L’information est rendue disponible par le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunal (Feicom), la banque des communes camerounaises. Au regard de ces performances durant l’exercice 2019, c’est de manière légitime que le Feicom exprime sa satisfaction.
Pour l’année sus évoquée, les performances du Feicom dans la mobilisation des ressources se situent à hauteur de 103,15%. « L’évolution constante de la consommation des ressources dédiées aux investissements communaux, ainsi que l’attribution de 105 concours financiers au profit de 81 municipalités pour un montant global de 10,19 milliards de FCFA », se félicite l’établissement public.
Pour ce qui de l’année en cours (exercice 2020), la Banque des communes compte encore faire mieux en améliorant davantage ses performances. L’enveloppe budgétaire dédiée à cet effet se chiffre à la somme de 166,44 milliards de FCFA. Dans cette prévision de recettes et de dépenses, 34,84 milliards de FCFA sont consacrés aux investissements communaux, 94,8 milliards pour les impôts communaux soumis à péréquation. Le reste du budget va servir au financement des projets et programmes de coopération.
Innocent D H
L’ouvrage a été financé par le FEICOM. Il se veut à vocation sous-régionale.
Le marché moderne de Sangmelima, dans le département du Dja-et-Lobo, sera inauguré vendredi par le ministre de la Décentralisation et du Développement Local. L’infrastructure construite par le Génie militaire, sur instructions du Président de la République, s’étale sur une superficie de 3,6 hectares avec une voie de contournement, doté d’une autonomie en eau et en électricité (centrale solaire), de nombreux dispositifs contre les incendies, 162 boutiques, 7 hangars, un espace jeux.
Le marché moderne de Sangmelima comprend également un bâtiment poissonnerie et chambre froide, un bâtiment administratif, une infirmerie, un bâtiment sécurité, un bâtiment sapeurs-pompiers, deux blocs toilettes, parking prévu pour 104 véhicules, un stationnement pour “pousseurs” et un stationnement pour moto-taxis.
Le marché moderne de la ville permettra de mieux recenser les tenanciers de commerces, et met fin au désordre urbain à Sangmélima crée par la saturation des espaces publics par les divers vendeurs. En vingt-quatre mois grâce au partenariat gagnant entre le génie militaire et le Feicom la capitale départementale du Dja-et-Lobo se dote là d’un instrument efficace pour lutter contre l’incivisme et le désordre urbain. Sangmelima grâce à ce projet qui s’inscrit dans la vision de développement lancée par le Chef de l’État fait ainsi sa mue avec plusieurs réformes opérées par les pouvoirs publics et la municipalité.
Selon André Noël Essiane le Maire de Sangmelima, « ce côté était fermé à la ville par la lobo aujourd’hui avec le pont qui sera réalisé dans les prochaines semaines on va donc pouvoir récupérer cet autre espace et élargir la ville de Sangmelima ».
Sangmélima se trouve sur la rivière Lobo (ou Lobo Afamba), un affluent du Dja, à 170 km au sud de Yaoundé, la capitale du pays, à 120 km à l'est d'Ebolowa, la capitale régionale, et à 130 km de la frontière gabonaise, tandis que la ligne de l'équateur terrestre se trouve à environ 330 km au sud. La So'o, autre affluent du Dja parcourt également le territoire de la commune.
L'activité économique du centre urbain de Sangmélima est essentiellement tournée vers le tertiaire comme les commerces formelles ou informelles, ainsi les prestations de services diverses comme l'administration. La seule activité industrielle se limitant à quelques installations de transformation du bois extrait des forêts avoisinantes.
