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Des plantains, avocats, safouts et bien d'autres sont vendus dans des espaces marchands de la ville au grand bonheur des populations qui affectionnent ces fruits.

 

Au grand marché de Garoua, tout comme au petit marché de Yelwa prospèrent des lieux mythiques de vente des produits venus d'autres parties du Cameroun. Sur les étals et les comptoirs sont exposés des plantains, des avocats, et des quantités de safouts ou prunes. Ces produits alimentaires qui fondent tout un commerce dans la ville de Garoua, ont une particularité du fait de leur provenance. " Nous vendons des prunes, des plantains et des avocats. Ces fruits viennent du Sud. Nous passons des commandes et on nous les envoie dans des camions ", nous confie Remy Sobkika, vendeur.

Compte tenu du temps que peut prendre le transport pour rallier la capitale régionale du Nord, et les conditions climatiques pas toujours favorables, la conservation de ces fruits par les vendeurs obéit à une démarche attentive. " Les fruits se gâtent très souvent en route compte des secousses dans le camion. Quand à la conservation, vraiment, c'est très difficile. Ici, au Nord avec la chaleur qui est intense à une certaine période, nous sommes obligés de laisser les avocats et les prunes par exemple à l'air libre, si non, c'est une perte ", déplore Halima une vendeuse.

Ces contraintes de conservation peuvent déteindre sur les prix qui deviennent élevés surtout lorsque la période de vente est marquée par la rareté. Les vendeurs se frottent alors agréablement les mains. " Nous vendons chers parce que nous dépensons beaucoup dans le transport. Un régime de plantains actuellement, les prix varient entre 2.000, 2.500 et 3.000 francs Cfa. Les bénéfices sont satisfaisants ", reconnaît Remy Sobkika.

Malgré le fait que la surenchère s'invite très souvent, les populations de la ville de Garoua, n'hésitent pas à apprécier les délices des bananes plantains, avocats et prunes produits dans d'autres localités du Cameroun. Pour Eli Gandi : " les fruits venus du sud sont succulents, surtout quand je mange les prunes, je me vois au sud. Pour moi, le prix est abordable ".

Au delà d'aiguiser les appetis des consommateurs, ces fruits, constituent aussi s'il en était besoin, une autre preuve d'intégration nationale.

 

Innocent D H



Published in Société
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La campagne nationale de reboisement a été lancée à Garoua mardi dernier par le ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), Jules Doret Ndongo. Au cours de la cérémonie de lancement, le membre du Gouvernement a invité les populations à une adhésion massive à cette cette politique qui vise à restaurer les réserves forestières du pays.

 

Au Cameroun, selon nos sources, plus de 83% de la population nationale recourt à la biomasse qu'elle utilise comme source d'énergie dans les ménages surtout en milieu rural. Partant de cette réalité, les réserves forestières du pays subissent de plein fouet les actions humaines destructives de ses ressources.

C'est fort de ce constat et dans l'optique qu'un terme doit être mis à ce phénomène que le Gouvernement avec ses partenaires, prennent l'initiative de maîtriser la situation pour procéder cette année 2019 à la plantation de 220.000 plants sur l'ensemble du territoire national.

La région du Nord choisie comme épicentre du lancement de la campagne nationale 2019 de reboisement, est une zone à écologie fragile et de savane sèche, raison de plus de procéder en urgence à la restauration de sa réserve forestière. Elle va bénéficier de 50.000 plants pour une participation efficace à la lutte contre le changement climatique.

Le ministre Jules Doret Ndongo a saisi le prétexte pour rappeler que les subventions du fonds spécial du développement forestier seront mobilisés en cette année avec pour principale vision de couvrir les besoins de reboisement de 37 communes engagées dans la gestion des aires protégées dans le sillage de la décentralisation.

Des conventions de financement ont été remises aux délégués régionaux du Nord, de l'Extrême-Nord et de l'Adamaoua. Le ministre des forêts et de faune a procédé par la suite, à la signature des conventions de plantation d'arbres avec la Communauté urbaine de Garoua, les communes, les Gic, ainsi que des associations de jeunes.

