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Des propositions sont faites dans le cadre d’un atelier organisé ce mercredi, par l’Unesco avec comme principal axe de réflexion : « Autonomiser les Jeunes en Afrique à travers les Médias et la Communication »

 

Contexte

L’immigration irrégulière fait chaque année, des milliers de victimes chez les personnes en provenance des pays d’Afrique. Les migrants irréguliers tentent souvent de rejoindre les côtes européennes à bord des embarcations maritimes de fortune, entraînant de nombreuses pertes en vie humaine, notamment par noyade. Une situation qui, selon les observateurs internationaux est principalement due aux contextes politico-économique des pays africains.  

 

Le Cameroun n’est pas exempt

Dans une étude publiée il y’a quelques années par l’OIM, les experts avaient estimé que la proportion des jeunes migrants camerounais dont l’âge varie entre 21 et 30 ans est la plus encline à la migration se situe autour de 26.99% de la population, soit 13.3% pour les filles et 13 ?69% pour les garçons. Des pourcentages qui ont certainement évolué au fil des ans.

Cameroun : Pays d’origine migratoire et destination

Entre janvier 2017 et septembre 2018, l’OIM a observé un flux important de migrants, notamment 1998 ont fait du Cameroun leur destination, tandis que 2181 sont partis du 237 national pour d’autres destinations.

Rôle des médias dans la problématique de la migration clandestine

Même si on déplore leur timidité dans le traitement des thématiques liées à cette problématique, il est important de relever que les professionnels de l’information sont parties prenantes dans le cadre de la sensibilisation. En faisant par exemple le choix, d’après les responsables de l’Unesco, des éditoriaux thématiques. Une approche qui va permettre aux jeunes qui, malgré tout décident de braver les risques, d’avoir à disposition des informations de qualité sur les notions élémentaires de la migration, mais plus encore, sur les dangers d’une telle aventure.

Par ailleurs, la non implication des médias participe et influe négativement à l’absence de la promotion des droits des femmes, au changement des opinions et des comportements…Les jeunes, comme les femmes, ne peuvent dès lors prendre des décisions rationnelles et, en temps opportun.

Ils restent confinés dans le conservatisme croissant des opinions publiques, décrites dans des rôles sociaux traditionnels et secondaires, et dans un langage stéréotypé et dévalorisant

Femmes et Migration

Dans le mouvement migratoire national comme point de départ d’une migration irrégulière, les femmes sont fortement impactées par certains paramètres tels que les réseaux migratoires préalablement installés en zone de destination ou de transit. Les plus mobiles se recrutent dans la tranche 25-29 ans. Les jeunes camerounaises se dirigent en priorité vers les pays qui ont un lien colonial avec leur pays : l’Angleterre et la France, faisant ainsi de l’Europe leur principale destination. Toutefois, le durcissement des conditions d’obtention des visas d’entrée dans l’Union européenne suscite la prospection d’autres zones d’accueil telles que l’Amérique et l’Asie, tout en relançant les destinations intra-africaines telles le Gabon, ou encore plus récemment la Guinée équatoriale.

Selon un récent rapport du CNUCED, « la migration est surtout une affaire d’hommes, mais la migration des femmes s’intensifie en Afrique, comme en témoigne le nombre croissant de femmes qui migrent pour travailler, suivre des études et profiter des possibilités des opportunités économiques qui s’offrent à  elles.

Les femmes représentent un peu moins de la moitié de tous les migrants internationaux en Afrique (47,1% en 2017). Malgré ce pourcentage important, la couverture des questions de migration dans les médias camerounais ne tient pas compte des différences entre les expériences des hommes et des femmes migrant(e)s, ce qui ne permet pas de refléter la réalité complexe sur le terrain, car les expériences des femmes en matière de migration sont très différentes par rapport à celles que vivent les hommes.

Objectifs

L’atelier de ce mardi, organisé dans l’une des salles des conférences du Djeuga hôtel avaient comme principales ambitions : - L’accès à l’information de l’opinion camerounaise et notamment des jeunes, sur les risques et les opportunités liés à la migration, à travers un contenu médiatique adapté qui répondrait à l’Objectif de Développement Durable 16 (cible 10) pour garantir l’accès du public à l’information - Le renforcement des capacités d’artistes pour la production de contenus musicaux et accroître l’accès des jeunes à l’information en lien avec la migration – Le Développement des capacités des médias indépendants, y compris des médias en ligne, sur la production des émissions de qualité en ce qui concerne les risques migratoires en Afrique (et les causes profondes de la migration irrégulière) tout en contribuant ainsi au renforcement et à la formation inclusive des journalistes de la région et à l’employabilité des jeunes ;

