre de bétail contre la contrebande qui est non seulement un cancer économique mais aussi et surtout un cancer social.

Innocent D.H

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Pour  avoir refusé une somme de 250 milles FCFA, du gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i débloquée pour calmer leurs ardeurs, le leader des grévistes, Félix Etoa, a été interpellé avec quelques uns de ses camarades de Prime Potomac.

 

Les employés  de l’entreprise Prime Potomac  qui faisaient un sit-in devant les services du gouverneur de la région du Nord ont jeté en cellule le vendredi 15 Mars 2019, à la brigade de recherche de gendarmerie de Garoua et au GMI pour avoir refusé une somme de 250 milles F CFA, du gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi’i qui visait à calmer leurs ardeurs. 

Les grévistes revendiquent plusieurs mois d’arriérés de salaires : « Je suis à six  mois sans salaire, ma femme a accouché il y’a une semaine, mon enfant ne connaît même pas l’odeur de l’eau de Cologne », lance  le chef de fil de gréviste joint au téléphone et en cellule  à la brigade de recherche de Garoua par le reporter.

Un autre ajoute l’air menaçant : « Chaque jour, on promet qu’on va nous payer, puis on ne donne rien. Quelqu'un travaille  six mois sans salaire, comment vais-je vivre ? Et quand on revendique nos salaires, ont nous jettent en cellule ». L’air abattu, ne cache pas sa galère, rappelant au passage que ses enfants le traitent de « papa menteur parce qu’il ne leur envoie plus d’argent au Sud ».  

Face au désarroi face à l’indifférence des responsables de l’entreprise Prime Potomac, les manifestants, qui se sont trouvés le 11 mars dernier devant les services du Gouverneur de la ville, ont entamé leur mouvement d’humeur devant ses services. Jean  Abate Edi’ i a donné une somme de 250 milles Fcfa aux  employés de l’entreprise américaine qui dormaient depuis quelques jours à la belle étoile.

Une somme refusé par le leader des grévistes. Avec les retards accusés par les chantiers de la CAN qui devaient être livrés en mars 2019 tout le monde panique dans son coin. À cet effet, afin d’éviter des éventuels troubles, le ministre du Tourisme, Bello Bouba Maigari, a décidé le 04 mars 2019 de faire passer les financements par une régie qui va surveiller directement les chantiers des deux hôtels de la CAN de Garoua. Les travaux des chantiers de la Can à Garoua sont aux arrêts. Et les employés réclament les arriérés de salaires.

Félix Swaboka

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Les membres des deux consortiums du projet, réunis au tour du gouverneur de la région du Nord à Garoua. Ont évalués la mise œuvre du projet dans cette partie du pays.

 

 Les régions camerounaises frontalières avec le Nigéria et la République Centrafricaine font face à de nombreux enjeux liés à la migration intracontinentale engendrée par les conflits passés ou en cours. Dans l’Extrême-Nord, 90.701 réfugiés nigérians sont enregistrés par le Haut-Commissariat pour les réfugiés (UNHCR) et 215 000 personnes déplacées internes (PDI) ont été recensées par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).

Les personnes réfugiées dépendent majoritairement de l’aide humanitaire, notamment de l’aide alimentaire fournie par le Programme Alimentaire Mondiale (PAM), dans des régions déjà marquées par des périodes d’insécurité alimentaire et de malnutrition chronique. Cette augmentation de la population génère des déséquilibres socio-économiques, crée une pression sur les ressources naturelles et entraîne des tensions autour de celles-ci et de l’accès aux services de base (Eau, Hygiène, Assainissement, Santé, Education).  

Pour répondre à cette problématique, l’Union Européenne (UE), à travers le fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique, a accordé un financement de 20 millions d’euros à deux consortia composés d’organisation non-gouvernementales locales et internationales, pour la mise en œuvre de deux programmes portant sur le redressement économique et social inclusif, et la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord du Cameroun.  

Le premier consortium est constitué d’Action Contre la Faim (ACF), Première Urgence Internationale (PUI), Croix-Rouge Française (CRF), Care France (CARE) et Solidarités Internationale (SI), et bénéficie d’un financement de 13 millions d’euros sur trois ans pour la mise en œuvre du Programme de Redressement Économique et Social Inclusif et de Lutte contre l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle des Territoires du Nord et de l’Extrême Nord (RESILIANT).  Le deuxième consortium est constitué de SNV, APROSPEN et CADEPI, et bénéficie d’un financement de 07 millions d’euros pour la mise en œuvre du Projet de Renforcement de la Résilience des Populations des Régions Septentrionales au Cameroun (PRESEC) dont les objectifs sont les mêmes que ceux du programme RESILI(A)NT mais avec des interventions étendues à la Région de l’Adamaoua.

