4500 m3 par jour. C’est le déficit en eau que connaît actuellement la ville de Garoua. A en croire Cameroon Tribune, cette situation est à l’origine des problèmes de dessertes que les ménages connaissent depuis plusieurs mois déjà. Soit 25% des besoins, estimés à 18000 m3 par jour.
Lors de sa visite de travail dans la région du Nord les 8 et 9 mai derniers, apprend-on, le ministre de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba, a inclus dans son périple, une descente dans les principaux centres de production hydrauliques afin de s’enquérir de la situation du secteur, mais surtout de prendre des mesures correctives.
Pour ce faire, le Minee s’est fait briefer sur le diagnostic de ce qui pourrait relever du paradoxe, la ville étant réputée pour son importante nappe phréatique et des installations importantes. En effet, selon la direction régionale de la Camwater pour le Nord, les 18 forages à partir desquels s’opèrent le captage et la distribution de l’eau dans la ville sont largement dimensionnés pour les besoins. Mais dans les faits, seuls 10 sont effectivement opérationnels (deux autres bientôt mis en service) pour une production optimale de 13500 m3 par jour.
La capacité de stockage est donc globalement sous utilisée. A cela, indique Cameroon Tribune, il faut ajouter le problème des coupures régulières d’électricité, qui perturbent également la distribution, sans parler de certains équipements usagés, et parfois même de la disponibilité même du précieux liquide en saison sèche.
Face à cette situation, le gouvernement a lancé une batterie de mesures d’urgence pour résorber le déficit. Outre les investissements de la Camwater en vue de réhabiliter les forages hors d’usage, l’Etat vient d’engager la construction de centaines de forages à travers la ville, tant dans le cadre du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance (Planut) que sur le budget du Minee.
Mais pour Gaston Eloundou Essomba, il n’est pas question que ces projets se limitent aux effets d’annonces. A ces collaborateurs de la région du Nord, le Minee a ainsi demandé de mettre tout en oeuvre pour des résultats palpables dans un délai de trois mois. Et à terme non seulement de compenser le gap actuel de production, mais aussi d’étendre le réseau pour pouvoir raccorder davantage de ménages au réseau de distribution urbain.
Otric N.
Le dénommé Nouhou Youssoufa qui vient d'être appréhendé par les éléments de la gendarmerie du Nord est âgé de 35 ans. Il a été stoppé pour port illégal des effets militaires et usurpation du titre. C'est au niveau du poste du peloton routier motorisé de Garoua dans l'Arrondissement de Pitoa situé à 15 kilomètres de la ville de Garoua au Nord du Cameroun, que les faits se sont déroulés.
Les faits
"Aux environs de 14 heures quelqu'un suspect qui portait la tenue militaire. Je lui ai posé certaines questions, je lui demandais à quel contingent il appartient ? Il ne parvenais pas à me répondre, il n'arrivait pas non plus à me dire son matricule. Depuis le mois de janvier, il est dehors avec cette tenue ", selon les explications de Joseph Lanko, commandant le peloton routier motorisé de Garoua.
L'arrestation de ce présumé faux sergent est à mettre à l'actif de la légion de gendarmerie numéro 3 dans ses efforts de lutter efficacement contre l'insécurité et le grand banditisme dans la région du Nord. Pour Alain Ndoumbé Akongo, commandant du groupement de la circulation routière numéro 3 de Garoua:"la région du Nord depuis ces derniers temps, est prise d'assaut par des coupeurs de route. Il est question d'accentuer notre contrôle routier sur la nationale numéro 1, traquer toutes les mauvaises personnes qui viennent semer le trouble dans notre région".
Le présumé faux sergent chef a été mis à la disposition des autorités compétentes pour des besoins d'enquêtes approfondies, et de déterminer d'éventuelles responsabilités.
Innocent D H
"J'ai un peu peur, il y a d'autres questions qui peuvent me faire peur. C'est surtout les épreuves d'histoire car je n'ai jamais composé l'entrée en 6ème", a laissé entendre Frédéric Koulgué, élève en classe de CM2 à l'EP groupe de Garoua, ils sont nombreux ces petits de la phase terminale du primaire qui vont affronter dans le stress, le tout premier concours de leur cursus scolaire. Et, c'est pour mieux motiver ces enfants que le corps enseignant donne les dernières consignes aux élèves à travers la correction des anciens sujets de types examens. Des cours qui permettent de donner de l'espoir aux différents candidats.