À la périphérie de la ville l'activité agricole domine, basée sur les cultures vivrières et pérennes. Les vivriers couvrent des espaces de l'ordre de 0,50 hectare en moyenne par ménage et par an. Les principales productions destinées à l'autoconsommation sont : le plantain, l'arachide, le manioc, le macabo, le maïs, le concombre. Seul environ un cinquième de la production est vendu. Les problèmes soulevés pour le développement de cette activité trouvent plusieurs origines tels que notamment difficultés d'écoulement de la production dû au mauvais état des pistes agricoles, la présence des cochenilles dans le sol, le nombre réduit de Groupes d'Initiative Commune (GIC) dynamique au sein des communautés, l'exode rural, le manque d'outils et de matériel de travail adéquat et enfin de l’inexistence du micro crédit pouvant soutenir cette activité.
N.O
91 lampadaires solaires ont été installés dans la ville de Dschang et 105 à Foumbot.
Les installations des lampadaires solaires à Dschang et à Foumbot s’inscrivent dans le cadre du projet d'éclairage public par énergie solaire. Ce projet se réalise en partenariat avec l’Allemagne. Dans la ville de Dschang, installer 91 lampadaires solaires a coûté 184 millions de FCFA. Et à Foumbot, c’est 168 millions de FCFA qui ont été déboursés. Une dotation du Fonds spécial d'équipement et d'intervention intercommunale (Feicom). Cependant, il faut préciser que le Feicom a bénéficié d'un accompagnement financier de l'ambassade d'Allemagne au Cameroun, via la banque Allemande de développement (KFW). Et ce, dans le cadre du Programme de décentralisation Feicom villes-moyennes (Pdfvm).
Depuis la semaine dernière donc, Dschang et Foumbot dans la nuit sont éclairés au lampadaire solaire, pour le plus grand bonheur des populations. Surtout celles de Dschang, ville qui abrite une Université d’Etat et par conséquent connaît de nombreux mouvements. Lors de la cérémonie de mise en service desdits lampadaires, Gabriela Bennemann la première secrétaire de l'Ambassade d'Allemagne au Cameroun, représentant l'Ambassadeur à ladite cérémonie, a apprécié la qualité de ces ouvrages qui, pour elle, contribuent à améliorer le cadre de vie des populations. Elle a émis le vœu de voir ces ouvrages fonctionner aussi longtemps que possible.
Lire aussi : Commune de Dschang : Inauguration du projet d'éclairage public par panneaux solaires
Georges Elanga Obam, en sa qualité de Ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel) a salué les efforts de la coopération et des Collectivités territoriales décentralisées. Le projet a également doté la Mairie de Foumbot, d’un financement de 800 millions de F pour la construction d'un complexe marchand avec gare routière. Un montant équivalent va financer la construction du marché central de Bangangté. Une dotation de 650 millions de F a été également mise à la disposition de la mairie de Bafang pour l'aménagement et la construction d'un parc à camions.
Liliane N.
La cérémonie est présidée ce lundi 28 octobre 2019 par le ministre camerounais de la décentralisation et du développement local en présence de l'ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne au Cameroun.
Le projet d'éclairage par panneaux solaires de la ville de Dschang s'inscrits dans le cadre du programme décentralisation Feicom villes moyennes financées par la coopération allemande via la banque allemande (KFW). Il a concouru à la pose de 91 panneaux sur les principaux axes de la ville.
Ce premier projet de pose des lampadaires à énergie solaire dans la ville universitaire et touristique de Dschang, est financé à hauteur de 184 millions.
Le Feicom est chargé à cet effet de son implémentation dans le cadre de cette coopération germano-camerounaise.
L’objectif global de ce programme est de contribuer à l’amélioration de la participation citoyenne et à l’accès des populations aux services de base, grâce à une mise en œuvre effective de la décentralisation et à une administration efficiente des collectivités locales.
12 communes ont été retenues dans quatre régions (Ouest, Centre, Extrême-nord et Sud-ouest) pour le Programme. Dans la région de l’Ouest, quatre communes (Dschang, Foumbot, Bangangté et Bafang) ont été sélectionnées. La commune de Foumbot, en plus de l’énergie solaire, bénéficie de la construction d’un complexe marchand avec une gare routière pour un montant de 800 millions de F.