Les Actions RESILI(A)NT et PRESEC couvrent 23 Communes des régions ciblées dont 15 pour la Région de l’Extrême-Nord. Ces Actions visent à répondre à des besoins identifiés conjointement avec plusieurs Ministères. La réponse à ces besoins se décline en trois objectifs spécifiques : (i) améliorer la situation sanitaire et le statut nutritionnel des populations vulnérables, en particulier les femmes enceintes et allaitantes et les enfants de moins de 5 ans ; (ii) améliorer l’accès des communautés aux opportunités économiques et à une alimentation adéquate de manière durable et sensible à la cohésion sociale ; (iii) favoriser l’appropriation, la pérennisation et la mise à l’échelle des bonnes pratiques par les institutions locales et nationales.  

L’approche d’intervention retenue par les deux Actions associe l’aide d’urgence, la réhabilitation et le développement afin de répondre aux problématiques à la fois conjoncturelles et structurelles que rencontre la Région. Pendant l’année 2018, les deux consortia ont démarré la mise en œuvre de leurs activités sur le terrain. Plusieurs résultats ont été atteints bien que rencontrant certaines difficultés sur le terrain.

La deuxième réunion du COPER de la Région du Nord (COPER-Nord) avait donc pour objectif de suivre le niveau de réalisation des activités des consortia RESILI(A)NT et PRESEC au 31 Décembre 2018 afin de bénéficier de leur accompagnement en termes d’amélioration des performances des Actions.

Félix Swaboka

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Les membres de cette communauté qui constituent une bonne frange de la population de la région du Nord, viennent de mettre en place l’antenne régionale de leur Mouvement socioculturel.

 

Il a fallu toute une fête, une célébration populaire pour marquer cette nouvelle ère de prise de conscience et ce nouvel engagement pris par le peuple Sara de la région du Nord de renouer avec ses racines et mieux, de réécrire son histoire. Les filles et fils Sara de cette partie du pays se sont en effet massivement donné rendez-vous il y a quelques jours  au lieu dit « Carrefour Jojo La poubelle » au quartier Yelwa de Garoua pour mettre sur pied leur mouvement associatif, socioculturel et de ce fait, poser les premiers jalons de la feuille de route qu’ils se sont prescrits.

Le Mouvement socioculturel, dénommé « LONODJI » qui signifie en langue Sara « Le lieu de la Fraternité », ayant pour devise : « Unité-Travail-Solidarité », tel que le précisent ses statuts, est une association apolitique, laïque et culturelle, à but non lucratif, s’étant donné comme objectif général : « de promouvoir, vulgariser et protéger la culture, les traditions et le patrimoine de la communauté Sara ». Comme l’indiquera à l’occasion le tout premier président régional du Mouvement pour le Nord, Thomel Endoscre :

« L’association Lonodji regroupe en son sein tous les fils et filles issus des différentes tribus de la communauté Sara, notamment les Baguirmi, Barma, Nemar, Day, Gor, Goula, Kaba, Kenga, Kere, Laka, Mango, Mbaye, Mouroum, Nar, Ngama, Ngambaï, Pene, Sara-Kaba, entre autres. Et le président régional de faire savoir que, selon des publications d’éminents chercheurs et historiens, les Sara sont l’un des 250 groupes ethniques estimés au Cameroun. On les retrouve dans la zone culturelle qui s’étend du lac Tchad à la région de l’Adamaoua.

Les membres et responsables du tout premier bureau régional qui aura la lourde  responsabilité de jeter les bases de cette nouvelle vision que s’est assignée le peuple Sara du Cameroun, ont ainsi été officiellement et solennellement à Garoua. Cette toute première équipe dirigeante pionnière, constituée d’une quinzaine de membres a comme tête de file, Thomel Endoscre, un des dynamiques fils Sara de la région sur qui la communauté a jeté son dévolu. Pour le président du comité de pilotage du Lonodji du Nord, Simon-Pierre Djimhassede, « le chemin à parcourir sera certes long, tortueux et laborieux ; mais il faudra le conquérir.

Il sera question pour chacun de nous, exhorte-t-il, de se transformer en laboratoire d’échange d’idées, d’analyses et de débats prometteurs, afin de mettre au point une stratégie globale ainsi que les moyens nécessaires à la réalisation de nos objectifs ».