Il était question de : Sensibiliser les jeunes camerounais à leur droit d’accès à l’information liée à la migration et permettre à la majorité de la population jeune du pays d’être mieux informées sur les risques liés à la migration…

Dans la salle, l’on a noté la présence des représentants de certains départements ministériels, celui de l’ambassadeur de l’Unesco et, devant les jeunes venus de divers horizons, chaque prise de parole a été cet éveil à la conscience collective.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Au moins 1.071 migrants et réfugiés sont morts ou portés disparus depuis janvier 2019,  en Méditerranée, selon  l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

 

Dans la nuit du 06 au 07 octobre 2019, un naufrage survenu au large des côtes de l’île italienne de Lampedusa, a rallongé la liste des décès déjà enregistrés sur la route de l’immigration vers l’Europe. Treize corps ont été repêchés lundi après-midi après le naufrage dans la nuit précédente d’un bateau de migrants et de réfugiés près de Lampedusa, selon les Nations Unies. Les victimes retrouvées sont toutes des femmes, dont certaines enceintes. « Treize corps - tous des femmes - ont été récupérés par les garde-côtes italiens et la Brigade financière », a confirmé Joel Millman, porte-parole l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au cours d’un point de presse à Genève.

Selon lui, les victimes seraient originaires de la  Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et de la Guinée. Les garde-côtes italiens ont été appelés peu après minuit pour secourir un bateau transportant une cinquantaine de migrants et en train de sombrer. Alors que les secours approchaient, le bateau aurait chaviré « en raison des conditions météorologiques difficiles et d’une embarcation « surchargée ». « Les migrants seraient partis de l’île tunisienne de Kerkennah à bord d’un bateau en bois », a précisé M. Millman.

Les 22 personnes secourues ont été transportées jusqu’au port de Lampedusa, au large de la Sicile dont une femme dans un état critique qui a été transférée par hélicoptère à l’hôpital de Palerme. Mardi matin, 17 migrants et réfugiés étaient toujours portés disparus, dont des femmes et au moins deux enfants. Parmi les disparus figurent des ressortissants de la Côte d’Ivoire, du Cameroun et de Guinée Conakry et quatre ressortissants tunisiens dont trois hommes et un garçon de 17 ans, indique  l’Onu.

Le projet de l’OIM sur les migrants disparus a signalé qu’à la date du 6 octobre, 688 migrants ou réfugiés ont péri le long de l’itinéraire de la Méditerranée centrale reliant les côtes de l’Afrique aux eaux territoriales italiennes, soit près des deux tiers du nombre total de décès enregistrés à ce jour en 2019 dans la Méditerranée. L’OIM a signalé 317 autres décès dans les eaux entre l’Afrique du Nord et l’Espagne. Au total, 18.990 migrants et réfugiés sont morts ou ont disparu en Méditerranée alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Europe depuis 2014.

 

Marie MGUE 

 

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Jeudi 19 septembre, un migrant soudanais a été tué par balle par des garde-côtes libyens. Selon les faits relayés par plusieurs médias, après avoir été intercepté en mer, le migrant tentait de s'enfuir afin d'échapper à son renvoi en centre de détention. L'Organisation internationale des migrations (OIM) condamne cet « incident » et réclame l'ouverture d'une enquête approfondie.

 

Selon un communiqué de l’OIM, la tragédie s’est produite au point de débarquement d’Abusitta à Tripoli, alors que 103 personnes, qui ont été interceptées en mer par les autorités libyennes et débarquées au port de Tripoli, ont refusé d’être envoyées en centre de détention. Le personnel de l'OIM qui était sur place pour apporter de l'aide aux migrants a rapporté que des hommes armés avaient commencé à tirer en l'air lorsque plusieurs migrants avaient tenté de s'enfuir de leurs gardes.

Le migrant soudanais décédé a été touché par une balle dans le ventre. Bien qu'il ait immédiatement reçu une aide médicale sur place d'un médecin de l'OIM et ait ensuite été transféré dans une clinique proche, il est décédé deux heures après son admission.

« C'était une tragédie imminente », a déclaré le porte-parole de l'OIM, Leonard Doyle. « L'utilisation de balles réelles contre des civils vulnérables non armés, hommes, femmes et enfants, est inacceptable en toutes circonstances et suscite des inquiétudes quant à la sécurité des migrants et du personnel humanitaire. » A-t-il ajouté. L'OIM appelle les autorités libyennes à mener une enquête approfondie sur cet incident et à traduire les responsables en justice.

« La mort de cet homme constitue un rappel brutal des conditions difficiles auxquelles sont confrontées les migrants en Libye, notamment dans les centres de détention dont "les conditions ont été condamnées par l’OIM et l’ONU », signale l’agence onusienne. Toujours selon l’ONU, environ 5 000 personnes sont encore détenues dans des conditions inhumaines dans les centres de détentions libyens, dont 3 000 dans les zones de conflits.