Marcel NDI
Il s’agit d’une stratégie de développement qui s’inspire de plusieurs modèles de gouvernance des villes d'ailleurs.
D’ici 2035, Yaoundé et son aire métropolitaine doivent être des espaces de vie aux standards modernes. La stratégie qui va être adoptée pour y parvenir, a été présentée aux élus locaux au cours d’une brève école d'urbanisation, qui s’est tenue dimanche. Au cours de cette rencontre qui a réuni les maires de la capitale ravis, à l’idée de voir leur ville se développer, il a été indiqué que la stratégie arrêtée repose sur six piliers.
Ces piliers sont liés aux problèmes de gouvernance, de mobilité, de gestion de l’espace et d'accès équitable aux infrastructures, entre autres. « A travers des exposés qui ont été présentés, nous voulons susciter un engouement des maires à aller vers des partenaires financiers. Nous avons l’Onu Habitat qui a montré les mécanismes d'accompagnement technique et le Feicom, les mesures d'accompagnement financier », a déclaré Marie Solange Mbang Efon, Directeur de l'urbanisme, de l'architecture et du cadre de vie à la Communauté urbaine de Yaoundé.
Les élus locaux ont apprécié cette session d’école d’urbanisation, qui a duré quatre heures. D’un commun accord, ils ont accepté l’idée de transformer leur ville et leurs localités respectives. Et ils sont sortis de ladite session tout en étant outillés, après avoir reçu des enseignements et des partages d’expériences. « Il fallait des moyens comme ceux-ci pour faire des planifications sectorielles d'installation et d'occupation des sols au niveau de Mbankomo », a déclaré Jean Paul Fouda Ottou, le premier adjoint au Maire de Mbankomo, qui a pris part à ladite session.
Les stratégies de développement de Dakar, Marrakech, Ouagadougou et de Douala qui sont assez avancés dans le processus ont également été présentées comme des modèles à suivre.
Liliane N.
Le journaliste David Eboutou s’interroge quant à la manière dont est organisé jusqu’ici le Grand Dialogue National. Il se pose des questions dont celle de savoir si les groupes sécessionnistes prendront effectivement part au dialogue convoqué.
Parmi les chantiers à inscrire à l’ordre du jour, David Eboutou citant un extrait du dernier livre de l’ancien ministre de la santé publique Urbain Olanguenana Awono, il reconnait qu’il faut débuter par « l'urgence des transformations politiques et institutionnelles dont le pays a tant besoin. Ainsi en est-il de la grande réforme indispensable de la justice, l'impératif de l'État de droit, la réforme de l'État, l'inclusion de la diaspora, la gouvernance, la restauration des valeurs de la République et des liens de la citoyenneté (…) la réforme indispensable du Feicom, la nécessité d'un arbitrage clair en faveur d'une fiscalité locale productive etc. Pourquoi ne pas exploiter une telle vision pour la modernisation et le progrès de notre pays ? Les éditions du Schabel seraient bien avisées de diffuser davantage ce livre lors des grands débats qui débuteront dès le début de la semaine prochaine. »
Seulement, à l’observation de l’accaparement par les pontes du régime RDPC des listes régionales pour la concertation devant le Premier Ministre, il y a des craintes quant au succès de ce dialogue. « Cette flopée de listes incongrues signées des gouverneurs des régions comportant des noms de personnalités pour la plupart proches du parti au pouvoir interroge. Quelle est leur représentativité ? Qui leur a conféré cette légitimité pour parler au nom de toutes les couches sociales des régions dont ils disent représenter ? À la réflexion, il est évident que cette imposture masque d'autres ambitions. Ces noms pour la plupart connus de tous, occupant pour la plupart d'importantes fonctions dans la République sont ceux qui nous auront conduit dans le chaos actuel. Par leur incompétence et leur boulimie, ils n'y voient que leurs avenirs ventriloques même là où il est question de parler d'enjeu d'avenir de notre pays. Dans ces mêmes listes, on y trouve également quelques spécimens s'étant ouvertement opposés au dialogue. Dans ces listes controversées, les régions du Centre et du Sud battent tous les records du ridicule. On aura retrouvé de personnages aussi fanfaronés que détestables se présenter comme étant les portes paroles de ces régions qui comportent pourtant de brillants esprits dans divers domaines et qui sont de loin plus représentatifs qu'eux. Mais bon...! »
