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La rentrée du troisième trimestre est effective. Elèves et enseignants retardataires aux côtés d'autres passagers font tout possible pour rallier différentes destinations afin de rattraper le train de la rentrée.

 

Si vous vous trouvez en ce moment dans une agence de transport en commun à Garoua, la première des choses qui vous frappe les yeux sans attendre, c'est l'affluence qui y règne. Une situation qui diffère foncièrement de celle des jours ordinaires. La rentrée étant effective depuis lundi 15 avril 2019, le nombre de voyageurs est passé du simple au double. Ces voyageurs constitués pour l'essentiel d'élèves et enseignants retardataires piaffent d'impatience. Ils veulent rallier leurs différentes destinations. "Je suis là depuis trois heures environ, même le billet de voyage, je n'ai pas encore pu l'acheter. Dans les guichets rien est claire, on dit tout simplement que les billets sont finis et que je dois attendre, d'autres billets qui seront bientôt disponibles. Je suis enseignant, mon objectif, c'est d'arriver vite à Maroua pour enseigner mes élèves. Les congés ont vidé leurs matières grises. Il faut que j'aille les faire rattraper les cours", s'est plaint Jacob, passager.

Pour les responsables des agences de transport, cette grande affluence serait due à la rentrée du troisième trimestre. "Dimanche à la veille de la rentrée, l'affluence n'était pas de taille. Comme la rentrée est déjà effective, certainement les élèves sont là avec leurs parents et veulent voyager à tout prix, ça crée donc l'embouteillage", a expliqué Ibrahima, Chef d'agence.

Malgré l'affluence perceptible, des dispositions sont prises par ces responsables pour rassurer les uns et les autres. Il s'agit des aspects sécuritaires qui seraient passés au peigne fin. "Nous avons pris des dispositions pour la sécurité des personnes et de leurs biens. Des surplus de véhicules ont été prévus pour satisfaire tout le monde", a renchérit Ibrahima.

La situation devra être décantée dans les prochaines heures pour que tout le monde puissent effectuer un voyage rapide et agréable. 

 

Innocent D.H

Published in Société

La messe de commémoration de l'entrée triomphale de Jésus Christ dans cette paroisse a été présidée par Monseigneur Antoine Talou évêque émérite du diocèse de Garoua. L'événement coïncidait avec la rencontre zonale des jeunes.

 

La chapelle de la paroisse Saint Jean Marie Viane de Ngalbidjé s'est avérée étroite ce dimanche à l'occasion de la commémoration de l'entrée triomphale de Jésus Christ à Jérusalem. Le dimanche des rameaux puisqu'il s'agit de cette fête de l'Église, a connu une forte mobilisation des Chrétiens venus communier entre frères et soeurs en Christ, surtout en cette période de carême marquée par un appel au renforcement de la foi appuyé sur l'amour du prochain.

 

Tout commence par une procession à l'esplanade avant de la chapelle, suivie de la bénédiction des rameaux par Mon seigneur Antoine Talou, évêque émérite. Le moment était aussi opportun de procéder à la lecture du texte de Luc constituant l'évangile. Les fidèles ont pu revivre dans cette lecture " les grands moments de l'accueil que le peuple de Jérusalem avait réservé au Fils de l'homme, il y a plusieurs siècles ", à en croire les explications du célébrant.

 

Après l'écoute de l'évangile plein de messages, les fidèles vont rejoindre la chapelle. Là bas, la lecture minutieuse de la passion du Christ va captiver plus l'attention. Vient alors le moment de l'homélie. L'officiant va inviter les chrétiens surtout les jeunes à cultiver la vertu de l'humilité à l'image de Jésus Christ, s'inspirant du livre d'Esaïe dans son chapitre 50, du verset 4 à 5 faisant  l'objet de la première lecture, et la lettre de Saint-Paul Apôtre aux Corinthiens, fil conducteur de la deuxième lecture.

 

Il est à préciser que  la commémoration s'est déroulée dans un contexte particulier marqué par la rencontre zonale des jeunes dont la paroisse de Ngalbidjé a servi de cadre. Monseigneur Antoine Talou a invité les fidèles à faire montre de beaucoup d'engagement pendant la semaine sainte dont le dimanche des rameaux vient de donner le ton.

 

Innocent D.H

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Le Délégué régional des postes et télécommunications (Drtp) nouvellement installé Jonas Balfalbo a bouclé sa tournée de contact de deux jours le jeudi 11 avril. Pour l'ultime étape, il a visité les services postaux placés sous tutelle technique du ministère des postes et télécommunications installés à Garoua.

