En provenance de l'Extrême-Nord, ce après un bref séjour dans le Mayo-Louti à Guider par où le membre du Gouvernement a entamé sa visite de travail de 72 heures dans le Nord, Georges Elanga Obam a procédé le samedi 20 avril à l'inauguration du tout nouveau bâtiment devant abriter des services de l'agence régionale du Feicom pour le Nord. L'immeuble en construction depuis plusieurs mois, a captivé l'attention du public de Garoua ces derniers temps de par sa beauté luxuriante.
Dans la foulée, chacun se disait à quand, la fin des des travaux de cet édifice, qui sert désormais de local aux services de l'agence régionale du Feicom du Nord. En inaugurant, l'édifice, le ministre a appelé ses collaborateurs de l'agence régionale et les populations à faire bon usage du joyau architectural.
Les consignes du ministre
"J'en appelle au sens de responsabilité du Personnel du Feicom Nord pour qui, ce bâtiment flambant neuf devrait constituer un appel à un engagement à mieux faire, un motif de plus d'encouragement à s'investir auprès des édits de la région du Nord en vue des rendements encore plus performants. Vous devez veiller à l'entretien de ce bâtiment qui doit garder le lustre et l'éclat de ce jour, tout comme je vous engage à une discipline et au rendement du personnel appelé à exercer en son sein", a recommandé Georges Elanga Obam.
Des édifices similaires sont également construits dans les régions de l'Adamaoua et de l'Extrême-Nord. Le Mindedel a bouclé sa visite de travail dans le Nord ce lundi 22 avril par une descente dans l'arrondissement de Touboro dans le Mayo-Rey où il a pu évaluer les travaux de construction de l'auberge municipale de cette ville et par l'inauguration de l'adduction en eau potable de la même ville.
Innocent D H
La compétition a été officiellement ouverte le vendredi 29 mars 2019 à Yaoundé, par le MINDDEVEL Georges Elanga Obam, en présence d’Ibrahim Talba Malla, ministre délégué à la Présidence chargé des Marchés publics, Philippe Camille Akoa, Directeur Général du Fonds spécial d’Équipement et d’intervention Intercommunale (FEICOM) et Doudou Mbye, représentant du Programme des Nations unies pour les établissements humains (Onu-Habitat), par ailleurs partenaire technique de ce prix.
La compétition est donc de nouveau ouverte aux communautés urbaines, communes et leurs regroupements légalement reconnus, qui ont deux mois c’est-à-dire jusqu’au 29 mai 2019 pour souscrire. Le Directeur Général du FEICOM, Philippe Camille AKOA dans son mot de bienvenue, a indiqué que pour cette 3e édition, le FEICOM a décidé d’innover dans les domaines à récompenser. Il s’agit notamment de la mise en compétition du domaine « développement économique local ».
Il vient s’ajouter aux quatre autres, à savoir : la gestion des ressources ; la gestion des équipements et des infrastructures ; la gouvernance locale et le développement durable. Il est a rappelé que cette compétition vise à identifier, évaluer, récompenser et promouvoir les projets des communes, des communautés urbaines et leurs groupements, ayant contribué à l’amélioration des conditions et du cadre de vie des populations camerounaises, de manière remarquable et durable à l’amélioration des conditions et du cadre de vie des populations camerounaises.
Chaque soumissionnaire peut présenter au plus trois (03) initiatives. Toutefois, les initiatives soumises doivent avoir été réalisées par la Commune, la Communauté Urbaine ou le regroupement de Communes soumissionnaires. Lesdites initiatives peuvent avoir été entreprises par l’exécutif municipal en poste ou par ceux qui l’ont précédé. Les initiatives primées lors des éditions précédentes ne peuvent faire l’objet de nouvelles soumissions.
D'un montant de 100 millions de FCFA, ce prix récompense les récipiendaires sur la base de cinq critères : effet/impact, participation, transférabilité, durabilité et innovation. La récompense est destinée soit à l'amélioration des projets mis en compétition, soit à la réalisation d'autres projets. Les communautés urbaines et communes ont jusqu'au 29 mai 2019 pour déposer leurs dossiers? Les lauréats seront connus dès le 23 août 2019.
La première édition de ce prix organisée en 2011 a été remportée par la commune de Bangangté pour son initiative « Hygiène et salubrité dans la ville ». En 2016, le lauréat du Prix national FEICOM était le syndicat des communes du Mbam-et-Inoubou pour son initiative « Gouvernance intercommunale du service public de l'eau et de l'assainissement de base en milieu rural ».
Otric N.