« Toujours dans le sillage des préalables qui suscitent nos craintes, l'on aura encore vu aucune délégation de sécessionnistes ou d'Ambazoniens être reçu par le Premier Ministre en consultation. Pire, leurs avis n'y sont relayés nulle part. Est ce à dire que l'on fera un dialogue sans ceux qui nous y ont contraint à cette initiative? La rencontre des différents groupes Sécessionnistes à Montreux du 20 au 22 septembre dernier et dont le communiqué final signé de toutes leurs factions radicalistes indiquait qu'ils exigent comme préalables la médiation d'une ONG SUISSE avec laquelle ils travailleraient désormais de concert, la négociation directe avec l'État du Cameroun et surtout l'invite à leurs combattants sur le terrain de continuer le combat n'est pas de bon augure. »
Stéphane NZESSEU
Le fond spécial d’équipement et d’intervention intercommunal (FEICOM) vient de primer à Yaoundé la Commune de Garoua IIème pour ses efforts incommensurables dans la promotion de l’épanouissement de la femme.
L’exécutif municipal de la commune de Garoua IIème œuvre au quotidien pour l’épanouissement de la femme. Une qualité qui lui est reconnue au niveau national. La preuve, sur les projets présentés par 360 communes du Cameroun, celui portant sur l’autonomisation de la femme présenté par la commune d’arrondissement de Garoua IIème, a su magistralement décrocher le prix national Feicom de meilleures pratiques communales de développement local. Un projet mis en œuvre par l’exécutif municipal et ses partenaires qui viennent de bénéficier de 50 000 000 de Fcfa. Pour Ibrahima Barkindo, maire de Garoua IIème : « c’est la création des associations de femmes pour l’épargne et le crédit, un fond propre », dit le magistrat municipal pour préciser la nature du fonds reçu.
Le fonctionnement de ce crédit
Des mécanismes bien définis sous-tendent le fonctionnement du crédit : « Les femmes se recrutent entre elles cotisent chacune selon sa capacité financière et économique. Et après une période donnée, elles s’octroient des crédits entre elles selon le niveau d’épargne que chacune d’elles a fait », explique le Maire Ibrahima Barkindo.
L’objectif final assigné à ce crédit étant celui de faire de la femme une véritable actrice de développement : « ces femmes ont été formées pour que cet argent soit destiné à la création d’une activité génératrice de revenus pour qu’elles puissent avoir une certaine autonomie financière afin de réduire la dépendance de la femme vis-à-vis de l’homme ». ajoute en substance l’élu local qui n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. « Nous allons utiliser la somme reçue pour créer une coopérative et ça sera l’apport personnel de ces femmes-là qui pourrait permettre à la commune de rechercher d’autres financements afin de pouvoir renforcer les épargnes des différentes femmes », a conclu le Maire de Garoua IIème. Un projet qui devra continuer au niveau international l’année prochaine et ce sera au Qatar.
Innocent D H
Une première pour la nouvelle agence onusienne chargée de l’habitat. Nairobi au Kenya abrite depuis lundi dernier, la première session de l’Assemblée générale du Programme des Nations unies pour les établissements humains (Onu-Habitat). Et pour ce moment inédit, la délégation camerounaise est conduite sur place par Célestine Ketcha-Courtès, ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu).
Cameroon Tribune rapporte que mardi dernier, au deuxième jour des travaux, le Cameroun a été doublement honoré. D’abord, Maimunah Mohd Sharif, directrice exécutive de Onu-Habitat, a annoncé le choix du Cameroun pour l’organisation de la Journée mondiale de l’Habitat le 7 octobre prochain. Autre retombée : le Cameroun a été élu membre du Conseil exécutif du Programme des Nations unies pour les établissements humains. Cette élection permet ainsi au pays, avec l’onction des autres Etats africains, de représenter la sous-région Afrique centrale au sein de cette structure de gouvernance de l’Onu-Habitat.