 

Après avoir été dans les entreprises de la téléphonie mobile, à qui, le nouveau Délégué a recommandé d'offrir un service de qualité aux usagers surtout dans un contexte marqué très souvent par la dégradation de la qualité de réseaux de télécommunications, le patron des postes et télécommunications dans la région du Nord a mis un terme à sa visite en faisant une descente dans les services postaux.

 

Instructions du Drpt aux exploitants postaux

C'est par un avertissement lancé aux exploitants postaux clandestins, que l'autorité administrative a donné le ton à son combat d'assainissement du secteur constitué de plusieurs brebis galeuses.

A ceux qui fonctionnent dans le respect des règles de l'art, Jonas Balfalbo instruit la permanence et la continuité des services publics postaux pour mieux pour mieux assurer le développement du secteur postal, un secteur miné ces derniers temps par la clandestinité. "Le premier problème majeur, c'est la clandestinité. Nous avons demandé à ses collaborateurs de sortir de cette situation, de sortir de l'économie souterraine qui n'honore pas le secteur postal camerounais et pour se conformer à la réglementation", a martelé sans état d'âme le numéro un des postes et télécommunications dans le Nord. 

 

Engagement des responsables des services visités

Les collaborateurs du Drpt des services visités se sont engagés à respecter la réglementation en vigueur en matière d'exploitation et de faire sienne, la numérisation des services afin que les services postaux soient plus proches des populations. 

 

Innocent D.H

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Les céréales telles que le maïs, le mil et le riz sont fortement disponibles. Cependant, les prix de ces denrées de première nécessité ont connu une hausse ces derniers temps.

 

Voilà une situation qui met au dépourvu depuis quelques jours les populations de la région du Nord. Les habitudes alimentaires des valeureuses populations subissent de plein fouet les effets de la montée en puissance des coûts de céréales dans différents marchés de la région. Quand on sait qu'à 90% la nutrition des uns et des autres dans le Nord est axée sur les céréales, la situation suscite moult interrogations pour ne pas dire d'inquiétudes.

Dans les faits, ce mardi par exemple au marché de Ouro-labbo, l'un des célèbres marchés hebdomadaires les plus fréquentés à Garoua, malgré la disponibilité des céréales, les clients sont surpris de l'évolution brusque des prix et ne savent pas à quel Saint se vouer. "Quand tu achètes la tasse de maïs aujourd'hui à 200 francs Cfa, le lendemain tu reviens, on te parle de 250 francs ça t'affecte à la maison. On souhaite que le prix diminue pour que l'on puisse s'approvisionner en grande quantité. Un sac de maïs d'habitude nous l'achetons à 11.000 francs, maintenant, tu arrives au marché, on parle de 14.000 en montant", a expliqué Sah Saïdou, client.

La grande famille des vendeurs quant à eux, dénoncent l'augmentation de la demande sur le marché, l'offre étant devenue inférieure. Thomas Mayanga, en l'occurrence, commerçant reconnaît que depuis deux semaines, les prix des céréales sur le marché ont connu une nette augmentation et que cela est dû à la rareté. Le sorgho se vent entre 10.000 et 11.000, le maïs entre 13.000 et 14.000 francs Cfa.

Une situation de cherté qui porte un sérieux coup sur le pouvoir d'achat des populations surtout en cette veille du mois de Ramadan. 

 

Innocent D.H

Published in Economie
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Une trentaine des administrateurs de contrôle viennent de séparer à Garoua après avoir acquis des connaissances sur le cadre réglementaire de commercialisation de ces  produits.

        

Développer les aptitudes de son personnel en service dans la région du Nord, dans la maîtrise des contrôles, l’échantillonnage et les analyses nécessaires sur les denrées alimentaires fortifiées, c’est en substance l’objet du séminaire qui s’est achevé ce jour à Garoua  il y a quelques jours. Il rentre dans le cadre de la feuille de route du ministère du commerce engagé depuis quelques années dans le programme de fortification alimentaire du fait de son rôle de régulation entre les entreprises de commercialisation des ces produits et les exportateurs de ces produits parmi les quels l’huile végétale raffinées, l’huile raffinée  de froment. 