"Je me suis bien préparé parce que le maître nous a tout dit, je suis sûr que je passerai mon entrée en 6ème", a déclaré Guinami, elève en classe de CM2.
Maintenant, à quelques heures du lancement des épreuves, les candidats au concours d'entrée en 6ème, en première année de l'enseignement technique, et du common entrance examination dans le Nord se disent prêts.
Sur le plan national, conformément à une d'informations émanant de la cellule de communication du ministère des enseignements secondaires et prenant appui sur le calendrier des examens et concours 2019, " les épreuves écrites du concours d'entrée en 6ème et en première année débutent ce mardi 14 mai à 07 heures 30, sur l'ensemble du territoire national".
En outre, la supervision du déroulement des examens officiels va se faire par une équipe sous la conduite du Pr Nalova Lyonga ministre des enseignements secondaires. La ministre va dans ce sillage effectuer une descente dans toutes les dix régions du pays afin de s'assurer du déroulement serein des épreuves pratiques d'éducation physique et sportive (Eps) dont le top départ a eu lieu le 22 avril 2019.
Il convient aussi d'ajouter que pour cette année 180.531 candidats sont inscrits pour le compte du concours d'entrée en 6ème et 65.778 pour ce qui est du concours d'entrée en première année de l'enseignement technique, avec un effectif national total de 246.309 candidats au cursus secondaire.
Innocent D H
La nouvelle est tombée comme un coup de tonnerre, un communiqué radio presse a fait état de ce que, le ministre de la santé publique a frappé du poing sur la table en sanctionnant 05 personnels de santé de l'hôpital régional de Garoua.
Selon ledit communiqué, il s'agit d'une décision qui intervient après le "décès d'une fillette de huit mois, le 10 mai 2019 à l'hôpital régional de Garoua. Le ministre de la santé publique, après une première évaluation du dossier qui a été porté à son attention à cet effet, a des mesures conservatoires, notamment la suspension de toute activité au sein dudit hôpital, pour une durée 03 mois :
De la major de la pédiatrie, des trois personnels soignants, lors de la survenue de ce drame pour négligence et manquement graves à l'éthique et à la déontologie professionnelles".
Le même communiqué indique une enquête approfondie a été instruite pour établir les différentes responsabilités, pour le cas échéant, élargir le spectre des mesures disciplinaires prévues par la réglementation en vigueur sans préjudice des poursuites par les instances appropriées.
La réaction des populations de la région du Nord
Dans leur immense majorité, les populations saluent la sanction infligée à ces personnels de santé par le ministre Manaouda Malachie.
Selon les indiscrétions de certaines personnes, il s'agirait d'une infirmière qui aurait injecté de l'alcool à une fillette de 08 mois par confusion de médicaments. Pour ce faire, Gaël Kalvandi par exemple pense : "c'est une sanction qui arrive à point nommé dans la mesure la conscience professionnelle a foutue le camp dans nos hôpitaux. Les patients maltraités et les produits illicites y entrent et ressortent sans inquiéter personnes". Comme Kalvandi nombreux sont ceux là qui ont loué l'action du membre du membre du Gouvernement qui contribuent à assainir davantage le secteur de santé au Cameroun.
Innocent D H
Lycée bilingue de Kolléré, c'est la course contre la montre. Les élèves des classes de troisième, première et terminale multiplient des stratégies d'étude. Les examens blancs étant achevés, ils s'attèlent à des exercices d'apprentissage et de révision accompagnés de leurs enseignants. Selon l'élève de la classe de 3ème Azegbazé Zangué Nelson : "les préparatifs des examens s'intensifient. Nous travaillons beaucoup avec nos enseignants en classe. La plupart du temps est réservée aux exercices et aux corrections des anciennes épreuves d'examens. Nous posons des questions à nos enseignants sur les notions que nous ne comprenons pas".
Les répétitions, groupes d'étude et autres exercices individuels sont aussi mis à profit pour faire disparaître les zones d'ombres quant à l'assimilation des leçons.
Certains élèves rencontrés mesurent dores et déjà leur niveau de préparation. Pour Hadidjatou et Mohamed de la classe de première D, la remise des copies des épreuves zéro étant effective, le niveau de préparation est à 80%. Dans certaines disciplines ils assurent avoir constaté une nette amélioration de leur niveau, mais dans d'autres beaucoup reste à faire.