Félix Swaboka

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La révélation a été faite lors de la réunion d’évaluation  de la revue  participative du DSCE dans la région du Nord.

 

Le bilan des réalisations des projets dans la région du Nord dans le cadre  du Bip les trois dernières années est de manière globale  plus ou moins satisfaisant. La révélation a été faite lors de réunion d’évaluation de la revue participative du DSCE des responsables Minepat et les opérateurs économiques de la région du  Nord qui étaient en conclave à Garoua.

Ayant pour guide les quatre domaines à savoir : les infrastructures, la production, le social et la gouvernance, ces responsables et autres opérateurs économiques  réunis en  atelier ont répondu aux questionnaires  pour en venir à cette conclusion qui  leur  a également permis de faire les propositions pour l’élaboration du prochain document qui devrait prendre en compte le besoin intégral des populations « pendant cette séance de travail que nous jugeons très essentielle, il était question de mesurer le niveau effectif des moyens financiers pour la mise en œuvre du DSCE, constater l’effectivité de l’exécution des opérations et identifier les obstacles  et autres facteurs de blocages du processus », a indiqué  le responsable du projet   DSCE dans le Nord.

Le constat qui a le plus attiré l’attention des  responsables  est resté  sans doute les projets non exécutés ou inachevés mais pour les quels les crédits ont été  remis aux entreprises adjudicatrices après des passations des marchés publics. 

« Dans le domine du social, nous avons par  exemple l’abandon du chantier du centre multifonctionnel des jeunes de Garoua et la construction de la délégation départementale du Minproff dans le Mayo Rey et bien d’autres.  Ce constat est similaire dans d’autres domaines comme les infrastructures, la gouvernance et la production » peut on lire en substance dans le rapport finale des travaux.

En vue des propositions qui prennent en compte le besoin profond des populations du Nord qui soufrent encore du manque de l’eau potable et des structures sanitaires de qualité les commissions ont émis le vœu de voir intégré dans le BIP  pour les prochaines années  le renforcement des projets relatifs à l’hydraulique villageoise ,l’extension du réseau  Eneo dans certains quartiers et villages de la région du Nord et le bitumage de certains axes à Garoua et  de ses environs.

L’élaboration du DSCE devrait de l’avis des ces responsables du Minepat et les opérateurs économiques de la région du Nord, à l’heure de la décentralisation un exercice qui prend intégralement en compte les propositions faites mais, les différents maires présents  à la séance de travail prouve le contraire. « Nous ne comprenons pas comment les projets qui nous parviennent ne concernent en rien  nos propositions alors que toutes nos communes sont dotes des plans de développement », a déclaré le  maire de la commune de Lagdo.

 

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Sous le thème « connected Commonwealth », les lycées de la ville ont saisi le prétexte pour réitérer leur attachement à cette journée qui célèbre la victoire des pays regroupés au sein de cette organisation placée sous l’égide britannique.

 

Créé par la Grande Bretagne dans le but d’accompagner ses ex colonies vers le développement. Il est devenu une tradition, la célébration de de la journée du Commonwealth dans les pays membres. Membre de cette organisation des gentlemen depuis le 16 octobre 1995, le Cameroun marque chaque année pendant cette journée, un temps d’arrêt pour mener des activités marquant la célébration de la journée. Dans la région du Nord, les structures qui retiennent particulièrement l’attention, ce sont les établissements d’enseignement secondaires où diverses activités sont mises sur pied pour marquer d’une pierre blanche l’évènement.

Cas pratique, le lycée bilingue de Garoua, une table ronde a été organisée par les responsables de cet établissement. « Il est question pour nous d’édifier les élèves sur l’essence même du Commonwealth et les actions qu’il mène au quotidien, identifier les pays membres de l’association, présenter le but poursuivi par cette dernière et surtout procéder à l’analyse et l’explication du thème de la journée aux apprenants », selon Oumarou Souley, animateur pédagogique bilinguisme.

L’autre point majeur ayant ponctué les activités, il s’agit des quiz. Les apprenants ont fait des jeux questions-réponses pour jauger leur niveau de culture sur le Commonwealth et partager des idées avec leurs camarades.

Au sortir de ces séries d’activités, les encadreurs sortent mieux convaincus d’avoir su mettre à la disposition de leurs élèves, les rudiments nécessaires pour la connaissance et la compréhension des particularités du Commonwealth. La modératrice de la table ronde Ambala Charonne qui est une élève, assure avoir constaté que ses camarades étaient contents et repartent avec un background plus lourd sur la connaissance les pays membres cette organisation qui a une renommée internationale.