Cette reconnaissance est saluée par l’ensemble des participants aux travaux, et spécialement ceux de la délégation camerounaise. Pour la ministre Célestine Ketcha-Courtès, il s’agit d’un autre signe de la vitalité de la diplomatie camerounaise. Egalement membre de ladite délégation, Philippe Camille Akoa, directeur général du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom) a salué ce choix et relevé l’urgence de se préparer pour organiser un événement à la hauteur des espérances.
En effet, environ 24.000 participants sont attendus pour célébrer cette journée mondiale le 7 octobre prochain. Les travaux de la première session de l’Assemblée générale d’Onu-Habitat prennent fin ce vendredi 31 mai.
En rappel, le Programme des Nations Unies pour les établissements humains, ONU-HABITAT, est l’agence des Nations Unies pour les établissements humains. Elle est mandatée par l’Assemblée générale des Nations Unies afin de promouvoir socialement et écologiquement villes durables dans le but de garantir un logement convenable pour tous.
Les principaux documents décrivant le mandat de l’organisation sont la Déclaration de Vancouver sur les établissements humains, Programme pour l’habitat, la Déclaration d’Istanbul sur les établissements humains, la Déclaration sur les villes et autres établissements humains en ce nouveau millénaire, et la résolution 56/206.
La Déclaration du Millénaire des Nations Unies reconnaît la situation désastreuse des populations urbaines les plus démunies du monde. Il articule l’engagement des États membres à améliorer la vie d’au moins 100 millions d’habitants de taudis d’ici à 2020 – cible 11 de l’Objectif 7 – une tâche mandat de l’ONU-HABITAT.
Aussi grand que 100 millions puisse paraître, cependant, il n’est que de 10 pour cent de la population actuelle des bidonvilles dans le monde entier, qui, si elle n’est pas maîtrisée, va multiplier par trois pour atteindre 3 milliards d’ici l’an 2050. Le défi est d’autant plus ardue par le fait que, selon les propres recherches de l’ONU-HABITAT, la population des bidonvilles dans le monde a déjà augmenté de 75 millions de dollars en à peine trois ans depuis la Déclaration du Millénaire.
Otric N.
C'était en présence d'un parterre d'invités de marque, dont des membres du gouvernement originaires de la région sous la conduite de Joseph LE, ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative.
«J'ai eu la preuve que la décentralisation et le développement local sont une réalité. J'ai eu la preuve que la décentralisation que veut Monsieur le président de la République est effective dans nos régions (…) J'ai vu des populations bénéficier d'un certain nombre d'infrastructures qui sont essentielles », se satisfait le Minddevel.
Le ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), Georges Elanga Obam, a clôturait à Doumaintang, sa tournée dans certaines régions du pays (Extrême-Nord, Nord, Adamaoua, Est). Une visite de travail qui lui a permis entre autres, de visiter des chantiers et d'inaugurer des ouvrages communaux ou des infrastructures du Fonds spécial d'équipement et d'intervention intercommunale (Feicom).
A Doumaintang, Georges Elanga Obam a notamment encouragé les communes, à investir dans des activités génératrices de revenus, afin de diversifier les sources de financement pour leur fonctionnement et leurs investissements. Il s'agit pour elles, de ne pas être qu'un réceptacle des dotations de l’Etat et devenir de véritables acteurs économiques.
« Certes, une fiscalité locale existe. Certes, une dotation générale qui finance la décentralisation est mise en place par l’Etat. Mais surtout, nos communes doivent devenir des agents de développement, des producteurs de richesse », déclare Georges Elanga Obam.