Et pour ce qui est du calendrier publié par le ministère des enseignements secondaires, les examens officiels 2019 débutent lundi prochain avec le baccalauréat de l'enseignement technique pour la préparation de la matière d'œuvre avant les épreuves d'admissibilité à partir du 21 mai 2019. Pour l'enseignement général, le baccalauréat va ouvrir le bal le 28 mai.
Innocent D H
Principale ambition affichée par les principaux maillons de la chaîne des enseignements secondaires de la région du Nord présentes aux assises, améliorer la 9ème position occupée par le Nord lors de la dernière session des examens avec un taux de 51,36%. "Il faut une sérieuse formation des apprenants et des conseils pratiques pour les élèves. Ils ont eu à traiter les épreuves des examens des années antérieures pour que les résultats soient améliorés", s'exprime Hadidjatou Sadjo le délégué régional des enseignements secondaires pour le Nord.
Pour l'atteinte de cet objectif, des dispositions sécuritaires sont prises. Et le gouverneur de la région qui a présidé les travaux de cette sectorielle rassure : "Nous avons pris des mesures nécessaires pour faciliter les différents déplacements et permettre que les examens programmés dans la région du Nord se déroulent dans le calme et la sérénité".
La réunion sectorielle a été enrichie par des exposés qui ont porté sur l'état des préparatifs des examens et concours officiels et sur les stratégies de prévention et de gestion des conflits au sein d'un établissement scolaire.
Pour la session 2019 des examens relevant des enseignements secondaires, la région du Nord a enregistré plus de 85.000 candidats.
Innocent D H
" Je n'arrive pas à comprendre les mobiles de cette coupure d'électricité, il y a déjà trois jours que nous sommes dans le noir à la maison. Aucune information ne nous est relayée par la société en charge du transport de cette énergie électrique ", déplore un habitant du quartier Doualaré qui a voulu gardé l'anonymat. Cette plainte serait la traduction fidèle de la situation des populations de Doualaré et de Ngalbidjé qui sont plongées dans l'obscurité depuis plus de trois jours.
Des avis recueillis ça et là, une constance se dégage par rapport à cette coupure intempestive d'électricité, un transformateur servant à l'alimentation électrique de plusieurs ménages serait endommagé, ce qui fait que quelques rares personnes seulement ayant fait leur branchement sur un autre transformateur, ont actuellement le courant dans leurs domiciles. Les populations pointent un doigt accusateur sur les acteurs de l'entreprise en charge du transport d'électricité qui, selon ces populations " ne font pas normalement leur travail ". Les uns et les autres se demandent bien combien de temps doit se faire le remplacement d'un transformateur d'électricité, car ils ne savent plus à quel Saint se vouer.
Les conséquences de ce délestage sur le vécu des populations
Les ménages qui sont ainsi plongés dans le noir voient leurs activités tournées au ralenti. Par exemple, même l'eau devient inaccessible puisque les systèmes d'approvisionnement en eau surtout les châteaux d'eau et certains forages ne fonctionnant qu'avec l'électricité. Les moulins sont aussi aux arrêts et les populations sont obligées de parcourir plusieurs kilomètres pour les besoins de la cause. Même les élèves surtout ceux en classe d'examen en souffre, car l'absence d'électricité aurait un impact réel sur leurs études à partir du moment où chacun doit désormais se battre comme il peut pour braver le noir et s'en sortir à tout prix.
Innocent D H
Ordinateurs, tablettes et smartphones sont en passe de devenir des compagnons privilégiés de l'homme pour la lecture à Garoua. Dans un tel contexte, les kiosques à journaux et bibliothèques physiques ont du mal à se positionner dans le vaste champ culturel que la lecture représente. "Le nombre de nos invendus de journaux fait peur. Que ce soit la presse nationale ou internationale, nous n'avons plus assez de clients. C'est le numérique qui intéressent de plus en plus les lecteurs ", regrette Malouma, tenancière d'un kiosque à journaux.
Pour certains adeptes de la lecture, la bibliothèque numérique est l'option la mieux indiquée. Selon Dassou Ramadan, lecteur:" le numérique a tout facilité. Les ouvrages que l'on ne peut avoir en Bibliothèque physique, on les a en version numérique ".