En ce qui concerne le Lycée bilingue de Garoua Ngalbidjé, l’occasion est trouvée de s’interroger sur la politique éducative en faveur de la valorisation du Commonwealth. A l’évidence, des efforts énormes sont consentis. « Des leçons sur cette journée sont dispensées depuis le matin pour justifier les élèves sur l’importance de la célébration », a ajouté Oumarou souley.

Au-final, le constat est clair que dans les établissements d’enseignements secondaires de Garoua, la journée du Commonwealth n’est pas passée inaperçue, preuve palpable, la palette d’activités qui ont meublé ladite journée.

 

Innocent D H

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Les cotonculteurs perdent ainsi le fauteuil de leader dans le groupe A après le match contre Union de Douala qui était co-leader.

 

Cette sortie laborieuse de Coton sport de Garoua vient renforcer de nouveau le postulat suivant lequel, il est difficile pour cette équipe championne du Cameroun en titre de gagner ses rencontres à l’extérieur. Sa victoire contre PWD de Bamenda 3 buts à 0 n’avait pas encore fini de mettre en extase les supporteurs qui se recrutent par milliers parmi les populations de Garoua. Mais, avec cette défaite contre Union de Douala (les Nassara kamakaï) à Limbé par un score étriqué de 0 but contre 1. Plusieurs supporteurs sont ainsi meurtris dans leur cœur si l’on s’en tient au constat de terrain.

Karim, est un supporteur réputé des cotonculteurs. Selon lui : « coton est devenu faible au fil du temps. Il est certes vrai qu’il reste mon club favori, cependant je suis déçu par rapport à ses résultats qui ne sont pas très éloquents. C’est inadmissible, car il connaît déjà plusieurs défaites dans ce championnat surtout dans ses rencontres à l’extérieur ». Un avis partagé par plusieurs citoyens de Garoua  qui reconnaissent la baisse de niveau drastique du niveau de ce club « chouchou » de la région du Nord.

D’autres supporteurs en revanche, espèrent une reprise de la maîtrise, de la situation par l’équipe de Garoua dans les prochaines rencontres. Alphonse Adarou fervent supporteur, estime quant à lui : « aucune équipe de football n’est vaincue d’avance. Nous continuons et continuerons à soutenir notre club tout en imaginant que les choses pourraient rapidement changer et que la chance nous fera sourire ».

L’on s’en souvient que l’équipe fanion du Nord avait été battue lors de la 6ème journée du championnat par Dragon de Yaoundé par une petite des marques aussi. Pour se rattraper et gagner de nouveau la confiance de ses supporteurs qui se portent déjà mal, il va falloir que Coton enregistre en sa faveur les trois points de la 9ème journée prochaine contre Apejes de Mfou. Une chose qui ne s’annonce pas facile, si l’on s’en tient au fait que Coton sera une fois encore en déplacement. Pour l’instant, le porte étendard de la région du Nord est deuxième dans le Groupe A avec 11 points, derrière Union sportive de Douala qui totalise 14 points.

 

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La présence des commerçants Nigérians à l’origine de la spéculation. 

 

L’oignon, communément appelé « tigneré » dans le septentrion du Cameroun, est devenu une denrée rare dans la région du Nord. Le sac qui était vendu à 70.000F l’année dernière a grimpé, passant à de 80 à 110.000F CFA. Selon certains grossistes, la surenchère de l’oignon est due à l’expansion de certains commerçants nigérians qui importent massivement des camions d'oignons. 

« Par semaine, ils débarquent au marché de Pitoa pour charger les oignons. Nous les ménagères quelquefois, on arrive pas à s’en procurer même pour la sauce à la maison » déplore Mme Koudanbe , ménagère.

Tout comme  elle, Sali grossiste au marché central de Garoua à du mal à s’en procurer. « Les producteurs d’oignons préfèrent vendre leur produit aux Nigérians qui achètent le double du prix des Camerounais » déclare un commerçant.

Les populations sont perplexes face à cette situation où une partie de la production d’oignon est exportée au Nigeria malgré la présence de Boko-Haram. Ce qui crée d’ailleurs une pénurie drastique sur le marché et entraîne une hausse des prix des oignons. « Il est urgent pour le délégué régional du Commerce, Monsieur Dairou de se pencher sur la situation » suggère Alamine Bakoura.

Par exemple, au marché d’Ouro-labo, il est impossible de trouver de l’oignon à 50F CFA. On vend le tas de à 100Fcfa alors qu’il y a quelques temps les mêmes quantités oignons coûtaient  50F CFA.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01