 

Innocent D H

Published in Société

En longueur de journée, les jeunes gens dans cette partie du pays ont pour seuls compagnons leurs smartphones et ordinateurs pour se connecter sur divers réseaux sociaux. Les raisons évoquées varient d'une personne à une autre en fonction de ses préférences.

 

Les réseaux sociaux aiguisent davantage les appetis des jeunes de Garoua. Avec Facebook, Messenger, ou encore whatsapp, la génération dite androïde est connectée 24 heures sur 24. Pour elle, ces réseaux sociaux participent à plus d'un titre à créer et à maintenir les contacts avec les amis et connaissances. Cependant, il existe des plates les plus appréciées.

 

Les raisons les plus évoquées par les jeunes de Garoua

Selon des informations que nous avons pu recueillir chez certains de ces jeunes, la majorité d'entre eux justifient le choix des réseaux sociaux comme premier compagnon à travers la possibilité qu'ils ont désormais d'actualiser au jour le jour leurs contacts avec leur amis et connaissances grâce à la magie de la toile. Pour Augustin Binjamin par exemple : "j'utilise les réseaux sociaux pour échanger avec mes camarades dont j'ai perdu de vue, il y a plusieurs années. Et c'est sur Facebook que je les retrouve".

Ces plateformes générées par le numérique font aussi la fierté de la jeunesse parce qu'elles véhiculent l'information et facilitent les études. " Mes amis m'envoient les épreuves par Whatsapp, nous les traitons ensemble dans notre groupe. Même les nouvelles et l'actualité sont plus rapides sur les réseaux sociaux qu'à la radio et à la télévision ", avance de nouveau Augustin.

Dans la galaxie des réseaux sociaux usités par les jeunes de Garoua, certains se distinguent grâce à la fiabilité dont ils font preuve. C'est le cas de Roger Djabaïke qui affectionne particulièrement Whatsapp, car selon lui les données sont mieux sécurisées.

La relation des jeunes de Garoua et les réseaux sociaux se consolide au fil des secondes qui passent. Au regard des contenus qui sont parfois offensants, urgence est signalée d'encourager la vulgarisation du dispositif réglementaire en matière de la communication électronique, pour que personne ne puisse se dire ignorante de la loi en cas d'infraction.

 

Innocent D H

Published in Education

Ces fruits charnus et sucrés, lorsqu'ils sont mûrs, sont prisés par les populations qui les achètent à divers prix en fonction de leurs bourses.

 

Carrefour de la Base aérienne à Garoua ce mercredi 24 avril 2019, il est 11 heures. Sur des étals non loin de là, des tas de mangues sont perceptibles à perte vue. C'est la saison de ces fruits et les vendeurs se sont ravitaillés en grande quantité pour desservir les clients. "Cette période de forte chaleur permet aux mangues de mûrir. Elles sont abondantes en ce moment. Je profite de l'occasion pour me rendre en brousse et acheter ces fruits en gros. Je les revends en détail pour avoir quelques bénéfices", a expliqué Fabawa, une vendeuse rencontrée sur place.

La forte disponibilité des mangues poussent les vendeurs à rechercher la satisfaction de toutes les bourses. "Il y a des tas de 500, 250, voire 100 francs Cfa. Nous tenons ainsi à compte de la taille de l'offre sur le marché pour faire écouler ces produits qui sont périssables par nature", a ajouté la vendeuse.

A l'instar du carrefour de la Base aérienne, d'autres espaces, marchands ou non sont inondés par la présence des mangues à Garoua. Ces prix jugés abordables par les consommateurs sont un motif pour ceux-ci de s'approvisionner.

La consommation de ces fruits de saison très prisés par les populations de la ville de Garoua, doit néanmoins être accompagnée par l'observation d'attitudes d'hygiène afin d'éviter des maladies opportunistes telles que la typhoïde, la dysenterie amibienne, ou le choléra. Des raisons sont ainsi toutes trouvées pour inviter les uns et les autres à consommer les mangues avec modération pour ne pas mettre en mal la santé humaine.