D'autres lecteurs sont néanmoins réfractaires au numérique et point n'est question de se détourner des ouvrages physiques. Pour ce faire Aliou Hayatou dit être attaché aux livres physiques car ses yeux ne s'accommodent pas à la lumière de l'écran d'ordinateur. Pour préserver sa santé visuelle, il évite la bibliothèque numérique au maximum.
Quoi qu'on dise, le numérique gagne du terrain dans le domaine de la lecture. Il incombe aux usagers à faire donc montre de modération.
Innocent D H
Le Boulevard lamido Hayatou qui a servi de cadre à la célébration de cette 133ème édition de la journée internationale consacrée aux travailleurs dans cette partie du pays s'est avéré exigu pour la circonstance. Au-delà de la forte mobilisation des structures ayant participé au défilé, le ton est monté d'un cran pour fustiger les atteintes aux droits des employés.
Mobilisation exceptionnelle des travailleurs des différents corps de métiers officiant dans la ville de Garoua, à la place des fête. Le temps pour les acteurs du jour issus des structures publiques, parapubliques et privées de procéder à une démonstration de force de leur attachement à ces administrations qui les emploient au quotidien. Ainsi, une centaine d'entreprises toute administration confondue ont pris part au défilé marquant la célébration de la journée du travailleur. A y voir de prêt, le défilé et les différentes allocutions prononcés ont plaidé en faveur d'un appel pressant à l'endroit des chefs d'entreprises pour la protection des travailleurs.
Les temps forts de la célébration
Sans aucun doute les discours prononcés par les représentants des différents syndicats ne pouvaient aucunement passer inaperçus. Des différentes interventions, l'on retient l'urgence de protéger davantage les employés au sein des entreprises, car très souvent ils font l'objet de nombreux abus du patronat. Un autre aspect qui est revenu plusieurs fois dans les allocutions des syndicalistes, c'est nécessité pour le gouvernement de faire réviser l'actuel code du travail qui serait selon eux obsolète, ne prenant pas en compte certaines réalités de l'heure auxquelles sont confrontés les travailleurs.
Les travailleurs, pour mieux transmettre leurs doléances ont offert un beau spectacle à travers une parade grandeur nature.
La célébration de la fête du travail à Garoua était l'occasion pour le gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi'i, qui présidait la cérémonie, de répercuter aux différents acteurs du monde du travail, la volonté sans cesse croissante du gouvernement camerounais d'œuvrer pour le bien être des travailleurs, mais surtout de préserver un climat social apaisé dans les entreprises. Il a invité les syndicalistes à éviter des plaintes inutiles, à faire normalement leur travail dans l'intérêt des employés dont ils sont les représentants. L'autorité administrative a aussi décerné des distinctions honorifiques à une trentaine de travailleurs.
La fête du travail à Garoua, après la place des fêtes a donné lieux à des repas de corps et à des réjouissances entre collègues dans les quartiers généraux des différentes structures d'attache des travailleurs.
Innocent D H
Dans les entreprises, pas question de louper le pari d'une bonne organisation de la 133ème édition de la journée internationale du travail qui se célèbre mercredi 1er mai. A quelques heures de ce grand rendez-vous, employés et employeurs se donnent pour tâche principale, celle de peaufiner les préparatifs pour être prêt le jour dit. "Nous avons déjà apprêté les t-shirts, drapeaux et banderoles. Bref, tout ce qu'il faut pour que les travailleurs puissent être en harmonie le jour attendu. Nous avons également mobilisé nos hommes pour les entraînements du défilé", rassure Monsieur Temwa, délégué du personnel dans une entreprise de la place.
Les compromissions mises sur pieds par les entreprises, à leur tour sont à l'œuvre, des activités sont menées dans l'optique de convaincre les sceptiques. A la délégation régionale du travail et de la sécurité sociale du Nord par exemple, l'on avoue être prêt à 91% pour la fête et les derniers réglages sont entrain d'être faits pour la réussite de la fête du 01er mai sur l'ensemble de la région.
Autres curiosités et non des moindres en cette veille de la journée internationale du travail à Garoua, ce sont les couturiers qui ne connaissent plus de répit, car ils doivent satisfaire dans les clients dans les délais.
De leur côté, les sérigraphes restent optimistes quant à l'augmentation probable des commandes à quelques heures de la célébration de la journée consacrée aux travailleurs.
Innocent D H