L’objectif de cette rencontre qui a eu pour cadre l’une des salles des conférences de l’hôtel Mont Febe, est la mise en place effective du Programme Participatif pour l'Amélioration des Bidonvilles, en allouant des ressources nécessaires aux collectivités territoriales décentralisées.
Il sera en outre question, d’apporter une plus – value aux projets d'éradication de la pauvreté ainsi qu’au manque de moyens vitaux dans les villes, afin de résorber l'insuffisance des infrastructures ou des services de base, l'insécurité et la précarité de l'habitat dans certaines régions.
L’état des lieux a été fait par Célestine Ketcha Courtes, ministre de l'Habitat et du Développement dans son allocution de circonstance lors de la cérémonie d’ouverture des travaux : « Une urbanisation marquée par la régression des infrastructures, la pauvreté et le désordre socio-urbain jouxtent la précarité des bidonvilles. La mise à niveau des quartiers dégradés et l'accès à l'eau potable demeurent l’un des projets sociaux pour lesquels le Minhdu opère… ».
Le membre du gouvernement n’a pas manqué de mettre en exergue, l’urgence pour le département dont elle a la charge, d'obtenir des appuis financiers de certains partenaires, pour atteindre les Objectifs de développement durable à l'horizon 2030.
Elle a par exemple parlé du projet PDUE financé par la Banque Mondiale qui est dans une optique de désenclaver les zones à risques, grâce à un financement de quatre vingt treize (93) milliards de F CFA. Il sera implémenté dans sept villes du Cameroun.
Célestine Ketcha Courtès a par ailleurs émis le vœu de voir le Cameroun bénéficier de la phase 4 du Programme Participatif pour l'Amélioration des Bidonvilles, axé vers une forte intervention au sein des quartiers dont la précarité n’est plus à démontrer.
Tout en prenant appui sur la définition faite par l’Organisation des Nations Unies pour l’Habitat, qui considère qu’un ménage dans un bidonville est un groupe d'individus vivant sous un même toit dans un milieu urbain, le Minhdu a profité de cette tribune, pour faire quelques doléances, qui, prises en compte, vont permettre de construire des logements durables, à partir d’une structure permanente qui, en plus va offrir une protection aux populations, victimes aujourd'hui des mauvaises conditions climatiques, sans parler du manque d’un espace de vie suffisant. L’objectif à plus ou moins long terme, est de parvenir à proposer des logements qui vont accueillir trois personnes au maximum.
Il convient toutefois, selon Célestine Ketcha Courtès, de relever les défis qu’imposent entre autres, la non sécurité foncière, le faible accès à l’eau potable, aux facilités sanitaires… des éléments pris en compte par le Programme Participatif pour l'Amélioration des Bidonvilles.
Autour du ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, l’on a relevé la présence des représentants de la Banque Mondiale, du Feicom, de la Mairie de Yaoundé IV, du Crédit Foncier, de L'Union Européenne et, d’Onu Habitat.
Nicole Ricci Minyem
Les travaux présidés par Abah Levy, magistrat municipal de ladite commune, ont connu une adhésion totale des membres du conseil municipal. 21 conseillers municipaux sur les 25 élus, le conseil ayant déjà perdu trois conseillers municipaux. « Pour faire preuve de responsabilité, de convivialité et de travail d'équipe pendant cette séance afin d'aboutir à l'adoption d'un compte administratif et d'en faire bonne usage pour les projets qui permettront à coup sur à la mairie de décoller pour l'émergence à l'horizon 2035. Comme point d'honneur également du jour la lecture du procès verbal de la session du conseil du 15 novembre 2018, travaux en commission répartis en quatre parmi lesquelles commission finances, des grands travaux, des affaires sociales et de la coopération décentralisée pour étudier les propositions et quelques points d'ombres sur le cahier de ligne budgétaire ». Introduit Abah Levy, maire de Ouli.
C'est à 14h55 lorsque le premier magistrat municipal de la commune de Ouli annonce la reprise de la 2e phase des travaux de la séance plénière de clôture avec l'arrivée de Aboubakar Iyawa, préfet du département de la Kadey, avec à ces côtés Eugène Dimbele Boui, sous-préfet de l'arrondissement de Mbotoro et Emmanuel Gbanga, maire de la commune sœur Ketté. La présentation des rapports de commission et débat est engagée et met au goût du jour, l'ensemble des effets qui participent au ralentissement de l'éclosion et à la politique de développement du maire Abah Levy.