« Il est question pour nous de montrer effectivement à ces participants le contenu proprement dit du programme de fortification alimentaire car au delà de la connaissance de ce contenu ils sont appelé à effectuer des contrôles ; et sachant qu’ils sont les fonctionnaires de l’état nous avons voulu les arrimer au cadre réglementaire institutionnel », explique l’un des facilitateurs à ce séminaire. Le constat fait sur le terrain ne s’éloigne pas de la réalité. Ce personnel ne maîtrise pas encore les procédures de contrôle de ces produits avant leur mise à la disposition des populations qui en les consommant avec ignorance sont exposées à certaines maladies.

Il fallait donc un plus pour la réduction de la mortalité et la morbidité maternelles et infantiles ; les femmes et les enfants ; deux couches les plus exposées à cette menace de consommation de ces produits non contrôlés. Et dans la région du Nord, ces produits sont sur les marchés et parfois n’obéissent à aucune norme. les participants au séminaire de Garoua qui est la cinquième étape jugent  enrichissants  les enseignements, eux qui sont au contact permanent de ces réalités « nous sortons de ce séminaire grandit dans notre domaine de compétence, ce séminaire nous a apporté un plus ; nous sommes outillés parce que nous nous rendons compte que les produits comme les huiles végétales n’avaient pas de logos et nos agents n’étaient pas sensibles à ces données  et je crois qu’après cette initiative du min commerce, nous et nos agents de contrôles dans la région du Nord pourrons mieux nous en sortir et feront mieux le travail qui nous incombe », a estimé le  délègue départemental du commerce du Mayo Rey à Tcholliré. 

« Ce programme est un programme qui touche la santé des  populations dont l’état est garant, après avoir donné la base du bon travail à ces participants, nous plaçons en eux des attentes, d’espoir afin que leur rendement sur le terrain nous donne satisfaction mieux que par le passé en vue de l’atteinte des objectifs du programme », a renchérit  le facilitateur du séminaire . Les participants ont effectué des descentes sur le terrain dans le but de confronter la théorie à la pratique. Cette séance a permis aux défenseurs des associations des consommateurs invités au séminaire  de partager les inquiétudes et l’objet de leur lutte quotidienne.

 

Félix Swaboka

Published in Santé

Dans un communiqué rendu public, le Dr Arabo Saidou le délégué régional de la Santé publique confirme la résurgence de cette épidémie, après cinq mois d’accalmie.

 

L’épidémie du choléra est de retour dans la région du Nord. Les autoritaires sanitaires de la place ont confirmé l’information. En date du 1er avril 2019, un gendarme est décédé de suite de cette maladie à l’hôpital de la garnison militaire de Garoua. Et depuis le 27 mars dernier, 19 cas sont suspectés. Parmi les 19, on enregistre un mort. D'après nos sources, il y aurait trois foyers concernés dans les districts de santé de Pitoa et Garoua 1er. « Nous aurons toujours des cas tant que cette maladie sera toujours présente dans les pays voisins. Et le septentrion demeurera partie à risque de survenue du choléra », indique dans les colonnes de notre confrère L’œil du Sahel, un cadre du Ministère de la Santé.

A l’heure actuelle, donc pour faire face à l’épidémie, la délégation régionale de la santé du Nord et ses partenaires conduisent des activités de prévention, de promotion d’hygiène et d’assainissement ainsi que la prise en charge dans toutes les formations sanitaires et ou des unités de traitements du choléra. Le dispositif de riposte mis en place par les services déconcentrés du Ministère de la Santé a donc été renforcé.

Toutefois il convient de noter que les autorités sanitaires craignent le fait que le choléra resurgisse dans cette région en pleine saison sèche. Du fait de cette saison, la menace pourrait perdurer encore quelques mois. D’où la prescription du Délégué régional du Minsanté pour le Nord aux populations qui est, de respecter plus que jamais les règles d’hygiène et de conduire le plus rapidement possible toute personne présentant des symptômes suspects dans la formation sanitaire la plus proche.

La région du Nord est présentée comme étant la plus touchée parce qu’on y enregistre plus de 40 morts depuis le début de l’épidémie. Elle devance ainsi l’Extrême-Nord et même le Centre. 

 

Liliane N.

Published in Santé

Une initiative d’Ebah Essongue, animateur culturel a permis à plusieurs acteurs de la chaîne de la production de dégager quelques perspectives porteuses.