Notons ici que, des milliers de personnes tentent tous les jours de profiter du chaos en Libye pour transiter par là et franchir les portes de l’Europe. Plusieurs d’entre elles meurent en mer et d’autres se font arrêter et enfermer dans des centres de rétentions en attendant leur rapatriement.

Les internautes qualifie cet incident d’inhumain et demandent que justice soit rendue.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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La police italienne les accuse d’enlèvement, de torture et de trafic d‘êtres humains sur des migrants candidats au départ vers l’Europe, depuis la Libye à qui ils réclamaient une rançon en échange de leur libération.

 

Il s’agit d’un Guinéen de 27 ans et deux Égyptiens âgés respectivement de 24 et 26 ans. Ils ont été incarcérés dans un centre de détention à Messine (Sicile) et sont soupçonnés d’avoir mis en place, un camp illégal de prisonniers dans une ancienne base militaire à Zaouïa, à l’ouest de Tripoli, a indiqué lundi la police dans un communiqué.

Les trois hommes arrêtés avaient eux-mêmes traversé la Méditerranée et débarqué le 29 juin dernier, sur l‘île italienne de Lampedusa avant d‘être transférés en Sicile.

Selon des témoignages recueillis par les policiers, « des centaines de migrants, en attente de pouvoir embarquer pour rejoindre les côtes italiennes étaient privés de liberté jusqu‘à ce que leurs proches versent une rançon à leurs geôliers ».

Des personnes interrogées ont déclaré qu’elles avaient été battues avec des bâtons, des crosses de fusil, des tuyaux en caoutchouc, fouettées ou soumises à des chocs électriques et qu’elles avaient vu d’autres prisonniers mourir, selon la police.

« Toute personne incapable de payer la rançon demandée par les ravisseurs était remise à d’autres trafiquants à des fins d’exploitation sexuelle et/ou professionnelle, ou était tuée », a encore précisé la police dans son communiqué.

L’un des prisonniers, libérés par la police raconte : « Toutes les femmes qui étaient avec nous, âgées ou non ont été systématiquement et à plusieurs reprises violées. Ils nous ont donné de l’eau de mer à boire et parfois du pain dur à manger. Nous, les hommes, avons été battus pour que nos proches paient des sommes d’argent en échange de notre libération… ».  

En proie au chaos et à la guerre depuis le soulèvement de 2011 qui a conduit la chute et à la mort de Mouammar Kadhafi, la Libye reste une importante voie de transit pour les migrants, en particulier ceux d’Afrique subsaharienne.

Selon les chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) de juillet, au moins 5.200 personnes sont actuellement enfermées dans des centres de détention reconnus comme tels en Libye, souvent dans des conditions inhumaines.

Il n’existe pas de chiffres concernant le nombre de personnes détenues dans des centres illégaux gérés par des trafiquants d‘êtres humains.

 

N.R.M

 
 
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Une centaine de réfugiés et migrants sont portés disparus en mer Méditerranée après le naufrage de leur bateau parti de Libye, a annoncé jeudi le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Selon l'ONU, c'est la pire tragédie de l'année en Méditerranée.

 

« Un bateau rempli de réfugiés et migrants a fait naufrage jeudi 25 juillet, au large des côtes libyennes près d’Al Khoms. L’embarcation a chaviré après que le moteur soit tombé en panne », a indiqué l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) sur son compte Twitter. 140 personnes ont été secourues et débarquées en Libye. Le Haut-Commissaire de l'ONU pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi, a appelé dès hier soir à la reprise des opérations de sauvetage en mer et la fin de la détention des réfugiés et des migrants en Libye.

 

Selon les témoignages recueillis par Médecin sans Frontière, ils étaient entassés sur plusieurs embarcations en bois, vraisemblablement arrimés les uns aux autres. Un survivant a indiqué qu’un nombre important de personnes est mort en mer. « La plupart des passagers à bord étaient Erythréens. Des femmes et des enfants figurent parmi les morts », a précisé sur Twitter, Charlie Yaxley, porte-parole du HCR. L’OIM a indiqué que des Soudanais figuraient également dans le bateau.

 

Cette année, une personne sur six ayant tenté de rejoindre l’Europe depuis la Libye est morte en Méditerranée. « Un taux de décès choquant », a dit M. Yaxley. « Nous ne pouvons pas ignorer que les voyages en bateau deviennent de plus en plus meurtriers. Nous ne pouvons pas fermer les yeux », a insisté le porte-parole du HCR.