 

Innocent D H

Published in Société

Le ministre de la décentralisation et du développement locacl (Mindedel) Georges Elanga Obam, vient de lancer officiellement la mise en service de ce nouveau bâtiment.

 

En provenance de l'Extrême-Nord, ce après un bref séjour dans le Mayo-Louti à Guider par où le membre du Gouvernement a entamé sa visite de travail de 72 heures dans le Nord, Georges Elanga Obam a procédé le samedi 20 avril à l'inauguration du tout nouveau bâtiment devant abriter des services de l'agence régionale du Feicom pour le Nord. L'immeuble en construction depuis plusieurs mois, a captivé l'attention du public de Garoua ces derniers temps de par sa beauté luxuriante.

Dans la foulée, chacun se disait à quand, la fin des des travaux de cet édifice, qui sert désormais de local aux services de l'agence régionale du Feicom du Nord. En inaugurant,  l'édifice, le ministre a appelé ses collaborateurs de l'agence régionale et les populations à faire bon usage du joyau architectural.

 

Les consignes du ministre

"J'en appelle au sens de responsabilité du Personnel du Feicom Nord pour qui, ce bâtiment flambant neuf devrait constituer un appel à un engagement à mieux faire, un motif de plus d'encouragement à s'investir auprès des édits de la région du Nord en vue des rendements encore plus performants. Vous devez veiller à l'entretien de ce bâtiment qui doit garder le lustre et l'éclat de ce jour, tout comme je vous engage à une discipline et au rendement du personnel appelé à exercer en son sein", a recommandé Georges Elanga Obam.

Des édifices similaires sont également construits dans les régions de l'Adamaoua et de l'Extrême-Nord. Le Mindedel a bouclé sa visite de travail dans le Nord ce lundi 22 avril par une descente dans l'arrondissement de Touboro dans le Mayo-Rey où il a pu évaluer les travaux de construction de l'auberge municipale de cette ville et par l'inauguration de l'adduction en eau potable de la même ville.

 

Innocent D H

Published in Economie
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Cette structure qui a vocation à faciliter l'accès à la lecture aux populations offre une gamme diverse et variée d'ouvrages tout en s'adaptant à la donne numérique et au bilinguisme.

 

Ce mardi, il est 09 heures, nous arrivons à la Bibliothèque municipale de Garoua, situé à côté des services de la délégation régionale de la sûreté nationale pour le Nord. Présentes dans la salle, des personnes jeunes et moins jeunes qui ont noué une relation étroite avec la lecture.

Dans la salle de lecture, nous rencontrons Aboubakar qui affectionne principalement la lecture. " On y trouve pas mal de bouquins. Moi, c'est la littérature qui m'intéresse particulièrement. Il y a également des bouquins de sciences qui peuvent aussi attirer l'attention de tout un chacun ", déclare-t-il.

Juste à côté, Abdoul-Razac s'attelle à l'apprentissage de l'anglais, grâce à l'espace american corner. Il affirme: " Je suis venu lire ici surtout que mon rêve est d'aller continuer mes études aux Etats-Unis. Il y a ici un club anglais qui aide à s'exprimer en anglais américain ".

 

Les explications des responsables de la structure

La Bibliothèque municipale de Garoua libre d'accès et à cause de la diversité d'ouvrages disponibles, accueille des lecteurs dont le taux de fréquentation varie en fonction des périodes. " Cela dépend de la disponibilité de nos usagers. Les périodes scolaires comme maintenant, nous en recevons plus que durant les congés où les élèves voyagent. Si non, les jours ouvrables nous recevons plus de 150 visiteurs par jour ", a dit  Harouna Ahmadou Saliou Yerima, responsable de la Bibliothèque municipale de Garoua.