     

Comment construire une carrière  d’artiste ? C’est la question qui a nourrit les débats il ya quelques jours  à l’alliance française  de Garoua .Répondant à l’appel de Ebah essongue animateur et observateur avertit de la chaîne de production musicale  au Cameroun et d’ailleurs, artistes manager amoureux de la musique et autres journalistes de la ville de Garoua ont donné du ton  dans les échanges au  cours d’une causerie éducative. « C’est presque connu de tous, aujourd’hui les gens ne veulent plus investir dans la musique parce que la musique est aujourd’hui handicapée par le phénomène de la piraterie et les artistes devaient penser à s’auto produire en construisant des possibilités de dynamisme autour de leurs actions à la limite de leurs moyens et continuer leurs combats »  indiquait à l’ouverture de la causerie son initiateur qui selon ses dires est parti d’un constat amer que les uns et les autres vivent.

Devant une trentaine des personnes, il a épilogué sur ces que peuvent faire aujourd’hui les artistes face aux problèmes de la musique au Cameroun. les artistes musicien camerounais doivent s’inspirer de ce qui se passe ailleurs : l’esprit de collaboration et de détermination : « Je crois que les artistes camerounais et particulièrement ceux du grand Nord  s’ils veulent contourner les multiples boulots  d’étranglements doivent par exemple faire partie du réseautage qui est un système qui permet aux artistes de se réunir dans un réseau qui leur permet de partager des informations sur les opportunités et aussi penser à enrichir leur carnet d’adresse», les artistes conviennent avec ces méthodes mais  s’interrogent sur les moyens financiers dont ces démarches exigent pour leur mise en œuvre.

L’expérience d’un des membres du groupe auteur de la fameuse chanson Gadamayo, partage sur ce qu’ils ont fait pour tirer leur épingle du jeu « au début nous étions  très restreint dans le groupe mais à force de persévérer, nous avons fini par avoir le soutien des uns et des autres qui comprenaient qu’on faisait un travail qui peut « payer à la fin  »et c’est comme ça que nous avons travailler  sur quelques titres qui ont été plus tard complétés  de manière à avoir un album complet  nous sommes décidés aussi de faire quelques voyages et  le Nigeria fut l’une de nos destinations où nous avons appris beaucoup de choses je pense que aujourd’hui les artistes ne doivent  pas se décourager ils doivent être tenace  » a-t-il conclut.

De l’échange avec l’assistance des résolutions qui concourent à promouvoir l’auto production ont été suggérées .des résolutions somme toute susceptibles de renverser la tendance. L ‘initiateur a promis l’organisation et la pérennisation de ces échanges dans les prochaines semaines.

 

 Félix Swaboka

Published in Société

Impossible ou presque en ce moment de faire des achats ou d'autres affaires sans être confronté à l'épineuse question de manque de pièces de monnaie dans plusieurs villes du Cameroun. 

 

La monnaie en tant qu'instrument au cœur des échanges, elle même dans sa globalité ne pose pas assez de problème. La difficulté concernant la monnaie dans la ville de Garoua surgit quand on parle des pièces de monnaie. L'argent ayant horreur du bruit certes, mais résultats de courses les populations qui ont du mal à gérer le statu quo pointent du doigt un certains nombre de causes non sans proposer des solutions.

Gapelé bouba est un jeune étudiant. Pour sa part : "la petite pièce de monnaie est quasiment inexistante. Je suis déjà fatigué de cette histoire. Ce matin j'ai été traîné par un conducteur de moto taxi. Celui-ci m'a transporté du domicile des parents pour l'école. A l'arrivée, je lui ai remis un billet de 500 francs Cfa. Pour me rembourser nous avons fait presqu'un tour de ville pour trouver les pièces de monnaie et je suis arrivé avec retard en classe". Situation pareille n'est propre à Gapelé d'autres Garouaens ont également marre de la rareté qui caractérise les pièces de monnaie ces derniers temps.

Face cette dure réalité, les populations trouvent les causes dans plusieurs comportements inciviques. "Apparemment, il y a des personnes étrangères qui prennent nos pièces d'argent  à travers des machines à sous qu'ils ont implantées un partout dans des milieux à forte concentration humaine. Ces pièces se retrouveraient par la suite chez eux pour la fabrication des bijoux et autres choses", a regretté Mohammed enseignant. Ces machines à sous ne sont pas les seules à être indexées, il revient fréquemment que les tirelires soient décriés pour leur impact dans la rétention de la pièce de monnaie par certains individus. A cela, d'autres ajoutent des commerçants véreux qui retiennent les monnaies dans leurs boutiques.