 

Par ailleurs, de nombreuses interrogations subsistent sur le sort des personnes secourues en mer et qui ont été ramenées en Libye, où les conditions de détention pour les migrants sont jugées aujourd'hui comme inhumaines par beaucoup d'organisations. Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) s’est dit préoccupé par le sort « incertain » de ces survivants.

 

« À la lumière des abus, de la violence, des mauvais traitements et des décès qui continuent de se produire, aucun enfant ne devrait être détenu dans ces centres de détention en Libye », a souligné Henrietta Fore, la Directrice exécutive de l’UNICEF, sur Twitter. « Sans action urgente, nous continuerons de voir des enfants mourir lors de ces périples », a-t-elle prévenu. « Des solutions (alternatives à la détention arbitraire) existent », a rappelé M. Cochetel, soulignant que le HCR et ses partenaires sont prêts à mettre en œuvre les solutions si les autorités libyennes acceptent de mettre fin au système de détention actuel.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Les membres des deux consortiums du projet, réunis au tour du gouverneur de la région du Nord à Garoua. Ont évalués la mise œuvre du projet dans cette partie du pays.

 

 Les régions camerounaises frontalières avec le Nigéria et la République Centrafricaine font face à de nombreux enjeux liés à la migration intracontinentale engendrée par les conflits passés ou en cours. Dans l’Extrême-Nord, 90.701 réfugiés nigérians sont enregistrés par le Haut-Commissariat pour les réfugiés (UNHCR) et 215 000 personnes déplacées internes (PDI) ont été recensées par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).

Les personnes réfugiées dépendent majoritairement de l’aide humanitaire, notamment de l’aide alimentaire fournie par le Programme Alimentaire Mondiale (PAM), dans des régions déjà marquées par des périodes d’insécurité alimentaire et de malnutrition chronique. Cette augmentation de la population génère des déséquilibres socio-économiques, crée une pression sur les ressources naturelles et entraîne des tensions autour de celles-ci et de l’accès aux services de base (Eau, Hygiène, Assainissement, Santé, Education).  

Pour répondre à cette problématique, l’Union Européenne (UE), à travers le fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique, a accordé un financement de 20 millions d’euros à deux consortia composés d’organisation non-gouvernementales locales et internationales, pour la mise en œuvre de deux programmes portant sur le redressement économique et social inclusif, et la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord du Cameroun.  

Le premier consortium est constitué d’Action Contre la Faim (ACF), Première Urgence Internationale (PUI), Croix-Rouge Française (CRF), Care France (CARE) et Solidarités Internationale (SI), et bénéficie d’un financement de 13 millions d’euros sur trois ans pour la mise en œuvre du Programme de Redressement Économique et Social Inclusif et de Lutte contre l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle des Territoires du Nord et de l’Extrême Nord (RESILIANT).  Le deuxième consortium est constitué de SNV, APROSPEN et CADEPI, et bénéficie d’un financement de 07 millions d’euros pour la mise en œuvre du Projet de Renforcement de la Résilience des Populations des Régions Septentrionales au Cameroun (PRESEC) dont les objectifs sont les mêmes que ceux du programme RESILI(A)NT mais avec des interventions étendues à la Région de l’Adamaoua.

Les Actions RESILI(A)NT et PRESEC couvrent 23 Communes des régions ciblées dont 15 pour la Région de l’Extrême-Nord. Ces Actions visent à répondre à des besoins identifiés conjointement avec plusieurs Ministères. La réponse à ces besoins se décline en trois objectifs spécifiques : (i) améliorer la situation sanitaire et le statut nutritionnel des populations vulnérables, en particulier les femmes enceintes et allaitantes et les enfants de moins de 5 ans ; (ii) améliorer l’accès des communautés aux opportunités économiques et à une alimentation adéquate de manière durable et sensible à la cohésion sociale ; (iii) favoriser l’appropriation, la pérennisation et la mise à l’échelle des bonnes pratiques par les institutions locales et nationales.  

L’approche d’intervention retenue par les deux Actions associe l’aide d’urgence, la réhabilitation et le développement afin de répondre aux problématiques à la fois conjoncturelles et structurelles que rencontre la Région. Pendant l’année 2018, les deux consortia ont démarré la mise en œuvre de leurs activités sur le terrain. Plusieurs résultats ont été atteints bien que rencontrant certaines difficultés sur le terrain.

La deuxième réunion du COPER de la Région du Nord (COPER-Nord) avait donc pour objectif de suivre le niveau de réalisation des activités des consortia RESILI(A)NT et PRESEC au 31 Décembre 2018 afin de bénéficier de leur accompagnement en termes d’amélioration des performances des Actions.

Félix Swaboka

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Sunday, 05 June 2022 11:01