Pour répondre aux problématiques de l'heure, la Bibliothèque municipale met l'accent sur le numérique et le bilinguisme. Toute chose qui participe à permettre à cette structure d'enrichir son offre documentaire et à rester toujours à l'écoute des mutations qu'interviennent dans les habitudes de lecture des populations.

 

Innocent D.H

Published in Société

Logé au quartier Plateau à Garoua, cet établissement hôtelier en construction amorcé depuis quelque temps sa phase de finition. Une des infrastructures de la Can 2021 qui fonde beaucoup d'espoirs dans la région du Nord.

 

Sa seule beauté extérieure resplendissante fait rêver tout le monde qui, a tout de suite envie de découvrir les aspects intérieurs de l'édifice. En mois de mars, selon les informations recueillies auprès de l'entreprise portugaise Mota Engil africa. Les grosses œuvres étant achevées, place à la finition des travaux, lesquels étaient avancés à plus de 85%. Aujourd'hui, à moins d'être de mauvaise foi, l'hôtel 70 chambres de la Can sur le site de Garoua sera prêt le jour dit, toute idée contraire serait sans fondement.

Les populations environnantes sont d'ailleurs éblouies du niveau d'avancement des travaux. Fadimatou Damdam, dit : "c'est un hôtel quasiment terminé puisque, à y voir de plus près, on est convaincu qu'il ne reste plus grand chose à faire. Vraiment, nous tirons un coup de chapeau à l'entreprise qui est chargée de mener les travaux de construction de cette infrastructure hôtelière qui va révolutionner l'image de la ville de Garoua".

Cette structure hôtelière va considérablement jouer sa partition dans l'hébergement des délégations qui seront des hôtes de la ville de Garoua pour la Can Cameroun 2021, le moment venu. Le fait que sa construction soit presque achevée est un signe de ce que les autorités en charge de faire diligenter les opérations et de coordonner le chantier sur le terrain, ont fait preuve de rigueur et de détermination, notamment le Comité local d'organisation piloté par le Gouverneur qui, jusqu'ici fait du bon boulot.

Très attendu à voir, l'inauguration de cet édifice, acte officiel qui consacrera sa mise en service pour le grand bonheur de toute et de tous.

 

Innocent D.H

Published in Sport
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Les risques de contracter l'épidémie de choléra pendant les moments de forte pluviométrie aux côtés des problèmes d'inondations méritent d'attirer l'attention en cette période où l'on assiste déjà aux premières pluies.

 

Les conclusions issues de la visite du ministre des domaines et des affaires foncières à la suite des inondations en 2012 dans le Nord, sont claires. Il était question que les victimes du sinistre devraient être amenées à occuper des villages situés dans le voisinage de Wantouni au pied du Mont Tinguelin à quelques encablures de la ville de Garoua.

 

Aujourd'hui, 7 ans après où en est-on?

Sept années sont ainsi écoulées, à l'évidence sur le terrain actuellement, rien aurait considérablement changé puisque les familles concernées sont toujours installées dans leurs anciennes maisons. Une autre évidence, c'est que ces habitants sont dans une situation dominée par la peur, la saison pluvieuse étant là, les risques d'inondations ne sont pas exclure à la longue. Pourtant, plusieurs réunions avec pour seule visée la sensibilisation des familles sinistrées se sont enchaînées sous la bannière du Sous-préfet de Garoua 2. Selon certains représentants de ces familles, "environ soixante personnes étaient d'abord recasées dans les champs du quartier Takasco à environ 10 millimètres de Garoua par le Haut commissaire des réfugiés. Elles ont été plus tard déguerpies du camp pour attendre le recasement à Wantouni, site destiné pour cette fin, elles se sont retournées dans leurs habitation d'avant".

 

Que disent les autorités administratives?

A priori, la question de la gestion préventive des inondations dans les zones à risques de la région du Nord surtout le cas des habitations à proximité de la rive gauche de la Bénoué, semble ne pas assez intéresser une majorité d'acteurs aux rangs desquels les autorités administratives. Néanmoins, il faut reconnaître les inquiétudes incessantes manifestées par le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi'i à propos des risques que courent les population vivant dans les zones inondables pendant la période de forte pluviométrie, surtout sur la probable propagation de l'épidémie de choléra. 