Pour juguler le phénomène de rareté des pièces de monnaie dans la ville de Garoua plusieurs solutions sont proposées par les personnes rencontrées. On peut citer: nécessité de procéder à la multiplication de nouvelles pièces de monnaie par la Banque centrale, l'urgence de la prise de conscience par chacun de l'importance de pas confisquer la monnaie dans des endroits où celles-ci ne pourraient pas circuler, l'urgence pour la banque de fabriquer des pièces de monnaies dont les matières ne seraient pas facilement utilisables pour des fins non recommandées, entre autres. 

Innocent D.H

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Les communautés et les institutions Camerounaises font d’énormes efforts pour permettre aux populations d’avoir un cadre de vie sain.

 

La salubrité est l’une des missions dévolues aux mairies dans les grandes villes du pays. Les ministères de la santé publique, de l’eau et de l’énergie ainsi que celui de l’environnement s’assurent que cette mission soit assumée en toute transparence. Selon le réseau Sida d’Afrique dans son document intitulé Cartographie de la lutte contre le paludisme au Cameroun : "Pour la lutte contre le paludisme, les programmes de drainage et de d’élimination des eaux stagnantes et de destruction des gîtes larvaires entrent dans ce sens".

Dans le Septentrion (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord), de tels programmes cités hauts atteignent leur paroxysme d’implémentation pendant la saison pluvieuse et surtout les mois les pluviométriques (Juillet, Août, Septembre). Dans le Nord par exemple, les quartiers de Garoua (Roumdé Adjia, Yelwa, Camps Chinois etc.) s’attellent à nettoyer périodiquement les caniveaux et les surfaces herbeuses dans le périmètre urbain.

Les zones rurales travaillent dans le même sens. Certaines communes occupent les jeunes dans lors des stages de vacances afin de nettoyer les rigoles et les eaux stagnantes pour favoriser un environnement sain hostile au développement des larves des anophèles femelles.

Les efforts des uns et des autres doivent donc aller dans le sens d'assurer la salubrité dans et autour des maison pour faire éloigner les moustiques qui sont porteurs des germes de la malaria et qui très souvent concentrent leur présence dans des environnements malsains. 

 

Innocent D.H

 

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Réunis au sein d'une association dénommée Association chrétienne pour la littérature moudang (Asclim) les fils et filles chrétiens de cette ethnie ont pendant deux jours exposé leur connaissance de la bible à travers prières, louanges et autres actes de foi.

 

Ils sont environ cinq cents hommes et femmes toute chapelle confondue unis par leur langue, la "langue moudang   et leur religion " le christianisme" qui se sont retrouvés au quartier Marouaré à Garoua. Le temps d'une assemblée générale annuelle, les membres de l'Asclim ont passé des moments empreints de fraternité ponctués de méditation biblique, mais aussi  de prières, louanges et adorations. Les fidèles chrétiens moudang sont venus de tous arrondissements que compte le département de la Bénoué pour magnifier la littérature moudang au service du christianisme. L'on note le caractère eucuménique de cette assemblée générale, car elle a regroupé sans distinction aucune les membres des églises protestante, catholique et bien d'autres.

Les travaux ont été mené sous la diligence de Mathieu Koyabe Marétakré président de séance. Il était assisté d'un secrétaire, d'un trésorier, de conseillers et bien d'autres. La lecture de la bible en langue moudang par les représentants de chaque secteur ecclésial a permis de jauger le niveau de maîtrise de la littérature moudang par les les fidèles eux-mêmes. Un moment qui a suscité beaucoup de passion et parfois même de vocations, le tout agrémenté par des ovations pour encourager ceux qui se sont distingués au cours de l'exercice.

L'autre aspect ayant aussi marqué d'une pierre blanche ce rendez-vous ethnico-religieux, ce sont les groupes de danse formés pour la plupart de femmes qui ont entraîné à travers la pertinence du choix des chants religieux moudang, l'auguste assistance.

Cette assemblée générale de l'Asclim a permis aussi aux participants de mobiliser une importante somme d'argent pour la promotion des actions de l'association.

A titre de précision, depuis plusieurs années d'existence, Asclim a permis la traduction de la bible en langue moudang, d'un cantique dans la même langue grâce aux 28 lettres que compte l'alphabet de cette langue. 

 

Innocent D.H

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Sunday, 05 June 2022 11:01