« Il était important pour nous d'amener les membres du conseil à la politique de développement », témoigne un conseiller. Un développement qui est freiné suite à l'instabilité permanente des proches collaborateurs auprès du chef de l'exécutif; le détournement des fonds de la commune recouvré par le receveur qui affirme régulièrement rendre compte au secrétaire général qui selon des sources non-officielle résiderait à Bertoua de le verser auprès de la Cnps malheureusement qui n'est déverser ; le plan d'urbanisation de la ville de Ouli d'un comptant de 72 millions de FCFA qui n'apparait pas dans le budget d'investissement public (Bip) dont le dossier doit être relancé.
La commune de Ouli fait face à plusieurs difficultés dont l'exécutif communal doit trouver des solutions entre autres la subvention de la commune au centre de santé pour encourager le recrutement du personnel soignant, la gestion efficiente des logements sociaux et l'auberge municipal, la gestion des points d'eau qui fonctionnent et d'autres ne fonctionnent pas, la participation communautaire pour le processus de développement, la mise en disponibilité des 230 millions financé par le Feicom pour la construction de l'hôtel de ville de Ouli dont les travaux ont été entamés.
le compte administratif de la commune de Ouli est équilibré en recette fonctionnel et d'investissement à la valeur de 229 millions et en dépense de fonctionnement et d'investissement de 191 millions pour une enveloppe globale de 420 millions a été voté à l'unanimité et par acclamation par l'ensemble des 21 conseillers municipaux présents. Pour clôturer ces travaux, le premier magistrat municipal de la commune de Ouli, Abah Levy, s'est remis à la fine sagesse du préfet pour panser les plaies afin d'évoluer à l'émergence que le chef fait son cheval de batail à travers le transfert des compétences aux communes. Il a terminé par remercier le sous préfet, et les chefs traditionnels pour leur appui et conseil constant comme réconfort, féliciter également ses conseillers pour le travail ardent qui a prévalu par un travail d'équipe et a invité le préfet et sa suite à visiter les logements sociaux abritant les services du bataillon d'intervention rapide (Bir) base de Ouli et le site de construction de l'hôtel de ville de Ouli.
Bossis Ebo'o
La compétition pour la 3e édition du Prix national Feicom est déjà ouverte. Elle a été officiellement lancée le 29 mars 2019, au cours d’une cérémonie présidée par Georges Elanga Obam le Ministre de la Décentralisation et du Développement local. Il convient de préciser que cette compétition qui met en avant et récompense les bonnes pratiques communales de développement local est une initiative du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom). Les cibles de ce concours sont les communautés urbaines et leurs regroupements qui ont bien évidemment une existence légale.
Cette 3e édition arrive avec une innovation dans les domaines à récompenser. Ladite innovation est le développement économique local. Elle retrouve les autres domaines existants depuis les deux premières éditions à savoir la gestion des ressources, la gestion des équipements et des infrastructures, la gouvernance locale et le développement durable.
Le prix à gagner est une enveloppe de 100 millions de FCFA. L’enveloppe est partagée entre treize récipiendaires sur les critères relatifs à l’effet/impact, la participation, la transférabilité, la durabilité et l’innovation. L’enveloppe remise doit permettre aux récipiendaires de procéder à l’amélioration des projets mis en compétition, soit à la réalisation d’autres projets.
Lors de la cérémonie de vendredi dernier, nous avons appris que les communes et les communautés urbaines ont jusqu'au 29 mai 2019 pour déposer leurs dossiers. Et c’est le 23 août 2019 que la liste des lauréats sera dévoilée.
A titre de rappel, le prix national Feicom identifie, évalue, récompense et promeut les projets des communes, des communautés et de leurs regroupements. Lesdits projets doivent avoir contribué à l’amélioration des conditions et du cadre de vie des populations camerounaises, de manière remarquable et durable.
Les partenaires qui accompagnent le Feicom dans cette initiative étaient eux aussi présents vendredi dernier. Il s’agit du Programme des Nations Unies pour les Établissements Humains (ONU-HABITAT) représenté par Doudou Mbye par ailleurs partenaire technique. Il y avait également les acteurs nationaux du développement local au Cameroun.
Il faut en outre savoir que « chaque soumissionnaire peut présenter au plus trois (03) initiatives. Toutefois, les initiatives soumises doivent avoir été réalisées par la Commune, la Communauté Urbaine ou le regroupement de Communes soumissionnaires. Lesdites initiatives peuvent avoir été entreprises par l’exécutif municipal en poste ou par ceux qui l’ont précédé. Toute initiative soumise doit être conforme aux domaines de concours et opérationnelle depuis au moins deux (02) ans. Les initiatives primées lors des éditions précédentes ne peuvent faire l’objet de nouvelles soumissions ».
Liliane N.