 

Innocent D.H

Published in Société

L'huile de soja fait partie des huiles de table consommées dans la ville de Garoua, grâce à certaines entreprises qui s'attellent à la transformation. A ceci s'ajoute des personnes engagées dans la fabrication des produits à l'instar des beignets du soja.  

 

Dans la région du Nord, il n'est pas rare de rencontrer des personnes qui sont engagées dans la transformation artisanale du soja. C'est le cas des beignets de soja communément appelés "Awara" fabriqués à base de la farine de soja. Son processus de fabrication commence par un lavage minutieux. "Il faut d'abord prendre les grains de soja les faire vanner, les laver et laisser mouiller pendant un bon bout de temps, ensuite les faire écraser au moulin. La farine obtenue sous forme de patte  est ensuite contenue dans un sac pour laisser descendre l'eau contenue dans le soja dans une cuvette posée en dessous du sac. Retirer après la pâte de soja et la faire frire pour alors obtenir les beignets de soja", explique Elizabeth Kobe, fabricant.

Outre les beignets, il y a la bouillie, les galettes, qui sont faites à base du soja. Certaines entreprises basées dans la région du Nord, s'investissent également dans la transformation des grains de soja en huile, yaourt, entre autres. Et pour Dominique Medewa, Chef section du développement de l'agriculture de la Bénoué, " l'huile de table faite à base du soja par les entreprises installées à Garoua, il en existe. Il y a aussi le yaourt, le lait qui sont fabriqués. Des structures confessionnelles font aussi dans la transformation du soja pour les malnutris ".

Les consommateurs pour leur part, en accordant une place de choix dans leur alimentation. "J'utilise beaucoup la farine du soja surtout pour l'alimentation de mes enfants âgés d'un à quatre ans. Je leur fais la bouillie du soja chaque matin. Il s'agit pour moi de mélanger la farine du soja avec du poisson", raconte Madame Kosma, ménagère.

Les consommateurs qui apprécient le soja, s'appuient sur les multiples vertus dont-il regorge. 

 

Innocent D.H

Published in Economie

A l'initiative du président de section de cette zone, une campagne d'inscription sur les listes électorales en vue des prochaines échéances est en cours.

 

Il faut par cette campagne d'inscription sur les listes qui a débuté au quartier Demsaré à Garoua, une volonté de la hiérarchie du parti Rdpc de cette Zone, de promouvoir les valeurs citoyennes qu'elle encourage depuis plusieurs années déjà. Selon le président de la zone 6 Oumarou Sanda Hamaselbé, plusieurs motivations sont à l'origine de la caravane. "Nous sommes passés par les conférences de sous-section qui ont permis de faire la mise à jour des sommiers de chaque sous-section. C'est connu, cette année, nous avons à faire à trois grands rendez-vous électoraux. L'arme fatale du militant, n'est autre chose chose que sa carte électorale. Nous sommes la zone pilote dans la ville de Garoua. C'est la zone qui a toujours donné la victoire aux listes du Rdpc", a indiqué fort opportunément le président de section.

Les militants de la base dans leur immense majorité adhèrent à la vision impulsée par la hiérarchie du parti. Chacun estime que la carte électorale est un précieux sésame qu'il faut se le procurer sans délai. Ils se sont immédiatement mis à l'école de l'inscription auprès des équipes mobiles d'enrôlement immobilisées pour la cause.

Les acteurs de cette campagne saisissent également l'opportunité pour appeler les militants de la zone 6 à se faire délivrer la carte nationale d'identité, condition sine qua non d'inscription sur les listes électorales. La campagne va se poursuivre d'ailleurs dans d'autres quartiers outre celui de Demsaré pour susciter plus d'adhésion.

 

Innocent D.H

Published in Politique
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Sunday, 05 June 2022 11:01