C'est dans ce contexte que s'inscrit la construction de l’hôtel municipal de Doumaintang, achevé en 2018 et financé à hauteur de 250 millions de F par le Feicom. Quant à l’hôtel de ville, il a coûté 215 millions de F sur financement du Feicom.
« L’évolution est constante et palpable au regard des réalisations implémentées durant les cinq dernières dans notre Commune. Imperturbable et sans conteste, Doumaintang se met sur la rampe de la modernité dans un contexte marqué par les Grandes Opportunités », a déclaré le Maire de la Commune de Doumaintang.
A quelques mois de la fin de son mandat à la tête de la Commune de Doumantang, le bilan de Charles Mbola Ndjas parle à sa place. Au de-là des deux infrastructures inaugurées par le Minddevel le 26 avril dernier, le Maire sortant a œuvré à l’amélioration des conditions de vie des populations et leur accessibilité aux services sociaux de base.
Otric N.
« Majestueux ! L’ouvrage se dresse fièrement au cœur du quartier administratif de la ville. A sa gauche, la brigade de gendarmerie. A droite, la sous-préfecture. Devant, un jardin public. Derrière, une petite forêt primaire qui sert de temps à autre de pâturages aux bœufs ». C’est ainsi que Cameroon Tribune décrit le nouvel Hôtel de ville de Bebel, situé dans le département de la Vina, région de l’Adamaoua.
Mardi dernier donc, le ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), Georges Elanga Obam, a procédé, en présence du Directeur général du Fonds Spécial d'Equipement et d'Intervention Intercommunale (FEICOM), Philippe Camille Akoa, à l’inauguration officielle de l’Hôtel de ville de Belel, l’une des huit communes du département de la Vina.
La cérémonie a été marquée par la présence du Secrétaire Général des services du gouverneur et du préfet de la Vina, apprend-on. Démarrés en 2017, les travaux financés par le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom), ont été réceptionnés en février 2018.
Ce bâtiment R+1 est le premier du genre dans la ville de Belel, limitrophe avec la commune de Touboro dans le Nord où 24h plus tôt la délégation du Mindevel, s’est rendue pour un exercice similaire. Le projet dans ses deux phases (construction et équipement) a coûté 331 millions de F. L’exécutif municipal par la voix du maire, Abbo Aboubakar, a remercié les pouvoirs publics pour avoir doté la municipalité qu’il dirige depuis 2013 de cet outil de travail moderne.
A la fin de la cérémonie, le Mindevel, a eu une séance de travail avec les maires de la région de l’Adamaoua qui ont salué les avancées notables enregistrées sur le chantier de la décentralisation et du développement local. Les élus locaux ont remercié le chef de l’Etat, Paul Biya, pour l’allocation spéciale de 100 millions accordée à chaque Collectivité territoriale décentralisée (CTD) pour l’exécution des projets de développement en 2019.
L’histoire de la décentralisation au Cameroun est antérieure à l’indépendance du pays. On peut rappeler à cet effet que c’est en 1941 que furent créées les communes de Yaoundé et de Douala.
Depuis ces années, la pratique de la décentralisation n’a cessé d’évoluer au Cameroun à travers l’avènement de la mise en place d’autres communes. Toutefois, c’est surtout la loi N°96/06 du 18 janvier 1996 portant révision de la constitution du 02 Juin 1972 qui a donné une impulsion nouvelle et un rôle accru et déterminant à la décentralisation pour améliorer et dynamiser le développement politique, social et économique du Cameroun.
En effet, le titre 10 de cette loi traite des collectivités territoriales décentralisées de la République, il s’agit des régions et des communes. Si en 1996, l’institution communale était en soi une réalité bien connue autant par les aînés que par la jeune génération, Il n’en était pas de même pour les régions qui renvoyaient certes à une réalité administrative tout aussi connue à savoir la Province, mais déjà, le terme région que l’on découvrait à cette occasion apportait des éléments novateurs que la loi elle-même allait se charger de décliner pour une meilleure compréhension des enjeux de la décentralisation.
Otric N.